[RP]Où le fruit est pourri de l'intérieur.

C’était une noire, mais certains reflets permettaient de voir certaines scènes de ce qui se tramait dans le village de Gifu.
Le convoi était arrivé à l’heure prévue, sans avoir le moindre petit retard.
Tout se déroulait comme prévu, pour l’instant sans le moindre accroc. La suite allait être pus délicate dans les jours qui allaient suivre, mais il était patient et avait les épaules solides.

Ils avaient tous été alléchés par leur avarice, pour épargner une poignée de Kobans. Le seul qui avait été encombrant, c’était ce tribun, lui aussi jaloux de ne pouvoir rien vendre. Le pauvre s’il avait su.

Et encore une chance que les élections furent retardées de deux jours.

Dans la nuit, il donnait ses ordres au pauvre charretier qui conduisait le convoi :

-Fais gaffe, la route vers chez moi est mauvaise, renverse rien, sinon je te fait bruler les deux mains !

-Toi, là bas, en profites pas pour t’en mettre plein les poches, t’auras ta part comme convenu.

Un sourire mauvais lui tordit le visage. Il avait réussit son premier gros coup, et il avait épuiser de toutes sa politesse, de toute sa galanterie pour pouvoir arriver à ses fins. Il s’était tous adonner à la corruption, sans rien y voir. Comme quoi, donner un peu de viande à pas cher et on vous suce les doigt de pied. Et il était un peu fétichiste des pieds, ce en quoi, cela lui plaisait vraiment.
Le convoi touchait à sa fin.
Il se retourna , et prit un papier qu’il accrocha sur la porte du Sô :




Satisfait il suivit le convoi qui menait dans un planque éloigné du village.

Saku, enragée noire de ce que cet homme avait fait ne pouvait que rire intérieurement. Les habitants de Gifu avaient voulu faire confiance en quelqu'un qu'ils n'auraient jamais due... Elle conseillait à tous de voter pour Yuushi, un homme digne de confiance... Hélas, ils s'étaient fait prendre au jeu de celui qui offre des choses moins cher... Elle le savait, elle doutait, elle avait même fait part de ses doutes en gargote. L'avait-on écouté ? Quelques uns oui mais, ce n'était pas suffisant... Elle avait jouée la femme qui, faisait confiance à cet homme malgré tout, sans pour autant voter pour lui...

Elle le regretta amèrement et se dit que tous ceux qui ont tentés de lui faire penser que Axouni n'étais pas un homme mauvais s'étaient fait bernés... Elle soupira... Toute la peine qu'elle s'était donnée pour que le Sô de Gifu se porte bien allait être anéantie en une seule journée. Elle n'arrivait pas à le croire. Elle à envoyé une lettre à l'Empereur pour qu'il entente son appel à l'aide.. Elle osait croire qu'il allait punir cet homme de mauvaises foie. Le message à été mis sur la porte du Sô la veille du 15 juin... Elle se couchait tardivement comme à son habitude et elle passait toujours devant le bureau du Sô pour voir si tous se passait bien avant d'aller dormir... Si l'Empereur ne punit pas cette homme, elle partirait elle-même à sa recherche pour lui rendre la monnaie de sa pièce...

Elle ajouta également une note près de celle de Axouni...

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[ Plus tôt dans l’après midi, Kiyosu, quartier du Cloaque, à la taverne « Aux Fières Raclures » ]


Le vieux était tranquillement affalé à siroter son saké tout en pestant contre Scrat qu’avait toujours pas fait le plein de viande dans sa foutue taverne, quand un jeune garçon essoufflé était apparu, portant un message … Font toujours ça les coursiers, même s’ils se sont trainés toutes la journée sur la route, ils finissent toujours le parcours en trombe, juste histoire d’avoir l’air essoufflé et d’avoir un bon pourboire … enfin bref …

Bien que ses lèvres demeurent immobiles, un énorme sourire se dessina sous sa barbe et sous sa peau, à l’intérieur de son crâne.

Il fouilla dans ses poches et en sortit 10 kobans qu’il remit au gamin, accompagnés d’une petite claque amicale derrière les oreilles …

- T’en auras encore 10 autres demain si tu m’apporte d’aussi bonnes nouvelles !

