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[RP] Prise de Clermont

--Iorik
Iroik restait au château . Il partageait , riait , se moquait .
Si ces gens pensent vraiment le reprendre leur château !Si eux n'avait pas réussi à faire des défenses correctes et avait fait rentré dans leurs enceintes des brigands Mais ces derniers justement ,qui étaient de vraies pirates , tannés par le temps et les combats , jeunes , vigoureux et immanquablement fort réussiront et se réjouiront d'avoir cette foi-ci , et ils espèrent pour la dernière fois , protéger le pouvoir en place .
Un pouvoir plus juste , plus vengeur , moins inamical . Leur pouvoir .

La défense de leur château s'organisait . Pourquoi donc , vu qu'il est vide ?
Iorik n'en avait cure , cela apportait encore de l'argent de défendre et si les Généraux voulaient faire attendre les Aristos avant de rendre leur cher mais ruiné château , grand bien leur fasse .

Les brigands avaient déjà volé leurs armes . Ils postulaient au poste de milicien pour défendre . Ils seraient une armée , sur les remparts , à attendre les paysans menés par deux , trois nobliaux .
Qui se casseront les dents sur leur propre château !
Douce vengeance que de voir ces nobliaux s'arracher en pensant brigand pour reprendre des caisses vides .

[...]

Iorik souriait avec ses amis , en taverne ,sous son vrai nom .il faisait semblant de compatir avec les auvergnats, de se lamenter sur leurs sorts tout en les prévenant que les brigands étaient fort et que la révolution ne mènerait à rien .
"Ne soyez pas défaitiste" qu'on lui avait dit .
Il était seulement réaliste et se plaisait à les prévenir de leurs pertes .
"Dommage pour eux , ils perdent une journée de travail" se disait-il souriant , impatient de voir leurs déconvenues le soir venu .
Ces paysans qui attendaient le lendemain , persuader de leur révolution l'amusait tout en lui faisant pitié . Ils était comme lui , des chairs à canons , sans la richesse au bout !

Et la deuxième phase continuait , avançait , prête pour la troisième phase même : le coup double
Koslov
Vladimir regarda de ses 2.10m , la femme qui lui adressait la parole , et lui dit :

Et bien , que votre désir soit excausé.....

Mais le Tres Haut veille.....Je me chargerai de votre cas au moment ou votre tour arrivera... Je suis un loup pour l'homme...

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Santiagoriccardo
La matinée était passée, et, déjà, la richesse du B-A n'était plus qu'un souvenir, encore proche, mais déjà trop éloigné pour que l'on puisse encore y faire quelque chose. La foule n'avait fait qu'augmentée depuis le matin, et une masse de badauds s'était rassemblée au pied du Château. Parmi eux, soldats, policiers, conseillers, et une bonne partie de simple curieux.
Santiago s'avança de la grande fenêtre où flottait le blason de l'Eldorado.
Au bas du château, les têtes se levaient et les yeux se fixèrent sur l'homme qui venait d'apparaître à la fenêtre. Les bouches s'entrouvrèrent, le silence se fît comme par enchantement.

Santiago saisit sa hache par le manche, et la leva en l'air en signe de victoire. Les anciens, comme on les appelait, agacé par ce geste et nostalgique de l'époque du B-A imprenable, quittèrent les lieux pour montrer leur indignation.
Le silence se fît à nouveau rapidement et les quelques vieillards qui avaient l'intention de quitter les lieux ne firent en fait que se placer en dehors de la foule, mais restaient là afin d'écouter ce que ce vil brigand avait à dire.


Chers habitants du Bourbonnais-Auvergne. Yop !

Ce "yop" avait été prononcé de façon agressive, provocatrice, un "mot" comme on les entendait dans les rangs militaires.
Les badauds se regardaient, échangèrent quelques murmures, mais inlassablement, le silence retomba dans les rangs.


Aujourd'hui, samedi 1er mai 1458, une page de votre histoire se tourne. Le Bourbonnais-Auvergne n'est plus le vaillant et courageux duché, faisant face à n'importe quelle menace et repoussant avec fermeté les brigands qui voudraient se frotter aux maréchaux.
Cette nuit, le Bourbonnais-Auvergne est devenu un duché comme les autres : en un mot, "prenable".
Cette nuit, 37 personnes, venues d'horizons différents sont sorties de nul part. Sur ces 37 personnes, seulement trois avaient été repérées.


