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[RP] Disparition de la bêtise de Cambrai

Saian
D'un regard grave, Saian considère la petite fille. En jouant avec les ombres de la nuit, il entreprend de lui conter la folie de la Bête.

Le noir... Tu sais pourquoi il fait noir ma grande ? La Bête qui a crié absorbe toute lumière lorsqu'elle se décide à attaquer. C'est sa façon d'affaiblir l'adversaire.

Il balaie la lune d'un grand geste de la main.

Quand tu ne vois plus rien, elle rôde de part et d'autres des groupes de voyageurs en quête d'un abri. Sous l'effet de la panique, ils deviennent une proie facile pour Elle. T'ai-je dit comment Elle attaque ?

Un léger regard du côté de la cabane le temps d'avaler sa salive.

En fait nul mal ne t'es fait, seulement, la Bête se nourrit de tous tes sentiments, positifs, négatifs, la haine, la peur, la joie... Tous sauf la mélancolie. Si tu ne lui échappes pas à temps, tu risque d'être condamnée à vivre triste le restant de tes jours!

Il s'éclaircit la voix un instant puis reprend son visage normal, accompagnant l'enfant à l'intérieur.

Tout ça pour te montrer, ma grande, que si tu as paniqué c'était son but, et qu'avant d'avoir peur, il vaut mieux tenter de La combattre, c'est souvent la seule chance de survie.

Une fois entrés dans la masure, le jeune homme ouvre sa besace, tend une miche de pain à l'enfant et interpelle Sheilla.

Dis donc la tornade, on va s'chercher du bois pour l'feu ? L'handicapée va s'charger des tâche au foyer!
Nefi
dans la forêt autour de cambrai chez pèpère et maé :

J'en sais rienenenenen oououououou ellellelelelelele est ta fiiiiiiiiiiillle. Elle aaaaaaaa duuuuu allller chasseeeeerrr du champipiiiiii avec la miennneennenene. C'est l'heuheuheure.

folle de rage elle le secouer tellement qu'elle ne comprenait rien à ses paroles. stoppant un instant pour écouter elle resta malgré tout sur lui pour l'immobiliser.

Maeva est partie il y a un vingtaine de minutes, elle est peut être allée chercher Laureline et elles ramèneront un champenois pour le petit déjeuner de demain matin.

devenant rouge de colère elle faillit s'étouffer d'entendre les explications du pépère.

ah c'est donc ça tu te sert de ma filles pour les basses besognes, tu fait ce que tu veux avec la tienne mais Ma fille tu n'y touche pas vieux fou.

sur ses paroles avisant une corde traînant au sol dans un foutoir monstrueux elle ligota le pépère comme un saucisson. la fureur qui l'envahissait plus des années d'entraînement de soldat et ses travaux de forges qu'elle pratiquait quotidiennement, lui donnaient une force insoupçonné pour ce petit bout de femme. son ficelage fait elle l'accrocha à un crochet à salaison qui pendait accroché à une poutre.

bien puisque Ta fille à encore fait des siennes et la connaissant il est inutile que j'aille fouiller la forêt je vais donc l'attendre avec toi ici
et au moins la tu pourras pas me fausser compagnie.


lui retirant ses chausses, elle arracha une plume à un faisant fraîchement chassé et commença à lui chatouiller les pieds pour lui faire dire ce qu'elle soupçonner de leur manigance contre laureline et elle, les voles de futs de bières aux yeux-verts et les vilaines rumeurs colporté sur la naissances des jumeaux.

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Felina
Dans la cabane.

Retenant un grognement lorsque Saian la traite handicapée, elle se contente de le fusiller du regard mais acquiesce d'un hochement de tête pour signifier son accord sur l'organisation proposé par le jeune homme
Alors que Sheilla et lui partent chercher du bois, Féline s'attelle à rendre cette vieille cabane habitable. La petite la regarde, son morceau de pain dans la main et Féline croise plusieurs fois son regard.

Elle se demande si l'enfant a gobé les histoires de Saian, et se dit que si tel est le cas, au moins elle n'aura pas l'envie d'aller courir les routes toute seule. Ils ont retenue la leçon car avec Edonice, ils allaient de soucis en soucis, la petite n'ayant peur de rien, elle passait son temps à leur filer entre les doigts et à s'attirer des ennuis.

