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[Lieu-RP] L'asile Saint Cmyrille d'Angoulème

Cmyrille
Après de longues longues longues années d'études, en fait juste le temps d'ouvrir un livre en de lire le nom de l'auteur, Cmyrille avait enfin acquis les connaissances nécessaires pour gérer une institution quelque peu à part. Mais la population d'Angoulème avait besoin de lui. Non, pas que la population, les dirigeants aussi. A dire vrai tout le comté avait besoin de lui. Toute la nation! Aussi se mit-il en quète d'une bâtisse qui puissent acceuillir ses affaires. Il la trouva sur une colline, un peu en retrait de la ville, non loin de la Charente. De loin, cela ressemblait à une vieille demeure d'une personne importante, ou quelque chose comme ça.


Toujours est-il que, bien que nécessitant quelques réfections sur le toit ou à la tour, l'ensemble se tenait bien et était assez grand pour acceuillir bien du monde. Si il se débrouillait bien, il pourrait même y loger lui-même, ce qui le changerait de l'écurie de l'auberge.

Il se mit donc en tête de remettre tout ça au goût du jour. Il y passa du temps, de l'argent aussi. En fait beaucoup plus d'argent que temps. Mais le résultat était à la hauteur de ses espérances.


Il y avait une quinzaine de chambres en plus de ses appartements personnels. En plus d'un bureau pour sa besogne de gestion. Il y avait un autre bureau pour le futur médecin ainsi que deux salles de "consultations". Une cuisine, avec la remise, une grande salle de réunion, un beau jardin. Enfin tout pour s'épanouir dans un environement sain.
Ne manquait plus qu'à installer la grille pour barrer l'accès du domaine aux importuns qui prendraient le chemin sinueux qui grimpe la colline.


Il y plaça un petit panneau.

Citation:
ASILE D'ANGOULEME
Lieu de santé et de rétablissement pour personnes en difficultés mentales.
Toute personne se sentant saine d'esprit est encouragée à entrer.


Il ne restait plus qu'à acceuillir le personnel et l'établissement serait prêt à remplir son office. Cmyrille était impatient d'apporter enfin sa lumière aux personnes qui le désiraient.

_________________
Qui pisse contre le vent a la chemise mouillée.

Directeur de l'Asile d'Angoulème
Membre de l'EPPA


---fromFRPaulette_la_paupiette
Dame Paulette avait appris par un voyageur que la ville d'Angoulême cherchait une cuisinière pour son asile. Comme elle n'avait pas de travail, elle fit un long chemin pour s'y rendre avec son aide, la petite Alamass. Ce ne fut pas une mince affaire que de trainer la donzelle qui rechignait à marcher. Mais enfin nous voilà aux portes d'Angoulême. Après avoir demandé la direction de l'Asile Saint Cmyrille à un passant, toutes deux s'y rendirent. Elles furent impressionnées en arrivant devant la grande grille, derrière se trouvait une très belle batisse. Elles entrèrent et se dirigèrent vers le bureau du directeur afin de proposer leurs services.

- Allons Alamass arrête de trainer des pieds, redresse toi et surtout soit polie avec le messire.

Paulette frappa à la porte et quand elle entendit ENTREZ, elle ouvrit doucement la porte, un homme était assis derrière un beau bureau

- Bien l'bonjour Messire

Le Messire proposa à Paulette de s'assoir et lui demanda l'objet de sa visite

- Ben moi chui Paulette et la donzelle c'est Alamass mon aide. Parait qu'vous cherchez une cuisinière et ben ma fois chui la meilleure et c'est pas moi qui l'dit et j'voudrais bien travailler pour vous.

Paulette sorti de son baluchon un feuillet et le tendit au Messire. Son ancien patron lui avait fait une lettre de référence.

Pendant que l'homme lisait la missive, Paulette regardait autour d'elle en se disant que si les autres pièces de la maison était aussi belles elle allait se plaire ici.
---fromFRGardes_mobiles
[Devant la grille, ils veillent. Euh vous êtes sûrs ?]