Il bu la gorgée suivante à la santé d’Axouni, se demandant s’il sévirait rapidement ou s’il préfèrerait prendre tout son temps …

[Le 15 Juin, en fin d'après-midi, dans la planque]

Il se réveillait tout juste après cette nuit épuisante.
Des nouvelles arrivaient d'un peu partout, ses fidèles larbins faisant leur travail à merveille.
On lui rapporta tout d'abord que la chose avait fait un petit tour dans Gifu. L'enfer n'allait pas tarder à commencer, mais ça il le savait.
Si la justice divine tombait, il ne pourrait rien y faire.

Puis il décida d'envoyer un papier à certains de ses amis.




Il donna des piécettes à l'un des gamins et lui dit.

Porte ça à la taverne des Fières Raclures et fait toi payer un coup à boire.

Le loup avait était réveillé en pleine nuit par un messager. Toujours en train de décuver ce qu'il s'était enfilé 'au pied levé'. Le jeune garçon manquant de se faire éviscérer pour le déranger ainsi, il pût de justesse sortir son message avant que la lame ne plonge dans son estomac.

- Le Nouvel Administrateur du Sô vous fait dire qu'il ne restera pas en place comme il l'avait décidé, mais qu'il part cette nuit même avec la caisse et les biens du Sô et que si vous voulez votre part il faut vous dépêcher.
- Non d'un kami !

Le loup encore nu sauta dans ses affaires attrapa ses 12 lames au cas où la situation s'envenimerait et partit au pas de course.

[Sur le chemin]

- Ahahah me tarde de voir la tête de cette bonne vieille Yakina. Et encore s'aurait pu être pire si Polux l'avait joué plus patient. Enfin bon elle aura bien fait son bouleau, c'est en grande partie grâce à elle si on en est là ! Elle qui hier soir encore n'imaginait pas ce qui allait lui tomber sur la truffe. Pourtant je l'ai mis sur la voie lui donnant chaque jour un peu plus d'indices, étant à la limite de tout faire capoter. Et pourtant chaque fois j'ai réussi à la berner ! Une personne un peu plus vif d'esprit et tout aurait pu être éviter.
Bon enfin maintenant on pourra dire qu'avec les raclures y'a pas de lézards, on vous nettoie un Sô rapidement et proprement, plus rien qui traine !! Ahahaha


[Arrivant au Sô]

- Bravo Polux t'a été un chef sur ce coup.
- Vite nous n'avons plus beaucoup de temps, prends ta part, aide moi à charger le reste dans le convoie, on va tout planquer. L'aube approche nous n'avons plus beaucoup de temps.

Le loup regarda d'un œil les biens que Polux lui donnaient par rapport à ceux qu'il se gardait. Celui ci remarqua son regard.

- Hé tu sais combien de Kobans j'ai investi dans le pied levé pour que tous ces pigeons votent pour moi ?
- Ah ouais j'avais oublié, t'inquiète pas, c'est à toi que reviens la plus grosse part, je me contenterai de çà, ça m'ira très bien.

Ils finirent de charger tout ce qu'il y avait à charger et partirent en se fondant dans le noir après avoir laissé une petite lettre amicale aux habitants

[Sur le chemin de la planque]

- Ahah on a bien rit tout de même. Chaque jour te voir monter en popularité auprès d'eux et cette pauvre Yakina qui croyait en toi.
- Ouais on les a bien eux, fais silence maintenant on ne doit pas se faire repérer

[Arrivé à la planque]

- Bon aller on écrit à tous les lézards pour leur faire part de cette belle prise. Et pour fêter çà on devrait remettre çà !
- Ouais c'était prévu depuis quelques temps déjà.

Ils se mirent à écrire avant de faire appel à quelques enfants coursier pour porter leurs messages

La rumeur enflait, la colère montait, et la jeune Maï exultait de cette ambiance sulfureuse, où le doute et la paranoïa grandissait. La trahison, la perte du bénéfice de leur labeur, enflammaient les esprits, Il faufrait reconstruire, refaire fleurir l'économie de Gifu, tout cela n'entrainait que découragement, recherche des responsables, suspicion envers son prochain, haine de l'autre. Elle se gaussait de la naïveté de ces pauvres gens, ces bêtes de somme qui se tuaient à la tache pour le fleuron de leur village.

