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[RP] Bureau de Kartouche, Avocats et Presse ...

Sanctus
Sanctus manqua d'avaler de travers le contenu de son verre.

Quoi ???? Izaac a été élu maire de Genève ???!!!???
Lui qui a toujours déclamé sur tous les tons que jamais au grand jamais il ne mettrait les mains dans ce pétrin qu'est la gestion d'une cité ! Il va s'en mordre les doigts le bougre. Il va falloir maintenant qu'il assume !


Mais c'est une grande nouvelle. Le phare de l'aristotélité est donc revenu entre les mains de la vraie foi. Voir un ancien primus du Lion de Juda avoyer de Genève est une grande nouvelle en effet. Et je pense que le Consistoire doit rapidement saluer la nouvelle comme il se doit.

Et juste pour le plaisir et lui faire une surprise, on pourrait organiser un petit assaut, histoire de le piquer au vif. Mon petit doigt me dit qu'en ce moment, les défenses de Genève sont proches du niveau zéro.
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Cromwell dict Sanctus, dict عبد الواحد, dict le Vieux Lion.
In nomine Leonis et Spiritus Sancti.
Emir du Lion de Juda.

Kartouche
Le diverti Kartouche sourit en regardant la réaction de l'ancien primus.

«Comme je te le dis, l'ami, comme je te le dis. On dit qu'il a fait une erreur et qu'il a rendu un mauvais formulaire aux fonctionnaires municipaux. Ceux-là l'ont inscrit sur les listes électorales, et comme Izaac est guidé par le Très-Haut, il ne pouvait plus dire qu'il s'était trompé... Mais je t'accorde qu'il va s'en mordre les doigts. Je suis sûr qu'après trois jours, il accueillerait à bras ouvert une révolte léonine. Mais bon, comment justifier que le Lion prenne une ville qu'il tient déjà ?»

Il reste un moment songeur, avant d'attraper un parchemin et une plume.

«Je pense que j'ai une idée... Écoute un peu.»

Il griffonne en même temps qu'il parle.

Nous, consistoire du Lion assemblé dans la forêt, annonçons notre contentement de voir Genève retrouver le droit chemin. Cela augure de grandes heures pour la vraie foi en la cité lémanique. Toutefois, c'est avec une grande appréhension que nous voyons cela se réaliser en la personne du triste Izaac, mollusque-ermite du Salève. Nous l'avertissons que le Lion surveille ses actes, et le sommons de prendre des mesures drastique à l'égard des papistes encore présents dans la cité ; que la messe soit interdite, que les prêtres soient pendus et que Kirkwood opère le supplice de la plume sur ceux qui se réclament de rome, jusqu'à l'abjuration ou la mort.
Shirine
Il a suffit d'un petit courrier rapide pour faire sortir la rousse de la taverne. "Sanctus est en ville... bla bla bla... Kartouche se présente à l'élection... bla bla bla... faut voter pour lui! bla bla bla..." logique! Le bout de parchemin dans le point, Shirine arpente les ruelles de Limoges. Cette ville lui était inconnue, et encore plus le lieu où elle pourrait trouver les deux hommes.

Réfléchissons... Si Kartouche est candidat à la mairie, c'est qu'il vit ici, s'il vit ici, quelqu'un sait surement où! Sans autre idée, elle apostrophe quelques passants pour se renseigner, entre même dans des boutiques pour interroger les commerçant... espérant ne pas trop se faire remarquer... Une rousse qui cherche Kartouche, allez savoir ce que l'on pouvait bien penser...

On finit par lui indiquer son bureau. Son bureau? La jeune femme a de la chance... Elle contourne la cathédrale et s'enfonce dans une ruelle, cherchant des yeux la bonne porte... qu'elle trouve enfin. Elle sourit en lisant la pancarte, puis frappe, espérant y trouver ce qu'elle cherche...

