Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, 4, 5, 6   >   >>

[RP] Disparition de la bêtise de Cambrai

Enored
L'alcool aidant, la rouquine se détend. L'enfant semble calmée et Saian accepte la bouteille. Sa tirade sur le calva la fait sourire. Il est vrai que c'est une des rares liqueurs qu'elle aime aussi. A l'étonnement de la rouquine, la bouteille repasse dans les mains de la Féline.

Merci Blanc Bec et Slàinte à toi aussi.

Blanc Bec ? la rouquine n'avait jamais entendu cette expression et leva un sourcil d'incompréhension. Cela semblait affectueux ...

Et où vous rendez vous avec Jean Jean ? Avez vous un but précis ?

Un regard vers le colosse qui semble plongé dans ses pensées. Ses pensées ? en avait-il seulement. Non c'était autre chose, il était attentif à ce qui se passait autour du campement. Tant mieux il ne l'entendrait pas.


Je veux aller en Flandres, retrouver le port où j'ai débarquer et ... partir. L'appel de la mer est trop fort. La rouquine désigne Jean-jean du menton. Il sait pas. Il comprendrait pas. Je n'ai plus rien à faire sur ces terres. La mer est mon domaine. J'y ai toujours vécu jusqu'à ... elle voudrait le dire mais ne peut, c'est beaucoup trop dur pour elle... ce que j'arrive ici.
_________________
Laureline_squire
Laureline qui tentait de maitriser sa peur et le feu avait quand même un œil sur l'homme qui n'avait de cesse de la regarder jusqu'à présent.
La fillette profita que le géant soit distrait par ses pensées pour interroger les autres...

A l'adresse d'enored, la petite...


Dites pourquoi qu'il me regarde méchant votre ami dame Enored ???

Il aime po les enfants ???

Vous croyez qu'il veut me manger???


L'enfant regarda tour à tour les grands pour comprendre.
Car malgré tout ce qu'elle savait elle ne comprenait pas que les grands ne puissent pas l'aimer.
Le regard, et l'esprit interrogateur, elle replongea son regard dans le feu à la recherche de réponse...

_________________
Enored
La rouquine sourit, l'enfant était perspicace. Certes Jean-jean ne la mangerait pas mais elle imaginait très bien ce qu'il pouvait faire à la fillette.

Ne t'en fais pas gamine, tant que j'suis là il te fera rien. De toute façon, on reprend la route vers les Flandres d'main.


Elle se tut un instant, réfléchit avant de trouver les mots qu'elle cherchait.

Ce n'est l'ami de personne tu sais. On voyage ensembles, ça s'arrête là.

La moue inquiète de l'enfant fit comprendre à la rouquine qu'elle n'avait pas été convaincante.

Ecoute, c'est vrai qu'il ressemble à un ogre, il est grand, regarde les autres méchamment, mais il ne te fera rien parce que je lui ai dit. D'ailleurs il touche pas aux enfants j'crois...

La mercenaire préféra se taire, se disant qu'elle ne faisait qu'empirer les choses. Elle ne savait pas parler aux enfants.

_________________
Laureline_squire
La fillette écouta Enored sans être convaincu par les dire de celle-ci et encore plus inquiète.

Mouai ben je suis po sure moi, il a pas l'air gentil du tout.

Il m'aime pas j'en suis sure ça ce voit dans ses yeux.


L'enfant se tourna alors vers Saian.


Dites si il veut me faire du mal vous m'aiderez à me défendre hein...

Hein... Dites Saian vous m'aiderez


Pis la petite qui avait compris que le géant n'était pas très gentil le regarda enfin plutôt le surveilla.
Prête a se défendre en cas d'attaque elle serra ses petits poings.

_________________
Felina
L'appel de la mer ...

Félina grimace, la mer lui a pris Guillaume et c'est dans un port qu'elle a perdu Devil. Ses poings se crispent de nouveau, et la haine qu'elle voue désormais à tout ce qui a trait aux océans se lit dans son regard sombre. Elle remarque qu'Enored semble vouloir en dire plus, mais la rouquine ne le fait pas. Que cache t-elle ? Quelle blessure retient elle au fond d'elle même?

Elle ose un rapide regard vers Jean Jean qui s'est assis un peu plus loin et leur tourne le dos. Sait il lui pour Guillaume, elle le savait proche du chef des Mercenaires, quelle sera la réaction du colosse d'apprendre son infortune ?