Maï aimait ça, elle restait dans la rue dos calé contre un mur ses sens en éveils, ses rumeurs à son oreille, l'appel à la justice, cette odeur d'excitation du peuple, ce rapprochement des corps...Elle jubilait, son corps frémissait de cette ambiance électrique comme celle que l'on ressent avant l'orage. Sa main glissait le long de sa lame, son regard froid épiait la foule, attendant le moment de débordement, celui là même qui lui permettrait de jouer de sa lame, personne n'y verrait rien dans le tumulte d'une révolte.

Le visage impassible où seul un léger rictus malsain était perceptible sur ses lèvres, elle attendait patiemment, le moment viendrait...sans doute possible.

Le vieillard tenait fermement son papier dans ses mains fripées et tremblotantes. La toute première morsure du lézard, il en avait la larme à l’œil …

Il relut le message encore une fois.




Aujourd'hui, visiblement, le messager ne s’était pas contenté de courir su les 300 derniers pieds précédant son arrivée, le pauvre était couvert d’une épaisse couche d’un mélange de sueur et de poussière. Zaitochi extirpa de sa poche une belle poignée de kobans qu’il lui offrit de bon cœur.

Puis se tournant vers Scrat …

- Patron, tournée générale !!! C’est moi qui régale !

[A la planque, le lendemain du pilage, en début de soirée, sous une musique d'avant l'heure. ]

Le soleil commençait à tomber sur le paysage de la planque. Celle-ci ne faisait pas fière allure, des vieilles ruines aménagées pour l'occasion, se trouvant dans des les collines.
L'ambiance était à la fête, les larbins s'accordaient un temps pour souffler. Le saké avait été installé en plein milieu des ruines et l'on commençait à s'enivrer aux frais du Sô, ce qui n'était pas désagréable selon les dires de certains.
Le Loup était de la partie, mais Axouni n'avait pas vraiment le temps de s'occuper de son compagnon raclure.

Non, le temps il ne l'avait pas, certainement pas.

Dans un coin de la planque, une dizaine de demoiselles faisaient cercle autour d'un Axouni assis, se laissant malaxer les petons. L'aventure de la veille avait fait le tour des villages alentours, rameutant les demoiselles en manque de sensations fortes.

Ayant toujours souffert d'un corps maigrichon, mais d'une gueule d'ange, Axouni ne savait pas vraiment comment réagir devant cette gente féminine dont il ne connaissait rien. Il savait utiliser a galanterie, mais là c'était autre chose.

Se demandant comment ne pas les décevoir, l'une des demoiselles parvint à bout d'un silence gênant qui s'était produit, lorsqu'Axouni ferma les yeux par satisfaction du bon massage.

Axou!!! Combien ils étaient, les gardes du Sô.???

Rouvrant les yeux, se concentrant sur LE bon mensonge, il retroussa le nez, se gratta la tête et dit finalement :

Arf, ben heu, attend voir.... Une bonne cinquantaine!

Petit moment d'hésitation chez les demoiselles, puis:

Waouhhhhhhh!! Axou, mais comment t'as fait....

Alors là, il était dans son élément.
Il bondit, faisant s'écarter le cercle, lançant un regard à la ronde :

Comme ça!

Balançant les genoux en dedans, puis en dehors, il prit en même temps un bâton, le passant au dessus de sa tête, dans le dos.
Puis, il remua ses petites fesses, faisant voler le bâton d'une main à l'autre.
Un déhanché plus tard, et le cercle n'en finissait plus d'applaudir!

Et dire qu'il s'en était retourné honteux, la première fois qu'il avait dansé en public...

Se rasseyant, il se fit apporter un verre de Saké, se disant que la vie était parfois vraiment rock'n'roll...
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Kuan prit un bon quart d'heure pour déchiffrer ces quelques lignes, la langue pendante en signe d'intense concentration. Et tout autant de temps lui fut nécessaire pour comprendre la teneur du message. Faut dire que les métaphores, il a du mal à comprendre. Puis quand il eut fini, il sortit une de ces plus belles crottes de nez, et avec elle, colla le bout de papier sur un des murs de l'auberge des "Fières Raclures".

On est les plus forts nous !
Moi quand j'serai vieux, j'y ferai pareil.
Pis j'aurai un gourdin.

Un large sourire fendit sa face, inconscient de tout le remue-ménage que pouvait procurer ce genre d'acte, et de la préparation nécessaire. Lui n'y retenait qu'une chose : sa famille avait gagnée cette partie.
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[La planque, au petit matin]

-Axou-san, Axou-san!!!!

