Afficher le menu
Information and comments (2)
<<   <   1, 2   >>

[RP] La diagonale du Fou

--.chimera
[Ne clochez pas devant les boiteux]

La baronne se faufile, heureuse de voir que la foule se fait moins dense à mesure qu’ils s’éloignent du port.

Une boutade lui vient soudain, en voyant l’autre clopiner, claudiquer, lui qui quelques instants plus tôt se laissait aller à juger son accueil feint et de surface.
Si je marche plus droit qu’un autre, c’est peut-être que je boite des deux pieds.
Ne jamais préjuger….

Il piaille, semble enfant soudain.
C’est assurément un drôle de lutin que la mer leur a livré là.
Et la baronne, trop bonne encore, de satisfaire la curiosité débridée du mauvais marcheur.

C’est tout près d’ici - dieux merci
...

Oui… Je me doute, vous n’avez, sauf votre respect, pas l’air très fringuant.
Il développera selon son souhait. Le fait est là. Il ne l’est pas ! Quoi ? A moins qu’il ne soit juste pas entraîné à la marche, qu’il soit un genre de centaure privé de sa galopante moitié, ou bien, encore, encore, un môme…
...

Si d’aventure il vous prend d’en éventrer un pour les compter, vous n’aurez plus qu’à le raccommoder après lui avoir rendu son chargement.
...
Ne lorgnez pas le ciel ainsi. C’est de la plume d’oie.
Elle prie pour n’avoir point droit au traditionnel « Pourquoi ?»

« Come away o human child,
to the waters and the wild
With a faery hand in hand
For the worlds more full of sorrow than you can understand”*

La plus haute tour, quelle drôle de requête. Ca sert aux pigeons, aux rondes, souvent. Aux histoires d’un soir aussi. Et c’est aussi parfois là qu’on y abrite les fous.
L’homme fou du grenier… pourquoi pas, ranger sous clef cet alien au comportement inexpliqué.
La présomption d’innoncence, une fois de plus, sauve l’hurluberlu d’un jugement –et potentiel confinement- hâtif.

Et pourtant… l’hurlu a éveillé le doute.
Cette chose si insidieuse et acharnée, qui s’impose à mesure qu’on la fuit.
Une fois arrivés, le fou est tôt logé, dans l’un des chambres hautement situées du château –et lui qui peinait à marcher sur les plats pontons, faudrait-il donc le porter ?- offrant une vue sur ce port dont il est venu.

Une autre chose est bientôt venue, et les préparatifs du repas font déjà bon train.
L’invité est convié, et tous se retrouvent très vite.
La baronne, dans l’agitation où chacun prend ses positions, souffle à l’oreille de Lastree :



Je pense qu’il est temps que tu fasses montre de tes talents d’ovate…

Ses sourcils se froncent. Doute-t-elle d’avoir bien entendu ? Ou des raisons qui la poussent à faire une telle demande ?

Je sais que cela va à l’encontre de bien des valeurs de l’hospitalité, mais… chat échaudé craint l’eau froide… nous avons trop tendance à souffrir de notre excès de confiance et…. quelque chose en lui ne tourne pas rond…
Méfiance, jusqu’à ce que nous sachions de quel bois il est fait.

Le sait-on vraiment un jour pour quiconque, anyway ?

Je ne te demande pas de l’empoisonner ni de lui faire le moindre mal, mais j’aimerais…. Simplement m’assurer qu’il dorme… à poings fermés, oui… et que Morphée le retienne avec lui plutôt que de le laisser arpenter les couloirs du château.


Nolwenn, veille sur ce messire je te prie.
Puis en aparté : Accorde-lui ce qu’il demande, je ne souhaite pas le contrarier.

Devant le regard malaisé de sa suivante, la baronne sourit légèrement, réalisant sa bévue.

Voyons, pas CA.
Qui plus est, je doute qu’il soit en état…


Et oui… l’hurlu a éveillé le doute.
Voilà qui est peut-être plus honnête, finalement, qu’un sourire mielleux et des intentions… pâteuses et gluantes, aussi traitresses qu‘eau qui dort.