Félina est tirée de ses questionnement par la voix fluette de Laureline qui s'adresse à Enored. Alors que cette dernière lui répond et tente maladroitement de la rassurer, la sauvageonne sourit légèrement, ne pouvant s'empêcher de penser que la présence de cette enfant ici a quelque chose de déroutant et de décalé. Un peu de naïveté et de douceur au milieu des brutes épaisses que sont les trois mercenaires. Puis, comme la petite interroge maintenant son compagnon, elle regarde Saian, guettant sa réponse avec une curiosité évidente. Lui aussi dénote quelque peu dans le décor, lui qui n'est certainement pas ni un violent, ni quelqu'un de malhonnête en soi.

Parfois elle se demande pourquoi il s'est décidé à suivre une mercenaire comme elle sur les routes du Royaume, alors même que lui n'a jamais tué et ne le fera certainement jamais, en tout cas, pas contre de l'argent? Mais serait il capable de blesser, ou de tuer quelqu'un pour défendre autrui? Une enfant telle Laureline a qui il semble de plus en plus attaché.

_________________

*made by Eicrok - RPartage
Saian
Saian jette un regard inquiet vers Jean-Jean, au moins aussi inquiet que l'enfant. Si le géant décide de s'attaquer à qui que ce soit, le jeune homme n'imagine pas que, même tous ensemble, ils puissent l'arrêter. Aussi se résout-il, tant bien que mal, à faire confiance à Enored.

Il tente de donner confiance à Laureline en prenant un air bien plus sûr de lui qu'il n'y est réellement.


T'en fais pas ma grande, si Enored dit qu'y'a pas d'problème, y'en aura pas. Et on veille sur toi va!

Ce disant il lui tapote l'épaule en un geste qui se veut rassurant.
Enored
Les premières lueurs de l'aube se faisaient voir, le silence était tombé sur le campement. Personne n'avait fermé l'oeil de la nuit, si ce n'est l'enfant qui s'était assoupie un moment. Sa présence avait apporté un moment de paix sur les jours tumultueux qu'avait vécu la rouquine depuis son départ de la Teste.

La mercenaire avait vu une ombre sombre passer dans le regard de Félina lorsqu'elle avait évoqué la mer. Elle comprenait, elle avait perdu ses frères. Mais, elle ne pouvait croire à la mort de Guillaume et de Cassandre, la mer était cruelle, mais quelque chose en elle lui disait qu'elle ne les avait pas prit. La mer, son appel se faisait de plus en plus fort depuis que la rouquine avait parlé avec Félina. Elle se doutait, que certainement, elle n'atteindrait jamais les Flandres et s'embarquerait bien avant d'arriver. Calais peut être ... si les renseignements qu'elle avait étaient justes, il s'agissait d'un port marchand. Un sourire se dessina sur son visage. Des souvenirs affluaient.

Le feu du campement s'éteignait doucement, il n'y aurait bientôt plus que des cendres. La rouquine déplia ses jambes et se leva. De l'autre côté de foyer le colosse se retourna et la fixa. Ils échangèrent un regard. Avec Jean-jean, bien souvent ce n'était pas la peine de parler. Il se leva et se dirigea vers les chevaux pour les sceller. La rouquine comprit qu'il n'attendait que ça. La présence des voyageurs l'avait quelque peu perturbé, avait-il entendu pour Guillaume ? Peut-être, il y avait quelque chose de triste dans le fond de son regard.


Un nouveau jour se lève, il est temps pour nous de prendre la route. Contente de t'avoir revue Félina.


La rouquine tendit la main vers la dagueuse, tant pour la saluer que pour l'aider à se lever si celle ci acceptait son aide
.
_________________
Felina
De souvenirs en souvenirs, de mots en mots, la nuit a passé et la rouquine se relève soudain, annonçant qu'il est temps pour elle et Jean Jean de repartir. Félina saisit la main qu'elle lui tend et une fois debout, jette un regard vers Laureline qui somnole, la tête posée sur les genoux de Saian et sur Sheilla qui dort également. Il allait falloir qu'elle parle avec son compagnon, la petite s'était déjà trop attachée à lui et il allait falloir la laisser bientôt derrière eux. La belle aventure était terminée pour elle. Mais pour l'heure, il n'est que question de dire au revoir aux deux mercenaires.

Alors elle se retourne vers Enored.


Ravie aussi ... Que la route vous soit clémente, et prenez soin de vous.


Puis plus bas :

Pense à ce que je t'ai demandé de faire, une fois en Flandres, s'il te plait.

