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[RP ouvert à tous] Enseigne Watelse - Orfèvrerie renommée

Watelse
C'est qu'il prend son temps ce bougre avorton de Richard Watelse. Sa mère avait eu une grossesse difficile avec celui-là : pas pressé déjà à l'époque.
Aussi, laissa t'il de côté son jeune frère pour ses préoccuper des affaires, à lui, florissantes.


Très cher sir! reprit-il d'un ton convenu, mes mains sont aussi habiles que des pattes arachnides et tout bijou mérite leurs adresses, notamment...


Le Maitre saisit du bout des doigts le collier serti de saphirs et le mira à la lumière intense d'une fenêtre. Le maillage était des plus simple, mais le résultat s'avérait délicat, comme le client. L'artisan qui avait produit pareille création, n'avait absolument pas le talent de Maitre Watelse. Non, Lui aurait plutôt cerclé le saphir et laissé le diamant dans sa seul beauté, sans fioriture.
Dans ses pensées, il marmonne assez haut :


Il manque un peu d'Aristote dans cette révélation artistique... Ma femme penserait qu'il est ostentatoire et le bénirait, ce collier... Ma Personne, elle, le rendrait si beau que Christos lui-même viendrait y apposer Sa Beauté...



Les paupières à demi-fermées s'allumèrent d'une flamme passionnée. Le Maitre voyait cette création devenir siennes... mais pas à n'importe quel prix:

Toute Beauté a un prix, mais cela, je ne doute point que vous le sachiez déjà à la vue exquise de la dame qui vous accompagne.


Watelse se doutait-il qu'il traitait sa compagne de courtisane, ou pire de putain? Fort probable, mais dans la tête du Watelse, toute femelle avait sa part de catin en elle. Riche ou noble, pauvre ou gueuse, ces pintades insipides étaient toutes des vicieuses à éviter.
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création de jipelecriket
Bakus
Très cher sir! mes mains sont aussi habiles que des pattes arachnides et tout bijou mérite leurs adresses, notamment...

Il manque un peu d'Aristote dans cette révélation artistique... Ma femme penserait qu'il est ostentatoire et le bénirait, ce collier... Ma Personne, elle, le rendrait si beau que Christos lui-même viendrait y apposer Sa Beauté...

Toute Beauté a un prix, mais cela, je ne doute point que vous le sachiez déjà à la vue exquise de la dame qui vous accompagne.

Il ne dit mot, écoute, observe, et sourit.


C'est pour cela que je ne confie pas mes bijoux à votre femme mais à vous.

Oui, parce le seigneur Bakus......,Sylvia s'arrête net voyant le regard du seigneur Bakus. Il sourit, oui c'est bien rare quand il sourit, mais il a une nouvelle idée qui vient de lui venir en tête.

Toi tu n'aurais point du quitter notre couche, déclare t'il en pointant son doigt sévère sur sa courtisane. Tu parle quand je te dis de l'ouvrir, c'est claire ?

Elle ne dit mot, seul un signe de tête se fis voir. Bien sur qu'elle peux parler, tout le monde le sait, c'est un droit, mais tout les personnes connaissant bien Bakus savent qu'il ne faut jamais parler quand il est en affaire, et là c'est le cas.

J'ai une bonne idée pour faire terre cette pie, je vais vous prendre votre plus beau collier et le plus cher, comme cela le collier sera acheter, elle pourra le contempler en silence.Je vous le dit les femmes sont bien meilleurs au lit qu'en parole, croyez moi


D'ailleurs pour ce que je vous demande de réparer, je suis prêt à payer plus chère que cette catin. Capitaine !

L'ordre fut sec et rapide, et Victor entra avec 3 équipes de deux hommes et chaque équipes transportent un coffre, les hommes posent les coffres aux sol et sortent.

Voilà ce que je vous offre pour le collier que je veux vous acheter et la réparation que je vous demande sur mon collier, dit il tout ouvrant personnel les 3 coffres présent désormais dans la pièce plein à rapport d'argent bien évidement.

