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[RP] Prise de Clermont

--Iorik
Iorik était dans la cour du château , une capuche recouvrant sa tête , un sourire édenté au lèvre .C'était fini , il ne restait rien et l'argent était dans les bonnes poches .

"Le "Général" sait parler , y'a rien à dire " pensait-il

C'était tout l'Eldorado qui parlait à travers lui . La fameuse communauté dont il parlait .
Ses frères et lui en avait parlé longtemps , utopié sur un monde meilleur , libéré d'un pouvoir oppressif qui s'en mettait plein les poches .
L'Eldorado avait ses valeurs :

-Solidarité : Iorik en avait fait les frais . Un brigand lui avait volé un butin il y a longtemps , un brigand qui rackettait sans vergogne , sans but , volant tout ce qui passait . L'Eldo l'avait vengé et il avait partagé le butin de ce brigand .Ils feraient pareil pour n'importe qui , tant qu'il en valait la peine .

-Liberté : L'Eldorado l'avait sauvé d'une vie , esclave d'une mine de misère , gagnant son pain à la seul force de ses bras alors que le Duché prenait les bénéfices . L'Eldorado lui avait fait acheté un champ , l'avait emmener plus loin , l'avait habillé et plus jamais il ne retournera à la mine pour trimer pour d'autres . Il était devenu indépendant , libre .

-Amitié : Y'a pas à dire , l'ambiance de l'Eldorado est plus de conviviale , elle est fraternel et chaque brigand est accueilli avec chaleur et est vengé avec ardeur .

Et Tant d'autres qu'il n'avait pas en tête .
Peu de gens avait applaudis après le discours du Général ; il en avait fait partie .
La plupart était encapuchonné , mais quelques paysans en faisait partie aussi , preuve si il en fallait que le Peuple , le vrai , était pour un juste partage des richesses et une politique plus sociable et plus amical .

L'Eldorado qui se faisait un nom dans tes temps troublé par les Lions , les Hydres et autres animaux imaginaires de tout bois . L'Eldorado , aussi seul que le drapeau qui flottait sur les murailles de Clermont , qui s'était attaqué au plus grand et réputé infranchissable duché de France .
Et ce n'était q'un début ! Car même si il n'était q'un sous-frire , il avait entendu parler d'orgie d'argent , de libération d' oppressés et de duchés tombant les uns après les autres .
L'Eldorado avait de beau jour devant elle ,à l'image de leur devise " Ad Vitam Æternam" , à l'image du peuple , à l'image du Général , fier et bienveillant , à l'image de leur drapeau qui flottera encore longtemps sur d'autres château .

Et dans tout ça , Iorik applaudissait , toujours aussi discret .
Le plus dur était fait , voyons comment régiront les gens après leur deuxième coup .

Et le Gros pris la parole , ce duc inquiet de voir son château aux mains des brigands sales et poilus .
Un Gros sortant la vieille excuse du peuple qu'on gênait indirectement .
Un Gros disant qu'il se salirait les mains pour "son" peuple .
Un Gros que plus personne n'écoutait , trop occupé à regarder le Général.
Un Gros qui maigrira , dans ses caisses vides , se maudissant d'avoir trop amassé .

Car plus on est monté haut , plus dur est la chute .
Santiagoriccardo
[Clermont - Château de B-A, la nuit tombée]

La nuit était tombée sur la capitale. La ville avait retrouvée un peu de calme, mais ce n'était que passager. Une partie de la population s'était réfugiée dans les maisons, par peur, terreur. Une autre dormirait paisiblement. Enfin, la dernière, tenterait de reprendre le Château, en vain. Les brigands étaient entrainés, habitués au combat et vu leur nombre, ce n'était pas cette nuit qu'ils laisseraient le Château aux ennemis.

Alors que la défense était organisée par les brigands en bas du Château et que la bataille pointait le nez, Santiago se rappela de sa petite après-midi en taverne municipale. Ils avaient osé, ces habitants, mettre à la porte de leur taverne Santiago, aidés de deux gardes.

