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[RP] La fin d'un présumé despote

Tokugawa_takezo


[ Villa de Campagne de Tokugawa Takezo, à proximité de Nagoya ]


Une faible bougie tapissait les panneaux de l'ombre du jeune Seigneur.
Un jeune homme qui en cette soirée avait pesé les pour et les contre et avait finalement pris sa décision.

L'Honneur.

Une valeur qu'on lui avait apprise depuis son plus jeune âge. Une valeur qui voulait que l'on vive dans la dignité, quelqu'en soit le prix.
Même celui de la vie.

Le retour des Tokugawa en Oda n'avait rien eu de glorieux.
Les efforts qu'ils avaient voulu faire n'avaient pas payé. Même la patience n'avait pas payé.

Takezo rêvait d'une vie glorieuse de guerrier, d'un peuple protégé et en paix, du retour des héros, les bannières dans le vent...

Mais un jour, il fallait se réveiller.

Le monde change, les temps changent et ses aspirations héroïques n'étaient plus.

Aujourd'hui, seule la politique comptait, la démagogie, les manipulations.
La loi du sabre et du sang avait fait place à la loi des langues de serpent.

L'Honneur était une valeur qui semblait avoir disparu et en ce jour Takezo ne voyait plus d'avenir.

Le Bushido apprenait aux Samourais de vivre quand il est bon de vivre et de mourir quand il est juste de mourir.


Le Clan Tokugawa était en perdition. Les critiques incessantes, les accusations infondées mais interminables ne faisaient qu'éroder tous leurs rêves.
Et le Clan ne pouvait vivre ainsi. Les membres du Clan ne pouvaient vivre enchainés à cette réputation et à ce déshonneur.

Takezo lui-même avait perdu son honneur.

Il aurait pu leur écrire.
Mais il ne le fit pas.

Il n'y avait désormais qu'une seule chose à faire.
Les libérer de leur serment.
Les laisser vivre et avancer...

Ils iraient loin, Takezo le savait.

Ils iraient loin, car Tokugawa ils ont été.


Et c'est désormais de là-haut qu'il les guidera, rejoignant les lueurs de l'Illuminé.





Takezo ouvrit les yeux dont le regard se posa sur son wakizashi.
Tout vêtu de blanc, il était serein.
Il regrettait de n'avoir été à la hauteur des espérances de ses ancêtres.
Mais ils lui pardonneront aisément cette incapacité par ce geste d'honneur.

Seppuku.

Le pommeau déposé entre ses mains, la pointe de la lame dirigée vers son ventre.
Le regard vide...

Une inspiration, et un geste vif.

La lame transperça la chair avant de trancher le ventre d'un geste expert.

Takezo, le Seigneur.
Matsudaira, l'Assassin.

Deux personnalités, un être s'éteignant.

L'ultime souffle du Dernier Tokugawa éteignit la bougie et le corps s'étala, tandis que roula sur sa joue, une ultime larme de diamant.





Edit: Suppression HRP
_________________
_yoshimasa_ashikaga_
Elle se trouvait là-bas quand c'était arrivé. Elle le cherchait d'ailleurs justement pour discuter avec lui des problèmes d'Oda. L'un des serviteurs lui avait indiqué qu'il s'était isolé dans une pièce. Alors, elle avait suivi le doigt tendu et s'était approchée de l'entrée, avait poussé le panneau... Ses yeux s'étaient écarquillés et, entre ses lèvres, elle avait soufflé :

- Non... pas ça !