- Et toi qui disais que ce serait un boulot pénard.
- Ben oui et je le penses toujours.
- Non et en plus tu étais sérieux et tu y crois encore ?
- Pourquoi non ? On est tranquille. A l'air libre mais avec une casemate pour s'abriter, sans personne pour nous surveiller, et je pense pas qu'il y est des masses de personne à vouloir prendre d'assaut ce lieu.
- Sauf que ce lieu c'est un asile et que moi ce genre d'endroit ça me fout le jetons.
- Alors pourquoi tu as dis oui dans ce cas ? Tu n'avais qu'à pas venir.
- Mais c'est que je t'ai suivi et que je voulais pas te laisser entraîner dans cette galère seul.
- Bah un autre aurait dit oui ou aurait été désigné. Te fais pas de bile. Et puis je t'ai forcé à rien.
- Non c'est sûr.
- Alors te trouve pas d'excuses. Et puis j'ai l'impression qu'en réalité il y a autre chose dans ce choix j'ai tort ?
- Oh comment ça j'avais pas un esprit pervers pour venir ici reluquer des tordus du bulbe.
- J'ai pas dit ça. Mais comme dirait tu avais tes raisons. Il y a quelqu'un de ta famille à l'intérieur ?
- Je ne permets pas. J'ai personne de ma famille qui est devenu fou ou folle. Sauf peut-être tante Simone qui se prenait pour un chat, mais elle c'est bon on l'a piquée. Non, non,.. Il n'y a pas d'autres raisons pour que je sois venu ici.
- Allez à d'autres, te moque pas de moi, je sais qu'il y en a une.
- Une petite alors...
- Je le savais alors laquelle ?
- La solde...
- Comment j'entends pas ?
- La solde ! Ils rajoutent la moitié de plus si tu acceptes de traîner tes guètres ici.
- Et comme ta mégère demande toujours plus ! Tu as dis oui.
- C'est une fille bien qui aime bien s'habillé.
- C'est une profiteuse qui ne fait rien de ses journées.
- Répètes ça toi que je te plante !
- Bonjour...
- Euh bonjour...
- C'est vous qui surveillez cette maison ?
- Euh oui on peut dire ça jeune homme.
- Vous avez de jolies chausses.
- Merci.
- On peut dire beaucoup de chose des gens en regardant leurs chausses. Où ils vont. Où ils sont allés.
- C'est pas faux.
- Et vous resterez longtemps ici ?
- Ben normalement jusqu'au prochain tour de garde.
- Moi je resterais plus longtemps alors...
- Sûrement je ne sais pas trop.
- Dites vous êtes déjà monter sur un crevettier ?
- Non, mais je suis déjà monté sur un tas d'autres arbres...
- Je crois que ça va être l'heure du repas. Je vais vous laisser alors.
- Euh oui en revoir.
- En revoir.
- Tu as vu ce gamin ?
- Ben quoi il est gentil.
- Oui mais il est clairement timbré. Et ils ont l'air tous comme ça ici. Moi sérieux ça va me foutre les chocottes.
- Il suffit de prendre cette tâche comme une autre c'est tout.

_________________
- PNJS -

Prêts à défendre la veuve et l'orphelin à Angoulême.
Tant que ce n'est pas la pause et tant qu'ils ne sont pas bourrés.
Cmyrille
Cmyrille grattait le papier dans son bureau. C'est que tout n'était pas encore fait. Le bâtiment ok, mais il fallait mettre au point les registres, déclarer les employés, souscrire des assurances, assomer les voisins, acheter du matériel, des vivres, des médicaments, soudoyer le maire, chercher des finacements, établir les statuts, enterrer le représentant syndical, réclamer des gardes, faire des recherches sur les maladies,...
Enfin il y avait du travail pour encore un bon moment.