Santiago s'arrête un instant, toisant la foule, la jaugeant. Il la balaya du regard, d'un bout à l'autre avant de poursuivre.

La défense n'a pas fait le poids. Elle s'est faite écrasée, anéantir. Ce fut plus simple que prévu.

Oui, nous avons voleé. Oui, nous avons pillé jusqu'au moindre denier, et nous ne laisserons pas une seule miette de pain derrière nous. Rien.
Oui, l'argent est l'un de nos buts, et oui, rien n'est trop beau pour un groupe de bandits organisés à la perfection. Oui, le Bourbonnais-Auvergne était une grosse cible, et non, rien ne peut résister à une bande de 37 cinglés.

Mais comme vous avez pu le constater, nous nous sommes attaqués à un duché, à des dirigeants, au pouvoir. Non pas au peuple.
Ces mêmes dirigeants qui maintenant, vous obligent, à l'image de Koslov, sous les menaces de procès, à reprendre le Château. Leur Château !
, cria-t-il d'une voix plus forte et plus déterminée.

Ce Château qui leur sert, à se pavaner durant leurs longues journées d'attente, qui leur sert à se remplir les poches pendant que paysans, vagabonds et artisans paient leurs impôts ! Qui leur sert à s'offrir titres de noblesses, fiefs et autres petites gâteries dans le genre !
Ces mêmes dirigeants, qui n'ont pas vu venir une armée presque entière de bandits connus et reconnus !

Nous avons voulu contrer cela. Le temps d'une journée.
Vingt offres d'emplois à 30 écus ont été déposées à la mairie, afin que vous puissiez en profiter, vous, le peuple, et non pas vos dirigeants !
Du pain, a été mis en vente sur le marché, car ce qui représente l'autorité dans votre duché est incapable de s'en occuper !
Une taverne a été ouverte, dans laquelle, encore du pain, est en vente a 5 écus !
Du pain est réservé aux vagabonds et plus démunis, à 2 écus seulement, sur demande au dénommé Dekos. !

Ce n'est certes pas grand chose, mais cela aura au moins, le mérite d'avoir été fait.


Il s'exprimait dans de grands gestes, se prenant littéralement à son discours, y mettant du coeur et allant jusqu'à s'énerver, chose qu'il remarqua.
Santiago se tût à nouveau. En bas, on se regardait. Des têtes s'étaient baissées, des yeux regardaient le sol. Certains ne savaient que penser, d'autres se disaient que tout cela, ce n'était qu'une grande mascarade.



Demain, nous serons toujours ici, et nous aurons toujours le contrôle du château. Quoi que vous fassiez.

Lundi, le château sera probablement rendu à l'ancien Conseil. Ancien conseil qui a donné l'ordre aux armées de mettre à mort n'importe qui.
Les brigands forment une communauté, plus solidaire que n'importe quelle autre.
Les brigands ne sont, aujourd'hui, plus des simples racketteurs ou pilleurs de mairies et châteaux. Ils sont partout. Dans les armées, dans la police, dans les conseils ducaux. Ceux-là ne volent pourtant pas. Aux élections, sans le savoir, vous avez déjà voté pour des bandits ou brigands passifs.

Soutenir une révolte n'est plus synonyme de soutenir 30 pilleurs. Soutenir une révolte, c'est soutenir une communauté, montrer et se donner l'envie de voir les choses changer.


Il regarda une dernière fois la foule, avant de prononcer ses derniers mots et de tourner les talons.

Nous étions 37 à prendre les armes, 60 à y avoir contribué directement ou indirectement, 80 à avoir été au courant de cela, un mois à l'avance, 100 à soutenir cette attaque, et bien plus encore, aujourd'hui, heureux d'apprendre la nouvelle, diront "Enfin".
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Fabien74
Le Duc sortant éleva la voix au beau milieu de l'attroupement:

Voyons Messire, ne vous mettez pas martel populiste en tête, les auvergnats ne sont ni dupes ni naïfs. Vous avez proposé des offres d'embauche à 30 écus pour gonfler vos défenses, vider les caisses plus rapidement et pire nous empêcher de reprendre notre castel, tout en sachant que de pauvres hères se laisseraient prendre au piège.