Il fallait se faire respecter. On ne marchait pas sur des brigands en pleine réussite.
Santiago s'empara d'une torche et, accompagné de quelques amis, prit la direction de la fameuse taverne municipale.

Un couple s'y embrassait. Couple de fous ! Les quelques hommes eurent rapidement fait de les mettre dehors.

Chaises et tables furent placées en tas au milieu de la taverne et le petit groupe y bouta le feu.

Se reculant et admirant le spectacle, la taverne municipale prit lentement feu, avant de s'emballer. De grandes flammes s'échappaient de la porte et des fenêtres. Le toit s'écroula rapidement dans un grand tremblement.

Dans la nuit sombre et obscure, le centre du petit village de Clermont était désormais animé par un énorme feu qui réduisait en cendre la taverne. Une fois le tout écroulé, Santiago, toujours accompagné de ses amis, reprit la direction du château, les jambes légères et le coeur battant dans sa poitrine. Un sentiment indescriptible l'envahissait à ce moment. Peut-être un sentiment de puissance, qui sait.

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Ivrel
le porte-drapeau du duché se présenta devant les portes du chateau ducal et lut à haute et lisible voix ce message.

Citation:
Pour répondre à votre message envoyé à notre Commissaire aux mines Messire Jrag ce jour, je cite "On n'a plus de quoi entretenir les mines, par contre, les fermer est la seconde solution.
Sauf qu'on ferme pas pour rien.
Vous nous demandez quelque chose, ça me semble logique qu'on vous demande autre chose.
La fermeture contre le droit de sortir de Clermont, sans avoir à faire aux armées. Pour le reste, on s'engage à ce qu'il y ait assez de PE justice au château et que vous puissiez mettre les procès à qui doit en avoir, tant que la sentence reste en accord avec le Charte du Juge.".

Moi Ivrel, cardinal-évêque de Clermont et Duchesse du BA par la grâce des urnes accepte la mort dans l'âme mais en pensant avant tout au peuple du duché cette proposition.

Fait en l'Abbaye Thomiste de Clermont le 1er Mai 1458.
SE ivrel

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Duchesse du BA et Cardinal-évêque de Clermont
Santiagoriccardo
[De retour au Château]

De retour au Château de Clermont, Santiago prit connaissance de la réponse de la duchesse. Réponse qu'il n'attendait pas. On n'avait pas l'habitude de négocier avec des brigands en général.

Santiago soupira et reprit la plume.


Citation:
Chère Duchesse,

Je suis à la fois surpris et heureux de votre réponse.
Autant la jouer franc jeu avec vous : vous avez sans doute vu les procès qui sont tombés cette journée. Nous n'avons plus de quoi assurer la mise en procès d'autres personnes [Plus qu'un PE justice].

Cependant, nous pouvons voir la mise en procès autrement : via les municipalités.
Les maires ont sans doute de quoi mettre les 12 conseillers illégitimes en procès, dans n'importe quel village.
Nous poursuivrions dans le même registre, à savoir, le droit de passage et de fuir votre duché au plus vite, en acceptant la mise en procès, dans n'importe quelle ville que ce soit.

Quant aux mines, elles sont toutesfermées, ne disposant plus d'assez de fer et de pierre pour les entretenir.

En attente de votre réponse, et croyant en votre parole, je vous remercie de l'attention que vous nous portez alors que vous n'en êtes pas obligés.

Santiago Riccardo.


Il déposa sa plume, mait n'eut le temps de la relire, des cris au bas du château éclatant à cet instant.
Santiago envoya sa lettre, se saisit de sa hache et descendit les marches du château en vitesse. Lorsqu'il sortit, le combat commençait devant les portes du château. Une vingtaine de soldats se mesurait aux brigands...

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Porte-drapeau, incarné par Ivrel
Le messager de la duchesse reçut le message, son blanc pavillon battant sous la pluie venteuse de ce début de mai. Triste jour pour le duché...
Digne mais raide il receptionna le message et s'en repartit à l'amble de son gris palefroi en direction du nord, hors les murs, vers l'abbaye thomiste fortifiée.
Elegie2
[Thiers]

Descendant de la bonne ville de Moulins pour aller prendre l'air du large en Provence, Elégie s'était arrêtée à Thiers pour faire quelques emplettes pour la route. Althiof l'attendait à Montrbrisson, elle ne voulait pas rater ce rendez vous avec son oncle si affectionné.