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[Recherche divers joueurs pour inventer un passé à ma marionnette, me contacter]
Kartouche
L'appliqué Kartouche était en train de tirer la barre du 't' de «mort» lorsqu'on frappa. Grommèlement indiscernable. «Romfl, qui donc peut nous déranger si tôt... sont pas à la messe, ces gredins ?» Il fiche le parchemin dans les pattes de Sanctus et se lève pour aller ouvrir. Sa réplique est prête, il n'y a aucune raison pour qu'il accepte d'être dérangé par un quidam aigri qui en aurait après l'AAP pendant qu'il cause avec le pépé. Enfin presqu'aucune ; un bon flacon d'Armagnac serait un laissez-passer suffisant. Bref, la porte est à peine entrebaillée qu'il lâche d'une voix lasse, sans avoir vu le visage de son visiteur :

«Mon brave bourgeois, je suis navré, mais je ne suis pas disposé à recevoir des doléances aujourd'hui. Allez donc vous consoler à l'église, comme tous les...»

Il s'interrompt avant la suite. A ce moment, la porte est suffisamment ouverte pour qu'une flamboyante masse de cheveux apparaisse face à notre héros. Sa curiosité s'emballe, et il ouvre entièrement le chêne pour pouvoir dévisager celle qu'il n'a pas encore laissé parler. Sanctus mentionnait une rousse, tantôt ; était-ce celle-là ? Quel mauvais tour l'animal lui jouait-il ?

«Par les moustaches de d'Izaac du Salève, toi, ici ? C'est une fichue journée, décidément ! Entre donc, l'amie. Tu ne devineras jamais qui est ici ?»

Comme quelques minutes plus tôt, il tire sa visiteuse par le bras et referme la porte derrière elle. Mal, cette fois, puisque le loquet ne prend pas et que la porte claquée se réouvre de quelques centimètres. Le facétieux Kartouche, qui n'a rien remarqué, montre le fauteuil qu'il a laissé, celui qui est face à la porte (et par conséquent, l'autre n'est pas visible depuis l'entrée et son hôte de marque pas encore connu de la rousse) et passe dans sa cuisine pour chercher un tabouret et un petit godet. Lorsqu'il reviendra, Shirine se sera assurément installée en face de Sanctus et ils auront causé un peu.
Elisa.
Debout tôt en cette journée… L’Hostel s’activait,… Les nourrices veillaient à ce que tous les jeunes Malemort soient propres et présentables pour partir à la messe. Faire bonne figure était un mettre mot pour les nourrices des Malemort… Enfin elles avaient surtout peur des représailles de la matriarche… au cas où une erreur de leur part arrivé…

Ainsi tout le monde était debout, Elisa elle, était toujours dans ses appartements. Ouvrant une de ses malles dans un coin dans sa chambre, caché sous un morceau de tissus… Une bouteille… Mais pas n’importe laquelle…. Elle entoura a nouveau la bouteille dans le tissus puis le plaça dans une pochette un peu plus grande qu’habituellement.

Regard dans le miroir de sa coiffeuse, la Malemort passa sa main dans ses cheveux qui pour une fois étaient libres de danser au rythme de ses pas. La jeune Lahaye reprit sa marche, sortant de ses appartements, pochette à la main… Refermant la porte derrière elle, essayant d’échapper aux nourrices de l’Hostel, elle se faufila dans les escaliers, sur la pointe des pieds… Une fois en bas, elle se mit à courir jusqu’à la porte d’entrée qui était encore ouverte… bousculant un homme qui portait un panier plein d’épi de maïs.

Enfin sur le parvis, elle continua sa course jusqu’à avoir passé les portes du mini-domaine… Une fois dans l’une des rues de Limoges, la Malemort se remit à marcher… à son plus grand regret sa destination ne se trouvait pas bien loin de là où elle vivait… Et la jeune femme n’eut pas le temps de reprendre entièrement sa respiration… qu’elle se trouvait déjà toute proche de la petite maison où résidait l’un des écrivains de l’AAP.

Ouvrant sa pochette, elle vérifia tout de même son contenu… rassurée, elle s’approcha ainsi de la porte… qui étonnamment était légèrement ouverte. La Malemort s’approchant encore entendit alors des voix à l’intérieur. Elle se redressa et hésita à entrer… durant sa réflexion elle resta plantée devant la porte… entendant toujours ce qui se disait à l’intérieur de la maisonnette.

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Shirine
La porte s'ouvre sur Kartouche. Shirine sourit, satisfaite de l'avoir trouvé.

Mon brave bourgeois, je suis navré, mais je ne suis pas disposé à recevoir des doléances aujourd'hui. Allez donc vous consoler à l'église, comme tous les...