Votre démarche est tout à fait louable, rendez-vous compte, être les premiers à prendre le Bourbonnais-Auvergne! Nul doute que vous nous tenez par le fond des braies, à moins que celui-ci ne soit par trop volumineux pour vos mimines, ou que celles-ci ne soient déjà pleines d'écus. Cela dit, cette démarche souffre d'un brin de malhonnêteté, seulement d'un brin, oui oui: ne vous placez point en défenseurs des opprimés car indirectement ce sont ces opprimés sur lesquels vous vous acharnez en pillant notre trésor; trésor qui n'a d'utilité qu'à faire tourner le Duché et qu'à faire fructifier les intérêts de ses habitants.

Mais d'un autre côté, nous devrions nous remercier. Oui, vous remercier. Vous nous offrez une bonne occasion de montrer que nous ne nous reposons pas sur nos lauriers, que nous sommes capables de vous reprendre notre château. Sans parler des réjouissances qui suivra la reprise, laissez-moi vous dire que nous serons nombreux à danser autour de vos dépouilles.


Hum, que c'était bon.
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--M.
M. qui s'était battu toute la nuit pour la réussite de ce plan machiavélique était fatigué mais tellement exité qu'il n'aurais pas pu dormir de toute façon , il était en train de vider la salle de coffres pour tout transférer dans un chariot qui serait enmener dans la grotte pour le partage, tout le monde était heureux , exepté les Auvergnois qui voyaient leur duché se faire ruiner sans pouvoir rien faire .
les brigands était supérieur en nombre et rien ne pouvait plus les arrétez désormais , une fois le chateau vidé il admira le drapeau qui flottait béatement sur la façade du pouvoir , de l'économie du BA, bientôt les soldats reprendrais la ville mais ils seront déjà loins.
M. se rendit sur la place devant le palais où Santiago faisait un discours très émouvant et très convaincant faisant l'éloge de la cause juste défendue par l'Eldorado.
Ce si puissant , si gros ,si riche , si défendue duché était tombé on ne peut plus facilement : l'utopie devient réalité...
Jrag
Au coeur de l'abbaye Thomiste, une solution, un dernier recours avait germé dans l'esprit du Commissaire aux Mines. Anseis et lui s'étaient donc concertés pour établir une lettre à l'attention de ce Zefta... Et, tout en rédigeant, il maugréait...

Ah, le jour où ces imbéciles comprendront qu'il est beaucoup plus difficile de créer que de briser, leur égo sera peut-être moins flatté. Enfin bref, nous n'avons plus le temps de discutailler.

Il quitta l'abbaye, s'approcha du château, et fit remettre à l'un de ces larbins qui tenaient la porte un pli, adressé directement au meneur, qui devait à présent se pavaner dans son fauteuil ducal...

Citation:
Sieur Zefta,

Vous avez embrassé la foi du Malin et ce jour avez pris possession du château et des richesses de notre beau duché.

Je ne vous écris en ce jour en tant qu'Aristotélicien mais en tant que Commissaire aux Mines. En effet, je n'essaierai par cette missive de vous persuader d'embrasser de nouveau la vraie foi, sachant que ce serait peine perdue, ni de laisser richesses dans le coffre du duché.

Mais vous devez savoir que les mines sont la base de notre économie et que le non entretien pèsera sur les habitants de ce duché pendant de longs mois. Votre procureur a mis nos diacres en procès pour leur foi, mais n'avez mis l'ensemble de la population. Vous pensez donc que la population n'est pas coupable sinon nul doute que vous l'auriez fait. Par ailleurs, vous avez soutenu que votre but n’était pas de nuire aux habitants.

Que vous preniez nos richesses pour financer ce que vous considérez votre "croisade", je ne peux l'approuver mais peux au moins le comprendre d'un point de vue logistique. Que vous refusiez de donner l'ordre d'entretenir les mines en faisant ainsi payer la population, les paysans, les hommes et femmes que vous prétendez défendre, cela va contre tous les principes. Par un défaut d’entretien, ce sont des effondrements que vous risquez de provoquer, sans compter les impacts futurs sur la population que nécessiteront leur remise en état.