La nuit d’avant :

Nuit de lune pleine, éclat qui éclairait un chemin, des pas des plus silencieux... Seul traitre d'un doux soir secret, le bruit soyeux d'une fine cote sur kimono. 'Shima passa le jardin japonais et pu ouïr le son de l'eau qui la conduisait jusqu'au domaine. Le premier poste atteint de sa voix froide elle s'identifia. L'ashigaru la mena alors et c'est seulement devant la cloison du bâtiment qu'il l'abandonna. Une lumière transparaissait au travers du tissue de la porte et elle en aperçu l'ombre qui se mouvait à peine à l'arrière. Posant genoux à terre, la jeune guerrière frappa discrètement à la porte coulissante. Le jeune Seigneur Tokugawa faisait en cette heure tardive ce qu'il aimait le moins faire. Les comptes des stocks du Clan. Les calculs des sacs de riz à stocker, les armes à forger, les chevaux à dresser, tout était minutieusement archivé, et Takezo s'occupait d'une grosse partie de ce travail. Il aimait se trouver dans cette maison de campagne qui avait été bâtie pour sa mère et que son père appréciait pour l'environnement et l'ambiance qui y régnait. Les esprits des ancêtres Tokugawa étaient omniprésents en ce lieu, quoiqu'aient pu penser certains citoyens d'Oda. Takezo fut alors surpris du son discret qui émana du panneau coulissant. D'une voix intelligible il demanda alors:

Takezo : "Qui est là?"

- Ashikaga Yoshimasa… Répondit-elle d'une voix claire et sans expression d'émotion.


Ne pouvant y croire, Yoshimasa accourut aux côtés du Tokugawa, s'agenouilla, prit son pouls. Son coeur battait encore... faiblement... si faiblement. Il s'amenuisait de seconde en seconde.

- A l'aide ! Quelqu'un !!

Elle se mit à l'insulter mentalement comme si cela allait le faire réagir et le sauver. Elle ne comprenait pas la raison de son geste, ou plutôt si, mais elle redoutait que les rivalités politiques l'ait poussé à cela mais elle ne comprenait qu’un homme fort puisse s’y laisser aller, qu’il puisse donner satisfaction et joie a ses adversaires. * Baka... Baka... Baka !! Lâche, Idiot de Toku…* Elle devait mobiliser la totalité de sa volonté pour ne pas le crier ces mots. Les seuls mots qui lui venaient à la bouche devant ce triste spectacle. Alors que des soldats s’agitaient affolés, elle leur cria des ordres, d’aller chercher sa cousine qui manipulait les simples, qui savait interpeler les kamis même si elle n’avait jamais été d’accord avec cela, même si sa médecine l’avait de multiple fois sauvée. Les Ashikaga avaient prit campement non loin et s’apprêtaient certainement à venir attaquer le domaine, car cela faisait déjà longtemps qu’elle aurait du les rejoindre. Pas idiote Yoshimasa, n’était-elle pas militaire. Elle savait que Takezo ne l’aurai jamais touché, cependant sa confiance n’allait pas jusqu’à croire que l’homme imbu de lui-même n’aurai pas tenté de s’amuser un peu avec elle… Ses souvenirs de la rencontre lui revinrent alors que le corps ensanglanté de Takezo gisait dans ses bras.



La nuit d’avant (suite) :

- J'ai une promesse à vous faire loin des oreilles indiscrètes, bien qu'elle soit de peu d'importance. Mais comme vous l'avez dit, elle peut vous apporter un certain réconfort dans la solitude des attaques que vous avez subit.

Takezo : « Je vous écoute... »

- C'est en direction de vos détracteurs. Jusqu'ici vous avez du vous défendre seul, avec quelques personnes il est vrai ne faisant pas parti de votre famille. Mais ce fut si peux que leur voix n'ont pas été entendu, même beaucoup ont pensé qu'ils étaient Tokugawa. Vous avez usé de patience, de paroles calme, voir sage, puis d'autorité et d'irritation et je le comprends quelques fois de colère. Ma famille s'est toujours montrée neutre. Mon savoir s'arrête aux affaires militaires et j'essaie de ne pas toucher à autre chose. Mais le nombre de ceux qui vous insulte m'a indigné. Même quand vous ne répondiez pas un silence, ils ne cessaient de s'abattre sur vous.