_________________

*made by Eicrok - RPartage
Enored
La rouquine observa Jean-jean sceller les chevaux. Il prit un soin particulier à préparer le sien. Il était aux petits soins pour elle. Il la protégeait comme un trésor. Oui, comme un trésor, c'est pour cela qu'elle restait avec lui. Elle savait qu'il ne la toucherait pas, qu'il la respectait, alors elle fermait les yeux sur ce qu'il faisait ailleurs. Elle ne lui rendait pas de comptes, il n'avait pas à le faire.

Ravie aussi ... Que la route vous soit clémente, et prenez soin de vous.

Enored sourit à la Féline. Toutes deux avaient été sincères, avaient parlé de leurs blessures sans les évoquer totalement, elles n'en avaient pas besoin. Les deux jeunes femmes se comprenaient à demi mot. Toutes deux écorchées vives. Toutes deux avaient perdu leur frères.

Pense à ce que je t'ai demandé de faire, une fois en Flandres, s'il te plait.


La rouquine attrapa l'avant bras de Félina et plongea son regard dans le sien, un geste de respect pour son peuple. Elle hocha la tête.


Je ferai. Qu'importe quand j'y arriverai, je ferai. Je tiens toujours mes promesses.

La rouquine lacha la jeune femme qui lui faisait face et lança un regard à ses compagnons de route. Elle se tourna à nouveau vers Félina, puis vers Saian.

Dis au revoir aux deux dormeuses pour moi. Slan agat Saian !

La rouquine avança vers Jean-jean, vers ce qui la guidait loin d'eux, loin de tout. Sans se retourner, elle monta en scelle et d'une légère pression fit avancer sa monture. Elle détestait les adieux, celui-ci plus que les autres. Dans d'autres circonstances, elle et Félina auraient pu être amies, faire un bout de route ensembles, mais la vie le voulait ainsi. La vie ? non la mer. La mer qui l'appelait et la menait loin de ceux qu'elle avait connu ici.

Le campement avait disparu derrière eux lorsque Jean-jean brisa le silence.

L'est pas mort l'Guigui hein ?

La rouquine soupira, comme le colosse, elle était persuadée que quelque part en mer Guillaume et Cassandre étaient en vie. Son intuition la trompait rarement.


J'sais pas Jean-jean, j'crois pas.

Les deux compagnons de route poursuivirent en silence. Enored poursuivait sa quête. Celle du port où elle avait débarqué et où elle abandonnerait Jean-jean... elle savait qu'elle briserait le coeur du colosse. Mais elle préférait qu'il la déteste. Elle ne pouvait vivre loin de la mer. Elle devait vivre en mer.

Je fais agir Jean-jean avec la permission de LJD Jean-jean...

_________________
Laureline_squire
La fillette avait finir par s'endormir, la fatigue avait eue raison d'elle dans la nuit, pourtant elle avait lutté pour être sur que Jean jean ne s'approche pas d'elle.
Mais rien y avait fait Morphée l'avait emporté de ses doux bras et ce jusqu'au matin.

Quand Laureline se réveilla Enored et le colosse rencontré avait disparu.

L'enfant se réveilla en douceur tout en ouvrant les yeux vraiment pour de bon.
Tout en se levant pour se dégourdir les jambes, la gamine déposa un bisou sur la joue de Saian et courut en déposer un sur la joue de Felina.

Puis quand même intrigué par l'absence d'Enored et Jean jean elle posa la question.


Y sont ou Enored et le vilain géant qu'aime po les enfants comme moi???
_________________
Saian
A peine la nuit s'efface-t-elle aux lueurs du matin que la rouquine et son compagnon de route se préparent à reprendre la route. Saian les salue d'un "Slan" rêveur, tout intrigué qu'il est par cet étrange duo.

Puis, à son tour il se laisse aller à somnoler, jusqu'à se demander si cette rencontre n'est finalement pas un rêve de plus dans ce paysage flou et tournoyant.

Enfin, le réveil de Laureline réveille le jeune homme. Visiblement, elle est plus vivace et consciente de ce qui l'entoure qu'à son premier réveil avec le groupe.

Il allait bientôt falloir lui expliquer qu'ils avaient à partir et que sa place à elle était prêt de sa famille. Peut-être sa mère haranguait-elle le comté pour la retrouver ?
Felina
Enored et Jean Jean partis, la Féline commence à préparer les chevaux et à effacer toute trace de leur passage ici, vieux réflexe.
Alors qu'elle tourne le dos aux dormeurs, elle entend un bruit derrière et se retourne rapidement. La petite est réveillé et vient d'embrasser Saian qui quitte lui aussi les bras de Morphée. Puis elle court vers elle et lui fait une bise.
Surprise la Féline recule puis grogne en se frottant la joue.

Humpf .... !! Ne refais jamais cela la môme.


