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[RP ouvert à tous] Enseigne Watelse - Orfèvrerie renommée

Watelse
Un instant d'inattention et voilà que Loubadour faisait fi de tous ses enseignements! Sa canne s'abattit sans ménagement sur l'orteil de son apprenti, avec la dureté d'un maitre bafoué.

De la même canne il fit reculer Troubadour pour reprendre le devant de la scène devant la femme dont l'odeur auparavant l'écœurait. Celle de l'argent couvrait désormais tout le reste. Et pas question de perdre un seul client!

Georges L. Watelse avait bâti sa fortune en province, plus précisément en Gascogne, bassin d'origine de sa famille. Celle-ci s'était déjà fait un nom dans la bonne société par le commerce des métaux, puis par son père, dans l'orfèvrerie. Reprendre la modeste échoppe, en tant qu'aîné, lui était destiné. Après un caprice de jeunesse le poussant vers l'aventure militaire, il avait repris l'atelier, la mort de son père l'ayant rappelé à son destin.

Des femmes comme celle qu'il avait en face, il en avait rencontré plus d'une sur les collines meurtrières des batailles et dans les embuscades des révoltes citadines. Des belliqueuses, des coquettes acharnées malgré leur violence exacerbée. Déjà il voyait les commandes futures: ornement d'épées, cisèlement d'un bouclier, sertissage d'une bague avec la dent d'un ennemi décimé.


Détaillez-moi votre imaginaire. Je m'occuperai personnellement de le transformer en réalité....

L'instinct de fin commerçant qui avait fait sa fortune pouvait reprendre son activité.

Un regard de biais à son apprenti lui commanda de déguerpir hors de sa vue avant de ne prendre un autre coup de canne.

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création de jipelecriket
Elianor_de_vergy
Moi je suis Karyl , tu es qui toi ? Tu la connais aussi Maeve ? Dis, tu crois que peux lui offrir une assiette moi aussi à maeve ? Moi je crois que elle préfère les épées mais comme c’est une fille… et puis faut que je fais aussi un joli cadeau à Félina…

La duqueseta hocha la tête. Mise de fort bonne humeur par ses dispendieuses emplettes et la certitude d'avoir trouvé un orfèvre digne de ce nom, la poupée ne s'étonnait même pas de se retrouver en train de papoter sur la pavé parisien avec un va-nu-pieds tout à plein déconnu d'elle. Scène pourtant fort incongrue, et qui faisait écarquiller des yeux ronds comme des billes à son escorte, ce dont Boucles d'Or se souciait comme d'une guigne.

Moi je suis Elianor, Elianor de Vergy. Je connais Maeve, enfin je la connais de nom: c'est ma tante qui m'a parlé d'elle. Elle est capitaine à la Licorne.

La poupée fit une moue amusée lorsque Karyl parla d'acheter une assiette pour la jeune Altérac.

Oh tu sais, les assiettes, c'est pour des occasions assez particulières... Celles que j'ai achetées, par exemple, c'est parce qu'il va y avoir un banquet pour mes noces. Mais je ne suis pas sûre que cela plairait à Maeve... Pourquoi tu ne lui offrirais pas... hum...voyons... Tiens, pourquoi pas un anneau sigillaire? Fabriqué par un bon orfèvre, ça peut être un très beau bijou, et puis en plus, c'est très utile pour une noble: elle aura toujours son scel avec elle comme ça.

Le simple fait de parler bijoux avait fait briller d'excitation les émeraudes de la poupée. Décidément, qu'il était agréable d'être jeune, riche et frivole !


HRP: Toutes mes excuses pour l'affreux retard de ma réponse.
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Kad
De passage à Paris en vue d'assister à la cérémonie d'intronisation du nouveau roy d'armes de France, à laquelle participerait bien évidemment Sa Majesté Levan III, le comte du Forez entendait mettre à profit son voyage afin que d'acquérir de nouveaux objets. Il lui faudrait être présentable pour figurer devant le souverain ! La garde personnelle du comte le mena au devant de cette boutique que lui avait recommandé au matin le maître de l'Hôtel en lequel il résidait actuellement. Les deux hommes se postèrent au devant de la vitrine, non loin d'autres gardes portant un tabard chaussé d'armes complexes. Ainsi, il y avait déjà foule dans l'officine, et celle ci semblait être de qualité.

