[Rp]Vice .... et versa

[Quelque part dans le duché...]

Sur son étalon, parce que oui, elle chevauche la blonde, marcher ça fait mal au pied, Nabel va... où? elle n'en sait rien. Pourquoi ? cette question reste flou également.
Une envie de voir ailleurs, de faire autre chose sans doute, d'oublier et de penser à autre chose. A elle, au chemin qu'elle prend. Un besoin de regretter les dernières décisions prises aussi, un besoin de penser à ce qui l'attend.
De rien à la mairie, de la mairie à la chancellerie, de la chancellerie au conseil. Une vie bien remplie, s'étalant sur des mois, de mois parfois bien trop long.
Une envie de penser, à comment on fait quoi, comment on se sort de tout ça, comment on vie à travers une cause. Il faut vraiment qu'elle réfléchisse, mais pas trop quand même parce que entre le soleil et les pensées bien trop mouvementée, elle va avoir mal à la tête la blonde!
Alors cheveux au vent, oui oui parce qu'elle galope, histoire de se rafraichir, elle trie ses pensée et ne garde que celle concernant la diplomatie.

Ah dur travail que celui là, surtout quand le monde ne tourne plus bien rond !
Des châteaux qui tombent en veux tu en voilà, des vices qui prennent un tout autre chemin que celui de la diplomatie, de menaces qui grondent, bref, tout va mal dans le meilleur de monde ...

Le chemin finit par mener quelque part. Une ville, une bourgade, quelque chose quoi !
Et l'étalon se stop, et la blonde met pied à terre.
Renarde à l'affut de tout ce qui se passe, main sur la garde de l'épée, elle regarde, scrute chaque visage passant devant elle. Et puis elle sourit, passe sa besace autour de son épaule, et s'en va se trouver un coin, où elle pourra travailler en paix.
Déambulant dans les ruelles, songeuse, elle marche pour marcher, pour ne pas s'arrêter, pour reculer le moment où elle devra plonger dans une montagne de vélins.

Et puis ....

[Quand la chancelière n'en revient pas]

Et la blonde marche, marche et marche toujours, elle rame aussi parce qu'elle se demande bien comment elle va faire.
Que de questions qui se posent et se reposent dans la tête bien trop étroite de la blonde en ce jour de mai.
La tête en Artois, en Touraine, en Guyenne, dans le nord et dans le sud, dans les contrées lointaines, bien après les frontière du Royaume de France, bien après la mer... et le corps ici, allez savoir pourquoi.
Une envie de prendre le large, de mener ses affaires en personne, non pas à l'aide de pigeons voyageurs ... quoi que au moins eux ils se bouffent ! le pigeon c'est bon. Quand c'est bien cuit, c'est tendre, le goût est fort mais sans trop l'être, la chair est parfaite. ...
Bref, c'est plus à la diplomatie qu'elle pense, et elle se ferait bien un petit pigeon pour le quatre heures ... y a pas un homologue qui voudrait lui envoyer une missive ?
Et puis là, sortie de nul part, une jeune femme se plante, ni vue ni connue je t'embrouille par des "Excellence" et des "traité" ! Mais qu'est ce qu'elle me veut celle là?!
Et Nabel penche la tête sur la droite réfléchit. Un bout de crâne apparait, une nouvelle coiffure peut être, mais qu'est ce que c'est vilain. Et puis elle se souvient, pense et repense, remet les souvenirs dans le bon ordre, à leur place, loin de l'Alençon, en Rouergue.
Sourire aux lèvres, elle regarde l'ex vice Chancelière, chambellan, comme on voudra.

Les yeux brun s'écarquillent. Et comment elle fait là ? non parce qu'il faut bien dire ce qui est, l'ex vice est dans un beau pétrin, et la blonde, chancelière, qu'est ce qu'elle doit faire ? appeler au secours des gardes et la faire jeter en geôle, ou bien faire comme si de rien n'étais ?
Ni l'un ni l'autre, la renarde se ressaisit.

Oh ! ...Oh ! ...Oh ! Je ... Exce... Da... Cerdanne!

Elle sait plus trop la blonde, elle comprend pas bien l'apparition de la brune en face d'elle.

Un coup de main ? euh ... non merci ... je sais pas ce que vous ... traités ... mais qu'est ce que vous faites là didiou ?!

Et elle jette un regard, à droite à gauche. Bon personne n'est censé la connaitre mais on ne sait jamais, et la blonde elle peut pas se montrer en compagnie de ...
Attrapant son ex collègue par le bras, elle l'invite à faire quelques pas avec elle.
Tsss ça sent le bûcher ça !