Il se tait soudainement, puis la dévisage pendant qu'elle ouvre la bouche pour protester. A-t-elle vraiment l'air d'un "brave bourgeois"? Mais il ne lui laisse pas le temps de sortir un mot et l'attrape par le bras pour l'entrainer à l'intérieur.

Par les moustaches de d'Izaac du Salève, toi, ici ? C'est une fichue journée, décidément ! Entre donc, l'amie. Tu ne devineras jamais qui est ici ?

Une vraie tornade ce Kartouche. Il montre à la rousse le fauteuil puis disparait dans la cuisine. La jeune femme reste un instant déconcertée puis s'avance un peu pour découvrir l'homme dont elle "n'aurait jamais imaginé qu'il puisse être là", ou un truc dans le genre... Ne remarquant pas au passage que la porte est mal fermée.

Hey bonjour Sanctus! Comment vas-tu? Le Poitou n'est pas très accueillant à c'que j'ai entendu dire...

Lui souriant malicieusement, elle se jette dans le fauteuil qui fait face au sicaire.
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Kartouche
Le vif Kartouche revient rapidement avec de quoi désaltérer son deuxième invité. Combien donc y en aura-t-il de plus ? Le prochain serait Zarathoustra en personne qu'il ne s'étonnerait même plus... Cela serait quand même bien étonnant, puisque le bougre n'a quasiment pas donné signe de vie depuis la fin de l'épopée béarnaise. Il sert un verre -petit, c'est vrai quoi, les femmes, ça doit pas trop boire- à Shirine et en profite pour remplir les deux autres. Assis sur le tabouret, il reprend la parole.

«Apparemment, ce faux-jeton de Sanctus s'est endormi... tu lui fais toujours cet effet-là ? On était en train d'écrire une lettre pour l'ami Izaac. Tu sais qu'il est devenu maire de Genève. C'est une calamité, pour la cité.»

L'infatigable Kartouche tire le parchemin des mains de Sanctus et le tend à la rousse.

«Tiens, je te laisse lire, donne-nous ton avis. Il nous manque encore une conclusion. Que penses-tu de ça ?»

Toutefois, nous enjoignons les bons bourgeois de Genève à faire preuve de vigilance. Izaac du Salève se fait vieux et il a les poches trouées. Il serait bête que les richesses séculaires de Genève, que seuls les insensés tentent de piller, ne finissent au fond du lac parce que le Vieux aura confondu entrepôt et jetée.
Sanctus
Sanctus était du genre à ne jamais laissé paraître sa surprise. A la vue d'un jupon, son sang ne faisait qu'un tour, surtout si le chef était de couleur rousse. Et qui donc venait d'entrer dans la pièce ? Shirine en personne et toujours aussi rousse de surcroit. Il la laissa s'installer, la salua de la tête et la dévisagea. Toujours aussi désirable.
Il allait ouvrir la bouche lorsque le bouillonnant Kartouche revint avec de quoi boire.


Ne sais-tu pas Kartouche que le Lion ne dort jamais que d'un oeil ?

Et se tournant vers Shirine.

Je suis heureux de te revoir ici Shirine. J'ai failli être fauché par les armées du Poitou, ce qui m'aurait peiné, m'ôtant non seulement la vie, c'est un détail, mais aussi le plaisir de te croiser.
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Cromwell dict Sanctus, dict عبد الواحد, dict le Vieux Lion.
In nomine Leonis et Spiritus Sancti.
Emir du Lion de Juda.

Shirine
Kartouche revient pour lui servir un verre. Shirine observe la quantité mais ne fait pas de commentaire, se disant qu'elle irait se reservir plus tard.

Apparemment, ce faux-jeton de Sanctus s'est endormi... tu lui fais toujours cet effet-là ? On était en train d'écrire une lettre pour l'ami Izaac. Tu sais qu'il est devenu maire de Genève. C'est une calamité, pour la cité.

Amusée, elle observe Sanctus avant de se retourner vers le peut-etre futur maire.

Je n'espère pas, cela voudrait surement dire que je l'ennui... Mais... Izaac maire de Genève? Non je n'savais pas, vaut mieux ça que quelqu'un d'autre... tout va revenir à la normale là bas vous ne croyez pas?