A force de fureter dans tous les recoins, Félina tombe sur quelques chandelles encore utilisable et une pierre à feu. Elle les allume et tout de suite l'atmosphère se fait moins effrayante.

Dans la cabane se trouve une table de bois avec deux bancs, une cheminée qui semble encore pouvoir fonctionner. Dans un coin un peu de paille, et quelques sacs de jutes épars. Le tout n'est pas glorieux, mais leur suffira pour passer la nuit.

La Féline se charge de balayer et d'ôter le plus de poussière possible de cet endroit, tentant de ménager sa cuisse toujours douloureuse.

Puis elle vient s'agenouiller près de la petite, grimaçante lorsque sa blessure se rappelle à elle.

J'ai quelques biscuits dans ma besace, tu en veux quand tu auras fini ton pain ?
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*made by Eicrok - RPartage
Laureline_squire
[[Dans la cabane avec Felina]]

Laureline pensive sur les balivernes que Saian venait de lui conter, la fillette secoua la tête tout en souriant des histoires de bêtes et de noir...

Le tout en regardant Felina agir pour rendre la cabane moins effrayante et plus familiale quand celle-ci vint s'agenouiller devant elle et lui proposa des biscuits...


Oui je veux bien, merci...

Dites pourquoi il vous a appelée l'handicapée Saian ???

Vous avez quoi à vot' jambe ???

Pourquoi vous avez grimacée en vous accroupissant ???


Rien avez échappé au regard de l'enfant, qui plus est une enfant curieuse...
La fillette regarda la feline avec un regard interrogateur...

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Sheilla
Sheilla soupira quand elle entendit Saian parler de bois à chercher mais s'exécuta tout de même, non sans lui lancer:

Etre seul avec moi ne te fait pas peur beau brun?
Tu devrais faire attention tout de même quand j'ai soif je suis capable du pire.


Sans attendre elle s'avança dans l'obscurité à la recherche de bois sec.

Tu sais qu'on va avoir du mal à trouver ce qu'il faut vu le temps?
Enfin, ça fera toujours une belle balade en amoureux, on va pas se plaindre.


Elle rit légèrement de ses bêtises verbales sachant que Saian commençait à s'habituer à ses taquineries.
Puis elle se mit à chercher en scrutant le sol tant bien que mal éclairé juste par la lueur de la lune.

Tout en avançant, ses pensées furent envahies par le visage de ses enfants qui lui manquaient beaucoup et se demandait si tout allait bien pour eux.
Son visage se faisait triste tout à coup et elle ne disait plus un mot restant devant Saian pour qu'il ne remarque rien.
Felina
Toujours dans la cabane

Alors que Félina fait face à l'enfant, voilà que cette dernière recommence ses questions. Cette fois ci, pas d'échappatoire possible; ou elle lui répond, ou elle lui montre son sale caractère en réagissant mal.
La sauvageonne soupire et se redresse pour venir s'asseoir sur le banc près de Laureline. Pourquoi donc a t-elle accepté que Saian et Sheilla la laissent seule avec elle ... mais quelle idée encore ... ! Elle réfléchit un moment avant de se décider à répondre à la petite, en pesant chaque mot pour ne pas l'effrayer.

Heu ... je grimace parce que je suis blessée à la cuisse.
Il y a quelques jours j'ai du me battre contre un méchant qui en avait après Edonice, ma nièce et il a été plus fort que moi. J'n'ai rien pu faire contre lui.


Sa voix se fait plus basse, et elle ne rend pas compte qu'elle a serré les points de colère.

Mais désormais il n'est plus un problème ... il ne créera plus de soucis à personne.

Elle repense à l'homme gisant dans son sang, sa tête désolidarisé de son corps et à Seb et Communard, épée ensanglantée à la main près de lui.
Puis elle re songe à Devil, son frère, dans l'escalier, une blessure mortelle au cœur qui lui dit adieu.

Un voile de tristesse passe alors dans son regard sombre, et elle détourne les yeux pour masquer son visage à la petite et se lève.

Des biscuits ... on a dit des biscuits ...

Elle se dirige alors vers sa besace pour y prendre quelques biscuits pour l'enfant.
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*made by Eicrok - RPartage
Laureline_squire
[[toujours dans la cabane]]

Laureline continua de suivre du regard, d'observer Félina. La petite n'était po idiote et savait que si celle-ci s'éloignait d'elle c'était pour se cacher...

Ben vous avez eue raison si il était pas gentil avec Edonice...