Je suis prête à nouveau, à élever ma voix devant ces derniers pour votre défense en tant que personne neutre et non pas avec colère mais tenter du moins de les raisonner. Je sais que cela ne servira à rien en ce qui les concerne, cependant cela servira à ceux qui observent de loin. Quand ils verront qu'un groupe de personnes, n'ayant aucun intérêt auprès de vous, s'élève pour mander paix avec des mots intelligent et de bonne foi, alors peut être... Peut être que cela aura un petit effet. Et si cela n'a aucun effet, peut être vous sentirez vous moins seul face à ses disputeurs de plaisir.


La femme, s'inclina à nouveau, veillant à garder une expression neutre ne voulant pas qu'il pense qu'elle aurait de l'appréciation envers lui. Tokugawa Takezo ne manque pas cette fois, de laisser son regard se perdre sur sa nuque qui, malgré ses airs de guerrière masculine, lui assure une féminité qui ne laissait pas le jeune Seigneur indifférent, surtout à cette heure. Mais c'est le visage impassible qu'il lui fit signe de se relever afin de lui parler dans les yeux.

Takezo : Vous avez le beau parler, je puis vous l'accorder, et vos intentions sont fort louables et flatteuses à mon encontre. Aussi me dois-je de me demander... Quelles sont vos revendications? Que désirez-vous, en échange?

Relevant fort légèrement son menton, trahissant sa fierté elle lui répondit:

- Contrepartie aucune! Non point. Pas même de reconnaitre en moi une noblesse d'âme mais au moins le ridicule de ma démarche. Car en effet il m'en coute de venir en ces lieux et de rabaisser mon orgueil.

- Peut-être pourrai-je satisfaire votre orgueil en rabaissant le mien...

- Êtes-vous le chef de la Famille Tokugawa?

Takezo : Je suis le Seigneur du Clan Tokugawa, pour être précis. Êtes vous le Chef de la famille Ashikaga?

- Je le suis, bien que je ne sois pas l'ainée. Mon frère préfère commercer, et moi j'ai des problèmes de "femme dominatrice" à ce qu'on m'a dit. Il m'a laissé le titre mais je le vois toujours comme mon ainé. C'est lui qui décide à qui nos mains donner.
Takezo : C'est lui qui a décidé de vous unir à Katsura, je présume alors?

- En effet, il l'a choisi mais j’ai eu la chance de l'aimer et d'en être aimée.

Takezo : Toutes mes félicitations.,
dit il d'un ton neutre presque âpre.

Pour la première fois, Yoshimasa le regarda comme une femme comprenant le cœur tortueux de l'homme, il était humain, ayant des sentiments humains… Elle réprima un éclat de rire mais un large sourire irradiait son visage ne pouvant pas cacher ni son amusement ni la partie d'elle même qu'elle enfouissait bien souvent quelque part dans un lieu perdue que l'on appelait l'innocence. La guerre lui en avait ôté une grande partie. Tokugawa Takezo n'apprécie pas qu'elle se moque de lui, mais n'ajoute rien. Yoshimasa vit à ses traits qu'il ne prit que fort mal sa taquinerie. "Oi! J'avais raison, les Tokugawa n'ont aucun humour... s’était-elle dit toujours amusée". La fatigue de l'heure avait effet de la détendre.


Takezo : Peut-être voudriez-vous dormir ici. Je ne puis vous laisser partir en une heure si tardive. Je ne me pardonnerai pas d'avoir votre mort sur la conscience.

Cette fois c'est elle qui laissa une lueur d'étonnement transparaitre à sa proposition. Puis les mots à propos de sa mort sur sa conscience lui fit lever le sourcil et lui lança un regard blasé.

- Qui croyez vous que je suis Tokugawa, lança-t-elle jouant de provocation. Un Ashikaga n'a de crainte que son propre cœur.

Takezo : Oh bien sûr vous sauriez vous défendre contre une dizaine de brigands armés jusqu'aux dents je n'en doute pas. Mais pour cela, encore faudrait-il que vous soyiez vous-même armées. Or vos armes ont été récupérées par mes Ashigarus et sont donc en ma possession. Vous êtes mon invitée.


