[RP] Le Calli des Ombres

Saidarte

Pour l'esclave tu peux toujours revée et pour ton fils...héhé!!

Sai prix le bébé par le pied et leurs envoya gentiment

Teneeeez vous etes content??Allée sortez idiot tsss..

Apres les avoir fais sortir du calli Sai leurs referma la.."porte" au nez visiblement en rogne..

Raah pas content!!!Oz idiooooot!!!

Brume_sauvage

Rapidement, les deux esclavagistes font leur entré… Enfin les deux esclavagistes…. Ozomatli à l’air en bien mauvaise posture. La situation fait naître un sourire au coin des lèvres ensanglantées de la chamane. Risible situation… Enfin çà situation actuelle n’en était pas moins ironique.

et aujourd'hui seulement!Pour un 1Q de plus on vous offre la sauvage

Dans son coin la brume fait un bon. Un quatchli? On la humilier, épuisé et traîner ici pour un maudit quatchli! Pour une saloprie de quatchli?! Nan mais alors là elle y croit pas! Pour un minable quatchli!

Le jour ou elle sera de nouveau libre elle le lui fera bouffer son quatchli!
Furibonde, méfiance, vigilante, elle suit le reste de l’échange en silence.
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Carouf73

Carouf se retrouva devant la porte fermée. Il avait eu l'intention de libérer l'autre esclave du joug de ces hommes impitoyables, mais l'effet des herbes s'estompait déjà après cet échange commercial, et il ne trouvait pas en lui la hargne lui permettant de se battre pour une esclave qu'il ne connaissait pas.

Haussant les épaules, il regarda Cyria qui tenait tendrement Yoltzin entre ses bras, et, la prenant par la taille, lui dit tendrement :

Allez ... rentrons

Sans plus, il repartit en direction du village...

Ozomatli

Ozomatli fut balancé plutôt brutalement au centre de la pièce et tomba comme une pagne sale. Il attendit la fin de la transaction en fulminant, vexé par la tournure des choses, et particulièrement honteux que son rachat se déroule sous les yeux de ses propres esclaves.
Non mais il allait perdre toute crédibilité là !...

Quand Saidarte se mit à lui grogner dessus, ce fut la goutte de pulque qui fait déborder la jarre. Il explosa :

AH ça va hein ! Esclavagiste de mes deux ! Si tu t'étais réveillé à temps pour lui coller une raclée !..

Ils s'aboyèrent dessus pendant une demie-heure, comme un vieux couple. Puis partirent chacun à une opposée du calli pour cuver leur rancoeur. Saidarte se défoula en brutalisant Ash. Ozomatli vida la dernière cuve de pulque.
Enfin, ils consentirent à dialoguer et se réconcilièrent.

Ozomatli conclut en haussant les épaules.

Allez viens. Allons trouver une autre esclave dans le même type. J'ai vu une jeune femelle aux cheveux rouges traîner seule près des tavernes.

Il n'en fallait pas plus pour remettre les esclavagistes d'aplombs. Ils repartaient en chasse.
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Cyria

Cyria n'en revenait pas, elle avait écouté les échanges verbaux entre carouf et ses geoliers le coeur battant,carouf, celui qu'elle aimait le plus au monde avait trouvé le moyen de faire defaillir ses geoliers , tenant tendrement yoltzin dans ses bras, le visage tuméfié elle jeta un tendre regard vers carouf qui l'enserra par la taille

Allez ... rentrons

Elle eut une pensée pour la femme que saidarte et son associé appelait la sauvage .

Elle se colla contre carouf et se dit qu'elle avait une chance inouie d'etre aimé par un homme de son envergure et dire qu'ele avait failli tout gacher à maintes reprises, pour sur que cette expérience allait changer beaucoup de choses dans sa façon de vivre auprès de lui et de leur fils

Le Calli des Ombres

Ozomatli

Hutte de Saidarte

Non loin du clan, à proximité de la jungle environnante, se dresse le calli de Saidarte. La nuit, de cette hutte délabrée, s'échappent toutes sortes de bruits qui rebutent les passants.