Un, deux, trois...
quelques mètres de parcourut et la blonde s'en à son tour un bras de se poser sur le sien.
Moment de solitude, moment de silence.
Elle entend plus rien, ne voit plus rien. Quelques secondes uniquement, jusqu'à que la voix amusée d'une brune vienne parler à son oreille. Une question ? non pas vraiment vu l'intonation ! Une réponse ? je sais pas. Un hésitation, par contre c'est sur ! Et le regard se pose sur l'ex vice, l'ex homologue, l'ex femme qu'elle appréciait.
Moment de solitude ? non moment de réflexion intense.
Et si ? et pourquoi pas ? Etait ce si différent ? Etait elle si différente ? mais pourquoi ?
Et la voix de la brune ne murmure plus, et la blonde écoute, sourit même devant la situation.

Vous aimez encore un peu ... et bien ... c'est ... votre choix que je n'aime pas ... mais vous ... je vous ... enfin

Et de reprendre son souffle, et de se souvenir.

Et bien allons poser nos divins fessiers par là bas !

Et montrant de sa main, de son bras libre, la renarde indique un endroit de verdure prêt d'un grand chêne ou toute autre espèces végétales, mais quelque peu caché.

Vous aurez le temps de filer, vous !
Pas besoin de marque Cerdanne. Vous êtes marquée mais d'une toute autre façon. Les peintres dessinent fort bien quand on leur demande et votre visage est bien connu par chez nous ! Votre petite escapade en Orléans n'est pas rester inconnu, et votre arrivée ici ...

Respire, souffle et respire.

La diplomatie vous intéresse encore ? vous avez pris un chemin bien différent pourtant.

Et elle se pose des questions la blonde, qu'est ce qui tourne pas rond sous le crane à moitié rasé.

Et vos cheveux .... c'te carnage ! pourquoi donc ? ...

[J'aime pas la pendaison, j'aime que le BBQ]

Assise dans son petit coin d'herbe, la blonde laisse les rayons du soleil venir lui caresser la peu et venir offrir les reflets d'une chevelure brune presque parfaite.
Et quand on parle de sorcier, la demoiselle se dit bien qu'elle sait mal exprimer.
Un défi.
A oui ... des arbres ...
Un regard sur la robe qui l'habit.
Trop belle et si délicate pour être abimée.
Une offre de fête autour du corps de la brune.
Sourire qui s'étire et blonde qui se lève.

Le regard se lève et se pose sur la brune qui déjà grimpe. Ainsi elle aura perdu le défi ... hé bien tant pis ! Après tout ce défit ne vaut pas grand chose.
Et la main se tend, attrapant une branche. Et le pied se lève et se pose sur le tronc de l'arbre. Et la blonde imite la brune et grimpe.

En haut, tout est différent ? penses tu vraiment Cerdanne ? Penses tu que ton sort est différent que tu trouve ici ou bien en bas ? Non la pendaison ne sera pas ta fin, se sera les flammes, qui lécheront ton corps et le brûlerons. Alors que ta pendaison pourrai laisser une trace de toi avec ta dépouille, la crémaillère elle fera oublier ton existence.

Tout raser ? erf voilà une bien mauvaise idée !

Des mauvaises idées, ça à l'air d'être la période !

Un tantinet guidé par des forces maléfique ? que nenny !
Tout le monde sait que la vice chancelière de Rouergue à pris part à la prise du château d'Orléans. Faut pas être mauvais pour connaitre vos traits !

Et grimpant, s'appuyant sur le solides branches de l'arbre, qui servira peut être de fagots.

Des cernes ? mon Dieu, cela fait bien longtemps que je n'ai pas eu l'occasion de me reposer convenablement ! Cela est peut être bien du en parti par vos escapades !

Et la main de la brune posé sur celle de la blonde

Quant à ma place elle est bien ici !

Et le fessier divin finit par se poser sur une branche. Une jambe de chaque côté de l'épaisse branche, la renarde offre un sourire.

Il me semble que vous avez gagné !

[Tu veux boire ! ben bon courage !]

Et le regard se perd à l'horizon, émerveillé par la vue qu'offre la petite altitude prise.
La brune avait peut être raison, le vent est surement source de liberté et de légèreté.
Les jambes se balancent, quand une est devant, l'autre est derrière, et le tissu tiré entre les cuisses de la blonde chuchote sa maltraitance.
Peu importe.
La légère brise vient caresser le visage de la renarde et le regard se pose encore une fois sur l'ex vice.
Profiter du vent dans le feuilles ? pourquoi pas ? et les pensées d'une blonde s'échappent, laissant place à une sensation presque inconnue.

