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[RP] Tournée comtale, première, ça tourne!

Emma_catherine
Emma sentit une main se poser sur sa table, elle reconnu aussi vite Tuba. Elle lui sourit, puis prit un verre et le leva en choeur avec les autres.
Beaucoup de monde était présent, et une anbiance de fête peser sur le village.

Horse ouvrit les hostilités, le banquet allait débuter. La vicomtesse suivit la troupe, restant pour le moment non loin du procureur, qui s'était donné pour mission de présenter son futur écuyer au Comte...

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Tetedefer
Vous pensez que j'ai le droit. Je ne voudrais commettre de bévue aujourd'hui. Je tiens franchement pas à boulotter les reste dans les cuisines.

- "Allons, je ne suis pas si saint, loin s'en faut! Mais je pense que personne n'y verra à crier s'il vous prend un instant l'envie de vous sustenter! après tout, un bras pour manier l'épée doit avoir de la force..."
Il se tourna vers son homme de main :
- "Jeannot, apporte-moi donc - il loucha du plus discrètement qu'il put vers la demoiselle- quelque pitance, et un godet de quelque chose de frais."
Jeannot, l'air entendu, partit en quête des mets commandés.
-"voilà qui devrait être arrangé, mademoiselle, au plus bref."

-"Baron... cher juge... bonjour. Vous allez bien? Merci d'être venu! Je dois vous parler de la santé d'une amie à moi, elle aurait besoin de vos conseils."

Un bras... deux mains... Il regarda les deux demoiselles tour à tour. Gadzelle avait les pupilles dilatées de ceux qui ont goûté au suc de l'hellébore. Son air était sérieux. Se redressant, il demanda d'un ton dont le badin avait disparu :

- "Allons, Dame Gadzelle, tout va bien? êtes-vous sûre que ce n'est pas de votre santé que vous voulez causer? Mais dites-moi donc, qu'a votre amie? que puis-je pour l'aider?"
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"non quaerenda ratio quorum non est ratio."
Luaine
Le Baron appela un homme pour qu'il leur porte quelques victuailles et nectar carminé. Têtedefer avait l'air d'être écouté et très respecté. Luaine a son bras voyait des visages qui s'abaissaient vers le bas en guise de respect et ce n'était surement pas pour elle.
C'était comme marché avec Moïse quand il écarta la mer rouge....Bon l'image était un tantinet excessive.

La brune fut rassurée et se sentit enfin détendue. Ce qui ne lui était plus arrivé depuis leur départ la veille au soir. Son Lieutenant lui avait vaguement présenté le Comte qu'elle ne connaissait pas. Pour une jeune femme qui débutait c'était une aubaine d'accompagner Le comte en personne lors d'une tournée.

Ce voyage était aussi l'occasion pour la brune de voir du pays, de connaitre son nouveau comté et ses habitants.

Dame Gadzelle arriva un peu affolée en interpellant le baron au plus vite pour un vague souci de santé. Luaine, la main posée sur son avantbras, le sentit se raidir.
Instinctivement la brune laissa tomber sa main du bras de son accompagnant, pour le libérer de son entrave.

"Allons, Dame Gadzelle, tout va bien? êtes-vous sûre que ce n'est pas de votre santé que vous voulez causer? Mais dites-moi donc, qu'a votre amie? que puis-je pour l'aider?"

Luaine salua la Dame avec qui, elle avait déjà eu l'occasion de parler. La bretagne et l'animation étaient leurs sujets de prédilection. Malgré le peu de contact qu'elle avait eu, Luaine appréciait leur interlocutrice.

Se sentant soudain de trop, elle resta interdite, sans bouger, se demandant quelle attitude adopter. Elle pouvait peut être aider aussi puisque la jeune femme allait entamer ses études pour devenir barbière au sein de l'armée. Les herbes, les onguents, les membres rompus....Tout cela la passionnaient et elle excellait en herboristerie comme beaucoup de bretons.
Luaine pensa au final qu'il serait fort indiscret de sa part de rester dans la conversation.

Elle reposa sa main sur l'avant bras délaissé du Baron et l'enserra avec douceur, un sourire remplit de sympathie pour lui s'afficha et ses yeux si expressifs, s'excusèrent avant même qu'elle ait ouverte la bouche.