Le coût d'entretien est négligeable pour vous, comparé aux richesses que vous prenez. Mais les conséquences seraient désastreuses et catastrophiques pour chacun des habitants. Vous fûtes habitant de ce duché et devez y avoir des amis. Vous avez vu des enfants innocents courir et jouer dans les rues,

Doivent-ils donc payer eux-aussi ? Votre bailli dit vendre du pain a 5 écus, voir 2, en la capitale. J'étais à l'écoute lorsqu'il prononça son discours du haut du château nous traitant de voleurs. Mais vous savez très bien que ce pain que vous offrez aujourd'hui n'aidera votre prochain que pour une journée et que le non entretien des mines le fera souffrir pendant plusieurs semaines et mois.

Croyez vous donc aider le peuple ainsi ? En lui offrant plaisir d'un jour et misère à venir ? De grâce, acceptez ce geste envers ce peuple que vous défendez. Entretenez les mines et prouvez que vos paroles ne sont pas complètement vides de sens mais que vous pensez du moins un peu au peuple que vous prenez à témoin.

Jrag de Marigny,
Commissaire Aux Mines du Bourbonnais-Auvergne


Il se rappela qu'il avait n'avait toujours pas demandé ses sceaux à Auvergne...
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CAM du BA / Intendant Royal aux Finances
Zefta
qui commençait a en avoir assez de lire des parchemins inutiles, il répondait à la plupart, mais pas à tous, quand soudain il en lu un qui lui semblait diffèrent des autres, cette fois-ci, ce n'était pas d'insultes, de félicitations, ou de simple questions, mais une requête, après quelques minutes d'hésitation il prit une plume et un parchemin, rédigea quelques lignes et envoya le pigeon au Commissaire Aux Mines du Bourbonnais-Auvergne...

Citation:
Messire Jrag,

Je comprends votre détresse dans un moment pareil, le duché a été vidé, les habitants sont affolés, l'économie risque d'en prendre un coup. Mais trente-sept personnes ont risqués leurs vies en venant en Auvergne, moi le premier, trente-sept personnes auraient puent y laisser la vie ! Mais le destin en a décidé autrement.

Comme vous pouvez le constater, Clermont ne sera pas rendu aux autorités locales avant quelques jours, cela va donc bien amoché votre économie, les habitants, les mines les principales concernées par votre courrier, on dirait presque qu'elles sont plus importantes que la sécurité de votre propre territoire, la preuve en est la prise du château.

Vous voyez, il y a maintenant deux ans de cela, j'étais moi-même ici conseiller ducal à la suite de quelques mandats de maire de Montpensier, à ce moment-là un homme c'était enfuit avec l'argent du duché... Mais comme vous le voyez, il n'est plus parmi nous aujourd hui.

Par contre, moi qui a été irréprochable à cette époque me suis vu accablé par les personnes se disant avoir de l'importance, jusqu'au jour où j'ai décidé de passer de l'autre cotes de la force et me voilà enfin de retour ! Que je profite pleinement de ma vengeance !

Nous, qui venons de réaliser une opération suicide il faut le dire, attaquer le plus gros duché, le plus à craindre militairement parlant, nous devrions avoir pitié de vous ?

Aviez vous eut pitié de moi quand j'ai du m'exiler de l'autre cotes de la frontière ? Vous êtes vous posé la question de ce que j'allais devenir ? Des coûts qu'engendre de refaire sa vie ailleurs ?

Je ne pense pas que vous avez pensé à tout cela avant !

A l'heure à laquelle je vous parle, les mines n'ont toujours pas étaient entretenues, mais il me reste encore quelques heures devant moi pour changer d'avis... J'ai entendu parler de pertes à la hauteur de 10 000écus par jour, cela est une belle somme, bien moindre que ce que contenaient les coffres, mais désormais, ils sont vides...

Vous me semblez tout de même un homme de parole, qui aime son duché et qui se vendrait corps et âme pour qu'il puisse rebondir de ce coup dur, mais vous pouvez peu-être me donner une raison valable de prendre en considération votre demande. Faites vite dans cinq heures il sera trop tard et le peuple ne pourra s'en prendre qu'au responsable des mines, vous.

Je n'aurai pas de pitié, si vous ne me croyez pas vous n'aurez qu'à constater par vous-même dans les jours à venir !



Amicalement,
Zefta duc du Bourbonnais-Auvergne.


Il reposa sa plume et ouvrit un autre parchemin...
Jrag
Une réponse. Eh bien, moi qui pensait tomber dans les oubliettes, j'en suis flatté. Jrag pris sa plume, un nouveau parchemin, et rédigea, réfléchissant à chaque mot.