Elle attrape le parchemin tendu pour le lire, buvant une gorgée du breuvage qu'elle tient dans l'autre main. Un sourire s'affiche au coin de ses lèvres une fois arrivée à la fin.

Je suis heureux de te revoir ici Shirine. J'ai failli être fauché par les armées du Poitou, ce qui m'aurait peiné, m'ôtant non seulement la vie, c'est un détail, mais aussi le plaisir de te croiser.

Relevant ses yeux émeraudes de sa lecture, elle les plonge dans ceux du sicaire.

C'eut été dommage en effet, je crois que j'aurais été très peinée s'il t'était arrivé quelque chose...

Petit sourire coquin.

Bien, vous allez lui envoyer ce courrier à Izaac?!
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Sanctus
Sanctus dévisageait la rouquine qui était somme toute fort à son goût ; et ce petit sourire coquin semblait promesse faite avant l'heure. Il lui sourit à son tour puis se tourna vers Kartouche qui semblait comme tombé en pamoison.

Et bien donc vaillant Kartouche ! Cette lettre, vas-tu nous la montrer ?
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Cromwell dict Sanctus, dict عبد الواحد, dict le Vieux Lion.
In nomine Leonis et Spiritus Sancti.
Emir du Lion de Juda.

Kartouche
Le magnifique extraordinaire Kartouche regardait amusé le vieux Sanctus faire travailler son imagination devant Shirine. Lorsque ce dernier lui demanda où en était le texte, il enroula son parchemin et frappa sur le nez du pépé.

«Sanctus ! Si tu m'écoutais un peu, et si tu ne dormais pas tout le temps, tu saurais où nous en sommes. J'attends ton avis... Il faut ajouter encore le charabia usuel.»

Et de lui tendre le papier en question.

Le Lion de Juda assure Genève de sa bienveillance suite à l'élection du bourgeois Izaac ; la cité-phare retrouve ainsi le droit chemin, pleinement, ce qui augure de grandes heures pour la vraie foi. Toutefois, nous regrettons que ce soit le grand chandelier Izaac qui soit parvenu à cette charge. Nous avertissons l'ermite du Salève que le Lion surveille ses actes, et le sommons de prendre des mesures drastiques à l'égard des papistes encore présents dans la cité. Que la messe soit interdite ! Que les prêtres soient pendus ! Que Kirkwood opère le supplice de la plume sur ceux qui se réclament de Rome, jusqu'à l'abjuration ou la mort !

Par ailleurs, nous enjoignons les bons bourgeois de Genève à faire preuve de vigilance. Izaac se fait vieux et il n'a jamais su compter. Il serait bête que les richesses séculaires de Genève, que seuls les insensés tentent de piller, ne finissent au fond du lac parce que le Vieux aura confondu entrepôt et jetée.
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Pigeon de May, incarné par Mayouche
L'air caresse ses plumes, les doux rayons du soleil réchauffe son corps. Le pigeon vole ... il est presque arrivé à destination. À sa patte, un petit morceau de vélin, que l'auteur avait bien serré, en veillant toutefois à ne pas blesser l'animal.

Quelques coups d'ailes, et le voilà à quelques mètres de la fenêtre du bureau du destinataire. Pas de chance... Elle est fermée.

Demi-tour en direction du ciel, puis, gardant ses ailes bien étendues, le voilà qui plane, observant sa destination. Une femme ... Presque immobile... Devant une porte. Une porte encore ouverte!

Un piqué et le voilà qui contourna l'indiscrète et qui entra dans la salle.

L'oiseau se pose sur la malle qui sert de table ... et roucoule ... jusqu'à ce qu'on le libère de son paquet.


[spoiler]Bonjour Kartouche,

Je ne sais si les élections vous furent favorables mais j'espère que la campagne s'est du moins bien déroulée.

Comme promis, je vous écris pour vous dire que je suis en ce moment-même à Castillon, à un jour de marche de Marmande. Mon voyage se déroule bien; auncune rencontre indésirable pour le moment. J'ai très hâte de retrouver mon chez moi, mon confort.

J'ai bien aimé vous écouter, car c'est ce que j'ai fait plus qu'autre chose, l'autre fois à votre bureau et j'espère avoir la chance de pouvoir échanger avec vous.. ou vous écouter .. à nouveau.