Je pense que je vais vous laisser avec votre amie. Si le coeur vous en dit, je pense que vous saurez me retrouver dans la foule....

Le Baron avait été le seul à l'avoir vu et il avait pris un bref moment pour s'occuper de son confort. C'était peut être un détail mais Luaine avait vraiment apprécié ce geste, de la part d'un Baron qui plus est.
Simplicité et élégance, il était ce genre d'homme. Enfin du moins, la brune l'avait catalogué dans ce registre.


....Je serais la damoiselle muette qui scrute et qui, facultativement pourrrait avoir un filet de bave à la vue des mets et des fumets.

Elle lui fut un respectueux salut de tête avec un sourire entendu.
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.mahaut.
[La veille, à Bergerac]

Du haut de son échelle, la brune ruminait tout en cueillant des fruits. Sa technique toute particulière (à savoir "secouer l'arbre pour faire tomber les fruits trop mûrs puis hurler à Anatole d'aller chercher les deux encore accrochés mais mûrs, là haut, non, plus à droite, ben oui y'a pas de branche solide, pourquoi croyez-vous que je vous demande d'y aller à ma place ?") lui permettait de ronchonner tranquillement tout en regardant le chemin qui partait de la porte nord de la ville.
Elle était d'humeur massacrante, la brune. Une sombre histoire de mariage, d'explications toujours en attente, et de curé vicelard.
C'est machinalement qu'elle regarda la route. Un groupe de deux personnes s'engageait vers Périgueux. Enfin un groupe d'une femme et une espèce de machin sautillant dans les fourrés et poussant un poney rose.
L'émotion la fit vaciller sur son échelle.


- HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAN !


La tournée comtale avait commencé, et on ne l'avait pas prévenue. Dévalant l'échelle, elle avait couru prévenir la blonde et juré sur son honneur de peut-être-noble-un-jour de faire regretter au Comte son manque total de confiance ainsi que son goût déplorable en matière de maîtresses.



[Sur la route]

- Là, comme ça... On rajoute quelques branches et il n'y paraît rien. Il passe en regardant les papillons et CRAC, il tombe dans notre piège. Gnin hin hin.

Oui, elles avaient osé. Elles avaient piégé toute la route Bergerac-Périgueux en vue du passage de la tournée comtale d'ici quelques jours. Personne ne les soupçonnerait puisqu'à cette date, elles auraient rejoint la troupe depuis quelques temps. Imparable, le plan.

- Alors vous allez encore dire que je fais mon rabat-joie mais...
- Quoi encore, Anatole ?
- Vous pensez sincèrement que le panneau "Si vou ettes pas comte fettes atention au trou" ça ne va pas lui mettre la puce à l'oreille ?
- Une puce dans l'oreille ? Ah vous voulez dire qu'il va s'en douter ? Mais non voyons ! Puisqu'il est comte, il comprendra que le message n'est pas pour lui et il avancera sûr de lui ! Et là, PAF pastèque, il tombe et nous supplie de le laisser ressortir en pleurant étou étou.
- Oui, oui, je vois... Donc les noeuds coulants accrochés aux branches avec marqué "Si vou ette comte, metté votre tete issi", ça va marcher ?
- Oui, naturellement. Ah, il rira moins une fois qu'il sera à moitié étranglé hein !
- Et si quelqu'un d'autre met la tête ?
- Ben non, s'il n'est pas comte, il la mettra pas ! Ah vous voulez dire un ancien Comte ? Du genre... Oh. Tuer un ancien régnant... Intéressant... Sauf papa, naturellement. Vous avez raison Anatole, je vais modifier.

Elle avait rectifié en rajoutant "sof papapair révérré du plu hau des cieu". Dieu seul sait ce que la blonde avait trafiqué de son côté mais on avait clairement entendu un "Ah aaaaah, le piège se refermera bientôt sur toi, fils de chacal".

- Surtout n'oubliez pas Anatole : pas un mot. On fait une entrée normale. On se joint à la fête, en boudant, évidemment, mais on n'évoque pas le piège qui se refermera bientôt sur lui, le fils de... De... De quoi déjà ?
- Chacal !
- Voilà. Fils de rascasse.