Enfin, il roula la lettre, et la fit transmettre au faussement-nommé duc, avant de s'en retourner vers Ivrel.


Citation:
Laissez moi vous compter une histoire, dans laquelle vous devriez vous retrouver, tout du moins dans l'idée. Il y a 3 ans, an aout 1455, (alors qu’ironie du sort, j’étais CAM, pour la première fois) j’ai été mit en procès par des membres de mon propre conseil ducal. Procès pour Haute Trahison, pour avoir osé discuter d’un projet de scission du Bourbonnais-Auvergne afin de pallier aux pertes financières dramatiques du duché. J’ai été jugé coupable, avec comme sentence l’ostracisme, inéligibilité de 3 mois et 1 semaine de prison. L’affaire a fait du bruit, le duc m'a gracié. Mais aux yeux de la loi, j’étais toujours coupable. Je me suis alors battu pendant pour le Bourbonnais-Auvergne, pour que la vie des habitants soit plus agréable, pour que la mise sous tutelle royale soit évitée (Je comprend donc votre situation, votre colère et votre souhait de revanche).

Trois années pendant lesquelles j’ai vu passer La_taupe_du_marais et ses centaines de milliers d’écus de pillage, Angel et Mohakof, et leur milliers d’écus de pillage. Et pourtant, certains sont restés, à chaque fois, pour aider à rafistoler un duché complètement dépossédé de ses moyens. Mais un pillage, s’il met en péril le duché, n’accable pas encore trop les citoyens, si tant est que d’honnêtes économistes, diplomates, ou militaires s’usent à le remettre en état. Une destruction minière de grande ampleur mettrait le duché à terre. Et qui dit duché sans mine, dit habitants sans travail. 600 places minières perdues chaque jours, certainement pendant plusieurs semaines. En définitive, plusieurs milliers de paysans sans revenus. Par votre faute. Vous qui vous revendiquez proche du peuple, cela ne devrait vous laisser de marbre.

Oui, j’ai également fait ce calcul chiffrant à 10 000 écus de perte, chaque jour. Au mieux. Alors qu’en activant l’entretien, vous éviterez au duché d’avoir à taxer les citoyens une fois le retour d’un conseil ducal légal. Car ce sera inévitablement le cas, si vous persistez dans votre folie, que vous le vouliez ou non.

Ni La_Taupe ni Angel n’ont agit de la sorte, j’ose donc espérer qu’il vous reste suffisamment de sagesse afin de ne pas tomber plus bas qu’eux.

Quant à vos menaces, sachez qu’elles ne m’atteignent pas. J’assume mes actes, pas les vôtres.

Cette correspondance sera la dernière de ma part.

Jrag de Marigny

_________________
CAM du BA / Intendant Royal aux Finances
_elfi_
Contre un arbre, sa dague en main, taillant pièce de bois Elvorith écoutait bla bli bla bla.. Vous avez fait çi vous avez fait ça.. Un sourire de satisfaction se déssina sur ses lêvres pâles.. Ils pouvaient hurler ou pleurer, voir se rouler à terre si ils le décidaient mais le fait était là.. Ils avaient pris le château cette nuit.. Les yeux luisant de cette jouissance.. Le château de Clermont.. Tombé.. Arf.. Ils n'avaient pas du s'y attendre à celle là..
Elle sortit parchemin de sa poche ayant pris soin de ranger son petit nécessaire à bois.. Elle se mit a compter les écus.. Griffoner des noms afin de partager équitablement, regarda celui concernant les mines..

Hum..

Pour finir se mit à griffoner quelques noms sur les maîstres des ports..

Hum.. Je les avais oubliée ceux là.. Je .. Non .. Connais pas.. Allez hop aux oubliettes ..


Commença a faire la liste des nouveaux habitants histoire de voir qui mourait de faim en premier.. Allaient ils les laisser mourir ou tout simplement les nourire.. Dilemme ..

On verra..

Elle haussa les épaules en replaçant le tout , délicatement à l'intérieur de sa chemise après avoir soigneusement pliée les parchemins , elle sortit à nouveau son morceau de bois et sa dague pour parfaire sa sculpture tout en écoutant d'une oreille attentive ce qui pouvait se dire..
Soufflant de temps en temps sur le morceau de bois afin d'en évacuer la sciure.. C'est qu'elle aimait le travail bien fait l'Elvorith..
_________________
Zefta
Après avoir lu en diagonale la missive de l'homme se voulant juste, il la déchira en soupirant...