C'est alors que, dans le silence abyssal de la grande bâtisse, il entendit un bruit. Léger d'abord, puis de plus en plus insistant. Un bruit mât mais répétitif. Traînant. Un genre de "Tantan tantan tantan tantan". Il tendait l'oreille autant qu'il pouvait mais n'arrivait pas à mettre le doigt, enfin le canal auditif, sur la provenance de ce bruit. Il pensa à une porte qui claque sous l'effet d'un courant d'air. Et comme celà troublait grandement sa concentration, il décida de faire une pause et d'aller fermer cettte maudite porte.

Il se levait quand il remarqua que le bruit était maintenant tout proche.
"Une porte qui claque qui bouge? C'est quoi ces conneries? Il se passe quoi ici?" Pensa -t'il.
Dehors le soleil se voilait de nuages noirs, menaçants. La pièce était de plus en plus sombre. A tel point qu'il songea allumer une chandelle. Et toujours ce bruit...
Il arrivait devant la porte quand.

TOC! TOC!


AAAAAHHHHH!!!!!

Nom de Zeus!
Mais c'est pas possible ça! Qui c'est qui m'a foutu des gardes à moitié aveugles? Ils ont pas vu que quelqu'un était entré? Il pouvait remuer leur fion pour me prévenir non? Grrmmblbl...

Il pestait encore en ouvrant la porte, découvrant une grosse dame et une traine savate.
"Ah tient, des clients." se réjouit-il.


Bonjour Mesdames, que puis-je pour vous?

- Bien l'bonjour Messire
- Ben moi chui Paulette et la donzelle c'est Alamass mon aide. Parait qu'vous cherchez une cuisinière et ben ma fois chui la meilleure et c'est pas moi qui l'dit et j'voudrais bien travailler pour vous.


Bien bien, en effet nous avons besoin de quelqu'un pour faire la cuisine.
Vous avez déjà pratiqué ce genre de travail madame?

Elle lui tend alors une lettre. Il leur propose de s'asseoir au bureau. En fait de même et entame la lecture de la lettre.

Hum
Hum
Hum hum
Huuummm
Bien bien.
Ma foi, votre ancien employeur semblait tout à fait satisfait de vos services. Mais pourquoi l'avoir délaissé pour venir travailler ici? Et êtes vous bien consciente de l'endroit où vous mettez les pieds? Les conditions de travail ne sont pas idéales ici. Et vous serez en charge de toute la cuisine, pour sans doute un grand nombre de personnes. Vous vous en sentez capable?

L'entretient se poursuivait, bonnant malant, mais il ruminait toujours sur l'incompétence des gardes, se jurant de leur passer une avoinée dès que la grosse dame serait partie, ou restée.
_________________
Qui pisse contre le vent a la chemise mouillée.

Directeur de l'Asile d'Angoulème
Membre de l'EPPA
---fromFRPaulette_la_paupiette
Pendant que Messire Cmyrille lisait, Paulette l'observait, il avait pas l'air commode de Sieur, il avait l'air renfrogné et de mauvaise humeur et se demandait si la missive était bien une lettre de recommandation. Faut dire que la Paulette savait à peine lire et les mots écrits étaient trop savants pour elle.
Elle fut rassurée quand il lui demanda


Ma foi, votre ancien employeur semblait tout à fait satisfait de vos services. Mais pourquoi l'avoir délaissé pour venir travailler ici? Et êtes vous bien consciente de l'endroit où vous mettez les pieds? Les conditions de travail ne sont pas idéales ici. Et vous serez en charge de toute la cuisine, pour sans doute un grand nombre de personnes. Vous vous en sentez capable?

Ben Messire on l'a quitté la Bretagne avec la p'tite parc'que ben mon ancien maitre son château l'a brulé et pi l'a tout perdu alors y pouvait plus garder le personnel. Et pi chai ben qu'c'est une maison de fous ichi mais y z'on le droit d'manger bon .... même les fous.

Paulette lança un regard vers Alamass, faut dire que la petite n'inspirait pas vraiment confiance, ses habits n'étaient pas de première fraicheur et elle avait besoin de se décrasser après les longs jours de voyage qu'elles avaient faits.