Ce soir, il dormira paisiblement.
Le dodo contribuera à le remettre sur pieds.
La femme du ducero dormira sur ses deux oreilles.
Voilà qui arrange finalement tout le monde.

A son tour de poser les questions...


Alors, d'où nous venez vous, aotrou?
Trouvez-vous le faisan à votre goût?
J'ai fait prévenir le Duc, mais il faudra l'excuser si ses obligations l'empêchent de se joindre à nous.
[/quote]
--Edern

Ce n'est pas trop tôt...

De quasi-cadavre empli d'eau de mer, le Fou est donc devenu l'hôte de la rousse la plus noble du coin en l'espace de quelques temps du rythme nouveau qu'il vient d'impulser à son monde. Il a donné des ordres pour être installé au sommet de ce fragile édifice où les Hommes croient pouvoir se réfugier lorsqu'ils sont en danger, et il a été obéi. Seul, à moitié nu dans sa chambre, il contemple le spectacle d'une Vannes fourmillante sur terre comme sur mer à travers l'étroite fenêtre qu'un rêveur a percé un jour dans l'épaisseur du mur de pierre.
Pas l'air fringuant...
Pas pour longtemps.
Tous les vêtements par ses soins imbibés d'océan ont été jetés, ou récupérés, par la valetaille locale. On lui a fourni leur équivalent de facture vannetaise. Braies, ceinture et chemise blanches. Bottes, mantel, cape et chapeau noirs. Il les revêt lentement, presque solennellement. Toujours le même costume, Fou... tu pourrais découper et coller des bouts de couleur comme ces bouffons qui agitent leurs grelots clinquants aux pieds de rois agonisant d'ennui. Ou en choisir une seule pour étendard. Mais non. Tout est de Blanc et de Noir. Leur alliance est indépassable.

Alors qu'un homme entre pour lui annoncer que monsieur, le repas est servi, et n'obtient de sa part qu'un hochement de tête distrait, Edern se souvient d'une question posée plus tôt dans la journée. Vous voulez la place ? Qu'a-t-il répondu... Oui. Celle-ci et les autres. Jouer aux chaises musicales... jusqu'à ce qu'il n'en reste plus qu'une seule. Ne manquent plus que les enfants qui seront ses camarades de jeu. Nul besoin de grossesse pour enfanter...

Il descend l'escalier qui le mène à la salle à manger, compte cette fois le nombre de marches qu'il aura à gravir au retour, sourit largement à tout individu qui a la chance extraordinaire de croiser sa route jusqu'à la chaise qui accueille le postérieur tout à fait ordinaire qui est celui du Fou. Commençant à dévorer viandes, poissons, légumes et tout ce qui s'apparente de près ou de loin à de la nourriture susceptible de le remettre sur pied rapidement, se servant copieusement en liquides spiritueux dénués de toute insidieuse trace de sel, il ne manque pas pour autant d'observer en coin ses curieuses bienfaitrices. Femmes d'innocence, pourquoi user de votre puissance pour me permettre de jouir de la mienne ? Est-ce à pleurer, ou à rire ?

C'est que c'est amusant, les châteaux.

Il ferme les yeux un instant, imagine que toute cette richesse est sienne. Que se passerait-il si le Fou se faisait Roi ? Il relève les paupières et considère les domestiques comme s'il les dirigeait officiellement. Les portes comme s'il pouvait les faire ouvrir et fermer directement. Le blason de la maison de Vannes comme s'il portait ses couleurs. Les ficelles ne seraient-elles pas trop grosses ? Ou bien cela l'aiderait-il à tirer celles, ô combien plus intéressantes, de l'ombre et de l'invisible ?
Pourquoi ne pas essayer...

Mmm. Ça chuchote, là-bas. Deux options possibles, deux conceptions de l'univers radicalement différentes.