D'ici là, je continuerai à vous lire dans l'AAP.

Cordialement,

Mayouche [/spoiler]

Après quoi, il reprendra son vol en direction de sa maîtresse, lui apportant, ou pas, un paquet à nouveau.
Kartouche
Le fatigué Kartouche soupire. C'est qu'ils causent pas beaucoup, ses compaings ! Et voilà que débarque un pigeon, au milieu de la table. Le brave représentant céleste serait bien capable de souiller les volumes qui traînent -ou trônent- sur la table. Les doux roucoulements du pigeon n'enlèvent rien à la présence d'esprit du légendaire Kartouche. On croirait voir l'inspecteur Valentin en personne. Son esprit travaille à la vitesse du tigre. C'est la première fois qu'un oiseau entre dans sa masure, et c'est assez surprenant pour qu'il s'en étonne. Normalement, les pigeons ne traversent pas les murs ; même Izaac et son élevage n'est pas encore parvenu à de tels résultats. C'est donc qu'il doit y avoir quelque trou dans sa toiture. A moins qu'une fenêtre ne soit ouverte. Ou une porte. Le clairvoyant Kartouche se retourne donc, pour se rendre compte du rai de lumière que celle-ci laisse passer. C'est pas normal, ça. Alors il se lève et va repousser la porte, bloquant le loquet intérieur pour s'assurer qu'elle ne se rouvrirait pas, cette fois. C'est qu'il serait dommage qu'on dérange si bonne compagnie. Il retourne à la table.

«Par les pis de Pau, ces portes françaises, c'est de la camelote ! On fait mieux, au bord du Léman, ça s'ouvre pas tout seul.»

Nouveau roucoulement de l'invité intempestif.

«Je l'avais oublié, celui-là...»

Il remarque le papier attaché à la patte de l'oiseau. Évidemment, es gens ont l'habitude d'utiliser ces pauvres bestioles pour porter du courrier. Le lémanique aurait dû s'en douter, surtout après avoir connu les élevages du vieux. Le volatile se débat, ce n'est pas un nigaud prêt à se laisser gruger. Véritable combat de coqs qui s'engagent. Le plus grand finit par l'emporter. Il détache le parchemin et le lit rapidement, avant de le glisser dans sa chemise, sous une pile bien épaisse de papiers divers. On répondra plus tard.

«Hum ! Revenons à nos brebis... vous avez lu ce brouillon, où il faut que je vous le dise ?»
Sanctus
Sanctus avait mal à la tête, très mal. Il voyait ses compères dans la pièce, observait les bouches qui articulaient, mais n'entendait aucun son. Des gouttes de sueur perlaient sur son front. Il regarda ses mains qui tremblaient sans qu'il puisse parvenir à les contrôler. Ce n'était pas la première fois que cela lui arrivait. Il fouilla fébrilement dans sa poche pour y prendre sa pipe et l'herbe venue d'Afriquya mais elles ne s'y trouvaient plus. Il se leva alors péniblement. La tête lui tournait. Il lui fallait sa pipe. Il reviendrait ici plus tard. Il se dirigea vers la sortie, sans mot dire.
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Cromwell dict Sanctus, dict عبد الواحد, dict le Vieux Lion.
In nomine Leonis et Spiritus Sancti.
Emir du Lion de Juda.

Kartouche
L'infatigable Kartouche remarque que quelque chose ne va pas avec Sanctus lorsqu'il se met à farfouiller dans sa poche, cherchant apparemment quelque chose de la plus haute importance. Il voit ses mains trembler et son front luisant, signe, assurément de quelque fièvre dangereuse. Le Magnifique n'est pas médecin, c'est la première fois qu'il voit cela et il ne s'attendait à vrai dire pas à ce que son fier prédécesseur succombe à un tel mal. Lorsque celui-ci se dirige vers la porte, celui-là le suit du regard d'un air inquiet, avant de se lever et de le retenir par la manche.

«Dis-moi, pépé, que t'arrive-t-il donc ? J'espère que ce n'est pas mon armagnac qui te fait cet effet-là...»

Se tournant vers Shirine.

«La rousse, tu ne voudrais pas raccompagner Sanctus chez lui ? Il ne semble pas très en forme.»[/i]
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