Alamass l'est pas ben futée mais elle rechigne pas à la tâche.

La cuisine ca m'connait et la tâche ca m'fait pas peur, j'ai l'habitude. La Paulette l'a pas son pareil pour vous concocter une bonne ragouniasse qui tient chaud au corps et qui vous mets la tête à l'endroit. Et pi pour les gages, nous on d'mande pas grand chose : un bon repas et un lit propre pour dormir alors si Messire veut bien me donner un p'tit quèque chose en plus, nous on s'ra bien ichi et vous l'regrettrè pas pour sur.
Missjones
Alamass se tenait près de Paulette la tête rentrée dans les épaules, elle était toujours intimité par les personnes qu'elle ne connaissait pas. Du haut de ses 10 ans la petite n'avait pas eu la vie facile et elle ne tenait sa survie que grâce à Dame Paulette qui l'avait prise sous son aile. Elle observait l'homme par un regard de côté n'osant affronter son regard mais elle espérait quand même rester. Elle se disait que le voyage avait été très long, elles avaient échappées toutes deux plus d'une fois à des brigands et elle serait contente de rester dans cette belle maison, même si elle était peuplée de fous ..... et d'abord qu'est ce que c'est des fous se demandait-elle. De toute façon ça peut pas être plus méchant que les brigands.
Cmyrille
Et bien écoutez, si vous êtes consciente de ce dans quoi vous vous embarquez.

Cmyrille sortit un parchemin ou il avait déjà posé les conditions d'engagement de son établissement et du futur cuisinier. Il entreprit de rajouter quelques "e" et une clause pour la petite. Il relut le tout puis en fit la lecture à la vieille et à la traine-savate.

Citation:

CONTRAT D'ENGAGEMENTS MUTUELS ENTRE L'ASILE D'ANGOULEME ET MESDEMOISELLES PAULETTE ET ALAMASS

Je sousigné Cmyrille, directeur de l'établissement médical "l'Asile Saint Cmyrille d'Angoulème", déclare ce jour engager mesdemoiselles Paulette et Alamass en qualité de Cuisinière en chef de l'établissement et d'aide-cuisinière. Ce contrat prend effet ce jour et ce jusqu'à rupture, mutuelle ou unilatérale d'une des deux parties, pour un motif valable.

Signature du directeur
et cachet de l'établissement:

X.


Signtaure des intéressées:


La ou les personnes admisent pour ce travail s'engagent à en assumer toutes les parties, de l'approvisionnement du stock au nettoyage, en passant par la préparation du repas.
Chaque action entreprise devra recevoir l'accord du directeur avant accomplissement.
Toute dépense doit recevoir l'accord du directeur.
Si la personne en charge du secteur désire changer le personnel qui l'accompagne dans sa tâche, elle devra en référer au directeur, qui statuera alors.

En contrepartie, le directeur s'engage à rétribuer la ou les personnes à son service convenablement.
Si les personnes pré-citées n'ont pas de logement, le directeur s'engage à leur fournir le gîte le cas échéant.
Le directeur s'engage à laisser libre de charge la ou les personnes à son service quatre heures dans la journée en plus des nuits.


Bien, je crois que tout est en ordre. Si vous y voyez quelque chose à modifier, nous pouvons en parler. Sinon je vous engage à signer ce parchemin.

Puis il eut une idée. Il fut d'ailleurs choquéde ne pas y avoir pensé plus tôt.

Euh... Excusez-moi, mais avant tout, j'aimerai quand même vérifier vos compétences par moi-même. Accepteriez vous de préparez le repas pour trois personnes?
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Qui pisse contre le vent a la chemise mouillée.

Directeur de l'Asile d'Angoulème
Membre de l'EPPA
Spierrot
Un zouli château! Sans doute encore un chatelain bourgeaois à escroquer! Chic! Au boulot!
Spierrot se présenta donc devant la grille du manoir. Manque de bol, des gardes! A bien y regarder, ce n'était pas des gardes, mais les gardes. C'est qu'ils commençaient à être connu comme le loup blanc par ici les filous. Et bien Spierrot commencera par se jouer des gardes!