-Mmmmmmh

Une iris apparue sous des paupières lourdes, chargées de sommeil. Prenant une grande inspiration,Axouni força son autre œil à s'ouvrir du bout du doigt.

Les demoiselles dormaient encore profondément, deux d'entre elles, serraient toujours un pied d'Axouni dans leurs mains.

-Qu'est ce que tu veux????

-Ben, il y a... heu..... il y a....

Sortant à demi son Katana, il pressa l'homme de parler.

- Ben Lilli-puce s'est fait prendre.

Un bond plus tard, la gente féminisme s'était éclipsée.

-Ah!La mauvais fille, ah! La mauvaise fille...Où est-ce qu'elle s'est fait prendre?

- Bah.... A la sortie de Gifu, elle s'est fait remarqué dans une taverne, elle pouvait plus se contenir....Elle était tellement joyeuse de pouvoir effectuer une mission pour vous, qu'elle a dansé le boogie-woogie....

-LE BOOGIE-WOOGIE???? Quelle honte... Elle savait très bien que le Madison était LA danse!

-Axou-san...Il se peut qu'elle balance tout sous torture....

-Humpf....
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[Geôles du Sô - nuit de la capture de Lilly-puce]

La petite cellule du Sô n'était pas très lumineuse, et à vrai dire s'il n'y avait pour l'éclairer quelques lanternes, on y aurait vu comme dans le fond du trou d'une carpe.

Les protagonistes du moment consistaient en une jeune fille dénommée Lilli-Puce qui était attachée au mur par de lourdes chaines, quelques gardes, et un petit bourreau aux cheveux en bataille et à l'air mécontent.
Se faire réveiller à des heures pareils! Non mais je vous jure! Ca pouvait attendre le matin leurs histoires non? Marmonnait le bourreau en sortant d'une malle une quantité d'ustensiles tous aussi inquiétants les uns que les autres.

Bon! dit il à la prisonnière lorsqu'il eut tout déballé, je te préviens! à des heures pareilles ma patience est très limitée! alors tu va me faire le plaisir de répondre fissa aux questions!
Le bourreau fouilla un instant dans ses instruments, et sorti une boite ainsi qu'un petit flacon.
Alors!, reprit il en s'approchant de Lilly-Puce, où est ce qu'il se planque Axouni? hein?

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[Sortie du sanctuaire de Gifu dans la soirée]

Désespérée la belle marche d'un bon pas dans les rues de Gifu bien décidée à retrouver son grincheux de rustre. Un rapide passage en taverne pour se donner du courage avec un saké.

Elle entend chanter, *oula y a de l'ambiance dans le coin*. Elle entre la mine fermée, çà lui fera du bien de retrouver un peu de vie et d'ambiance.
Elle passe la porte et écarquille les yeux, celle là elle ne s'y attendait pas.
Une jeune fille est sur la table en train de se trémousser en dansant le BOOGIE-WOOGIE!

Mais çà va plus dans sa tête à cette folle... Elle s'approche du comptoir pour commander son Saké. Elle doit prendre la route, mais là franchement çà mérite de rester un peu encore, le spectacle est sans commune mesure.

Edit
BRING BRUNG BRUNG

Pas le temps de comprendre, des gardes entrent dans la gargote, plus brutes que ceux là, elle a rarement vu. Ils sautent sur la jeune fille la molestant autant que possible et la trainant dehors comme une vulgaire criminelle.

Ama reste impassible au comptoir mais ne perd pas une miette du spectacle ainsi que tous les badauds de la taverne.

Elle se bouche les oreilles, mais qu'est ce qu'elle hurle fort celle là...
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[Geôles du Sô - nuit de la capture de Lilly-puce]

boum boum boum !!! un grand bruit se fit a l étage des garde criait des bruit de protestation mais rien de vraiment intelligible

se croyant attaquer les geôlier sortir leur sabre au clair se préparant a étriper tout personne qui descendrait .

deux soldat en armure ,la torche a la main , avancèrent dans le couloir sombre menant au cellule ,escortant un homme encapuchonner



Baisser vos armes , nous somme soldat de l armer d oda


les soldat n avaient point dégainer leur katana et brandissait un rouleau marquer du seau du daymio ,néanmoins leur main se tenait ostensiblement sur la garde de leur katana.
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[Avant-propos]

Une mission, elle en avait rêvé toute sa vie, enfin depuis hier quoi! Elle avait été aux cotés d'Axouni lors de sa campagne, se faisant très discrète, motivant les troupes à coups d'affiches.
Une sorte d' héroïne de l'ombre. Et puis, tout c'était activé, très vite. Axouni avait élu maire, elle était toujours à ses cotés.
Elle avait aidé au convoi, puis, une fois à la planque, elle avait voulut se rapprocher de lui. Mais une marée de phéromones complètement surexcitées lui avait interdit tout passage.