Faudra lui apprendre à se battre à votre nièce, moi je sais faire mon papipépére il m'a appris avec tati mae...

La petite était songeuse à cet instant elle avait bien sentit la tristesse de Felina mais se sentait impuissante pour lui redonner le sourire.
Tout en songeant elle senti ses yeux la piquer, elle frotta le tout en baillant ouvertement à qui de droit...
Puis elle regarda à nouveau la Feline...


Vous voulez que je vous aides à faire quelques chose ???

Ca me réveillera peut être, j'ai l'impression de fatiguer...

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Felina
Avec l'accord des protagonistes du RP, j'accélère un peu le temps pour coller au plus près au temps IG


La nuit dans la cabane.

La soirée est passée tranquillement. La petite a aidé Félina à terminer de rendre la cabane le plus habitable possible. Saian et Sheilla sont revenus de leur escapade bois et les quatre voyageurs ont pu se restaurer et se réchauffer auprès d'un bon feu. Puis la petite s'endormant sur la table, Félina a demandé à Saian de la porter sur le tas de paille.

Les trois comparses ont alors continué la soirée, à boire, se chamailler, se raconter leur vie et essayer d'organiser tant bien que mal la suite des opérations. Ils se sont alors mis d'accord pour continuer vers l'Ouest afin de mettre un peu de distance entre eux et Cambrai. Demain ils chevaucheront toute la journée sans s'arrêter.

De cris en rires, de vols de chopes en coup de coudes, de crépages de chignon en blagues vaseuses ils ont finit par s'endormir, l'un étendu sur le dos sous un banc totalement ivre, l'une pelotonnée près du feu , et enfin la dernière, assise dos contre la porte, une main sur le manche d'une de ses dagues.

Le silence de la nuit n'est plus perturbé que par les ronflements des quatre dormeurs et le crépitement du feu dans l'âtre.

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*made by Eicrok - RPartage
Enored
[Quelque part en forêt non loin de Bertincourt]

Ils chevauchaient depuis plusieurs jours ne s'arrêtant que de temps en temps. L'appel de la mer se faisait de plus en plus fort et la rouquine ne fut pas mécontente quand compagnon de route décida d'accélérer leur course.
Elle était d'autant plus contente qu'il avait accepté d'éviter les villes.

Après avoir parcourus plusieurs lieues le long de la côte, les deux cavaliers gagnèrent une forêt, point que la rouquine concéda au colosse. Ce dernier avait horreur de 'la flotte'. Ils ne savaient pas vraiment où ils étaient. Une seule chose les attirait : l'est du royaume.

En milieu de journée, ils décidèrent une pause et s'installèrent dans une clairière. Pendant que son compagnon de route parti chercher de quoi les nourrir, la rouquine entreprit de s'occuper des chevaux, puis s'installa au pied d'un arbre et ferma les yeux, écoutant ce qui se passait autour. Au loin, les rumeurs d'une ville. Dans l'air les effluves marines. Si elle ne se trompait pas, durant la nuit ils avaient du passer les frontières de l'Artois et se trouver non loin de la ville frontière du duché...

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Felina
Une journée après le départ de la cabane.

Au petit matin, alors que le soleil est à peine levé, la petite troupe a pris la direction de l’Ouest, comme ils l’avaient décidé la veille lors de leur soirée dans la cabane. Tout au long de la journée ils ne s’arrêtent que très peu et font mener à leurs montures une cadence infernale, galopant presque toujours.

Désirant mettre le plus de distance possible entre la famille de la petite et eux ils ne s’arrêtent dans aucun des villages traversé. La nuit suivante, ils la passent dans un campement de fortune entre Péronne et Amiens, puis ils reprennent leur course. La petite les suit, la plupart du temps docile et cette dernière ne se plaint guère et semble même apprécier le voyage, jetant un regard émerveillés sur tous les paysages traversés.

C’est donc lorsque le soleil est au plus haut dans le ciel, près deux jours après leur départ de Cambrai que les cavaliers stoppent leur chevauchée effrénée. Le vent marin qui se lève soudain et l’air iodé leur indique immédiatement que Bertincourt, le petit port Artésien, n’est pas loin. Les vivres leur manquent, leurs chevaux ont besoin de soin aussi doivent ils s’arrêter plus longuement ici.