-Bonjour messieurs!
-Bonjour à toi petit homme!
-Hey mais chui pas p'tit!
-Façon de parler! Faut pas le prendre comme ça messire... Messire comment déjà?
-Messire Spierrot!
-Et que nous vaut l'honneur de votre visite messire?
-Je ne venais quérir que l'attenton du maitre des lieux afin de hem... Lui proposer mes services de euh... de... "Mes deux seins"! Oui, c'est ça! Je suis Médecin, diplomé de la prestigieuse Académie de Lupin. Des hommes dotés d'une aussi grande culture que la votre doivent connaître cette prestigieuse école, n'est-il pas?
-Euh...
-Oui, oui! Le frère de mon neveu est dans cette école aussi...
-Abruti, le frère de ton neveu, c'est aussi ton neveu...

-Aussi m'autoriserez-vous le passage...
-Ben c'est que... T'as tout compris de ce qu'il a dit toi?
-Ben non, je croyais qu'il te parlait à toi, moi je matais la belle gosse la bas, avec la casserole de patates, qui poussait la petiote qui l'aide...
-Bon ben... Alesi!
-Et j'te jure Jean, si y'a anguille sous cloche, c'est toi qui prend...
-Tu m'en à l'air toi d'une belle cloche...


Content d'avoir berner les gardes aussi facilement, Spierrot poussa les grilles, laissant ces militaires se chicaner...
Il ne lui rester plus qu'à suivre la voie de calcaire blanc, qui menait au batiment.
Après avoir poussé la grande porte, il suivit les marques de pas blancs, laissés par les chausses ayant colporté le calcaire mouillé, et se rendit vers l'un des seuls lieux occupés, le bureau du directeur Cmyrille...


Toc! Toc!

Spierrot rentra aussitôt avoir frapper à la porte et aperçut le maitre des lieux au milieu de divers parchemins... Il s'assit sans y être invité, et commença...

Je peux entrer? Ca tombe bien que vous n'ayez rien à faire, je voulais m'entretenir avec vous, afin de vous proposer mes services en... Médecine! Oui, c'est ça, en médecine, vu que je suis médecin, j'ai suivi une formation de médecin, j'ai un diplome de médecin, j'adore médeciner, j'ai un don particulier pour la médecination, et je viens le mettre à votre service...
C'est bon? On signe quand...

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Vice-Chancelier, détaché à la Culture...
Cmyrille
Cmyrille grattait grattait grattait le papier. Il n'avait d'ailleurs toujours pas eu le temps d'enterrer le représentant syndical avec toute cette paperasse. C'est alors, au moment le plus inoportun de la journée, que Spierrot fit irruption dans son bureau. S'asseyant, il lui fit une brève mais motivée présentation de ses talents et voulait être engagé de suite.

Hum...
Bonjour!
...

Bien, alors comme ça vous êtes médecin...

Il étudia le personnage.

Et vous avez fait vos études où vous dites?
Et votre diplôme? Plôme. Vous l'avez, vous pourriez me le montrer?
Excusez moi de vous demander des garanties mais c'est que je ne tiens pas à engager un charlatan, y'a déjà bien assez de moi.
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Qui pisse contre le vent a la chemise mouillée.

Directeur de l'Asile d'Angoulème
Membre de l'EPPA
---fromFROh fada!
Un jeune garçon fit irruption dans le bureau où s'entretenaient Cmyrille et Spierrot. Visiblement il avait échappé à la vigilence des gardes.

Bon... Bonjour M'sieur.
Je.. J'ai entendu dire que on pourrait m'aider ici. Que y'a d'autre gens comme moi. Et que y'en a qui les aide à plus être comme moi.

L'homme installé au bureau se tourna vers le monsieur bizarre assis dans le fauteuil et le regarda les yeux ronds. Puis il se tourna de nouveau vers le jeune garçon.