[Arrivée à Périgueux]

Stoppées devant les bannières, les sœurs les plus improbables de l'histoire du PA admiraient le travail.


- C'est beau quand même. Très 1458. J'aime beaucoup. On prendra contact avec les artisans hein. Ah, j'aperçois Gad et Têf. En route. Et on n'oublie pas. Noblesse de l'attitude, douleur dans le regard, pinard à la main.
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Lotx
...et d'aventures, en aventures, de poneys en poneys, de porcs en porcs, jamais je n'ai douté, j'vous le jure qu'on arriverait à bon port. Pasque bon, faut bien srendre compte qu'on était que tous les deux sur le chemin qui sentait la noisette... M'enfin tu sais, toi, plus moi, plus tous ceux qui le veulent, plus lui, plus elle bah ça fait au moins quatre déjà alors si on en rajoute encore on va se retrouver tassés dans l'hôtel! On sera au moins sept à la maison, allez voire huit, m'enfin huit ça suffit hein? Ouais donc, nous formerons un grand huit mais notez quand même que...

Arrivant sur la place principale, Lotx continuait à déblatérer ses envolées inepsiques (car oui, nous inventerons le mot juste pour lui), sans même se rendre compte que dame Bavmordia l'avait déjà quitté pour...


...cela étant dit, j'vous accorde, on aurait, peut-être, du prendre la sortie ouest, on aurait évité les grands départs mais bon spa tous les jours qu'on part en tournée hein?


Euh... ého?

...ça m'épuise déjà tout ça d'ailleurs, faudrait que j'me prende de grosses vacances moua...


EHO?!


...es-ce que vous viendrez pour les vacances? Moua je n'ai pas changé d'adresse, je serai je pense même un peu en av...

EHO?! ON POURRAIT NARRER TRANQUILLE ICI?!

...euh...

Bien, nous disions donc, Lotx n'avait pas remarqué que dame Bavmordia l'avait quitté pour rejoindre la grande place de Périgueux comme elle se fichait visibl...

Comment ça elle m'a quitté? J'suis tout seul?!


Oui mais tu l'a pas remarqué on a dit!


Ah ouais pardon, au temps pour moua...

Raaah ces marionnettes j'vous jure! Et dire que j'ai failli réussir le casting pour narrer Yodea moi... Nous disions donc, n'ayant pas remarqué le désintérêt absolu pour sa personne de la quasi-totalité des gens présents -quasi vu qu'il était présent aussi et qu'il s'intéressait à lui même-, c'est en fanfare qu'il arriva en place publique.

Eh ouiiiiiiiii! C'est moua, le seul, l'unique, le porteur de parole, çui que vous aimez, que vous révérez, çui qui, grâce à sa simple verve vous transmet les nouvelles du conseil et sans qui même Roudoudou promier ne sorait rien- mais qui sait quand même garder sa modestie- je suis là, on peut commencer!


Et, joignant l'acte à la parole, il mit pied à terre, toujours sans se soucier du peu de monde s'intéressant à lui.

Alors, oùquilé le buffet de bienviendue?
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Gadzelle
Tout doucement, la douleur s'estompait, sa tête ne tambourinait plus. En effet ses pupilles devaient être dilatées, et elle savait que dans quelques heures elle aurait les yeux rouges. Mais le sommeil ou son absence lui faisait presque le même effet, elle ne s'en inquiétait pas.

- "Allons, Dame Gadzelle, tout va bien? êtes-vous sûre que ce n'est pas de votre santé que vous voulez causer? Mais dites-moi donc, qu'a votre amie? que puis-je pour l'aider?"

Je pense que je vais vous laisser avec votre amie. Si le coeur vous en dit, je pense que vous saurez me retrouver dans la foule....

Maintenant que la tête ne lui tournait plus, elle retira sa main de l'avant bras du baron, peut être un peu trop rapidement.

Mais non dame Luaine, restez, vous ne nous dérangez point. De plus, c'est Siska qui est souffrante, la dame que nous avons rencontrée en taverne plus tôt dans la journée. Se tournant de nouveau vers le baron. Je me disais que vous auriez peut être accès ou connaissance de quelques plantes qui pourraient l'aider à se sentir mieux. Elle a une santé fragile et je crains que ça ne s'améliore pas.