Il lui sourit doucement, ravi de la tournure que cette conversation prenait. C'est un grand éclat de rire, léger et cristalin qui s'éleva dans la pièce. Non pas moqueur, non pas provocateur mais simplement ravis de l'intelligence de son vis à vis. Rare étaient ceux qui pouvaient attirer ainsi son attention.

- Votre invitée... C'est cela, Hai! Soit... Puisque je n'ai d'autre choix, montrez-moi donc où puis-je passer la nuit…


Elle criait à celui qui respirait ne respirait presque plus dans ses bras de ne pas lâcher. Aucune larme, aucune perte de raison, juste une colère. La guerrière lui mit une paire de claque pour qu’il ne laisse pas la mort l’endormir et lui jeta :

- Imbécile de Tokugawa, tu vas vivre tu entends ! Regarde moi, ne lâche pas mon regard Baaka !!!

C’est sur ces mots qu’elle entendit des pas, elle espéra que se fut Yatsuko qui arrivait avec les ashigaru de tokugawa...
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Sakoura
Sakoura avait été heureuse d'être élue sa joie se lisait sur son visage délicat. Elle avait prévenu son grand-frère Engo, il était fier d'elle. Elle avait montrés qu'elle avait grandi qu'elle était devenue une jeune femme. Après sa prise de poste elle se décida enfin à allez voir celui qui lui avait tendu la main à Kokura, elle avait eu confiance en lui au premier regard, pour elle c'était un homme intègre près à se donner à son prochain.

Takezo avait pris en protection Engo et elle, ils l'appréciaient à sa juste valeur.

Prenant une fleur de cerisier sakoura se mit a marché encore et encore recherchant celui qui avait donnés à un jeune homme et une jeune fille en voie de devenir femme, l'envie d'avancer dans la vie de réussir et d'aider les autres.

Elle trouva enfin l'endroit ou le trouvé, mais des sons se faisaient entendre, comme à son habitude la jeune femme n'osa pas déranger et elle attendit.

Curieuse de nature son oreille traîna un peu trop près.


- Imbécile de Tokugawa, tu vas vivre tu entends ! Regarde moi, ne lâche pas mon regard Baaka !!!

Sakoura ne savait plus quoi faire ses paroles lui glaçait le sang. Elle prit son courage à deux mains et entra, elle vit takezo et une personne lui étant inconnue. Son regard se porta sur le sang sans s'en rendre compte elle se mit a genoux près de son protecteur et leva le regarde sur l'inconnu

Seigneur takezo !!!! que lui ai t il arriver.... s'il vous plait répondez moi.

Ses souvenirs remontaient à la surface, les larmes se mirent a couler elle pris la main de son protecteur et regarda de nouveau l 'inconnu.

je suis Sakoura du clan Oda éteint à se jour, Takezo est le protecteur de mon frère et moi, dites moi qu'il vit encore pitié.

le regard suppliant elle attendit.
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Tokugawa_shingen
Dans sa chambre, l'homme de religion était agenouillé et récitait des prières aux kamis. Cette nuit, quelque chose de terrible allait se produire. Il n'avait été prévenu qu'à la dernière minute, le jeune seigneur ne voulait pas que les membres de la famille soient au courant de ses intentions. Il ne l'avait pas informé de ses raisons, mais elle facile à deviner. Ils auraient tous immédiatement accourut pour l'en empêcher. Cependant, en sa qualité de prêtre de la famille Tokugawa, il lui incombait d'organiser la cérémonie funéraire. En tant que membre de la famille principale, lui-même était contre l'idée, mais sa loyauté envers son seigneur le poussait à l'obéissance.

Il avait aussitôt été revêtir sa tenue blanche de prêtre en vue de la cérémonie qui aurait lieu d'ici quelques minutes, laissant son seigneur seul avec son sabre.