Tu t'appelles comment mon garçon?
Cole.
Et en quoi nous pouvons t'aider?
Ben... je... C'est pas facile...
Dis nous. Comme tu l'as dit on est là pour t'aider. Et puis le monsieur à coté de moi est le nouveau médecin de l'établissement. Tu peux avoir confiance.
Ben... Je...
Je vois des gens qui sont morts. Ils sont partout, ils font comme si ils étaient vivants. Ils ne savent pas qu'ils sont morts.
...
Et bien, c'est pas commun ça...
Ben Spierrot, si t'as rien à faire. Je crois que notre ami a besoin de tes services.

_________________
PNJS destinés à ne connaitre le repos et la sérénité de tout un chacun.
---fromFRPaulette_la_paupiette
Paulette était très contente, ça y’est elle a le travail, un toit et les repas pour elle et Alamass. Elle se leva pour se rendre vers la cuisine quand Messire Cmyrille lui demanda de préparer un repas pour trois personnes. Sans doute voulait-il la tester mais Paulette ne craignait rien, elle adorait cuisiner et était heureuse quand on appréciait sa cuisine.

Paulette suivit d’Alamass traversa la cour pour ce rendre à la cuisine préparer un festin pour Messire Cmyrille et ses hôtes quand elle remarqua les deux idiots de gardes qui la reluquaient


Y f’raient mieux d’faire leur travail ces deux là, chui ben passé sans qu’y’m voit, drôle de gardes quand même.

Alamass et Paulette entrèrent dans la cuisine quand …

Ah mais ……… Comment veut-il que je cuisine dans c’bouge, j’ai jamais vue une cuisine aussi sale. Allez Alamass va me chercher un balai, une serpillière après tu iras chercher de l’eau au puits.

Quand la petite fut revenue Paulette attaqua le nettoyage de la cuisine pendant qu’Alamass nettoyait la vaisselle et les ustensiles.

Paulette se rendit dans l’arrière cuisine où était rangé la marchandise ; mais quelle marchandise …… Bon sang les étagères sont viiiiiiide.

Mais il croit quoi le bonhomme….. j’va pas lui service un bout d’pain rassit et une cruche d’eau quand même.

Alamass suit moi !!! Toutes deux sortir par la porte de derrière qui donnait sur un jardin. Il y avait plein de légumes en culture, un enclos avec de la volaille, un clapier à lapins, un puits et sous un appentis un tas de bois.

Alamass rentre du bois, et va allumer la cheminée pour cuire un poulet. Pendant ce temps moi j’attrape la bestiole et lui fait sa fête.

Paulette attrapa un poulet bien dodu, l’attacha à un fil par les pattes et l’égorgea. Pendant que la bête se vidait de son sang elle alla cueillir des légumes puis emporta son butin dans la cuisine. Alamass avait allumé la cheminée et les braises rougeoyantes donnaient de la chaleur.

Bon maintenant tu vas m'plumer le poulet pendant que j’épluche les légumes ensuite t'iras m'chercher un sceau d’eau et essaie pour une fois de vérifier qu’il est pas percé. Allez ouste dépêche toi.

Paulette s’affairait dans la cuisine, le poulet avait été embroché et Alamass à coté de la cheminée le faisait tourner doucement en l’arrosant de graisse d’oie. Heureusement Paulette avait apporté dans son baluchon un pot de graisse d’oie, une terrine de lapin et un énorme pot de confiture de framboises. Quand le poulet fut bien doré Paulette le mis dans un plat prêt de la cheminée pour le garder un chaud et suspendit un chaudron à la crémaillère pour cuire les légumes (de belles carottes et des navets). Elle avait trouvé des pommes dans la réserve, enleva le trognon et boucha le trou avec de la confiture de framboises et disposa les pommes dans la braise. Pendant que le tout cuisait elle s’aventura hors de la cuisine, il fallait bien dresser une table mais où. Elle découvrit une petite pièce agencée d’une table ronde avec six chaises, un beau buffet dans lequel il y avait une belle vaisselle. Elle appela Alamass et lui ordonna de dresser une belle table. La petite n’était pas futé mais elle avait du goût.