Y sont ou Enored et le vilain géant qu'aime po les enfants comme moi???


Elle hausse les épaules, mais lui répond néanmoins.

Ils sont partis, et nous aussi nous devons partir.
Saian, Sheilla rassemblez vos affaires ... on y va ... on rentre.


Un regard entendu vers son compagnon pour qu'il comprenne le sens de ses paroles, la fête est finie, on lève le camp et on ramène l'enfant chez elle. Déjà elle se dirige vers l'Alezane prête à monter en, selle.
_________________

*made by Eicrok - RPartage
Laureline_squire
Les deux dernier mots de Felina eurent un effet de bombe sur la petite.
La fillette resta bouche bée, le bisou avait il mit en colère la Feline.
Laureline était heureuse avec eux elle s'amusait bien et c'est pour cela qu'elle avait fait un bisou à Felina.

L'enfant pris une moue triste.


Beuh...

Pardon je le referais po.

Ca veut dire quoi on rentre ???

Et moi.

Moi je veux po rentrer.

Y a personne qui m'aime la bas.

Je veux aller voir la mer.

Vous etes fâchée ???

Vous m'aimez plus ???


La gamine avait bien l'intention de voir la mer et de ne surtout pas rentrer.
L'enfant s'eloigna des trois compères et pris la direction de l'odeur iodée.
C'est une Laureline Ronchon et boudeuse qui fila vers son bonheur.

_________________
Felina
La petite s'éloigne d'eux en ronchonnant et en bougonnant. La Féline n'a pas l'intention de la suivre et si la petite ne veut plus rentrer, cela ne la regarde pas après tout. Ils avaient voulu lui faire partager un peu de leur vie de voyageurs, et secrètement elle espère que la fillette n'oubliera pas cette petite aventure de sitôt.
Désormais, chacun reprend sa route, la petite va arriver en ville et nul doute que quelqu'un la prendra en charge et la ramènera vers sa famille.

Félina pour sa part a besoin d'être seul un moment, de réfléchir. Ses retrouvailles avec Enored, le flot des souvenirs remontés à la surface ... C'en est trop.
Elle monte sur l'Alezane en grimaçant de douleur, puis elle se tourne vers sa cousine et Saian.


Je m'en vais un moment, j'ai besoin d'être seule. On se retrouve demain à Bertincourt et ensuite départ pour Tastevin.

Pour la petite, j'vous laisse gérer.


Elle soupire, puis donne des talons et s'enfonce dans la forêt, tournant le dos à l'océan.
_________________

*made by Eicrok - RPartage
Saian
A peine le temps de soupirer que déjà l'enfant se met à bouder en réalisant que le temps de la séparation approche. Saian la rattrape, cale son pas sur le sien en cherchant - une fois n'est pas coutume - quelque chose à dire.

Quelques pas plus loin, il ouvre la bouche, la referme, la rouvre dans le plus merveilleux style de la carpe hors de l'eau. Enfin, un son sort de ses lèvres... Un son ? Non c'est bien une parole, une suite de mots pas totalement dénuée de sens plutôt qu'un "-----------------" d'un poisson agonisant.


Euh... Hum... Tu connais la relativité ? Bah pas grave... Bon donc la relativité...

Un homme offre à un autre un magnifique cheval, certes un peu sauvage mais superbe et son voisin, impressionné lui dit : "Vous avez beaucoup de chance, ce pur sang est fantastique". Alors l'homme répond "Je ne sais pas si c'est une bonne ou une mauvaise chose".

Par la suite, son fils monte le cheval, tombe et se casse une jambe. Le même voisin s'en vient prendre des nouvelles puis discute avec le père : "Vous aviez raison, ce cheval était sauvage, assurément celui qui vous l'a offert l'a fait pour vous nuire : quel malheur". Et l'homme répond une fois de plus "Je ne sais pas si c'est une bonne ou une mauvaise chose".

Enfin, la guerre éclate, tous les hommes du village sont appelés pour combattre, sauf celui à la jambe cassée. Alors le voisin revient et décrète : "Décidément vous aviez raison, son malheur était vraiment une bonne chose, il n'est pas mobilisé!", et le père sort sa sempiternelle réponse : "Je ne sais pas si c'est une bonne ou une mauvaise chose".

Alors tu vois si on se quitte, qui sait si c'est une bonne ou une mauvaise chose, tu peux croire que c'est une mauvaise chose et en trouver une bonne derrière!


source : "l'encyclopédie du savoir relatif et absolu" Werber
See the RP information <<   <   1, 2, 3, 4, 5, 6   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)