Leur monture épuisées, tout autant qu’eux, les trois comparses posent alors pied à terre alors qu’ils viennent de pénétrer dans un bois. Félina est en tête de cortège, tenant la main de la fillette avec qui elle a développé une belle complicité. Saian et Sheilla sont un peu en arrière lorsque soudain la Féline s’écrie, au détour d’un chemin
.

Foutredieu … Jean- jean, la guerrière rousse … Ici … je … c’est pas possible !

Dans son regard, incompréhension et surprise se mêlent et elle ne fait plus un pas en avant, persuadée qu’elle se trompe. Ils ne peuvent pas être là … pas eux. La dernière fois qu’elle les a vu c’était en Guyenne, il y a si longtemps, alors même que Don-Guy et Guillaume étaient encore vivants.
Dans un mouvement de réflexe, elle porte la main au manche d’une de ses dagues, s’ils sont réellement là, le danger ne va plus tarder … ces deux là apportent le malheur avec eux.

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*made by Eicrok - RPartage
Laureline_squire
[[Une journée après le départ de la cabane.]]

L'air salé réjouissait encore plus la gamine que la balade elle adorait la mer, l'océan était son plus grand bonheur.
Rien ne pouvait rendre une Laureline plus heureuse qu'une plage, de l'eau salé, la mer, l'océan faisait réellement son bonheur...

Laureline fut donc surprise de déception de la réaction de Felina et surtout que la balade s'arrête, mais envoyant les deux personnes la môme compris bien vite qu'elle devait les craindre.
A la réaction de la Feline la gamine ne tarda à faire comme elle et mit sa main libre sur le manche de son épée dix fois trop grande pour elle mais bien caché dans ses braies, son autre main tenant toujours celle de la Feline...

Cela faisait maintenant un moment qu'ils marchaient tout les quartes et la petite adoré l'aventure, cela la changé de cambrai, village de tout ses ennuies, de sa tristesse.
Elle était plus que malheureuse la bas et Felina, Saian et Sheila l'avait bien compris en l'embarquant avec eux depuis sont départ la fillette avait retrouvé le sourire et s'amusait, ce qu'elle préférait du voyage était tout de même les histoires de Saian...

Laureline regarda tour à tour les deux personnes et Felina le manège dura un bon moment avant que la môme ouvre la bouche et prononce une phrase...


C'est qui les gens ???


La fillette bien que peu peureuse se mit quand même en arrière de Felina la regardant inquiète...
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Saian
Derrière Felina et Laureline, Saian et Sheilla avancent en se chamaillant au moindre prétexte. Tout pris par le jeu, le jeune homme ne réalise que lorsqu'il la heurte que Felina s'est arrêtée. Prêt à la railler, il s'immobilise, la bouche grande ouverte, lorsque ses yeux se posent sur les deux inconnus qui se dressent devant eux, en particulier le géant.

Il le considère du regard quelques minutes qui lui paraissent une éternité, le temps d'admettre qu'un être humain puisse être doté d'une telle stature. Enfin, l'attitude de ses compagnes de voyage le sort de sa torpeur et c'est - lui aussi - la main sur son épée qu'il se range aux côtés de la dagueuse, jaugeant la rousse d'en face.

Dans un murmure, la question qui lui trotte dans la tête franchit le seuil de ses lèvres, tout en espérant une réponse négative : face au géant, même à quatre, ils seraient bien en peine, et c'était sans compter sa comparse qui ne semblait pas des plus frêles ni des moins déterminées.


Amis ou ennemis ?

Vus ainsi, les deux voyageurs semblent être des ennemis, mais Felina semble les reconnaitre, qui sait ?
Enored
Le colosse revenu, s'était attelé à préparer le gibier qu'il avait ramené. La rouquine avait décidé de le laisser faire. Depuis le temps qu'ils faisaient route ensembles, elle savait qu'une grillade de Jean-Jean valait mieux que son éternel ragout. Aussi, la guerrière replongea dans ses pensées. Depuis plusieurs jours, elle replongeait de plus en plus souvent sa main dans la poche contenant son foulard noir. Des bruits de sabots la tirèrent de sa rêverie. Elle se leva d'un bond, main sur la paume de son épée.

Une troupe de voyageurs fit son apparition à l'entrée de la clairière.

Foutredieu … Jean- jean, la guerrière rousse … Ici … je … c’est pas possible !