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Bakus

Capitaine Victor -)Capitaine de la garde personnel de Bakus

Sylvia -) courtisane de Bakus
Watelse
A la réparation, le Maitre préférait la création. Mais l'or était l'or, et l’appât du gain demeurait un vice bien ancré dans l'âme du vieil orfèvre. Ajouté à cela, le client semblait être de la trempe des mâles, des vrais : de ceux qui fouettent leur femelle officielle trop caqueteuse, de ceux qui les enchainent dans la cave lorsqu'elle se recherchent la liberté de parole et d'acte, de ceux qui ne donnent de respect qu'aux êtres bien pourvus de gonades.

Sieur, me voilà plus que fier de porter mon talent sur vos trésors. Sachez que le mien dont fait parti mon épouse, mérite moins mes caresses que cette merveille à réparer.

Il estima la somme apportée par le richissime client du regard, et n'eut aucun mal à y voir le montant nécessaire aux dernières améliorations de son atelier : du tissu velouté aux fenêtres, d'un rouge rubis, comme pour ces pièces de théâtre qui se jouent en la capitale. Et Watelse en serait l'acteur principal. Il jouerait... oui, il jouerait dans une pièce raffinée écrite par lui où raisonneraient les consonnes et voyelles dans le style extraordinaire qui lui est propre. Des rimes watelesques pour des spectateurs en délire devant son Art. Déjà, Georges Léonard Watelse s'applaudissait intérieurement, et ce client serait le mécène tant espéré.

Bien, bien...

Il se frotte les mains.

Votre bien sera prêt pour la fin de semaine. J'y mettrai mon coeur à l'ouvrage, très estimé Sieur.
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création de jipelecriket
Baphomet
Le château royal était désormais loin derrière lui. Il ne s'était pas retourné pour le contempler, remontant la rue Saint-Honoré pour rejoindre son auberge sise aux Halles. La place grouillait de monde à cette heure. Des artisans et des paysans vendaient le produit de leurs mains, arraché à la terre nourricière ou transformé entre des doigts habiles. Les plus riches avaient leur échoppe aux couverts sur arcades des maisons bordant la place. La boutique donnait sur la rue alors que l'atelier était protégé. Les cuisiniers interpellaient leurs clients pour vendre des plats à emporter. Les travailleurs s'y pressaient régulièrement pour avoir un repas frugal à différentes heures de la journée. Dans les allées et venues plus quotidiennes, des échoppes offraient des produits plus luxueux : des étoffes et des soieries aux couleurs éclatantes – que le commun des mortels ne pouvait se payer – ou encore des œuvres d'art de métal et de pierres précieuses qui meubleraient les corps et les hôtels des clients les plus riches de la capitale. Pons avait décidé de se promener parmi les humbles étales comme le long des murs qui protégeaient celles plus prestigieuses plutôt que de rentrer à l'auberge. Il n'avait pas d'idée vraiment précise, peut-être un cadeau ou une folie. Traînant sa houppelande noire de comptoir en comptoir pour admirer les chefs-d’œuvre, le bourgeois s'arrêta finalement devant une enseigne plus intéressante que les autres avant de mettre un pied dans la boutique et y saluer les orfèvres qu'il visitait finalement.

Observant attentivement les compagnons et les apprentis s'affairant sur des commandes, le vieux capitaine cherchait parmi elles une pierre particulière. Toujours dans l’expectative d'une idée, il fouillait dans sa mémoire d'érudit les longues lectures de codex traitant sur le lapidaire talismanique. En effet, chaque gemme avait une ou plusieurs qualités. S'il n'était pas superstitieux, il croyait par expérience en la puissance de nombreuses choses dont les effets des minéraux. Ses yeux allaient d'atelier en atelier pour reconnaître les pierres travaillées. Dans sa tête se décrivait nom, état et symbolique propre à chacune. Perdu dans ses pensées, les lèvres pincées et les sourcils froncés, l'homme d'alors une trentaine d'années s'était accoudé au comptoir, glissant sa main machinalement sur la bourse pendue à sa ceinture. Relevant la tête, il jugea la personne la plus proche et l'interpella pensant avoir trouvé ce qu'il cherchait depuis tout à l'heure. Encore fallait-il qu'ils aient cela, car il n'en avait point aperçu durant sa visite. Mais il ne doutait pas qu'une enseigne comme celle-ci saurait lui donner ce qu'il désirait. Aussi sombre qu'il était vêtu, aussi éclatante que cette teinture noire, voilà ce qu'il voulait. De tels vêtements coûtent cher, très cher ; le bijou serait inestimable et unique pour le cou auquel il serait suspendu fièrement...