Un serviteur vint l'interrompre durant ses prières. Celui-ci s'inclina respectueusement et lui annonça que c'était fait. Il se tenait près de la chambre, près de la porte coulissante et avait accourut en entendant le bruit de l'acier. Shingen porta son regard sur le jeune homme. Bien qu'il gardait un visage impassible, le moine devina aisément qu'il retenait ses larmes. Le jeune daimyo était une personne grandement appréciée et admirée par tout les membres du clan et ceux qui le servaient.

Tokugawa Shingen se redressa et congédia le serviteur. En sortant de sa chambre, il trouva ses deux hommes de confiance, agenouillés respectueusement, vêtu d'un kimono blanc, le visage voilé ne laissant paraître que leurs yeux. Il leur fit signe de la tête. Ils se levèrent et suivirent le prêtre.

Quelques minutes plus tard, les trois hommes étaient dans le couloir qui menait à la chambre du seigneur du clan des Fleurs du Crépuscule. Shingen marchait en tête, les deux hommes en blanc le suivit en portant une civière. Ils trouvèrent la porte grande ouverte, ce qui était plutôt inhabituel. Quelqu'un avait-il donc trouvé le corps avant qu'il n'arrive ?

Shingen entra et vit toute la scène. Les deux jeunes femmes qui se tenaient sur le corps de son maître. À sa suite, les deux hommes en blanc entrèrent et s'approchèrent du corps, déposant la civière près de lui. Shingen s'approcha du groupe.


Gomenasai, je dois apporter le corps pour lui prodiguer les derniers rites funéraires. Vous pouvez assister à la cérémonie si c'est ce que vous désirez.
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_yoshimasa_ashikaga_
Blanc immaculé se sanglant de déchirure. Yoshimasa retenait avec acharnement la vie qui s'écoulait. Il était encore temps, les palpitations s'amenuisaient mais elles étaient là. Les pas se rapprochaient mais ce n'était pas Yatsuko. Une jeune fille au regard doux déformé par la crainte et la souffrance vint se porter vers eux mais d'un regard, la jeune femme lui indiqua de se calmer. Un homme alors s'imposa avec ses hommes comme sans peine. 'Shima comprenait que Takezo avait reprit son honneur bafoué et par cet acte le rétablissait sur son clan mais comme le père de Yoshimasa avait passé sur les traditions en l'élisant au rang égal même des hommes, elle avait aussi cet élan. Elle aperçu Yatsuko arriver derrière l'homme Tokugawa accompagnée des ashigaru qu'avait envoyé Yoshimasa. Yatsuko se précipita, hésita puis repoussa lentement sa cousine pour effectuer les premiers soins alors que ses gestes s'accompagnaient de prières aux kami. 'Shima, elle se releva et se dressa face au prêtre. Elle repoussa la civière d'un geste du pied. Son regard était fort menaçant, personne ne passerait.

- Je vous interdit! Lança-t-elle de sa voix qui en glaçait l'air même.

Cet homme semblait décidé à laisser s'éteindre la dernière flamme qui tremblotait en Takezo. Un tokugawa même. Pour 'Shimi l'honneur du seppuku revenait seulement pour rétablir un honneur bafoué par trahison. Elle ne considérait pas insulte d'autrui comme tel, même si Takezo n'avait su les laver de tout soupçon. Elle ne pouvait pas, ne savait pourquoi mais se battrait pour le moindre souffle de vie.


- Il respire encore, je ne vous laisserai pas attendre que sa flamme s'éteigne complètement.

S'avançant encore vers lui de plus en plus menaçante, d'un extrême calme, mesurée dans sa voix mais décidée. Elle sentait l'aura de Takezo derrière elle ainsi que sa cousine qui déchirait les vêtements. Yoshimasa espérait que ses frères arriveraient au plus vite car elle était prête a se battre pour empêcher l'homme de s'approcher. Elle lança alors de sa voix haute et autoritaire.

- Wattashi wa Ashikaga no Seiwa-Genji Yoshimasa to môshimasu! Seii Teishogun du Shogunat Ashikaga. Cet homme vit et tu ne passeras point!
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Sakoura
Sakoura regarda la personne qui semblait par un regard la calmer. une personne arriva et Sakoura trembla.