....Je serais la damoiselle muette qui scrute et qui, facultativement pourrait avoir un filet de bave à la vue des mets et des fumets.

Enfin, vous êtes conviée comme tout le monde au repas, il est hors de question que vous n'y ayez pas droit!

Délibérément, Gadzelle avait ignoré la question du baron, elle lui en parlerait plus tard s'ils trouvaient l'occasion. Tentant de réprimer un sourire béat sur ses lèvres - son traitement agissait rapidement, elle était à jeun et l'euphorie se faisait sentir -, elle se dirigea vers la chaise où Siska était assise. Sur le trajet, son sourire à moitié réprimé s'agrandit brusquement grâce à deux actions simultanées. Nous allons essayer de les retranscrire toutes deux en même temps... puisqu'elles sont simultanées...

Ah, j'aperçois Gad et Têf ... Alors, ... En route. Et on n'oublie pas ... oùquilé le buffet ... Noblesse de l'attitude, douleur dans le regard, ... de bienviendue? ... pinard à la main.

Youhou on est là avec le buffet! Fais attention, tu risques d'en faire trop, reste sérieuse!

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Goddefroy
Il reconnu Tubafat dans la foule et vit qu'il s'approchait de lui , il alla vite prendre un verre sur le comptoir et se rapprocha de son parrain et de la vicomptesse Chey , il se posa et écouta ce que Tuba avait à lui dire ..

Pas de soucis , Je te suis en direction de monsieur le compte pour que tu me présente ...
Mais par contre sais tu où il se trouve , car dans toute cette foule dur de voir plus loin que son nez


Il comprit du signe de la tête de son parrain qu'il savait où il se trouvait
il se leva de son banc et essaye de se frayer un chemin dans la foule derrière son parrain ..

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Tetedefer
Têf s'inclina, laissant filer Dame Luaine, et suivit Gadzelle, l'observant d'un oeil critique.
Diantre, la donzelle avait perdu du gras, jusque dans ses joues, qu'elle avait un peu creuse. Le teint était de suaire, et ses yeux encendrés avaient des cernes qui ne présageaient pas la santé...
Il discourut tout en marchant,

- "Dame Gadzelle, allons voir votre amie...
Des simples, disiez-vous? je saurais peut-être en trouver, encore faut-il que je voie ce qu'elle a...
Quant à vous, peut-être devriez-vous prendre quelque repos, je ne vous vois point aise..."

Elle était distraite, le laissant soliloquer. Soudain, un sourire trop large lui vint, et elle s'arrêta net. Interloqué, il suivit son regard.
Eh bien... l'assemblée n'allait pas tarder à s'animer...

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"non quaerenda ratio quorum non est ratio."
Tubafat
Saint Claud se fraya un chemin jusqu'au Comte qui était proche de la Comtesse de La Rochefoucauld.
Il les laissa terminer et s'adressa à Mat.


Mat... Heu, votre grandeur pardon, je souhaiterais vous présenter un jeune homme. Je l'ai rencontré en Guyenne il y a peu et l'ai pris sous mon aile. Il est maintenant prétocorien, et devrait devenir sous peu, si il est bien sage, mon écuyer, il s'appelle Goddefroy.

Il fit avancer le jeune homme qui se retrouvait face au comte.

Godd je te présente notre Comte, sa grandeur Matilin Lew... Matlinli Llew... heu... sa grandeur Roudoudou Ier!

Un grand sourire éclaira son visage, il n'arrivait jamais à prononcer le nom complet du Comte, il avait réussi à assurer lors de son serment uniquement parce qu'il avait préparé un bout de parchemin... Il faudrait qu'il pense à remercier Mahaut pour le surnom... beaucoup plus simple à retenir...
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Goddefroy
Il arriva devant monsieur le compte , et s'inclina doucement , Goddefroy fut ravi de rencontrer le compte qui avait un air simpathique sur son visage

Messire le compte , comme vous l'a bien dis Tuba je suis Goddefroy ,je crois que nous nous étions déjà croiser en coup de vent en taverne , mais nous n'avîons pas eu le temps de se présenter ...
Le Périgord est super et je suis ravi de travailler pour votre cher compté


Il se retourna vers le comptoir prit un verre

Monsieur le compte vous avez les mains vide , souhaitez vous un verre ?
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Matpel
Une fois sa conversation terminée, Matpel se tourna vers le Procureur qui semblait patienter à ses cotés.