Les cris violents se mêlent aux soupirs. Des cliquetis de chaînes, des suppliques, des transactions hilares ou orageuses. Des silhouettes entrent ici, parfois contre leur gré. D'autres en sortent, allégées de leurs quachtlis.

Le lieu est une énigme que la plupart des gens préfèrent ne pas résoudre. Aussi l'endroit n'est-il fréquenté que par les connaisseurs. Les passants bien-pensant ne s'attardent pas sur ce palier obscur, ils pressent le pas et rentrent chez eux, prendre soin de leur famille.

Sachez lecteur, que c'est là qu'on lieu les plus sales histoires de Mazapa.

°°°

Ozomatli arriva au lieu dit, traînant dans la boue une femelle qu'il tenait par une corde et par les cheveux. Elle se débattait et tentait de forcer dans l'autre sens, gargouillant des cris de colère que son bâillon étouffait.

VAS-TU TE TAIRE !

Rugit-il en lui administrant un coup de bâton dans les jambes.
Il appela son associé à la rescousse.

Sai ! La nouvelle recrue doit mâcher un truc calmant ! C'est un volcan cette femelle.

En accompagnant ses paroles, il poussa la captive à l'intérieur de la cahute, où elle atterrit sur une natte au milieu de coupelles de pulque, heurtant les jambes d'une autre silhouette qui portait une muselière.

L'intérieur était obscur. S'y dessinaient des corps affalés, plus ou moins nus. Et ça sentait le vieux tabac mêlé à l'alcool.
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Cyria

Toujours maintenue fermement par l'étranger Cyria avançait péniblement en titubant souvent, plusieurs fois elle essaya de crier mais le baillon l'en empéchait, en plus ce satané étranger lui tirait les cheveux

VAS-TU TE TAIRE ! sourde méchanceté accompagné d'un coup de baton qui lui coupa le souffle de douleur, elle essaya malgré tout encore de se débattre, ses pensées allaient vers carouf et yoltzin et les larmes coulèrent le long de ses joues souillées par la boue

Sai ! La nouvelle recrue doit mâcher un truc calmant ! C'est un volcan cette femelle.

Cyria pensa nouvelle recrue? sai? saidarte ? non ce n'est pas possible elle devait rever

Puis elle sentit l'étranger la pousser au milieu d'une hutte obscure, elle attérit durement au milieu d'une natte , heurtant les jambes d'une femme muselée
Le regard envahit par la peur, Cyria, finit par voir d'autres formes plus ou moins nues dans la pièce, et cette odeur nauséabonde qui remplissait la pièce finit par lui donner la nausée

Saidarte

En entendant son bel associé l'apellé Sai sortit de l'ombre son baton en main et son fouet rangé au chaud dans son pagne..

Ouais je m'en occupe toi occupe toi plutot de mettre une museliere a la nouvelle,elle m'a mordu la vilaine

Puis s'approchant de la Rouge,un doux sourire se dessina sur son visage..

Oh Cyria...c'est un plaisirs de te voir ici..

Puis s'accroupissant pres d'elle vas agripper ses cheveux d'une main son autre main effleurant sa joue du dos main...

Cyria

Cyria s'habituait peu a peu à l'obscurité et vit saidarte s'approcher d'elle

Oh Cyria...c'est un plaisirs de te voir ici..

Elle sentit qu'il agrippait ses cheveux et qu'il passait sa main sur sa joue

Mais enfin sai tu vas m'expliquer ce que je fais ici ?
c'est quoi ce délire la ? et puis c'est qui cette brute qui m'a amené de force ici ?

Saidarte

Citation:

Mais enfin sai tu vas m'expliquer ce que je fais ici?
c'est quoi ce délire la?et puis c'est qui cette brute qui m'a amené de force ici?