Gomenasai, je dois apporter le corps pour lui prodiguer les derniers rites funéraires. Vous pouvez assister à la cérémonie si c'est ce que vous désirez.

sakoura n 'eu pas le temps d'ouvrir la bouche voyant la femme faire face droit devant elle.
sakoura arracha un morceau de son kimono essuyant le sang qu 'elle pouvait et regarda Takezo en lui murmurant


Seigneur Takezo vous avez fait une promesse ne vous laisser pas aller battez vous , montrez votre force , j'ai tant de choses a vous racontez.


Sakoura s'en voulait , sa timidité l 'avait maintes fois empêcher d'aller converser avec lui, elle voulait le connaitre.
Elle regarda la scène et ferma les yeux


battez vous Takezo battez vous...

Sakoura leva les yeux voyant la femme tenter de sauver Takezo et se mit à l aider.

Permettez que je vous apporte mon aide, nous devons le sauver.

sakoura la regarda espérant qu 'elle pourrait être utile.
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Tokugawa_shingen
C'était une femme, pas bien grande en faite, mais avec un regard d'acier comme on ne les voit que dans les yeux d'un bushi sur un champ de bataille. D'un coup de pied, elle envoya le brancard dans un coin de la pièce. L'un des hommes en blanc porta la main sur son tachi en-dessous de son kimono. Surprenant le geste, Shingen lui fit signe de lâcher son arme. Il n'y avait aucune raison pour que plus de sang ne coule.

La femme s'avança vers lui, menaçante. Shingen ne broncha pas, il était confiant en ses aptitudes autant à se battre qu'à éviter de se battre. Par contre, il ne put s'empêcher d'arquer un sourcil d'incrédulité lorsque lui lança que le jeune seigneur respirait encore. Le sohei jeta un regard par-dessus l'épaule de la femme qui lui faisait face pour voir l'état de son maître. Il respirait encore, en effet, mais très faiblement. Il ne survivrait pas à moins de lui donner des soins très rapidement. Là encore, il ne donnait pas plus d'une chance sur deux au seigneur Tokugawa de s'en sortir, et c'était en tenant compte de la subjectivité du moine qui ne voulait pas voir mourir son maître.

L'envie de s'élancer vers le jeune seigneur pour lui venir en aide le prit mais il réprima bien vite ce désir. Il avait juré qu'il ne l'empêcherai pas de commettre le seppuku, de s'en tenir à son devoir. Néanmoins, restait le problème de cette femme si déterminée à l'empêcher d'accomplir ce devoir. Les deux antagonistes étaient fermement résolus dans leurs convictions propre et si un combat entre eux deux éclatait, aucun n'en sortirait indemne. Le sohei en lui évalua ses chances, se donna vainqueur mais grièvement blessé, une situation qu'il voulait éviter. Le risque de blesser les autres personnes présentes étaient grande, également, et il trouvait la confrontation inutile. Aussi, lorsque la femme se présenta, Shingen comprit qu'il avait intérêt à chercher une autre solution plutôt que de se battre contre la chef du clan Ashikaga.

Une solution plus diplomatique s'imposait alors et l'esprit vif de Shingen trouva ce qu'il devait dire pour débloquer cette situation.


Gomenasai, je ne savais pas à qui j'avais à faire. Je suis venu récupérer le corps de mon maître, mais si comme vous le dites, il n'y a pas de corps, je ne peux accomplir mon devoir. Vous pouvez tenter de sauver sa vie, si c'est ce que vous désirez je ne peux m'objecter à vous. Cependant, je dois vous informer que mon maître a fait savoir son désir de mourir par le seppuku afin de sauver l'honneur de notre famille, et donc qu'il ne souhaite pas être ranimé. Je vous en prie, donc, laissez le reposer en paix comme il l'a exprimé.