Soit elles l'admirent secrètement et lui préparent une surprise du type "nous vous offrons ce castel ainsi que ses terres et nous allons sur-le-champ bâtir un temple en votre gloire éternelle".
Soit elles le haïssent secrètement et lui préparent une surprise du type "nous vous offrons cette cellule ainsi que ses rats et nous allons sur-le-champ ériger un gibet en votre honneur".
Soit elles n'ont strictement rien à faire de son cas et palabrent encore au sujet d'on ne sait quel vulgaire élément de leurs quotidiens ridicules.

Zut, ça fait trois.


D'où nous venez vous, aotrou?
Trouvez-vous le faisan à votre goût?


À vrai dire, j'ai tellement de nourriture dans la bouche que je ne saurais pas distinguer un haricot d'une tête de veau, alors, la qualité du faisan... il se laisse servir un verre de vin, qu'il goûte, et déglutit pour être en mesure de répondre clairement.

Il est absolument dé-li-cieux.

Faut-il répondre à la deuxième question ? Elle l'a presque vu débarquer, tout de même... le Fou porte le verre à demi plein à ses lèvres, boit quelques gouttes du breuvage rouge qu'il contient, puis énonce tranquillement :

Je ne viens pas. Je reviens. De... ce que vous appelleriez le monde des morts, peut-être. Pour mieux affoler celui des vivants.

Soudainement inspiré, il avale une autre gorgée de vin et se retourne vers la servante qui passe derrière lui en croyant lui échapper. Quelle naïve...

Nolwenn, venez ici.

Peut-on veiller sur les Fous ? Qui garde les gardiens ?

Très chère, il y aurait tant d'histoires à conter sur le vôtre que vous dormiriez tous en cette salle avant même que je n'en aie articulé le quart de la moitié du commencement d'une, mais pourriez-vous me faire l'insigne honneur de me communiquer le nom de ces dames qui sont mes hôtesses ? Dans leur courtoisie, je crains qu'elles aient oublié d'être polies.

Un léger voile passe alors devant ses yeux bruns.
Une vapeur lui monte au nez, étrange embrun...
La fatigue ? Non, une autre sensation...
Dis quelque chose, voyons.

Que...

Son regard se porte alternativement sur les maîtresses des lieux et sur le verre vide que sa main tremblante repose avec peine.

Non...

Soupir intérieur. Si même la gentillesse commence à s'armer, maintenant...

TRAHISON ! On me tue ! On me meurtrit ! On m'assassine ! Ici, dans ma propre demeure ! Devant mes invités ! Sans un mot !

Ça devient vraiment flou, là. Son corps s'agite en tout sens, ne répond plus présent à l'appel de sa conscience qui s'embrume à toute vitesse. Seule sa langue sursaute encore quand sa volonté l'ordonne, dernier rempart face à l'Ennemi.

Gardes !! À moi...

Et, dans une ultime pirouette, le Fou s'écrase endormi le nez dans le faisan qui est bel et bien à son goût.
Si seulement il pouvait faire subir à ces impudentes son courroux...
Car à trop faire confiance, l'homme de plume s'est retrouvé...
Plumé.
Lastree
[Et maintenant ?]

Elle la regarda, interdite, l’empoisonner alors qu’il leur faisait confiance ? L’assommer en traitre alors qu’il venait d’échapper à la mort ? Elle n’y pensait pas sérieusement, elle ne pouvait pas, cela allait à l’encontre des règles qu’elle s’était fixées et elle le savait très bien.

Pourtant le regard était sans appel, avait-elle peur de l’inconnu ? Peur pour Maeve qui pourrait surgir d’un moment à l’autre ? La raison devait-être excellente sans cela elle n’aurait même pas envisagé de lui demander cela. Elle s’exécuta donc, à contre cœur mais sans se trahir pour autant, la décoction qu’elle verserait dans son vin ne serait rien de plus qu’un décontractant musculaire, la fatigue accumulée par sa terrible aventure ferait le reste.

C’est donc alors qu’il était allé se rafraîchir dans l’une des chambres de château Wened, qu’elle avait versé le breuvage dans son verre, rougissant de honte.