En entendant ses mots Sai la fixa dun air passablement interessé,puis subitement il envoyé son poing butzer violamment contre sa joue

Moi...c'est maitre compris?
Et pour repondre a tes questions le délire c'est que tu es devenue notre esclave a moi et a Oz..la "brute" qui t'a amené ici,se trouve etre mon associé et ton maitre..

puis a Oz:

Explique lui le reste et enchaine la j'ai a faire

Sur ces mots Sai se redresse lachant son esclave,puis retourne silencieument dans l'ombre de la cahute...

Ozomatli

Ozomatli se laissa tomber sur une natte. Il ruisselait de sueur à cause du soleil ardent et de la fatigue que lui avait causé la capture de cette furie aux cheveux de feu. Assoiffé, il saisit la cruche posée sur la table et en engloutit la moitié du contenu.

S'essuyant le menton maculé de pulque, il jeta un regard à la ronde, détaillant le désordre de l'intérieur. Ca faisait maintenant trois femelles d'entreposées dans le calli. L'une était ficelée comme un rôti de pécari, muselée et tatouée. La deuxième était libre, les seins nus, jeune et docile.
Et la dernière recrue se débattait sur le sol, entre les mains expertes de Saidarte.

Quelle belle assemblée.

Ozomatli roula une nouvelle feuille de coca et la chiqua méthodiquement, écrasant les fibres avec ses molaires. Il se mit à consulter des tablettes où étaient inscrites des chiffres et des noms : le compte rendu de leur commerce.
Dans ces tablettes résidaient l'or et les esclaves.

Il cracha un jus sombre sur le côté, continua de mastiquer l'herbe et parla à la Rouge.

Ce soir, je ferai venir Carouf. Nous allons te vendre à lui, s'il donne un bon prix. On va savoir combien il est prêt à donner pour racheter sa si "douce" épouse...

Il laissa ses yeux agaçants traîner sur elle. Puis surveilla Saidarte qui ordonnait d'un geste à la silhouette d'Ash, se se glisser à quatre pattes avec lui dans l'obscurité.

A vue de nez je dirais 300 quach.
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Cyria

Saidarte la regarda avec un air mechant et lui envoya un coup de poing sur sa joue
Cyria hurla de douleur "aieeeeeeeeeeeeee" son corps était de plus en plus meurtri sous les coups

Moi...c'est maitre compris?
Et pour repondre a tes questions le délire c'est que tu es devenue notre esclave a moi et a Oz..la "brute" qui t'a amené ici,se trouve etre mon associé et ton maitre..

Le regarde effarée "je ne comprends rien du tout je ne suis l'esclave de personne, je suis la femme de carouf , et mon fils il est ou ? et pourquoi autant de violence?"

Ozomatli

Ozomatli commença à se sentir légèrement exaspéré. Les esclaves fraîches étaient toujours pleurnichardes et faiseuses d'histoires. C'était pourtant simple : ils capturaient, ils dressaient, ils vendaient. Et tout rentrait dans l'ordre, à la différence près que les quachtlis avaient changé de pagne.

Lascif, l'éphèbe s'approcha et s'accroupit près de la Rouge, échevelée et emmêlée dans ses cordages. Sa main alla cueillir une touffe de sa chevelure, qu'il serra avec fermeté. Sa voix calme avait quelque chose de menaçant, un grondement intérieur qu'accompagna un regard semblable à deux flèches empoisonnées :

Cesse de geindre.

Quand il vit qu'elle refermait la bouche, il la relâcha. Sa main exécuta une pirouette pour désigner une direction vague.

Saidarte a foutu le panier de ton fils dehors. Il nous massacrait les oreilles avec ses pleurs. Sois docile, et il ne lui arrivera rien. A moins qu'un chacal viennent roder derrière la maison..

Sai ? Il faudrait peut-être aller voir.

Mais Saidarte devait avoir perdu le sens de la parole, Ozomatli n'entendit que des bruits étouffés.
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Brume_sauvage

Allongée dans son coin, muselée, la femelle tatouée fixe le sol poussiéreux d’un regard vague. D’une apparence sournoisement calme, son esprit s’agite pourtant telle une fourmilière grouillante de mille et une pensée. Elle échafaude des plans, les démonte, avance des théories avant de les évincées.