« Hep, toi là-bas ! Je voudrais voir ton maître ! Annonce-moi. »
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Pons a trente-six ans.
Ses yeux bleus perçants vous scrutent sous des traits sévères travaillés par le soleil.
Des mèches de cheveux blonds paraissent parfois sous la toque qu'il porte sur le chef.
Bakus
Sieur, me voilà plus que fier de porter mon talent sur vos trésors. Sachez que le mien dont fait parti mon épouse, mérite moins mes caresses que cette merveille à réparer.

Il ne dit mot, mais il le savait de retour chez lui, "sa "femme officiel" aurait des compte à rendre bien sur, parce qu'on ne l'ouvre pas quand Bakus est en affaire, et après on se demande pourquoi il n'a pas changer une fois de capitaine, mais 4 fois de courtisane, surement quelqu’un des deux avait compris la règle.

Bien, bien...

L'homme se frotte les mains, Bakus ne dit toujours rien et l'observe toujours.

Votre bien sera prêt pour la fin de semaine. J'y mettrai mon cœur à l'ouvrage, très estimé Sieur.

Bien alors j'en suis heureux, si cela est prêt enfin de semaine. Je reviendrais donc à ce moment là.

Il s'incline puis pris la direction de la sortie, pendant que les hommes qui se chargent des coffres les mettent en sécurité dans la boutique de Watelse.

Capitaine on nous attend autre part, prenez les devant, je vous suis.

Un dernier signe de tête vers la boutique et les hommes partirent au galop, tout comme le carrosse où Silvia et Bakus discuté dedans, direction une prochaine boutique.
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Bakus

Capitaine Victor -)Capitaine de la garde personnel de Bakus

Sylvia -) courtisane de Bakus
Watelse
Le Watelse, le grand, l'inestimable Watelse se frottait les mains. Il lui tardait tellement de plonger ses mains dans ce coffres scintillant d'or, de brasser les pièces qu'il avait si aisément gagné...Enfin, qu'il n'aurait réellement que lorsqu'il aurait réparé ce fameux bijou. Rien de trop difficile pour lui, ou pour sa fille. Oui, sa fille pourrait le faire à sa place, et lui se reposerait.

Le vieil orfèvre sera sa main droite, brûlée dans l'incendie de l'orfèvrerie quelques mois auparavant : ses cinq doigts n'avaient plus la fiabilité d'alors, et la justesse s'amoindrissait à chaque ouvrage. Il doutait de la précision de ses gestes et étouffait un grognement pour toute tentative.


Maitre? Un Sieur vous demande...

Certainement, l'ouvrier ne parvenait pas à retenir l'attention perturbée du Grand Maitre, car il se permit d'insister:

... et il semble bien riche, Maitre.

Riche? Comme toujours, le vieux rapiat s'émeut de tant d’opulence, et se lance vers la salle d’accueil de son échoppe, bras ouverts vers l'inconnu qui le comblerait de sous, et voix haute perchée de toute la fausseté qu'il contenait dans son minable petit coeur :

Par les grands Saint-Casino et Sainte-Livrea, vous a t'on fait grandement attendre? Peu? Bien... Ma Personne est désormais devant vous avec toute l'humilité qui lui est propre, prête à soumettre Son Art à vos rêves les plus fous.
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