- Pfiouuuu... Je me suis encore trompé, encore un homme qui ne pense qu'au duché plus qu'à sa population... Au lieu de se serrer les coudes il enfonce les faibles, quelle dignité !

Il prit de nouveau sa plume et un bout de parchemin...

Citation:
Qu'il en soit ainsi, vous assumerez donc la responsabilité d'enfoncer un peu plus vos citoyens, je respecte votre choix, il est bas, mais tout à votre image.

Nous n'entrediendrons qu'à condition d'avoir un procès en bonne et due forme et que les armées nous laissent quitter le territoire après ce dernier.

Vous avez plus à perdre que nous...

Zefta


Il balança la plume au loin... "En murmurant, j'en tirerai rien de lui, pas grave je ne lacherai pas un centimètre !" et renvoya le pigeon.
--Eva
La journée était maintenant bien avancée et les pillards terminaient de vider les dernières salles où il restait encore quelques bricoles. Tout ce qui avait une quelconque valeur avait été soigneusement répertorié et amassé pour être distribué équitablement entre tous les participants. Et il y avait de quoi faire, le château était très bien tenu et tout y était luxe et raffinement.
De grandes et somptueuses tapisseries ornaient les murs, le mobilier était finement sculpté et travaillé, les garde-mangers étaient remplis de victuailles et de mets savoureux, s'étonnant qu'avec tout ça les conseillers puissent encore travailler efficacement !! Mais même s'ils étaient pilleurs, ils n'étaient pas des sauvages et laisseraient la bâtisse telle quelle. Tous ceux qui aimaient à se pavaner dans ces couloirs ne pourraient plus qu'en admirer les vestiges d'une époque glorieuse mais révolue ... Elle qui n'avait jamais mis les pieds dans un château, elle avait tout le loisir de visiter, fouiller partout et était émerveillée à chaque instant. Les coffres étaient remplis de marchandises dont certaines très luxueuses, à se demander s'ils avaient suffisamment de monde pour les acheter ou si ça n'était pas dans le simple but d'amasser...

La fatigue commençait à se faire sentir, depuis la veille qu'elle n'avait pas dormi et la nuit à venir promettait encore d'être longue. Elle se remémora le discours d'un des chefs de l'Eldorado Santiago, un peu plus tôt dans la journée et cela lui redonna de l'énergie.
Comme à l'accoutumée, ses paroles étaient destinées à tous ces dirigeants qui ne pensent qu'à une chose, assoir leur petit pouvoir et celui de leurs amis, continuer leurs petites affaires pendant que les habitants trimaient et suaient pour leur duché... Une fois de plus, ils allaient voir comment certains seraient prêts à tout dans les jours à venir pour récupérer ce qu'ils avaient perdu, comment les coups les plus bas seraient donnés dans la colère et le dépit...

Mais dans quelques jours elle ne serait plus là pour voir toutes ces querelles, d'ailleurs elle s'en fichait comme de sa première chemise. Elle était là pour dévaliser tout ce qu'il y avait à prendre et peu importait les mécontents, certains avaient du travailler très dur pour amasser une pareille fortune mais ils ne savaient pas le travail que c'était d'organiser, recruter et piller un château aussi bien défendu que celui du Bourbonnais. Il y en avait toujours prêt à juger les gens promptement mais seul le Très-Haut savait les raisons de ces actes et à lui seul elle devrait rendre des comptes.
Ah ils avaient été bien sûrs d'eux-mêmes et de leur défense, bien prétentieux de se croire au-dessus des autres duchés. Mais on était quand même en droit de s'interroger en voyant un tel trésor qui dormait dans les coffres au lieu de servir aux habitants qui participaient non sans effort à accumuler autant d'écus... Toute cette richesse semblait pour le moins douteuse, non pas sur ces origines ,ça la jeune fille n'en savait rien, mais plutôt sur son utilité...
Les habitants ne se doutaient peut-être même pas qu'ils habitaient à côté d'un énorme tas d'or et de marchandises diverses et continuaient à vivre en esclaves pour une poignée de nobles qui vivaient eux dans le luxe et la profusion...Elle se rappela diverses histoires entendues ça et là sur l'avarice bien connue des Auvergnats et se dit qu'effectivement, ça n'était pas une légende!!