Quand la table fut mise, elle disposa au centre de celle-ci sa bonne terrine de lapin et se dirigea vers le bureau de Messire Cmyrille. Elle frappa à la porte et sans attendre la réponse entra et annonça

Messire est servit
Spierrot
Sans prendre en considération le "bonjour" de Cmyrille, Spierrot continua...

Oui, tout à fait, Médecin de l'Université d'Arsène... Mon diplôme? Ah ben euh oui! Mais je ne l'ai pris, une telle rareté, on ne se trimballe pas avec! On aurait tôt fait de se le faire dérober, et de voir son agresseur faire le charlatan dans des établissements comme le vôtre! Mais il parait que ma science est inscrite sur mon visage...

Spierrot fut bien heureusement coupé par un garçon qui rentra dans la pièce, cela lui évitait de se couvrir encore un peu plus de ridicule...
Il écouta Cmyrille, avant que celui-ci ne lui cède la parole...


Commencer sur un client... Euh... Patient, avant même d'avoir signer un contrat juteux, d'avoir pris un souper somptueux, ou d'avoir mes instruments payés par la maison?
Soit, mais je ne garantie en rien le résultat...


Il s'installa alors devant le dénomé Cole, et s'adressa à lui à la manière des cartomanciennes et autres gens bizarres, fixant dans les yeux et parlant d'une voix presque solennelle...

-Quel est ton nom petit être?
-Ben... Cole... Je, je crois que je, je viens de le, le dire...
-Arf... Ca commence bien...
Et donc tu vois toujours des gens morts...


Cole aquiesca de la tête...
Spierrot prit son menton entre deux doigts, faisant mine de se caresser le bouc qu'il n'avait pas...


Et fermer les yeux? Essayer pour voir?
Enfin pour voir... Sans jeu de mots bien sûr...


Le jeune homme s'éxucuta... Il était à présent debout, les yeux fermés, les bras devant lui cherchant à toucher quelquechose de familier, afin de sortir de cet inconnu sombre qu'est le noir...

Et voila le travail! Ainsi ca devrait aller mieux!

Tout joyeux, pensant avoir vaincu sa première "maladie", Spierrot lança fièrement...

Au suivant!

Ah si Jo était là, il aurait pu voir comment il avait remis Cole sur pieds... Ca lui aurait peut-être prouvé que Spierrot n'était pas qu'un bon à rien...
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Vice-Chancelier, détaché à la Culture...
Cmyrille
Cmyrille fut attentif aux moindres gestes et dires du sieur médecin, et force est de constater que ça méthode était peu orthodoxe. Pour en avoir le coeur net, il questionna le petit.

Cole?
Cole?
Non, à droite.
Non, pas celle là! L'autre droite!

Le petit évita de peu l'arrête du bureau de Cmyrille, qui aurait sans doute fait un carnage dans ses côtes.

Bien.
Cole, tu m'écoutes?
En appliquant la méthode du Docteur Spierrot (Le mot sonnait étrangement...), est-ce que tu vois toujours ces gens?

Non m'sieur.

Et est-ce que tu pense pouvoir fermer les yeux tout le temps?

Ben si je peux ne plus avoir peur en fermant les yeux, oui m'sieur.

Humm...

Visiblement la méthode fonctionnait. Et la rapidité d'intervention du Sieur médecin ne pouvait qu'être louée. Peut-être était-il vraiment un bon médecin après tout.

Sur ces entrefaits, Dame Paulette annonça le repas. Il invita Spierrot et Cole à partager le diner et demanda à Paulette si elle pouvait rajouter deux couverts à la table.
Ils suivirent donc la cuisinière jusqu'à la salle où elle avait dressé le couvert.

Cmyrille apreçut alors de petits gateaux ronds dans un plat et se jetta dessus.