Attendez moi ici, ordonna t'il sèchement aux siens avant de pousser la porte qui s'entrebâilla dans un grincement. Vêtu d'une soutane pourpre rappelant sa condition cardinalice, le prince d'Eglise se porta au niveau du comptoir d'un pas lent. Appuyé sur sa crosse épiscopale, l'Azayes observa les présents. Il lui sembla discerner une jeune Duchesse ainsi qu'une non plus âgée bourgeoise. C'est après avoir salué Sa Grâce d'une légère inclinaison de la tête qu'il se dirigea vers la seconde. Il était fort pressé. Quitte à doubler un client, autant s'en prendre aux plus faibles : les moins fortunés.

Écrasant le peton délicat d'icelle de sa crosse, sur laquelle il prit soin de répartir tout son poids, il déclara alors à l'ouvrier :


Salut et bénédiction. Je souhaiterais... Légère hésitation...
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Cyril Kad d'Azayes
- En re-construction -
Kad
Rah, elle avait le pied solide ! Ces jeunes, qu'ils s'avèrent décourageants. Elle le raillait de surcroit, bien que le ton soit à la plaisanterie. Le petit vieux se retrouvait en seconde position. Il darda un regard insistant vers l'ouvrier, lui signifiant ainsi que s'il ne s'occupait point de lui illico, il battrait retraite et s'en irait chez la concurrence. A moins qu'il ne puisse profiter de la situation...

Ne perdant point le nord, le comte rétorqua :


Cyril Kad cardinal d'Azayes. Je vous remercie sincèrement de me proposer ces magnifiques bésicles, ma fille. Je n'attendais point tel cadeau de la part d'une jeune femme qui a manqué de me faire trébucher en plaçant son pied vagabond sous ma crosse, ainsi que tous ici présent l'ont remarqué ! C'est tout à votre honneur et je loue ce comportement vertueux, cette distanciation remarquable de l'appât du gain ou encore de l'avarice, bien méchant vice au demeurant.

S'adressant au Maître orfèvre :

Je les prends donc, merci de les faire porter sur la note de cette jeune Sainte en devenir.

Un point. Mais il restait la possibilité d'en marquer d'autres, quoiqu'il faudrait pour cela se montrer des plus habiles... Ce à quoi le vieillard s'employa sans attendre :

Pour vous témoigner toute ma gratitude, ô magnifique fruit de la Création, ainsi que pour persuader de mon franc pardon, je souhaiterais mettre à votre disposition l'un des gardes attaché à mon service et posté à l'entrée de l'officine. Icelui, en sus manier l'arme comme Hercule, fait montre de compétences avérées en médecine.

Etait ce réellement mentir ? Son serviteur avait bel et bien procédé à quelques amputations radicales sur le champ de bataille. Parlant plus fort encore afin de montrer sa bonté et forcer la bourgeoise à céder place...

Et vous me verriez fort peiné que d'apprendre que vous vous êtes blessée en réalisant ce bien vilain geste, que je sais involontaire bien que déplacé. Allez, allez le rejoindre. Il n'y a la que bien juste échange de bons procédés au regard du présent dont vous venez de m'honorer.
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Cyril Kad d'Azayes
- En re-construction -
Watelse
Maitre Watelse regarda la scénette entre ses deux clients avec patience. D'un côté il pouvait comprendre le comportement de la femelle devant l'arrogance d'un aristolicien. Cependant, il ne pouvait prendre part à la tirade alors qu'il risquait de perdre un bon client: ne dit-on pas que l'Eglise est riche à force de piller les âmes de ses ouailles?

Voilà la jeunette qui complétait sa commande. Il hocha d'un signe de tête, et la prenant à part, lui fit part du prix. La discrétion veut que l'on cache le coût des bijoux aux oreilles indiscrètes, ainsi le chiffre restera caché dans l'obscurité des mots. Néanmoins, comprenez que le bijoux était dispendieux.