Il s'inclina respectueusement et recula dans un coin de la pièce où il s'agenouilla en attendant la suite des événements, ses deux hommes l'y rejoignant. Un dernier regard en direction de son maître, puis se tourna vers la jeune Ashikaga et inclina poliment la tête.

N'ayez crainte, les Fleurs du Crépuscules fleuriront à nouveau.

Avec ses deux hommes, le moine commença à réciter des prières aux kamis pour remettre le sort de son maître et du clan entre leurs mains.
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Yawasshi
Yawa ne dormait pas. Arrivée plus tôt dans la journée dans la maison de campagne toute proche de Nagoya, elle avait été convoquée par le Seigneur du clan. Il avait visiblement des choses à lui dire et Yawa se doutait de la teneur des propos qu’elle aurait à entendre. Elle s’était opposée au Seigneur, non pas fermement, mais elle avait outrepassé ses droits et elle le savait. Yawa accepterait les remontrances. Sans être sereine, elle n’était cependant pas anxieuse car elle savait Takezo juste dans ces décisions. Elle avait déjà pu le constater.

Non ce soir, ce qui faisait fuir le sommeil et qui la tourmentait était une discussion qu’elle avait surprise entre le moine Shingen et le Seigneur du clan, ou plutôt des bribes de conversation qui lui faisaient craindre le pire. Elle savait que Shingen ne dirait rien mais elle ? Yawa avait cependant pris quelques précautions. Elle n’avait rien dit et avait juste parlé rapidement à un ashigaru. Celui-ci après avoir écarquillé les yeux se rendit compte que la jeune femme n’attendrait pas une seconde de plus et il s’empressa d’accéder aux demandes féminines. Yawa aurait pu le faire elle mais elle tenait à être présente ….

Toujours allongée sur sa natte, Yawa gardait les yeux grands ouverts, à l’affût du moindre bruit et puis … des pas … un panneau coulissant qui s’ouvre
…. « Yawa –san .. c’est fait … »
La jeune femme ferma les yeux un moment puis s’extirpa de sa couche. Sans prendre la peine de soigner sa tenue froissée, elle sortit de la pièce qui lui avait été attribuée et se dirigea vers la servante qui l’avait prévenue à sa demande.

Toutes deux sortirent et dans le corridor, Yawa reconnut le médecin du clan qu’elle avait fait mander plus tôt par l’ashigaru. Il était venu accompagné de deux jeunes femmes et sans un mot, tous quatre se dirigèrent vers la salle où se trouvait Takezo-sama.

Après avoir pris une longue inspiration, Yawa entra et fût surprise de voir déjà autant de monde auprès du Seigneur. Elle s’approcha alors de Takezo et s’agenouilla près de lui. Comme à son habitude, elle s’agenouilla profondément et respectueusement face à son maître.
Elle resta ainsi un moment avant de se rendre compte qu’il ne lui dirait pas de se redresser … Alors la jeune femme se redressa et posa son regard sur le visage livide du Seigneur.
A cet instant, nul ne savait ce que pensait la jeune Tokugawa, nul ne pouvait percevoir ce que son cœur ressentait, ce que son esprit traversait …
Yawa jeta alors un regard au médecin qui se tenait debout tout près et après s’être à nouveau tournée vers Takezo, elle se releva, sans le quitter des yeux, puis laissa place au médecin.

Les secondes s’égrainèrent… les minutes se transformèrent en une heure … puis deux … durant lesquelles le médecin s’affaira, donnant des ordres clairs et secs aux jeunes femmes qui l’accompagnaient.
Il avait fait écarter tout le monde du blessé et son visage soucieux laissait entrevoir la gravité de la situation. Il nettoya la plaie, la referma, passa un onguent dessus avant de bander largement le corps seigneural. Enfin il se releva et donna quelques ordres rapides. L’une des jeunes femmes disparut pour revenir quelques instants plus tard portant un kimono arborant le kamon du clan. Aussitôt elle entreprit de revêtir le torse de Takezo.