Un écrit affiché .. Clermont était pris pas la briganderie. Le Duché était en danger..

La jeune Balsac, nez au vent, décida de détourner sa route vers Clemont.

Pour le Duché ! Bigre de bougre !
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Lanfeust86
Nuit agitée à la mairie...


Le Duc de Souvigny s'était réveillé assez tôt dans la nuit pour prendre son tour de garde avec d'autres personnes.
Il tournait devant la mairie avec la milice du village afin de protéger ce qui permettait à la ville de vivre, les denrées nécessaires au bon fonctionnement du village.
De nombreuses lumières brillaient aux environs du château, le rouquin se demanda si tout allait bien mais son attention fut reporté vers des bruits sur la place.
Des hommes et femmes approchés de tout côté en direction de la mairie, armes en main.


Milice ! Maréchaux ! Soldats ! Aux armes ! Aux armes !

Un combat s'engagea alors contre eux, il fallait à tout prix défendre la mairie surtout que l'impôt ducal s'y trouvait encore...
Coup d'épées, de bâtons, dagues, haches, boucliers s'entrechoquèrent et il ne leur fut pas longtemps pour repousser les vils marauds.
Le Duc ordonna la poursuite par la milice, les autres resteraient en défense.
Une heure plus tard, les miliciens revinrent et le Duc-Maire fut soulagé mais resta vigilant tout au long de la nuit.


Petit matin...dur réveil...

Le soleil se lavant, il se rendit à la prévôté pour faire son rapport de garde et en entrant de le bâtiment, un cri se fit retentir.

ALERTEEEE GENERALEEEEEEEE !

Le Duc en sursauta...Mais qui pouvait crier ainsi, il se dirigea donc vers le bureau du prévôt pour y voir un beau capharnaüm, ça courrait dans tous les sens, les parchemins volaient et le prévôt semblait très énervé ou paniqué, difficile de savoir.
Se tournant vers une affiche, il manqua suffoquer en voyant le nom de Zefta avec à sa droite "Duc du BA"...
Un sentiment de colère monta alors en lui, il avait prévenu mais personne n'avait réagit et là c'était la ville imprenable qui tombait devant des brigands : il reconnu ceux de l'Eldorado de Mâcon et des Lions de Judas, des hérétiques....

Lanfeust prit les directives et repartit vers sa mairie en quatrième vitesse, il fallait faire vite et protéger ce qui appartenait à la communauté.
Il commença plusieurs lettres, une aux maires pour leur demander de garder chez eux les impôts, une à quelques clermontois pour la défense et d'autres en réponse à des pigeons qui entraient les uns après les autres.
Il y avait de tout et il para au plus pressé.

Au moins la mairie de Clermont n'était pas tombée, il aurait eut le mérite de la protéger de ces vils brigands qui allaient amener son duché à sa perte, les mines lui vinrent d'ailleurs tout de suite à l'idée...


Plus tard dans la nuit...


Une nouvelle lettre s'entassa sur les autres, une mise en procès pour haute trahison...Devait il rire ou pleurer ?
Sans compter qu'ils demandaient la condamnation à mort, encore faudrait il qu'il l'enferme pour ça et c'était pas gagné.
Une autre lettre cette fois-ci de son vassal qui apportait de bonnes nouvelles, au moins cela...

On lui rapporta que des tonnes de pierres se trouvaient sur le marché, il fit envoyer ses gardes pour les récupérer en vitesse, cela pourrait servir après.
Pendant ce temps il essaya de trouver d'autres personnes pour attaquer le château pendant la nuit et le reprendre mais ce n'était pas des plus simple.

Cent cinquante quintaux de pierres, une bonne nouvelle, à prix bradés les pierres, sûrement espéraient ils les revendre à un autre maraud et il leur avait coupé l'herbe sous le pied.
On sauvait les meubles...