Faisant patienter son autre client, d'une plate excuse sur l'activité foisonnante de son échoppe qui le retenait sur une autre commande, il s'adressa à la jeune femme:


Ceci vous agréera t'il, Dame? Le plus fin de mes artisans se fera un devoir de vous confectionner l'objet de vos rêves, sous ma vigilence. Le bijoux est original et la créativité me plait par dessus tout.

A part, pour que seules les oreilles femelles entendent: On ne pourra guère espérer de créativité de la part d'un éclésiastique romain....

Plus haut: Il en sera fait selon vos désirs. Un délai de deux semaines vous convient-il?
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création de jipelecriket
Karyl
Devant l'orfévrerie

Si l’intérêt du jeune va-nu-pieds était déjà piqué au vif, les noms de « De vergy » et de « Cerridween » finirent de faire briller ses onyx. Tu connais Cerridween ? Lâcha-t-il en oubliant toute convenance, bien trop enthousiaste pour attendre qu’on l’invite à prendre la parole. Moi aussi je la connais et je la aime bien et en plus elle me a donné un briquet tu voudras le voir ? Tu veux que je te raconte comment je la connais ? Tout en parlant le petit moulin à paroles s’était relevé et, juché sur ses pieds, le voilà qui détaillait la jeune De vergy. Lui, n’avait pas l’allure d’un fringuant jeune homme digne de converser avec une fille d’aussi bonne famille mais Elianor ne semblait pas s’en soucier le faisant sourire d’autant plus. Elle prit même la liberté de poursuivre la conversation en proposant une idée de cadeau pour Maeve.

Un anneau sigillaire ? Tu crois que ca va lui faire plaisir ? Lui demanda le petit garçon en fourrant les mains dans ses poches l’air un peu gêné. A dire vrai, s’il en avait déjà entendu parler et savait plus ou moins à quoi cela pouvait servir, karyl n’en avait jamais vu de sa vie et de fait ne visualisait pas vraiment l’objet. Cependant, n’ayant pas la moindre envie de passer pour un ignorant, le mioche préféra taire ce fait et enchaina tout de suite. Je crois pas que elle en a un en plus alors peut-être c’est de la bonne idée mais lui il va jamais vouloir me faire un alors je vais le trouver où moi le bon orfèvre ? Georges L. Watelse n’était surement pas homme à travailler pour autre chose que les plus hautes fortunes de Paris et s’il était vrai que karyl avait sur lui quelques économies, il doutait sincèrement que celles-ci suffisent à convaincre l’horrible individu de faire l’objet dont il était question. Contrarié par cette évidence, le bonhomme fit volte face tournant le dos à l’orfèvrerie.

Je crois il faut de l’autre idée parce que il m’aime pas lui et ce est que un nul de toute façon. Sauf si…
Et voila les yeux de l’enfant qui se mirent à briller plus intensément encore tandis qu’un petit sourire charmeur se dessinait sur sa trogne. Tu veux bien venir avec moi pour que on lui demande ? En plus moi je ai les sous et je ai même la lettre que Maeve elle ma a donné pour le modèle… dis tu veux bien ? Petit air de chien battu pour faire céder Elianor et voilà le minot qui la prend par la main pour l’entrainer vers la boutique tout ne lancant : Aller viens et après tu me offre un gateau et tu me dis comment tu la connais ma sœur et moi et ben je te raconte aussi une histoire de ceque tu aimes… aller viens !
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Un simple gamin des rues.
Elianor_de_vergy
La poupée laissa filer un petit rire en entendant la question du gamin sur Cerridween.

Si je la connais? Bien sûr! C'est ma tante! La soeur de mon père! Je la connais depuis.... depuis toujours: c'est même elle qui était là pour aider ma mère à ma naissance. Oh oui, il faudra me raconter comment tu l'as rencontrée!