Depuis son arrivé une femelle à été capturé. Une donzelle docile… une catin. La brume ne lui accorde aucune attention et quand ses yeux se pose sur la silhouette à moitié nu, c’est un regard d’un mépris évidant qu’elle lui lance.

L’associé d’Ozomatli est plus brutal que lui et la brume lui voue une haine d’autant plus féroce. Pourtant, elle arrive à garder son sang froid, ne s’agitant pas plus qu’il ne le faudrait. De toute manière, il passe plus son temps avec la jeune dinde plutôt que de lui préter attention et la sauvageonne est loin de sans plaindre.

C’est alors que la voix de l’esclavagiste partit en chasse résonne au dehors. Rapidement il fait sont apparition, trainant derrière lui une femelle à la chevelure étrangement rougeâtre. La guerrière n’a pas le temps de bouger que l’Enflure envoi valsé l(inconnue qui vient atterrir lourdement sur ses jambes.

La chamane laisse échapper un grondement sourd, se dégageant avant de se redresser comme elle le peut. A genoux, le regard noire, elle écoute avec attention l’échange entre la nouvelle esclave et le freluquet.

Quand Ozomatli estime que la femelle vaut certainement dans les 300 quatchli, la guerrière écarquille les yeux. C’est que c’est rentable comme activité! La prochain fois qu’elle part à la chasse à l’Homme, au lieu d’abandonner ses victimes au bord du chemin, va falloir sérieusement qu’elle pense à les emmener pour les revendre en temps qu’esclave. Non pas qu’elle n’y ai jamais songé, mais la brume préfère ne pas s’encombrer inutilement.

Mâchoire crispée, le gout du sang volontairement versé inondant toujours sa bouche, la féline jette un regard à la femelle aux cheveux rouges. Ozomatli ne lui a vraiment pas fait de cadeau…

Des soupirs s’échappent des coins sombres de la cahutte… La féline jette un regard à l’obscurité, pestant contre les deux êtres qui l’occupe. Si la trainée pouvait s’étouffer lors de ses amusements çà serait pas un mal…

La féline fixe de nouveau tout à tour la fameuse … Cyria et le freluquet qui semble exulter.
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Cyria

Saidarte a foutu le panier de ton fils dehors. Il nous massacrait les oreilles avec ses pleurs. Sois docile, et il ne lui arrivera rien. A moins qu'un chacal viennent roder derrière la maison..

Sai ? Il faudrait peut-être aller voir.

je vous interdis de toucher à mon fils bande de charognards, elle le foudroie du regard , c'est moi qui vous intéresse pas lui j essaierais d'etre docile mais laisser le vivre je vous en supplie, en plus quand il est avec moi il est très calme et ne pleure pas

Cyria se mit à réfléchir a toute vitesse il fallait qu'elle garde en elle la haine qui grondait, au moins jusqu'à ce que yoltzin soit en sécurité
il fallait réfléchir, réfléchir .....

Elle sentit le regard de celle sur qui elle avait atterri , elle la regarda en se demandant si c'etait une docile ou une hargneuse comme elle , puis elle regarda a nouveau l'associé de saidarte avec degout

Ozomatli

La course du soleil se poursuivit.

La journée des esclavagistes s'écoula en amusement, en paris et en boisson. A certains moments, le calli résonna de cris féminins et l'on pu entendre l'air vrombir de coups et d'ordres, jetés comme des flèches dans l'atmosphère orageuse. Puis étrangement, des accalmies survenaient. Les respirations devenaient plus lentes, les gorgées de pulque et les mouches faisaient seuls, une mélodie.

Impossible de dire ce qui se tramait entre les maîtres et les esclaves. Au caractère tempétueux de Saidarte et à son goût immodéré pour les saillies perverses, il est aisé d'imaginer le pire. Quant à Ozomatli, influençable comme un enfant, mais l'esprit bien plus débauché, il n'était pas en reste.