Une forte lumière éclaira son bureau tout d'un coup et le duc virevolta en vitesse vers sa fenêtre, un regard de stupéfaction aurait pu être lu sur son visage.
La taverne municipale était entrain de partir en flammes...La taverne qui accueillait voyageurs et habitants pour principalement se nourrir et boire une pinte...
Comment pouvait-on faire cela ? Même la bière ne méritait pas de respect ?

S'en était trop, il sortir, armé et prêt à attaquer le château, il prit avec lui les clermontois qui attendaient et marcha sur le château laissant seulement la milice à la mairie...
La mairie serait peut être attaquée, tant pis, il avait fait ce qu'il fallait, les hôtels étaient bien utiles en ces temps sombres.

La troupe, qui ne serait sûrement pas assez nombreuse, marcha sur le château, de nombreux défenseurs étaient présents et les combats commencèrent.

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Ivrel
Petit matin :

Ivrel soulagée vit que les mines étaient fermées, et en regardant en direction du chateau elle aperçut dans la lumière de l'aube une troupe d'environ 10 hommes qui quittait le chateau, l'air très pressé, elle envoya un messager sur un rapide coursier les identifier à la sortie de la ville, et ce dernier à son retour l'informa qu'il s'agissait des laches brigands qui avaient fuit leur méfait accompli, l'on entendait leurs sacoches gonflées d'écu battre les flancs de leurs roussins.

Ivrel repartit comme la veille à l'assaut du chateau, pour au moins essayer de sauver encore quelques sacs de blé des entrepôts ducaux.

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Duchesse du BA et Cardinal-évêque de Clermont
Santiagoriccardo
Au matin du 2 mai, le château était toujours à eux.
Malgré ce qu'il se disait en ville, aucun des brigands n'avait fui. Tous avaient défendu courageusement le château, repoussant bien vite les révoltés.

N'ayant reçu de nouvelles d'Ivrel, Santiago reprit la plume.


Citation:
Ma chère Ivrel,

N'ayant de nouvelles de votre part,
Ayant pu entendre que votre parole ne valait pas un clou,
Ayant pu comprendre que nos noms seraient placés sur les listes de vos armées,
Ayant pu comprendre que vous comptiez malgré tout tenter le poutrage,

Je prends la décision de rouvrir les mines ce dimanche.

Votre cher ami,
Santiago.

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Dekos.
[Le soir du 1er mai]

Alors que les autres conseillers fêtaient déjà leur victoire en taverne, Dekos était toujours coincé au cœur du château, là où se trouvait, quelques heures plus tôt, l'énorme trésor. Mais même après une journée entière de transferts, il restait plusieurs dizaines de milliers d'écus dans les caisses.

C'est pas possible, j'y arriverai jamais à temps... 'pourraient quand même venir m'aider, ceux-là !

Dekos faisait la gueule. Il avait lui-même décidé que les deux généraux de l'Eldorado seraient nommés CaC et bailli, comme lors de la prise du château de Reims, sauf qu'en Champagne, il avait été bailli, et il ne savait pas que le boulot de CaC était bien plus lourd.

Il aurait quand même pu me prévenir, le Santiago !

Mais bon, il était trop tard pour faire demi-tour, et quitte à ne pas dormir de la nuit, il finirait coûte que coûte de vider les caisses.

[Le lendemain matin]

Alors qu'il prenait connaissance des événements du jour - parce que oui, il avait passé tout son samedi au sous-sol en compagnie du trésor -, Dekos ne put s'empêcher de s'arrêter sur un petit détail. Apparemment, des bruits courraient déjà comme quoi le Lion de Juda s'était emparé du château, comme quoi des hérétiques étaient au pouvoir.