Il salua le Procureur et l'écouta. Il eut bien du mal à étouffer un hoquet quand le Procureur mentionna la Guyenne. Un vieux reflexe que le Comte s'acharnait à combattre.

A l'écouter écorcher son nom complet, que personne n'avait utilisé avant sa nomination à la plus haute fonction du comté - à part sa mère peut être - Matpel répliqua en souriant


Restons simples, voyons. Appelez moi "Votre Grandeur".

Par dessus l'épaule de Oualdo, Matpel aperçut sa promise. Houla ... la tête des mauvais jours ... Il ne savait pas encore pourquoi, mais il sentait bien que le temps allait tourner à l'orage.

Le Comte se reconcentra.


En effet, Messire , je me souviens vous avoir croisé en taverne. J'ai moi même tenté de vous sortir d'une torpeur qui semblait vous avoir envahi. Vous vous êtes d'ailleurs réveillé juste avant que je n'abatte ma dernière carte. Bref.
Soyez donc le bievenu en Périgord Angoumois. Puissiez vous y trouver le bonheur auquel vous aspirez. Vous êtes vraiment sûr que vous voulez devenir l'ecuyer de Oualdo ??

Fianchtre, vous avez raison. J'ai les mains vides. Ma foi, puisque vous le proposez, je prendrais bien un autre verre de Bergerac...
Deux même. Oui, deux.

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Ambre.ensorcelleuse
Ambre se décida enfin à arriver, elle allait se nourrir un peu, a la vue du buffet son estomac se mit a gargouillé comme pas possible, depuis qu'elle s'etait fait brigander, elle n'avait pas manger a sa faim. Prés des tables joliment dresser, elle picora ici et la, ces mets étaient plus succulent les uns que les autres, prit un verre de au passage.

Elle était tellement absorbé par les plats qu'elle ne regardait pas devant elle, et arriva ce devait arrivé, elle se cogna malencontreusement sur Messire Tetedefer renversant de moitier son verre sur sa jolie chemise


- ohhhhhhhhhhhhh, mille excuses Messire, je ne vous avait pas vu, j'étais absorbé par les plats et .....

Confuse, elle ne savait qu'attraper pour l'essuyer

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.mahaut.
- Commeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeent...

La brune choppa un verre de vin au passage d'un plateau puis refronça les sourcils en fixant Lotx.


- Commeeeeeeeeeeeeeeeeeent as-tu pu nous laisser à Bergerac ? C'est un ordre du comte, c'est ça ? Il voulait me tenir éloignée ? Sifflard est ici ? Le mariage a eu lieu ? Ah ah tu ne réponds pas hein !
- Ben vous lui avez enfoncé un casse-croûte dans la bouche. Il mâchonne, là.
- Pourrrrquoiiiiii mon dieu, pourquoi le monde s'acharne t-il sur moi ?
- Ben peut-être parce que vous vous acharnez sur tout le monde. Allez savoir, y'a peut-être une justice. Ah ah, vous m'avez raté, j'ai fait un pas de côté pour éviter la baffe.
- Ouais, mais vous êtes toujours à portée de genou. Vous n'apprenez pas de vos erreurs hein.


Au sol, se tenant l'entrejambe, Anatole tenta de retenir un petit cri aigu. Derrière lui, le baron de Mareuil apparut, Gad à son bras, Luaine qui lui faisait un petit signe d'adieu et Ambre qui lui renversa du vin sur la chemise. Fiouchtre, quel homme !
Elle regarda rapidement autour d'elle. Une attaque de cagouille pouvait survenir, la scène pouvait devenir intéressante. En guise de soutien, Mahaut réussit quand même un petit sourire au baron, pour lui montrer qu'elle avait bien suivi ses conseils d'exercices zygomatiques, mais le sourire ne dura pas longtemps.

Au loin, entouré de fans en folie, ou du moins de Oualdo et d'un homme inconnu, Roudoudou était là, qui buvait tranquillement.


- Hmpff...