En attendant de pouvoir passer une nouvelle nuit sur les remparts mais cette fois-ci à défendre, elle poursuivit l'inspection des salles avec ses comparses et récupéra tout ce qui pouvait se vendre, de la plus petite miche de pain aux épées bien affûtées, ils ne resterait rien derrière eux...



Eldorado Vitam Aeternam
--Meme_marguerite
Pilleurs, mécréants, affameurs du peuple...

vous achetez le pain pas cher et le revendez bien plus cher, et j'ai des preuves...


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Mémé Marguerite sous copyright Assunto
PNJ
mémé du petit Nevitta et du Défunt presque Saint Assunto.
--La.belette
La Belette avait comme tout le monde eut vent de la nouvelle. Elle vint doucement près des foules qui grondaient leurs colères, profitant des nobliaux pour leurs prendre les bourses bien pleines. Elle sourit la nouvelle n'était pas que profitable aux pillards de château.

Elle regarda alentours c'est à dire au pied du château, un gredin qui se prenait pour un chef faisait son discours, il se prenait pour un Roi des Pilleurs alors qu'il n'avait rien fait de bien prodigieux.. Il faisait le compte rendu d'un saccage. Il se sentait bien fier. Fier de piller, de tuer un peuple et puis l'idée venait elle vraiment de lui ? La fouine jugea qu'il n'en avait pas assez dans les braies pour que ca vienne de lui. En plus, encore plus bête, les Lions revendiquaient aussi le pillage. Lui se disait de l'Eldorado. L'Eldorado restera qu'un simple non, juste une alliance des Lions.. Les Lions eux avaient de la gueule, de la poigne. Pas un minable comme ce qui représentait ce truc, le nom d'ailleurs lui avait échappé, il mériterait surement pas d'être retenu..

Elle aurait voulu l'avoir en face et lui cracher à la face à ce misérable. Elle arqua un sourcil, une idée germa doucement dans sa tête...La Fouine leva la tête et persiffla :

Crève charogne...

Elle repartit pour trouver les détails de l'idée qui poussait petit à petit dans sa petite tête...
Angel.
Angel sourit de par cette fin de journée ou le couché du soleil était en passe de ce couché, les choses avaient été grandiose et comme un musicien accordant une à une ses notes de musique...
Fait il en arrivé la pour remuer tout s’est gras qui s’enrichisse sur le dos d’autrui, encore des soldats qui ne respect même plus leurs propres dires et règles...
Il sourit, il avait jamais menti mais ceux qui s’en souciait à présent... La conviction et la détermination était présente comme le courage d’une troupe d’hommes et de femmes qui ont pu ce révolté contre tout cela, la victoire était présente, le deuil du conformisme pour certains...
Tout était là pour marqué l’esprit de ce duché vieillie par un confort, une certitude qu’il ne pouvait pas être touché, l’histoire par le passé a toujours montré que rien n’était infaisable, les ancêtres rabougrit ont bien du mal a comprendre cela, sauf quand ils se font tapé là où le bas blesse...
Le sourire et la démarche nonchalante qui lui est propre, il sortie du bureau du prévôt, et mains dans les fouilles, marcha vers le panneau d’affichage puis s’arrêta devant. Angel ce saisie de sa dague sertie d’une émeraude puis un morceau de lin qu’il planta dessus d’un geste sûr, puis s’en retourna dans ses quartiers éphémères...
Le vent faisait virevolté le message sur lequel ont pouvait lire le message :

Merci le Bourbonnais Auvergne...
Angel


Il ce jeta sur son siège douillé avec un sourire non dissimuler...

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_elfi_
Citation:
Pilleurs, mécréants, affameurs du peuple...

vous achetez le pain pas cher et le revendez bien plus cher, et j'ai des preuves...


Elvorith ne put s'empêcher de rire face à la mégère enervée ou dénervée à souhaits.. Continuant a tailler le morceau de bois elle s'exclama..

Oui venez nous rejoindre a defendre votre chateau contre les fieleux..

s'arrêtant un instant pour reprendre de plus belle..

qui vous pillent qui vous spolient ..


REJOIGNEZ NOoooUuuuSS

Tout en jetant un coup d'oeil au fanion d'Angel qui ma foi était fort joli
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