Woooouuuuuhhhh!!!
Des donuts!!
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Qui pisse contre le vent a la chemise mouillée.

Directeur de l'Asile d'Angoulème
Membre de l'EPPA
Spierrot
Docteur Spierrot...

Ces mots résonnaient dans la tête. Un sentiment de fierté rarement présent l'envahit. Bombage de torse, redressage de tête. Spierrot s'imagnait toutes sortes de scènes mettant en valeur ses qualités en médecine, en faisant une totale abstraction de ce qui se passait dans la pièce...
Jusqu'au moment fatidique...


"D-O-O-OO NU-U-U-U-T-S"

Le regard de Spierrot se fixa instantanément sur les gateaux ronds et roses, admirant la régularité de la disposition des paillettes de sucres, ainsi que la précision du trou central. De véritable chefs d'oeuvres...
"Miam!" Un festin s'annonçait...
S'annonçait en effet, ce goinfre de dirlo s'était déjà jeter dessus...
La machoire du docteur céda, et tomba, laissant entrevoir de belles dents plus ou moins blanches, ainsi qu'une langue déjà dégoulinante de salive à l'idée de se régaler. Avant que les larmes ne montent à ses yeux, il se mit à table, et chercha les mets du regard...


Et où qu'elles sont les côtes de porc? On est mardi, c'est côte de porc, nan?

Cole tenta de s'assoir, toujours à taton, n'ouvrant pas les yeux, tel un bon élève suivant au pied de la lettre son professeur...

-Roooh... Mais c'est bon, rouvre donc tes yeux!
-Mais je, je peux pas! Ils, ils vont revenir...
-Roooh... Euh... Roooh!!!


Levant les yeux, à la recherche de la cuisinière, claquant des doigts...

Hep! Euh... Conchita! ... Petit eucalyptus!
Tu pourrais nous apporter deux couverts supplémentaires?

Ils, ils sont trois...

Okay... Trois couverts donc...
Tes amis prendront bien un repas avec nous? Tu verras, ils seront sûrement moins chiants le ventre plein... C'est p'tet juste ça qui les enquiquine: la faim...

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Vice-Chancelier, détaché à la Culture...
---fromFRPaulette_la_paupiette
Paulette vit arriver Messire Cmyrille avec un homme et un gamin. Bizarre le gamin qui marche les yeux fermés. Quelle idée !!

Paulette se demandait si Messire Cmyrille ne faisait pas parti des fadas pensionnaires de l'asile, il voyait des do... do.. don... ute.. mais c'est quoi ces machins là?!. Pour l'instant y'a que l'entrée de servie sur la table et c'est une terrine et une corbeille de pain bien frais que lui avait livré le petit Kenn-y de la boulangerie du village.

Paulette avait entendue Messire Cmyrille parler au Messire et avait compris qu'il était le médecin. Drôle de médecin va falloir lui trouver un chien, y' voit pas claire, lui aussi voit ces machines Do... do.. ché pas quoi. Un médecin plus aveugle que son patient hahahahahah

Paulette riait intérieurement quand elle entendit

Hep! Euh... Conchita! ... Petit eucalyptus!
Tu pourrais nous apporter deux couverts supplémentaires?


Comment Conchita ..... mon nom est PAULETTE Messire et bien sur je vous apporte les couverts, mais c'est pour qui, y'a personne.

P't êtes qu'il est fada lui aussi pensa t-elle. Puis dirigeant son regard vers Messire Cmyrille elle dit

Quand vous zaurez fini vos zentrées, appelez moi avec la clochette sur la table j'vous apporterais un poulet bien doré avec ses légumes. Et pour le dessert vous zaurez des pommes chaudes à la confiture de framboises.

Puis s'adressant au gamin

Ouvre les yeux p'tit gars, comment qu'tu veux manger les yeux fermés.

Tout en sortant de la pièce Paulette songea qu'elle devait absolument voir Messire Cmyrille. Elle avait besoin de quelques écus pour aller au marché. Y'a pas grand chose à becquer dans c'te cuisine.
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