Elle haussa un sourcil en se voyant détaillée des pieds à la tête. Quelques mois auparavant, un tel examen l'aurait fait rougir comme un coquelicot! Mais les choses étaient différentes maintenant, elle s'était habituée à ce qu'on la dévisage, fonctions publiques obligent. Encore que le mioche lui, y mettait une certaine insistance. . Un peu gênée de ce regard si direct, elle finit tout de même par admettre que c'était moins désagréable que la pseudo discrétion hypocrite à laquelle elle avait d'ordinaire droit. Et puis, la conversation abordait un sujet bien trop important pour qu'elle s'arrêtât à ce genre de détail: les bijoux! Hochant vigoureusement la tête, elle défendit son idée.

Je suis sûre que cela lui plairait! C'est pratique d'avoir toujours sa matrice de scel à portée de main, et en plus quand il est bien ouvragé, il peut être un fort beau bijou. Tiens, regarde:

D'un geste vif, elle tendit sa menotte où brillait, entre autres colifichets coûteux, une bague en or. De forme ovale, le chaton finement ciselé révélait les armes de la benjamine des Vergy. A l'envers, bien sûr, en vue de son apposition dans la cire.

Tu vois, utile et élégant, c'est un cadeau idéal pour une jeune fille.

Elle semblait avoir convaincu son interlocuteur puisque celui-ci en était à s'interroger sur le meilleur moyen de se procurer un tel anneau. Une petite moue apparût sur le visage de la poupée lorsqu'il évoqua watelse. Vu la façon dont celui-ci l'avait mis à la porte de son échoppe, il ne serait certes pas commode de lui confier une telle commande. karyl cependant semblait avoir trouvé une solution: traîner la boiteuse vers la boutique pour qu'elle se charge d'amadouer le grincheux! Protestant à peine, juste pour la forme, la miniature franchit donc à nouveau le seuil de l'orfèvrerie. Après tout, elle ferait d'une pierre de coup et en profiterait pour laisser au maître artisan le dessin de ses propres armes et de celles de son futur. Cela lui gagnerait du temps.

Le maître des lieux étant encore occupé par une autre pratique, la mini-blonde avisa l'apprenti recroquevillé hors de portée de la canne de son maître et l'interpela.


Holà mon brave, porte-moi donc une plume, de l'encre et un vélin je te prie!
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Karyl
Faisant fi des légères protestations de la jeune de Vergy, le mioche lui prit la main pour l’attirer vers la boutique. Il faut dire que l’idée d’entrer de nouveau en compagnie de la jeune noble et ainsi de rabattre le clapet de l’orfèvre n’était pas pour lui déplaire, loin de là. C’est donc avec un large sourire et sa fougue naturelle que l’enfant pénétra à nouveau chez George Whatelse lançant un « ce est encore moi ! » sans omettre de bien montrer qu’il était accompagné cette fois… « Et toc » pensa le mioche.

Fier de sa petite mise en scène, le petit se fit sage aux côtés d’Elienor, l’écoutant alors qu’elle parlait à apprenti.
Un nécessaire d’écriture ? Pourquoi tu vas écrire une lettre maintenant ? Moi je crois ce est pas trop l’endroit hein… Fit le garçonnet sans comprendre les agissements de son ainée. Lui, prit place sur une des chaises mise à disposition pour la noble clientèle et commença à remuer vivement des jambes tout en se balançant plus où moins. Turbulent le jeune karyl ? Mais pas du tout…

Et puis, lorsque le matériel d’écriture arrivant enfin, le mioche sauta de sa chaise pour regarder de plus près ce que faisait la jeune blonde ne pouvant s’empêcher de poser quelques question :
Alors tu fais quoi ? ce est à qui que tu écris ? je pourrai écrire aussi après ? Sourire aux lèvres, l’enfant était curieux. Sa curiosité laissa cependant place à l’impatience au bout d’un moment ce qui le fit interpeler le jeune apprenti une nouvelle fois : C’est comment que il faut faire pour avoir la bague salligaire ? je ai les sous hein… c’est toi qui va me la faire ?