Balivernes ! Je savais les anciens dirigeants lâches, mais pas à ce point-là. Inventer de fausses excuses pour avoir le soutien de l'Eglise, c'est tout simplement pitoyable. Nous avons certes coopéré avec quelques Lions de Juda, nous avons peut-être refilé le poste de procureur à l'un d'entre eux, mais c'est tout. Un seul Lion au conseil et les gens s'imaginent déjà - ou plutôt, inventent volontairement - n'importe quoi. Tsss...
--Silhouette.
J'avais eu vent d'une débandade de la ville de Clermont, peut être que les vaillants brigands donneurs de leçons n'étaient rien de plus que des pleutres sans la moindre once de courage...
Pas un pour rattraper l'autre, et j'en avais quelques un dans le colimateur en plus...
Certes, pour quelques uns il y avait des raisons un peu plus justifiées que le simple désir d'em...bêter le monde, mais pas plus d'excuses pour eux que pour les autres...
J'enrageais, je commençais à regretter quelques décisions passées mais l'heure n'était pas à la nostalgie.

Dire qu'ils prétendaient montrer au peuple l'incapacité des conseillers ducaux en place... Et en allant travailler entre le tribunal et l'Université qu'y voyait-on ? Mieux valait ne pas le dire, au risque de s'exposer aux foudres arbitraires de la procureur sûrement un peu aigrie pour lancer tant de procès d'un coup...
Mais j'avais son nom, et quoi de plus dangereux pour un brigand qu'un brigand ?

Et puis tant qu'à faire, autant que je me cache, on risquerait de me reconnaître et de m'envoyer au cachot par représailles. Des fois qu'elle lise aussi dans les pensées la sorcière...
Que dire de l'inculte qui sert de recteur, ou plutôt ne sert pas, vu l'efficacité de l'Université de ces derniers jours...

Bref une belle bande d'incapables rancuniers et ... et finalement totalement à l'ouest...

La bande de couards avait très certainement fui devant le renfort Bourbonnais qui, lui, faisait encore preuve de courage.
A bon entendeur, ou liseurs de pensées...
--Eva
[Durant la nuit et au petit matin...]

Le plus gros du château avait maintenant été pillé et tous les brigands s'étaient réunis pour défendre la citadelle des Auvergnats. Les combats faisaient rages mais les pilleurs étaient plus nombreux et bien retranchés il fut donc impossible aux habitants de reprendre leur château. De plus, quelques uns s'étaient trompés et défendaient avec eux dans leurs rangs, bien obligés de combattre contre leurs propres frères, qu'ils le veuillent ou non.

Ah ils se battaient et ne lâchaient rien, d'un côté ceux sur les remparts qui essayaient de récupérer le château coûte que coûte et d'un autre, ceux qui rôdaient sur le marché. Des charrettes avaient apparemment disparues, contenant des armes et malgré une surveillance importante, le coup ne pouvait pas être parfait...
Elle les entendait déjà dire que les brigands avaient tout pillé alors que certains restaient là à attendre la moindre opportunité, sautant sur n'importe qui ayant une allure louche pour le voler. Ceux-là mêmes qui dans quelques temps, quand la disette frappera, revendront à prix d'or ce qu'ils ont eux-mêmes pillés, et se vanteront d'avoir aider le duché de leurs deniers personnels!!

Ils tentaient de récupérer par tous les moyens ce qu'ils pouvaient et c'était compréhensible. Mais le mal était fait et bien là, les dégâts importants et pour longtemps. Jusque tard dans la nuit les brigands se défendirent et au petit matin, dans la brume naissante, on pouvait toujours voir le drapeau de l'Eldorado flotter au vent, fièrement et imprenable.

Le plus dur restait à venir... Partir serait bien moins facile que d'entrer dans la ville et les promesses faites par l'ancienne duchesse n'étaient pas fiables. Les brigands savaient bien que les armées ne feraient pas de quartier à ceux qui essaieraient de fuir et qu'ils seraient tués à la moindre tentative. La décision fut donc prise de rouvrir les mines, puisqu'on ne les prenait pas au sérieux!!
Heureusement, cette communauté d'arme soudée par des valeurs et l'amitié de ses membres ne s'en faisait pas pour l'avenir. Ils avaient mit à terre ce duché et profitaient de ces moments de gloire...