Elle s’était ensuite éloignée, prenant place près de la fenêtre … ensemble elles attendirent son retour.

Ils s’installèrent à la grande table de la pièce de réception, immense pour trois personnes, impersonnelle à souhait, et commencèrent le repas dans un premier temps en silence. Bien vite Chimera remarqua son malaise et lui demanda à voix basse ce qui se passait, s’ensuivit une conversation animée mais courte, faite de chuchotements et de grimaces ... Chimera engagea la conversation, elle se tu et les laissa se jauger.

Ce n’est qu’une fois qu’il gisait le nez dans son assiette qu’elle se permit d’ouvrir à nouveau la bouche :


« Pourquoi m’avoir demandé cela ? Tu le connais ? Il est une menace pour nous ? »

Ses iris gris s’étrécir alors qu’elle observait tour à tour son amie, et son méfait.
_________________
Chimera
[Quand l’Ankou pique du nez
Ou comment mordre avant d’être mordu… potentiellement… ]


Elle avait pesé….
Elle avait pesé, comme on pèse le bon et le mauvais à l’heure du jugement dernier.
Dans quel plateau le mauvais pour le bien allait-il donc ?

Tout offrir sans arrière pensée, généreuse et naïve impulsion qui avait été la sienne alors qu’elle était allée au devant de lui ?
Prudence mère de sûreté ? Prendre garde et pourquoi pas tout aussi bien frapper avant de l’être.
Et la présomption d’innocence ?
A trop présumer, on enterre toute potentielle culpabilité.
Qui es-tu pour condamner un mal potentiel qui n’a pas été commis ?

La balance oscille, mais le chat est échaudé, et l’infortuné n’a qu’à remercier là les versatiles bretons.
Note 1 : penser à lui donner la liste des responsables de la jeune paranoïa dont il est la victime.

Culotté étranger qui lui-même n’a pas daigné se présenter. Non pas qu’elles lui aient seulement demandé…
Devraient-elles le nommer Celui-qui-a-échappé-a-l’Ankou jusqu’à ce qu’il daigne le leur d…..

Celui-qui-a-échappé-a-l’Ankou 0 – Faisan 1

Quel bruit fait une tête lorsqu’elle rencontre un faisan ? Elle a beau avoir l’oreille musicale, tout son savoir de scelaig ne parvient pas à qualifier ce son, et l’image qui l’accompagne.
Culpabilicomique….

L’homme a pourtant l’esprit vif, cependant, et le cœur de la baronne se serre alors qu’il crie a l’attentat, faisant ainsi voler en éclats coupables la douceur planifiée du coup bas.
Les yeux d’azur se baissent vers le faisan leur faisant face, cherchant à s’y enfouir comme par solidarité avec l’infortuné.

Il était déjà chez lui, visiblement. Mais les gardes n’ont pas bougé…
Cela aurait pu être elles… auRAIT….
Ils n’ont pas bougé, mais chacun est médusé, bouche bée, mirettes écarquillées devant l’étonnant forfait.

On les avait bien meurtris, assassinés…. Dans leur propre demeure.
Sans un mot…
Il l’ignorait.
Et elles ignoraient tout de lui…. Ne pouvant juger que par quelques comportements et bribes de phrases suspectes et étranges. Effrayée par l’altérité…. Elle était loin de se douter qu’elle en serait là un jour.

Aurait-il fallu prétendre et observer, s’empiffrant jusqu’à se faire exploser la panse ?
Sous les faisans, l’honnête simplicité ?
Elle se méfiait désormais de sa propre naïveté.
Bien joué, douce Bretagne…


Crotte….

Odieux outrage à l’hospitalité Buchettienne. Et le rouge lui monte aux joues lorsque Lastree demande :

« Pourquoi m’avoir demandé cela ? Tu le connais ? Il est une menace pour nous ? »

Elle n’avait pas refusé… Elle l’avait fait sans poser de questions… pour elle, et pour satisfaire ses craintifs instincts….
Un souffle, insuffisant, comme honteux lui-même qu’un mot si incertain soit la raison de tout ceci :

Potentiellement….
Et potentiellement suffirait presque, en ces jours.
Lèvre mordue.