Il l'avait vue, lui avait glisser à l'oreille :

-Rends toi à Gifu et négocie le reste du pillage.

Plus radieuse que jamais, elle n'avait pas pensé le moindre du monde, qu'il voulait se débarrasser d'elle pour pouvoir assouvir sa soif de pétrissage de panard.
Non, elle fonça tête baissée vers Gifu, où elle pu vendre la majorité des biens emmenés.

[La veille, dans une taverne, à la sortie de Gifu]

Se sentant d'une humeur frivole, elle se rendit en taverne, un peu à l'écart de Gifu. Personne n'était censé la connaître et elle savait se montrer discrète.
Pourtant, ce soir là, après une ou deux saké de trop, elle se laissait aborder par un jeune homme, gueule d'ange, la coiffure en arrière, les yeux pétillants, les muscles ressortant du Kimono.

-Hey poupée, c'est quoi ton p'tit Nom?

-Hihihihihihi

-Tu sais que tes p'tits yeux me font fondre?

-Hihihihihiih

-Ca te dirait un autre verre de saké!

-Et bien, heu "hic", oui, "hic", pourquoi pas!

L'armoire à glace commanda deux verres, et bu le sien d'un trait, secouant la tête en grimaçant :

-Boaaaaaahhhhaaahh, ça fait du bien.

Roulant des épaules et louvetant Lilly-puce du regard...

-Dit tu sais quoi, j'ai une folle envie de danser...Tu me montres comment tu bouges tes petites fesses?

-oooohhhohohohoh.. Je sais "hic" pas...On m'attend "hic"

-Allez fais pas ta timide.

Jetant un regard vers la droite puis vers la gauche, elle se jeta en plein milieu de la taverne. On ne pouvait pas entendre de musique mais Lilly-puce, elle en avait dans la tête
de la musique

Elle regarda l'homme dans les yeux, lui sourit, puis entama un boogie-woogie qui allai resté dans les annales, secouant les genoux, se déhanchant. Elle ne quittait pas des yeux l'homme , hoquetant parfois.

L'Homme lui lança :

-Hey, poupéeeeuh, où t'as appris ça?

-C'est Axouni qui m'a appr.......

Les deux mains plaqués sur la bouche, une seule pensée traversa son esprit :

Gourdasse!

Elle essaya de continuer à danser quand même, mais le Boogie n'avait plus la même teneur.




[Dans les geôles.]

Pas manqué! Elle avait voulut se couper la langue, mais les gardes étaient arrivés avant. Même ça, elle l'avait loupé. Elle pensa à Son Axouni, qui devait se morfondre qu'elle ne revienne pas. ....


[Flash de la nuit à la planque, on]

Ah vouiiiiiiiiiiiii.... les orteils, nan un peu plus à gauche, oui le petit orteiillllleuh

[Flash de la nuit à la planque, off]


Elle avait crié comme une furie, elle avait griffé, testé le coup du crabe dansant, avait presque réussi à s'échapper... Mais non...Elle regarda ce qui semblait être le chef de la troupe qui lui dit :


"Je cherche un dénommé Axouni. On m'a rapporté que vous étiez une de ses amis proches. De grâce je ne veux rien savoir de plus que sa localisation."

Elle se contenta simplement de lui envoyer une salve de crachat...

Et maintenant elle se retrouvait en cage....
Ce qui semblait un bourreau lui adressa la parole

"je te préviens! à des heures pareilles ma patience est très limitée! alors tu va me faire le plaisir de répondre fissa aux questions!"



Elle lui décocha un sourire ravageur, il lui rappelait Axouni, lorsqu'il avait bu.

Elle attendit la suite des évènements tout en se répétant :
Gourdasse, gourdasse, gourdasse!