Eldorado Vitam Aeternam
_elfi_
Un instant, une rencontre, un défi...

Lanfeust86.. Long feu... ou Langue de feu...
Il faisait parti des marchands de rêves et de merveilles, noyant son auditoire sous une flopée de paroles cher Maire... Le mensonge lui brulait la langue, et la nausée aurait pu les prendre à l écoute de son verbiage...

Les naïfs l’écoutaient, buvant ses paroles, alors que lui-même n’y croyait sans doute pas. De sa position il jouissait de leur faire miroiter un espoir utopique. Un avenir qui bat de l’aile…le maitre des mots se pavanait comme le paon faisant la roue. Il était né maire , allait creuvé maire.. ou impair et passe ..

Bientôt le vent des sanglots soufflera comme un parfum de souffre qui fait naître la flamme.

Elvo avait envie d'hurler..

Sors de ton triste sommeil toi l’incrédule qui croîts en des idées chimériques .. Ce soir on défend et tu n'y pourras rien.

Elle l’écoutait hurler Assssooooo Reprenonnns le chateauuuu Révolteee, mirant les branches des arbres, frissonnant sous la brise, comme pour se débarrasser d’un poids invisible. Sans tourner la tête, sans hausser la voix, les mots claquèrent laissant planer une ombre .. Doutes.. Certitudes.. Ou jouissance certaine dans la bouche de la belle..?

« Aiguiser vos lames, nous gardons la muraille pour rendre aux crépuscules la beauté des aurores... Tu es vide.. Que le très haut t'aide a reprendre respiration l'ami.. Qu'il venge celui qui doit être vengé.. Que son salut soit autant qu'il fut.. ».


Elle le regardait ,lui ,splendide médiocrité déambuler dans son royaume d’imbécilité, se croyant invincible, un sourire en coin.. Et comme pour elle même se mit a réciter à mi-voix..

Du sceau de nos mémoires nous marquerons le temps,semant le trouble sous le regard des ruines d 'une ville bientôt oubliée de tous.
Nes drapeaux peuvent bien flotter et les hymnes retentiront.
Sous les remparts ils ramperons.... Crasse sera nétoyée..


DEFENNNNNNNCEEEE

Et c'est ainsi que le château fut bien protéger ..
Vidé et protégé..
Manquait plus qu'à l'astiquer..
Histoire de faire briller le rêve utopique des villageois celui du faible espoir, le leur... Le reprendre..
_________________
--Iorik
Le château était encore à eu . Aucun n'avait fui , aucun n'avait été tué .
Il avait du respect pour ses paysans qui n'hésitait pas à tenter de se révolter pour remettre au pouvoir des incapables qui les avait entrainés dans leurs chutes .
Être aussi benêt était respectable après tout .
Une victoire qui le mettait en joie . Quoi de mieux pour prouver au monde que leurs ducs sont incompétents , alors qu'une bande de brigands réussit à protéger le château .

Un très beau château d'ailleurs , bien protégé , bien placé , mais bien vide .
Les parts avait été distribué , et ils avait prouvé qu'ils pouvaient tenir leur château mieux que quiconque .
la deuxième phase était fini et achevé , il pouvait rendre leur château à ses gros .
Mais pas avant un dernier coup qui fera pleurer les gens et jouir les brigands .

La révolte des paysans , pourtant assez nombreux , avait été rondement mené par deux , trois gros armées d'épée . Mais les brigands étaient tous armées , et on voyait briller leurs lames dans la lune presqu'pleine .Ils avait suffit de quelques caillasses du haut des remparts , une demi-douzaine de garde à la porte et l'armée des paysans s'était trouvé décimé .
Evidemment , ils ne se rendirent pas comme ça , et tentèrent plusieurs attaques , ce qui est tout à leur honneur .Mais contrairement à leur ancienne duchesse , le Général sait organiser ses défenses .
Des défenses méthodiques de brigands braillards , certes , mais des brigands braillards courageux et dévoués .