Nouveau sourire qui se voulait charmeur et petit regard à Elianor pour lui montrer que la situation était bien en main. Karyl avait tout sous contrôle, du moins le pensait-il…

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Un simple gamin des rues.
Elianor_de_vergy
La duqueseta jeta un regard amusé à Karyl. Ce petit diablotin lui plaisait: il lui rappelait son petit frère: même manie de poser des questions, même entrain, même bougeotte... Décidément conquise, la gamine répondit en riant aux questions de son compagnon.

Non, ce n'est pas pour écrire une lettre, c'est pour faire un croquis des mes armes. Comme cela, je le laisse en modèle à l'orfèvre et il peut le reproduire sur chaque pièce de vaisselle que je lui ai commandé.

Tout en s'expliquant, la poupée avait esquissé le dessin de son blason. Heureusement que la coutume voulait qu'elle emploie à cette occasion ses armes familiales. Dans son cas, c'était de loin les plus simples et les plus rapides à dessiner.

Pour la bague, non, c'est Watelse qui va la réaliser. Tu m'as bien dit que tu avais une lettre de Maeve sur toi, avec un sceau de cire? On va le lui montrer, et avec ce modèle il va pouvoir confectionner l'anneau.
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Karyl
Karyl, assis tel un petit prince sur un des tabourets proches du comptoir, bras posés sur ce dernier et pieds ballants observait sa nouvelle amie. « Ahh… » fit-il enjoué lorsqu’Elianor lui expliqua pourquoi elle avait sorti plume et vélin. Il faut avouer que cela lui avait paru quelque peu étrange au gamin, une orfèvrerie n’était pas vraiment le lieu idéal selon lui pour mettre à jour sa correspondance. Ravi d’avoir compris, il porta alors un œil curieux sur l’œuvre de sa voisine voyant ainsi le blason familial de cette dernière prendre forme sur le bout de parchemin. Il leva un instant le nez du vélin pour observer autour de lui. Le maître Whatelse semblait toujours aussi occupé à converser avec l’une des clientes tandis que son apprenti s’en était retourné vaquer à ses occupations sans l’avoir entendu visiblement. Une petite mine boudeuse se dessina sur sa trogne, c’est que karyl avait beaucoup de qualités, mais la patience n’en faisait pas vraiment partie aussi, il allait bien falloir trouver à s’occuper en attendant que leur tour arrive.

Et l’idée ne tarda pas à faire son bonhomme de chemin dans la caboche du petit dès lors que la jeune de Vergy lui répondit en lieu et place de l’apprenti. Le gamin tourna la tête vers la duqueseta puis fourra la main dans ses poches avant d’étaler toutes ses possessions sur le comptoir. Un briquet, des bouts de vélin déchirés, quelques pâtes de fruits, un caillou, un morceau de lin et enfin… la lettre de Maeve. «
je la ai ! » Cria alors le gosse triomphalement avant de la poser de côté de faire prendre le chemin inverse à son déballage, fourrant le tout tant bien que mal dans le fond de ses poches.

«
Faut je fais aussi le dessin ! » Et au môme « d’emprunter » plume directement dans la main de son amie, vélin et de se mettre eu travail demandant en prime à ne pas être dérangé pour qu’il puisse se concentré. Affalé littéralement sur le comptoir, le petit commença alors à recopier le sceau de Maeve en prenant exemple sur la lettre. De toute évidence il n’avait pas le talent d’Elianor et son gribouillis tremblant ressemblait à bien des choses excepté peut-être à un sceau. Le môme ne s’en formalisa cependant pas le moins du monde et, regardant son œuvre avec un air d’expert en conclu que le travail était parfait – quelques petites exceptions près peut-être- et que l’orfèvre n’aurait aucun à lui faire la bague qu’il espérait.