Ce dernier — à l'heure ou le soleil commençait à obliquer — gisait allongé sur une natte, faisant tourner un bol de pulque vide sur son torse en somnolant, ivre et bienheureux. Une mouche se posa sur son front, qu'il balaya d'un geste, se frappant du même coup. Son oeil vert s'ouvrit, plissé de mécontentement.

Il se redressa avec une lenteur terrible, grattant sa tignasse pour tenter de remettre ses idées en place.

Oh ! Dieux. Le coucher du soleil !...

Il trébucha, se releva, buta dans un corps qui dormait là, cracha quelques jurons imagés, se saisit de son bâton et se dirigea vers la porte du calli.

SAI ! DEBOUT LÀ DEDANS ! Je vais chercher l'acheteur.

Son corps disparu par la porte.
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Carouf73

Carouf suivit les traces jusqu'à arriver devant une étrange maison, un peu délabrée. Tout était silencieux, il ne voyait rien bouger à l'intérieur. Puis, il entendit une voix :

SAI ! DEBOUT LÀ DEDANS ! Je vais chercher l'acheteur.

Il vit ensuite Ozo sortir en courant de la maison, se dirigeant vers le village. Carouf était bien caché, et laissa Ozo passer à côté de lui sans qu'il ne le voie.

Qu'allait-il faire ? Confronter Ozo, ou bien entrer dans cette maison ? Il décida d'attendre un peu.

Ozomatli

L'éphèbe s'achemina vers les huttes du village, pieds nus sur la steppe.

Son humeur était excellente. Il avait le coeur en fête, son esprit était excité par des pensées amoureuses, d'autre part il trépignait à l'idée d'avoir ce soir, les paumes remplies de quachtlis.

L'or... Synonyme de tant de plaisirs.

Le garçon était assoiffé de richesses. Il en avait assez d'avoir le ventre creux, il voulait se gaver de plats riches et de boissons succulentes, sentir sur sa peau le poids de pierres précieuses et de draperies finement tissées... Et d'abord s'acheter au moins une paire de sandales !

Ahii !

Glapit-il en trébuchant.

Il venait de se blesser le pied sur une épine tranchante. Lâchant un grognement sourd, il jeta son bâton et s'accroupit pour retirer la pointe de sa chair.

Au moment de relever le nez, il vit un éclat blanc entre les feuilles des buissons qui bordaient le Calli aux Esclaves. Ses yeux clairs se plissèrent. Le morceau blanc devait être une chemise de maguey tissé. Il y avait un homme dans les fourrés...

Ozomatli se releva lentement, la main serrée sur la hampe de son bâton. Il resta immobile, posté à cent pas de cette étrange manifestation, signifiant à l'étranger qu'il était découvert.
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Carouf73

Carouf vit Ozomatli trébucher, se retourner, et regarder dans sa direction. Quelques instants à le voir immobile, et il comprit qu'il avait été repéré. Les événements se précipitaient. Sans calculer, il se releva donc lentement, sa massue dans la main, laissant par terre le bois encore rougeoyant qu'il avait récupéré dans le feu de la taverne un peu plus tôt.

Ainsi, c'est donc ici que tu commets tes méfaits ! Est-ce que tu auras le courage de tes actes, ou vas-tu comme hier encore nier avoir fait du mal à Cyria ?

Puis, il s'avança vers Ozomatli, restant toujours prudemment en vue de la maison, au cas où ce fameux "Sai" sortirait

Ozomatli

Ozomatli planta son bâton en terre et toisa l'homme qui s'avançait. Il avait déjà du affronter la colère de Carouf une fois, et avait usé de sa meilleure arme contre lui : son don pour le mensonge et la duperie. Grâce à sa langue de faussaire, il avait réussit à éviter une bastonnade assez méritée.
Cette fois il n'avait aucune raison de fuir, il était sur son terrain, Carouf était seul contre deux ennemis.

Je nie lui avoir fait du mal.

Il parla calmement en tendant tout droit son bâton en travers du chemin du mâle, pour lui intimer de garder une distance. Les hommes se regardèrent une minute, puis Ozomatli reprit.