Enored mit un temps avant de réagir. Elle connaissait celle qui avait crié, mais d'où... les mercenaires ... leur campement ... la soeur de Guillaume ! Ca faisait si longtemps... ou peut être pas... Que faisait-elle ici dans le nord du royaume, avec une gamine et les deux autres ? Où était le taré lanceur de dagues qui l'accompagnait ? Elle se détendit, mais garda la main sur la garde de son épée.


Felina ? c'est bien toi ?

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Felina
Félina réagit à peine à la question de l'enfant, et ce n'est que quand son compagnon lui fonce dedans qu'elle sort enfin de sa torpeur.

Elle ne répond pas tout de suite à sa question, mais d'un geste elle repousse Laureline un peu en arrière, comme pour la confier à Saian.
Puis elle le regarde et devant son regard interrogateur, daigne enfin éclairer sa lanterne.


Amis ... enfin ... je crois.

Pourtant elle n'arrive pas à être tranquille. Les voilà encore dans une cité portuaire, et elle sait que ces villes sont synonymes de malheur pour elle désormais. Si la sauvageonne n'a jamais été superstitieuse, avoir perdu ses deux frères dans un village près de la mer, Guillaume à la Teste et Devil à Dunkerque lui a fait développé une haine et une crainte de tout ce qui ressemble de près ou de loin à un port.

Et voilà que c'est dans un port que le passé la rattrape. Féline se rappelle fort bien du géant, l'ami de Guillaume, son bras droit. Quant à Enored, elle la connaît peu, elle l'a recontré alors qu'elle est Don Guy étaient blessées dans le camp des mercenaires de la Teste de Buch.

Un instant le trop plein de souvenirs qui submerge la jeune femme la fait tressaillir et elle ferme les yeux.

Felina ? c'est bien toi ?

Le son de cette voix, elle réouvre les yeux et réalise qu'elle ne rêve pas, c'est bien elle ... mais que fait elle ici, si loin de la Guyenne ? Et avec Jean Jean en plus. Savent ils pour Guillaume ? Trop de questions se bousculent dans la tête de la brunette.


Enored ... Jean Jean ... vous deux ... ici ... mais ... que ... ?

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*made by Eicrok - RPartage
Yeuxbleus83


[A la lisière de Cambrai, maisonnette "Chez pépère and co"]

Saucissonné tel un goret, il se demandait bien ce que Maeva avait bien pu faire encore pour que Néfi puisse venir faire des siennes comme ça. Peut-être était-elle bourrée une fois de plus ou bien avait-elle abusé de ses plantes médicinales comme elle en avait l'habitude ? Tout cela ne semblait pas clair...

Il surveillait la bougresse en train de faire mille et un gestes, plus inutiles les uns que les autres et souriait. Voila que maintenant elle osait affronter l'odeur de ses chausses qui n'avaient point vu la lumière du jour depuis quelques semaines. L'air devint alors nauséabond mais la femme était déterminé et arracha une plume du fruit de sa chasse précédente. Le pépère se moque alors de Nefi.


Hihi, vous êtes pas malins chez les squires, avec l'asphyxie que je t'ai causé, tu arriveras pas à aérer la pièce avec une simple plu... hihihihihihihihi... houhouhouhouhou....


Alors qu'il était en train de fanfaronner, voila que Nefi commençait à toucher un point sensible, tel un bourreau. Elle lui posait des questions sans cesse sur Laureline et voulait savoir ce que les d'Ambroisie avaient bien pu faire de la malheureuse.

Un court moment de réflexion, le temps de se demander qui avait bien dire à Nefi que le pépère et sa fille entrainaient la petite en cachette, il se mit à répondre de façon quelque peu désordonnée.


Euhhh.. ta fille ? Euhh.. Laureline ?.... Bah euh .... Non ... Enfin oui je l'ai vu, mais ma fille à moi ne voulait pas la kidnapper et puis si tu veux attendre ma fille, mieux vaut que tu me détaches que je serve à boire parce qu'on est pas prêt qu'elle arrive. Elle doit aller voir une de ses amies à Peronne avant de ramener quelques champenois pour les repas de la semaine. Enfin bon, moi j'ai tout mon temps hein, mais si je meurs de soif, tu devras rendre compte à la justice et crois moi ils te lâcheront pas ! Allez libère moi qu'on puisse discuter !

Il la regardait d'un air tranquille, tout en se disant intérieurement qu'au premier bâillon défait, il l'enfermerait dans un fut vide, ce qui ne devait pas manquer dans les parages...
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