Attendre, attendre était la seule solution. Qu'il vienne ramper à ses pieds en demandant pardon. Ou au moins lui payer à boire, quoi. Mais pour l'instant, Môssieu sa hauteur préférait boire loin d'elle. Encore un mauvais point.
Elle se tourna vers Gad qui n'avait pas l'air bien.


- Bonjour Gad. Dis donc, tu n'as pas l'air bien... Ton foie a l'air chancelant. Anatole, allez lui chercher de la mirabelle sur mon poney.
- Gniiiiii
- Ça ira plus vite si vous vous relevez au lieu de ramper. Vite, allez, rendez service pour une fois.

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Luaine
La Dame Gadzelle invita Luaine à rester avec eux. Mais le Baron lui fit un salut de tête pour qu'elle ne reste. Il voulait surement rester seul pour dispenser sa médecine. Aussi elle prit la poudre d'escampette.
Toutefois l'ambassadrice de Bretagne la convia pour manger et boire comme tout un chacun.

Luaine passa à proximité de l'oreille de la dame et lui souffla.

Le basilic en infusion est un bon anti-vomitif.

La bretonne s'en alla en souriant à son interlocutrice. Elle avait vu la damoiselle Siska et connaissait le mal qui altérait son sens de l'équilibre et lui donnait surement l'impression d'être sur un bateau, tangage et roulis en prime. L'alcool était en ligne de flottaison au niveau de ses yeux.
Plutôt douée en onguents et potions comme la quasi-totalité des armoricains, Luaine dispensait son savoir "herboristique" quand elle le pouvait.

Juste quand elle quittait le Têt alias le Baron et Gadzelle, elle entendit une damoiselle s'excuser d'avoir renversé sur la chemise du baron, son verre. La brune sourit sans se retourner et prit elle même un verre de vin dans une timbale.

Retournant à sa place c'est à dire près du Comte et du Conseiller, Luaine vit rondounette 1ère à savoir la future de sa Grandeur. En bon petit soldat, ce qui n'était pas qu'une expression ici, Luaine inclina sa tête respectueusement. Elle imaginait volontiers la jeune promise affublée d'un bliaud avec des coeur partout, associée à un lapin blanc et jouant avec des flamands roses en guise de jouets. Cette image sortait de son esprit chimérique qui déraillait parfois. Surement une caractéristique bretonne. L'esprit romanesque et mythique, le même qui leur faisait voir des fées et des farfadets dans les bois.

Tout en rêvassant, son index tournoya dans le liquide rouge.
Elle secoua la tête pour effacer cette vision un peu angoissante et mit son doigt dans sa bouche afin d'ôter toute trace de vin. Portant la timbale à sa bouche, elle regarda l'assistance en dévisageant les hôtes. Personne ne faisait vraiment attention à elle, et elle put tout son saoul observer.
En voyant les gestes et les attitudes, on pouvait deviner un peu les personnalités.

Le comte.......un paon
Le conseiller.....un caméléon
Le baron....un cheval
Gadzelle....une biche
Mahaut....un alouatta palliata
Lotx....un petit hérisson
Jmw......un sanglier

La liste s'allongea à chaque fois que son regard détaillait une personne. Ce n'était surement pas la réalité mais c'est l'impression que dégageait les gens. Quand on ne connaissait personne, il fallait bien essayer de se faire une idée...

Le breuvage écarlate fut grandement apprécié et la première timbale de vin vidée. Luaine adossée fut soudain mélancolique et il lui semblait que les rires et éclats de voix venaient de loin, comme étouffés. Elle était concentrée soudain sur le vent et les feuilles qui froissaient entre elles comme une jolie et triste complainte. La poitrine de Luaine se souleva en soupirant.

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Jmw
Sa chope vide depuis un moment il passa derrière Luaine et lui tapa amicalement sur l'épaule.

Venez, j'ai vu des tonneaux de vins la-bas, il faudrait les délester de ce poids.


Il regarde le verre de Luaine et sourit.

Je vois que vous avez déjà commencez, allez, suivez-moi si le cœur vous en dit...

Et lui murmura: ...Vous savez, le Comte ne va pas s'envolez...

Il partit en direction des fameux tonneaux, essayant de marchandé pour en avoir un gratuits, et remplie à ras-bord.
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