Qu’est-ce qui m’a pris ?
Pardonne moi… je n’aurais pas du te demander ça.


Elle contemple un instant la victime ensaucée.
Doute honni qui persiste, toujours renouvelé quoique l’on décide…


[Chassez le naturel….
Il s’avère être tel le matou…]


Faire Amende honorable ?
Pour subir vengeance ultérieure ?
Au diable la méfiance ! Il n’est jamais trop tard pour embrasser la confiance.
Tu le regretteras, dit la petite voix teintée de vermillon.
Peut-être, Peut-être pas, répond l’autre, inlassablement cramponnée à son optimisme pourtant si souvent malmené.
Pathétique. Pas fichue d’aller jusqu’au bout de la moindre petite entourloupe.
Vas donc te faire embarquer sur les milousiennes chaloupes, si tel est ton souhait !

Les inconstances de la vie de château, si aisément menacée, détruite, perturbée, envolée, troublée…
Tout cela ne tient-il vraiment qu’a un brin de confiance par naïveté accordé ? Elle apprend, a ses dépends, qu’il vaut mieux parfois être celui qui fait le premier pas, quel qu’il soit…
Soit…
A nouveau, donc.
Un pas en avant, un pas en arrièreuh
Elle se lève en s’excusant, et demande à ce qu’il soit porté jusqu’à sa chambre… et débarbouillé.

Elle le veillera, faute de mieux.

[Méditations dans donjon]

Elle passe des heures, à arpenter la pièce assombrie d’un bout à l’autre, s’asseyant de temps à autre sur le bord de la chaise près du lit. La voilà désormais comme une mère veillant son enfant.
Au matin, les paupières du naufragé frémissent, et Chimera, potentiel cauchemar matinal, prend les devants pour éviter qu’il ne se mette à hurler à l’assassinat a nouveau.


Bien dormi ?
Vous étiez épuisé, il semble que le faisan ait eu raison de vous.

Bordel, ça sonne faux…
Regard accusateur.
Et les yeux de Lastree se superposent à ceux du naufragé.
Elle s’empourpre avant de soupirer.

Bon… Bon…
Vous étiez épuisé, et nous… n’avons fait que hâter vôtre rencontre avec Morphée.
Pardonnez l’accueil, main tendue a trop souvent été mordue.
Aujourd’hui, à Vannes, étranger rime avec mal intentionné.
Vous en avez fait les frais. Injustement ou non, je ne saurais le dire.
Qui êtes-vous, et que venez-vous faire ici ?
Je pense avoir perdu le droit de vous le demander courtoisement, et n’userai d’aucun moyen pour vous faire parler. Vous dites être venu affoler le monde des vivants… Il vous a affolé à son tour, nous sommes quittes, dirons-nous.

Vous êtes libre de partir ou non.
Quoique vous décidiez, ce qui vous a été promis vous est dû.


Elle se lève de sa chaise et se dirige vers la porte, sur le pas de laquelle elle s’arrête pour lui lancer :

Je suis Chimera Dénéré de Dongenan.
La jeune femme qui vous a accueilli avec moi sur le ponton se nomme Lastree d’ar Choad.


[Plus tard, sur le rempart sud]

Mains crispées sur la pierre, elle contemple au loin la campagne qui s’étend.
Elle a probablement perdu le droit de rêver à une plaine couverte de troupeaux, qu’un Cormac au regard clair aurait apporté en rétribution à un hôte maintes fois bafoué.
La maison de Chimera, ce jour, de sons mélodiques ne résonne pas.

« Soyez les bienvenus, nous vous prendrons soin de vous, prenez soin de nous »

Oserait-elle seulement jamais conter à nouveau cette histoire ?

_________________
See the RP information <<   <   1, 2   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)