Iorik était fier de faire partie de ces brigands , capable de sauver comme de détruire , de construire comme de décimer .
Il avait vu une ou deux fumées dans la nuit , une ou deux torches allumées , un ou deux paysans mort pour leur duché .
Ces gens se dévouait à reprendre un pouvoir qu'on comptait leur rendre quand même . Comme si le reprendre le plus tôt aurait servi à grand'chose , alors que leur château était déjà vide comme la bourse d'un mendiant .

Ces morts pour des gros qui voulaient reprendre le pouvoir le plus tôt , pour des gens qui n'hésite pas à monter les paysans contre leurs amis , des monstres qui mangeaient à leur faim dans la tour de leur grand château .
Ces morts pour rien , bref .
--Ventdetat
Vent-d'état s'avance dans la foule sans mot dire, se faufilant tranquillement entre les gens. C'est que le vent souffle aujourd'hui, et c'est ça cape qui clappe au gré de celui-ci.
Il s'arrête face au château et se met à discourir, sa voix porte.


Impressionnant n'est-il pas de voir comment ce château est tombé tel un château de carte sous l'effet fanfaron d'une faible brise. Lui, qui était un symbole d'inaccessibilité pour les nombreux brigands, dans le passé, qui avaient tenté l'aventure. Mais un symbole reste un symbole braves bandits brinqueballant ! Branquignoles aux bras ballants que vous êtes, l'unique pensée qui souffle dans vos esprits c'est que si le château tombe, le duché aussi. Que nenni , sans queue ni tête, le vent souffle dans vos têtes !

Amusant n'est-il pas, de voir que cette fameuse organisation assoiffée nous affable de paroles tel un moulin à vent. Données chiffrées qui plus est, qu'il est facile de déchiffrer. On se vante, on se pavane, et on fanfaronne puisque le château est tombé, mais étonnant n'est-il pas que ces brigands miment de ne pas avoir mis de gants. Pas de retraite à première vue, on préférerait garder la vue du château.

On se barricade, on embauche des gens qui n'ont dans leur caboche que l'envie d'une trentaine d'écus pour la journée. Que c'est moche, l'on veut faire croire à ses serfs qu'on ne se sert pas d'eux et qu'ils ne devraient pas avoir à se serrer la ceinture. L'on veut se montrer libérateur, alors que l'on est qu'un usurpateur, un pilleur et un voleur. On se cherche en fait des excuses à ses actes parce que l'on ne sait faire preuve de responsabilité, seule l'avidité compte dans nos pensées. On critique le duché pour son incapacité, parce que ça soulage les coeurs et ça donne bonne conscience. On paraît moins frustré, mais l'on est en fait qu'un rustre.

Le pseudo-duc doit être fier de sa prise, il doit se divertir tout là-haut. Mais pas seulement, il assure le spectacle ce guignol, il fait diversion pendant que ses sous-fifres guettent les féroces fiefs alentours, cherchant la bonne occasion et le bon angle d'attaque pour aussi prendre les mairies. Mais plus discret devraient-ils être...

Quoi de plus effrayant pour les duchés, que de craindre de perdre le château et toutes les villes dans un déluge de dorades de l'Eldorado qui nagent ensembles...Personne ne peut tenir de défense suffisamment grande suffisamment longtemps pour une pluie de poissons.

Et c'est pourquoi personne ne doit céder face à ces bassesses. Nulle faveur ne doit être demandée à ces bandits, nul compromis ne doit être trouvé, et nulle crainte ne doit leur être montrée. Cela serait leur donner de l'assurance, et c'est bien là une assurance à la poursuite de leur crime. Peu importe combien ils sont, peu importe ce qu'ils feront, nous devons lutter ensembles, nous devons lutter contre eux, et ne leur laisser aucun répit.

Le vrai conseil ne doit pas céder face à ces brigands de pacotille, depuis le début ils vous traînent dans la boue, vous laissant miroiter les mines, et entretenant votre espoir, tout le monde sait que l'espoir fait vivre, et que c'est un feu à nourrir. Ivrel, même si je ne la connais guère a mon soutien...


Sur ces mots, il s'évapore rapidement dans la foule
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