En revanche, j'en ai fait mon esclave.

Il exécuta un léger haussement de sourcils, et une mimique qui signifiait que le sort en était jeté.

Sai et moi partons dans quelques jours. Nous la vendrons sur le marché de Tulan avec nos autres marchandises. A moins que tu ne te portes volontaire pour donner toi même un prix ?

Il désigna le calli.

Va la voir. Entre, je t'en prie.
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Carouf73

Carouf était interloqué par les paroles d'Ozomatli.

De quel droit as-tu pris une habitante de Mazapa pour en faire ton esclave, sans tenir compte ni des traditions ni du code guerrier des aztèques ?

Carouf voyait bien que Ozomatli se sentait en sécurité, mais après avoir invoqué toute la journée les dieux, Carouf se sentait invincible, prêt à arracher le coeur d'une dizaine de guerriers pour les offrir en sacrifice à Tezcatlipoca.

Il avait tout le temps devant lui, et se demandait bien quelle raison Ozomatli pourrait invoquer pour défendre sa peau.

Ozomatli

Le regard d'Ozomatli se fit noir.

J'en ai le droit puisque j'en ai la force. Quetzalcoatl parle par ma bouche quand il dit : Hommes, vous n'êtes pas égaux selon nous. Entends les paroles du Tlataoni : Aucun régnant ne se verra le droit d'édicter la fin de l'esclavagisme.

Il balaya l'air de son bâton.

Mexicatl, je ne vais pas à l'encontre des traditions.

Maintenant pars ou rachète ta femme. Mais ne fais pas l'erreur de te battre, celle que tu aimes pourrait en subir les conséquences.
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Carouf73

Le sang de Carouf ne fit qu'un tour. Il n'entendit pas la fin des mots d'Ozomatli, ni ses menaces à peine voilées. A côté de lui, Ozomatli n'était qu'un gringalet. Les mois qu'il avait passé à la forge en avaient fait une force de la nature, et Carouf ne ressentait aucune once du calme qui le caractérisait d'habitude.

Soit ! C'est donc entre toi et moi : je vais te prendre à ton mot, et faire de toi mon esclave, puisque j'en ai la force.

Puis, il se jeta sur lui, brandissant sa massue, décidé soit à tuer Ozomatli, soit à le rendre complètement à sa merci...

Ozomatli

Pensant que ses paroles sensées avait raisonné l'homme, Ozomatli avait baissé sa garde. Quelle ne fut pas sa surprise quand il vit son interlocuteur fondre sur lui avec la puissance d'un torrent, brandissant son énorme casse-tête dans sa direction. L'esclavagiste eut juste assez de temps pour pivoter sur lui-même, évitant d'un cheveux le contact avec la masse d'arme, qui lui frôla même l'oreille.

Interloqué, le dos inondé par un frisson d'adrénaline, il s'écroula sous le poids de Carouf, le dos dans la poussière. Les hommes roulèrent en arrachant les herbes sur leur passage.

C'était en quelque sorte le combat d'un buffle contre un macaque.

Le premier réflexe d'Ozomatli fut de chasser la massue, qui l'effrayait fortement. Il mordit avec hargne dans le poignet de son agresseur pour la lui faire lâcher. Cependant, les coups pleuvaient. L'un et l'autre tentaient de s'étrangler.

Un cri d'au secours émergea du tumulte :

SAIDARTE ! AY ! AY !
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Carouf73

Carouf était clairement plus fort que Ozomatli, mais ce dernier semblait éviter ses coups les plus forts, encaisser les autres, sans donner signe d'abandon. Son cri d'appel rappela à Carouf qu'un autre pouvait sortir de la calli à tout instant. Carouf lança un dernier coup de poing fort contre la machoire d'Ozo, puis parvint à le maîtriser, le retourna et à bloquer ses mains, l'immobilisant.

C'est fini ! Tu es maintenant mon prisonnier, non : mon esclave ! Cesse de te débattre.

Carouf attendit une réponse de sa part, tordant fermement le bras d'Ozomatli.