Fier de lui il tendit le parchemin à son amie et lui dit simplement : «
Tiens faut tu le mets avec le tiens et faut bien que tu lui dis de faire le bon travail à l’orfèvre hein, sinon je lui donne pas les sous… Mais je crois faudrait que tu vas le voir pour lui dire parce que sinon il va jamais venir tellement il discute ! Moi je attends là ! » Nouveau sourire charmeur d’un petit malin préférant envoyer la belle dans la gueule du loup plutôt que lui… Mais après tout, tout bon aventurier doit connaître les limites et Elianor se débrouillera surement très bien avec l’ignoble individu…
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Un simple gamin des rues.
Sylvain.ds
Il se baladait dans les rues de Paris. Il ne savait pas ce qui l'avait conduit ici. Rien de particulier, juste une indisible soif d'aventure. Il avait fait le voyage depuis sa Suisse natale. Lors de ses promenades; il se retrouva dans les halles, et il se promenait entre les échoppes. Passant de l'une a l'autre, il errait sans but. Passant d'un vendeur de chausses à un fabricant d'armes, d'un maraicher à un spécialiste du cuir, il fut subitement attiré par le joaillier. Sans raison, juste un instinct viscéral qui lui hurlait de s'y rendre. Lui qui se vantait d'avoir un bon instinct, il ne pu faire autrement que l'écouter.

Il rentra donc dans l'échoppe, regardant rapidement les clients présent, jetant un oeil distrait sur les bijoux présentés.

L'homme n'était pas richement vêtu, mais il ne jurait pas non plus avec l'or et les gemmes qui trônaient ici. Ses habits propres et sobres et sa mine mystérieuse le faisait quelques peu disparaitre vis à vis des gens, mais un oeil observateur ne manquera pas de remarquer son regard perçant et son sourire apaisant.
--Harlem..s
Harlem avait acquiésé, le prix lui convenait. Il ne s'agissait pas ici de pacotille.
Satisfaite de voir que le curé sénile avait perdu de sa superbe et de sa mauvaise foi^^. Confortée dans sa prédisposition au répondant.


Hum!


Fit elle en prenant la direction de la sortie, singeant le vieux.

Se sera parfait.

Pour le commerçant qui faisait là belle affaire.

La clochette tinta comme elle sortait, retrouvant la rue et le chemin de maison.

L'ombre discrète qui l'avait accompagnée sur les talons.
Elia_von_strass
La brunette avait entendu parler de l'arriver d'un mariage... Et un mariage qui ne lui plaisait pas du tout. Heureusement que son petit frère avait eu les oreilles qui traînaient pour l'informer de cela. Maintenant, il lui fallait préparer sa venue au mariage et en mettre plein le nez au futur époux.

Oh oui... Il en aurait plein le nez! Mais aussi plein les yeux. Puisqu'il l'avait quitté comme une mal-propre, soit disant qu'elle n'en voulait qu'à ses titres et à son argent... Et bien, elle allait lui montrer qu'elle avait plus de titres que lui et surtout que ses terres étaient bien plus rentables que les siennes! Oui, c'était dit!

Et puis... Rien que sa présence l'embêterait surement. Son "grand amour" selon ses dires... Mais bien sur! Tout ce qu'il avait vu en elle, c'est ce qu'elle allait pouvoir lui rapporter. Une femme sur qui il pouvait compter, qui avait joué le rôle de régente durant 3 semaines pendant que lui se reposait en retraite...

Ainsi donc, elle s'était rendue au quartier des Halles pour pouvoir trouver le meilleur endroit pour une magnifique parure. Oh oui! Une qui lui en mettrait plein la vue. Un truc qui lui montrerait que le seul truc où il ne s'était pas trompé, c'était sa rancune. Et une grande rancune. Quelque chose d'énorme pour le coup. Et quoi de mieux que des bijoux? Oui, oui... C'était un très bon choix! Le meilleur! Avec une sublime robe aussi.

C'est en pensant à tout cela qu'elle entra dans la boutique de Watelse. Elle n'avait entendu que du bien sur ce qu'il vendait. Et apparemment, elle n'était pas la seule. Elle se retrouva ainsi face à Guyenne. Elle laissa échapper une grimace. Elle n'avait toujours pas reçue l'invitation au mariage... Pourtant son frère spirituel lui avait dit et redit qu'il allait l'inviter. Mais bon... C'était Chlo... Pas très étonnant.