Parait que les cernes lui vont bien, parait aussi que c'est la brune qui le dit!
Combien de temps qu'elle a pas sourit autant la blonde ? elle a arrêter de compter les jours depuis pas mal de temps. Pourquoi c'est elle qui lui offre ses moments ?
Si l'histoire se sait, elle va en prendre plein la tête, elle le sait. Un tête à tête avec un brigand ne passe pas aussi bien, surtout quand un peu plus tôt c'est leur voisin qui en a pris pour son grade.
Chancelière ? non pas à cet instant. Juste elle, blonde, renarde. Ni chancelière, ni conseillère. Nabel simplement.
Moment de liberté offert quand elle n'en aurait pas espérer.

Sourire amusé. La Bourgogne. Plus de point commun qu'elle ne pensait avec la brune.

Boire ici ? cela revient à boire du poisson !
La bière en a le goût ! quant au vin de Bourgogne, il est inégalable ! et la région n'est pas connue pour en fabriquer du bon ! C'est plutôt de la vinasse ! Parfait pour des pigeons en sauce !

Et un petit rire s'échappe du feuillage de l'arbre qui cache les deux jeune femmes.

[Tout le monde il est beau quand on est perché]

Le sourire reste sur le visage pâle de la blonde, et elle regarde la brune, attend sa réaction!
Un air surpris quand on parle de bière aromatisée au poisson.
Une blague ? hummm non je crois pas hein !
Et le rire perce le feuillage du vieil arbre, une brune, une blonde éclate de rire, ou rient seulement.

Abuser de son statut de diplomate ? jamais O grand jamais ! Quoi que ! non mais chuut fait pas le dire!
Et le sourire ne cesse de s'étendre sur le lèvres de la Volvent.

Tsss vous m'avez démasqué !
Je fais venir de la bière de Tastevin, et je pique les réserve de calva de mon Aimé !

Un sourire, à des souvenirs bien particuliers.

Je dois avoir quelques bouteilles de Bourgogne chez moi. Du Beaumont!
Ma tante possède des vignobles... et le vin est fin et fameux.

Elle irait bien faire un tour chez elle, prendre une ou deux bouteilles et se percher de nouveau sur l'arbre, en la compagnie de la Cerdanne.
Et la question arrive, est ce qu'elle connait le sud et la mer la renarde ?

Je vécu en Artois, je ne connais que la mer du nord, quand au sud, je ne m'y suis jamais aventurée... malheureusement.
Mes pas ne m'ont pas menés plus loin que Alençon...
Et vous vous connaissez ? racontez moi? comment c'est là bas ?

Les yeux brun deviennent curieux, comme une gamine qui attend son histoire.
Les mains posées sur la branche qui la porte, la blonde se penche, attendant l'histoire tant attendue.

Si nous restons là, autant en prendre plaisir.

Et le sourire annonce l'attente. Tout en haut, il fait beau, et les problèmes s'effacent.

[Racontes moi encore]

Des contrées ensoleillées?
Elle réfléchit la blonde. Sa peau serait elle aussi pâle si elle y avait mis les pieds?
Son esprits serait il différents si elle était bercé par les rayon de l'astre solaire ?
Penserait elle à faire autre que flémardiser ?
Elle n'en sais rien, et elle pense, réfléchit, profitant des rayons qui perce le lourd feuillage qui la, qui les, camouflent.

Le vent vient souffler un peu, un air de Provence peut être?
Ainsi c'est là bas que la Brune à vu le jour. Ainsi c'est la bas qu'elle à fait ses premiers pas.
Sourire qui vient tout seul, quand l'imagination imagine, vagabondant du côté du sud, se demandant comment c'est là bas.

Bien trop jeune encore la renarde. Elle ne connait rien à rien, ou en tout cas très peu. La brune à l'air de savoir elle, et quand le récit commence, la blonde se laisse aller, ferme les yeux et se joue la scène mentalement.