Ozomatli

Le front contre la terre, Ozomatli continua de s'agiter comme une anguille. Le mexicatl lui maintenait les bras par une clef rude qui mettait à mal ses articulations. Il enrageait, poussait des grognement, ruait, se cabrant, lançant ses pieds au hasard sans parvenir à frapper le vainqueur.

Enfin, épuisé et constatant que ses mouvements ne faisaient que resserrer la poigne de Carouf, il cessa de se débattre et poussa un cri d'exaspération qui se répercuta dans la plaine.

La sueur faisait dévaler un filet le long de sa joue.
Il serra la mâchoire en respirant fort, humilié d'avoir à parler alors qu'il était dans cette position lamentable. Il ravala un nouveau râle de hargne. Qu'est ce que Saidarte attendait pour intervenir ?

Un glapissement de douleur lui échappa quand Carouf tordit plus sévèrement son bras pour le forcer à dire quelque chose, il tressaillit et s'empressa de bafouiller une réponse.

Assez ! Assez...! Tu plaisantes. Relâche-moi ! Tu n'es pas esclavagiste.. J'ai.. Je ne te servirais à rien..
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Cyria

Cyria était toujours tapie dans un coin de la hutte, le coeur meurtri puis elle entendit vaguement crier dehors, son coeur se mit à battre la chamade, mon dieu oui c'etait la voix de carouf , elle entendait bien des bruits de lutte , elle ne put s'empecher de mettre sa main devant sa bouche de peur

SAIDARTE ! AY ! AY !

c'était l'associé de saidarte , Carouf aurait il reussi à en venir à bout , et elle qui ne pouvez rien faire muselée comme elle l'était, le coeur meurtri
Elle leva les yeux au ciel et pria pour que son amour puisse lui venir en aide

Saidarte

Sai arrivas tranquillement dans leurs direction,un bébé hurlant sur l'epaule qu'il maintenais d'une main,son autre main tenais une chaine avec au bout...Cyria.

Lache Oz tout de suite,ou ce j'egorge cette chose..
Tu t'en fiche peut etre mais que pense tu Cyria vas penser de toi si tu laisse mourir son amour?
Alors...calme toi,lache le et entrons a l'interieur..

Sans attendre de reponse Sai se retourna tel un maitre esclave et se marcha tranquillement en direction du calli...

Brume_sauvage

Le crépuscule vient déverser ses couleurs sanglantes sur le clan de Mazapa. La lumière est filtrée par les trous perceptibles dans les murs, créant des tâches lumineuse sur le sol, contrastant avec l’obscurité des lieux.

Épuisée de cette après midi passé à contredire les ordres que tentait de lui imposer Ozomatli, la chamane demeurait là, allongée en plein milieu de la hutte. Les yeux rivés sur le plafond, elle se manifesta à peine quand le freluquet butta contre son corps.

Un soupir las s’échappe du trou de sa muselière. Basculant sur le côté, la guerrière totalement ficelée rampe avec difficulté dans un recoin d’ombre, non loin de la femelle aux cheveux rouges. Sa peau ambrée s’écorche à plusieurs reprise sur les irrégularités du sol sans la faire réagir.

Se redressant en position assise, elle fixe la tâche de lumière illuminant le sol devant elle. Avançant la tête dans le faisceau luminescent, la nahualli exécute le même rituel quand vient le crépuscule. Elle s’ouvre une fois encore l‘intérieur de sa lèvre afin d’y faire perler les précieuses gouttes rougeâtres.

Quelque minute après, quand ses prières se terminent, elle se recule en pestant intérieurement contre cette offrande bâclée.

C’est alors que des cris se font entendre à l‘extérieur, puis les bruits étouffés des coups que l’on porte. La brume comprend rapidement ce qui se passe, et c’est non sans un certain contentement qu’elle écoute avec attention les paroles qui viennent du dehors. Si elle le pouvait, elle courrait vers l’entrée pour admirer ce spectacle aux premières loges.