Elle s'approcha donc vers la jeune fille qui était en discution avec un gamin.


Bonjour Votre Grâce.

Elle esquissa une courbette en espérant que la discussion allait s'arrêter là. Ce n'est pas qu'elle ne voulait pas la voir. Non... C'est juste que depuis que la vicomtesse avait annulé l'accord de mariage des deux mères avec son vicomte de frère... Et bien... Les rapports n'étaient simplement pas au beau fixe. Ce qui était bête en fait.

Enfin bon, la jeune fille commença à regarder à gauche et à droite. Voir s'il y avait quelque chose qui pourrait lui plaire. Voir si quelqu'un pouvait peut-être la sortir de ce mauvais pas...
Sylvain.ds
Rien de passionnant dans cette échoppe. Les bijoux étaient superbes bien sur, mais ils ne le touchèrent pas plus que cela... Après tout, c'est un homme... Il finissait par se dire que son instinct avait fini par le trahir...

Alors qu'il s'apprêtait a partir, et alors qu'il se retournait vers la sortie, la porte s'ouvrit et la sonnette tinta.

Le suisse fût alors subjugué. Bien sur il avait déjà croisé de belles femmes, mais cette petite demoiselle, avec son visage d'ange et ses yeux pleins de détermination le laissa sans voix; Jamais il n'avait vu telle beauté, ou plutôt jamais une beauté ne lui avait fait un tel effet. La demoiselle ne devait pas avoir pus de 17 ans, mais son regard était celui d'une femme, a la fois plein d'espoirs et de désillusions, à la fois plein de douceur et de force.

Sylvain commença a retrouver un peu de mobilité, et commença par essayer de retrouver une contenance. Puis, il suivit du regard la demoiselle. Il la vit saluer une autre demoiselle au moins aussi richement vécue qu'elle, mais le voyageur pu repérer une certaine gène dans le salut de l'adolescente.

L'homme n'était peut-être pas un modèle de sociabilité, mais il savait repérer les liens entre les gens, sans doute grâce a son coté plus observateur qu'acteur de la vie. Il su donc repérer les signes gestuels que la jeune fille envoyait. Visiblement, elle ne souhaitait pas discuter avec l'autre grande dame et Sylvain se dit que c'était le moment de tenter une approche.

Comme la demoiselle regardait sans les voir les parures de bijoux, Sylvain se dit qu'il tenait la l'occasion d'aborder cette belle adolescente.

Désignant la plus belle parure (a son goût) Sylvain pris la parole, de sa voix la plus apaisante:


Celle-ci serait du plus bel effet dans votre coiffure, belle enfant. Et combinée a ce superbe collier, votre regard n'en sera que plus beau, surpassant ainsi celui des plus gracieuses déesses de l'antiquité.

il sorti alors son plus beau sourire, qui loin d'être charmeur, avait plutôt des vertus apaisantes.
Elia_von_strass
La brunette avait à peine vue l'autre homme. Faut dire que de voir Elianor l'avait un peu destabilisée. C'est la raison pour laquelle elle esquissa un petit sursaut en l'entendant parler. Mais quelle joie de ne plus être face à la duquesa!

Elle se retourna alors sur elle-même pour se retrouver en face de l'homme. Oui car lui, il n'avait rien d'un gamin. Et il était plutôt joli garçon. Mais comme qui dirait, chat échaudée craint l'eau froide. Et c'était un peu le cas de la brunette. Entre son ancien amour et Enguerrand... Voilà bien des histoires qui l'avait calmée sur les hommes.

La jeune fille sourit quand même à l'homme. Et elle s'approcha alors pour regarder de quoi parlait l'homme. Et en effet, l'ensemble était assez joli. Voilà qu'en plus d'être agréable au regard, il avait bon goût... Mais les propos la firent quand même rougir. "Surpassant ainsi celui des plus gracieuses déesses de l'antiquité"...


Je vous remercie pour ces conseils messire. Et je dois avouer que vous avez plutôt bon goût. J'aime moi aussi le choix que vous proposez.
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