La mer elle connait, mais pas la mer bleu, pareil, égale au ciel. Non celle qu'elle a vu était toujours grise, pareil, identique aux nuages menaçant perpétuellement la région du nord. Ben quoi c'est bien connu, fait toujours dégueulasse dans le Nord !
Sous ses pieds imaginaires, une autre sensation, quelques chose d'autre que le sol boueux, unique souvenirs de sa vie réelle.
Elle à tout oublié de comment c'est quand l'infini borde la terre.
La feignasse ... hum ça donne envie ça !
La grande bleu, calme apparemment, et la reine, plus affolée, au vie du récit de Cerdanne.
Le vent claque son visage, le sable volent et fouette... les vagues s'écrasant, loin de la mer feignasse du Languedoc.

Tu pourrais en parler des heures ? alors parle belle brune ! Fais rêver la blonde que je suis.
Des barreaux apparaissent, une cage dorée qu'elle ne regrette pas en Alençon, mais un goût salé vient inonder sa bouche, une envie de paysage, autre chose que les lacs et rivières.
Parles Cerdanne, racontes moi encore.
La renarde ouvre les yeux, fatiguée de ce geste. Elle était bien là bas, trop bien même. Envie d'y retourner.
La brune s'étire, la blonde sourit.

Encore !
Comment c'est la Provence ? et le sud ? racontez moi tout ! enfin si vous voulez bien ...

Cette envie de vivre autre chose elle l'a depuis longtemps en elle, mais elle n'aurait pas pensée qu'elle le vivrait par procuration grâce à Cerdanne.

[En connaitre trop mais pas assez ...]

Nabel se redresse, prête à entendre la suite du récit.
Quand les yeux de la brune se ferment, ceux de la blonde s'ouvrent.
Quand la blonde se redresse, et pose son menton sur ses genoux fléchie, la blonde se love tout contre l'arbre.
Quand la brune parle, la blonde se tait. Ecoute. Imagine.

La mer, encore, belle et passionnée ...
La Provence, lointaine et étrange, mais si attirante.
La navigation tellement effrayante mais excitante.

Les yeux se ferment, cherchent à leur tour les images à quoi s'accrocher.
Un marché, une plage, un horizon ... bel horizon. Belle mer, prend moi tout entière ...

Est ce qu'un jour elle connaitra le bonheur de naviguer.
La sensation du vent sur son visage, apportant une odeur saline.
La liberté que procure le vaste océan.
Peut être pas ... et pourtant ce n'est pas l'envie qui manque.

Et pourquoi pas ?
Alors que Cerdanne conte, Nabel pense, et pourquoi pas ?
Qu'est ce qui l'a retient ici au final ?
Sa brune, son brun, son duché, adoptif certes mais qu'elle aime tant.
Son combat, ses secrets, son secret.
La tête ailleurs, le corps ici, elle devra s'en contenter pour le moment.

L'amour ?
Et bien je crois bien que oui... et plus que je ne le voudrai parfois...

Une pensée s'égare ...

La passion ?
J'en connais une partie. Celle qui vous envahit lorsque vous vous battez pour vos idées. Quand plus rien ne compte à part ce que vous pensez.
Quand défendre devient plus vital que de respirer.
Cette passion là je la connais.
Celle qui vous caresse la peau et enflamme votre corps, celle là je l'ignore.
Et pourtant, si proche et si loin de tout cela.

La chevelure blonde suit les mouvement de la tête, de droite à gauche, doucement, légerement, puis s'échoue de nouveau sur les genoux recouvert de la jolie robe.

[Bon vent belle brune]

La douce voix de la brune raisonne, doucement, dans le feuillage, camouflage des deux jeunes femmes.
Le temps passe, bien trop vite, et la fin approche.

Un sourire, une grimace de la brune, la blonde écoute attentive.

Un tas de fagots ? hé bien, cela ne me sera pas possible.
Ainsi nous nous séparerons ici, pour mieux nous retrouver une autre fois !
Gaffe à vous, il serait dommage que quelques flammes n'abîment d'avantage votre belle chevelure!

Le sourire s'échappe, un petit rire.
Les jambes se suspendent dans le vide, le buste de redresse, étirant le dos douloureux.

Va pour le sud !
Nous nous retrouverons là bas ! Et au lieu de nous percher au cœur d'un arbre, alors nous nous percherons sur une falaise, vu sur la mer bien sur !

Et la blonde soulève les épaules. Il est l'heure il parait ... alors soit !
La Renarde fixe, le sol, puis la brune.
La séparation est arrivée.
Quelques heures dans un arbre, quelques heures qui peuvent changer une vie.
Quelques heures à autre chose, quelques heures loin de tout.
Seule, à deux, dans leur arbre.
Une main se tend. Celle de la blonde l'attrape, la serre, doucement.

A bientôt Cerdanne !
Et faites attention à vous ...