Les sens aux aguets, sa vigilance se voit alors perturber par des hurlements enfantin. Sairdarte, un marmot calé sur l’épaule s’approche pour chercher Cyria. Le regard noir, la chamane aztèque se renfonce lentement dans l’ombre impénétrable de son refuge.

Tirant sur les liens qui retiennent la jeune mère, il la traine à l’extérieur. La féline tend alors l’oreille pour ne rien perdre de l’échange... tout en tentant une fois encore de desserrer d'une quelconque manière les liens qui l'enserrent.
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Carouf73

Carouf relachaît un peu son étreinte sur Ozomatli, après son aveu de reddition. Il n'avait pas entendu Saidarte s'approcher d'eux, et fut un peu surpris en entendant sa voix :

Alors...calme toi,lache le et entrons a l'interieur..

Carouf eut un moment d'absence - s'était-il attaché tant que ça au petit Yoltzin, qui avait été la cause de tant de questions et de douleurs ? Il se secoua la tête : il était venu là pour accomplir une mission, et le ton malgré tout calme de l'associé d'Ozomatli lui apportait peut-être une solution pacifique, plus en accord avec son caractère habituel.

Allez, relève toi, esclave Ozomatli. Entrons dans cette case, et finissons-en, d'une façon ou d'une autre.

Puis, il aida Ozomatli à se lever, et le poussa fermement devant lui, entrant dans le calli après une brève hésitation, sans aucune idée de ce qui l'attendait à l'intérieur.

Finissons-en, Sai !

Saidarte

Oui!Finissons en Carouf!!

Puis prenant une tablette posé sur le dos d'une d'esclave d'un ton calme commence la lecture de la tablette:
-27Q pour les repas
-13Q pour l'hebergement
-5Q pour le bols qu'elle a cassé
Et pour finir 300Q l'esclave et 0.5Q le petit!

Puis jetant un regarde a son associé hoche legerement la tete.

En fait les extras sont offert..en tout sa ne te feras que 300.5Q pour la femelle et le petit..et aujourd'hui seulement!Pour un 1Q de plus on vous offre la sauvage*

Voir conditions d'achat par MP..

Carouf73

J'ai quant à moi un bon esclave à te proposer. Fourbe et sournois, il sait mentir comme pas deux, et je pense qu'il sera un aussi bon esclave pour toi qu'il a été un associé par le passé.

Et aujourd'hui seulement, je te le propose, par coïncidence, au prix de 300,5 Q.

Carouf73

après réflexion, et regardant l'autre esclave qui gisait par terre, il ajouta :

Et j'accepte ta proposition, voici un quatchli que je te donne, en échange de cette esclave !

Carouf fouilla la petite bourse pendue à son pagne, et en sortit un quatchli qu'il lança vers Saidarte.

Il se permit alors un premier regard vers Cyria, pour essayer de voir dans ses yeux si cette expérience l'avait changée

Saidarte

Mouarf..erf..niaaa..haan..pas content..zuut..nuuul..pfff..ouiiin...

Et oui Sai les avais grandes..mais bon apres tout il avais trop besoin de son associé..

euh..pas content..pff..Bon d'accord reprend Cyria et rend moi mon esclave

Jette un regarde amusé a son associé

Pour le petit je le rend apres l'echange,sur la tete d'Oz je mens pas....

Carouf73

Carouf n'était pas sûr qu'il pouvait faire confiance à cet homme, mais les herbes enfumaient son esprit, et ne le laissaient pas maître de sa pensée. Il hocha donc la tête, et poussa Ozomatli au centre de la pièce. Il prit dans ses bras Cyria, mais presque froidement, et s'apprêtait à sortir vers l'extérieur, lorsque Cyria l'interpella :

Et Quatchli ?

Carouf, qui avait presque oublié son fils, se retourna et regarda Saidarte :

Donne moi mon fils maintenant, comme tu me l'as promis, et l'autre esclave.

Saidarte

Brume_sauvage

Carouf73

Ozomatli

Cyria

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[RP] Le Calli des Ombres