Yawa avait fermé les yeux. Elle ne les rouvrit qu’une fois qu’elle sentit la présence du médecin auprès d’eux.
Elle avait trouvé refuge près du moine Shingen et tout comme lui s’était lancée dans une série de prières aux kamis. Elle écouta alors le médecin demander à Shingen de transporter le malade dans sa chambre.
Yawa espérait un signe, une parole, un geste qui pourrait leur indiquer si les kamis avaient entendu leurs prières mais il n’en fut rien …

Alors Yawa lança un nouveau regard en direction du Seigneur et sans même s’en rendre compte, elle dit simplement ces mots
: « Pour le clan Takezo-sama … Pour … »

Le reste de sa phrase resta au fond de sa gorge ….

Personne ne savait … personne ne devait le savoir … et personne ne le saurait….

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Tokagarusan
[ Roooh, du bol, notre bon Tokagaru-san, en jeunesse Mommime, était médecin militaire ]

L'homme en noir avait une envie folle de riz : oui, une envie folle de riz . Et il allait ou il pouvait trouver la meilleur qualité de riz de la région : le riz Tokugawa. En montant sur la montagne ou se trouvait la maison Tokugawa, il commença à avoir quelques doutes : en effet, les gardes n'étaient pas là pour le contrôler. Étrange.

Arrivé dans la place ou il pouvait entrer dans la maison, l'homme ne noir se refroidit tout à coup : en effet, les feuilles de cerisiers tombaient sans que des femmes viennent les ramasser pour un bain rituel, et il n'y avait pas de gardes à l'entrée . En descendant de son cheval, il pris son épée et s'avança très lentement vers la porte. Les feuilles tombaient lentement de l'arbre... très lentement.

Soudain, une ombre dérrière le Juge apparut. Sans attendre une seconde, il tournoya sur lui même et mit la lame de son épée sur l'homme qui était derrière lui : un garde. Il avait surement voulu le contrôler, il ne lui voulait aucun mal. Mais Tokagarusan décelait du visage de cet homme une espèce tristesse, une très étrange tristesse, bien que celui ci était complétement terrorisé par l’arme qui caressait son cou . Tokagarusan, pour savoir ce qui se passait, demanda simplement :


Que se passe il? Pourquoi il n'y a personne ici?

Le GARDE : Le Seigneur Takezo s'est fait Seppuku dans la salle des Fleurs et a été emmené par Yawa san dans une autre salle, celle des cerisiers.


L’imbécile! Il avait laissé ces cons de Marumaya le malmener moralement, et voilà qu'il se suicidait. L'homme en noir ne pouvais le laisser faire. Coup de main rapide sur le cou du garde pour le faire évanouir, rapide course vers le cheval qu'il avait laissé quelques mètres en arrière pour récupérer sa sacoche , et le voilà reparti pour rejoindre la salle ou le garde avait dit que Takezo se trouvait.

Après être passé devant plusieurs endroits ou des femmes pleuraient et les guerriers étaient raides comme s'ils avaient un bâton dans le c**, le très Beau et très gracieux Juge arriva finalement dans la salle ou était gisant le corps de Takezo. De nombreuses personnes étaient autour groupées autour de lui : ou il était mort, ou il était encore vivant . Il fallait qu'il en ai le cœur net. Il s'approcha donc et lui tata le pouls : il vivait encore. Et surtout sa tête était encore là . Mais l'homme en noir savais qu'il ne restait à cet "insensé" que quelques minutes à vivres . Par ailleurs, il ne pouvait pas comprendre pourquoi il avait fait ça, étant d'origine européenne: il n'y serais jamais arrivé , par ailleurs.

L'homme en noir commença à regarde le ventre ou Takezo et souleva les lambeaux de peau ou le fol s'était fait seppuku, en ayant au préalable nettoyé ses mains dans l'eau qui se trouvait là surement par cérémonial . Morbleau! Aucun organe vital était irremplaçable était détruit, sauf peut être un rein, coupé en deux. Mais de toute façon, Tokagarusan savait que l'homme avait deux reins et que un remplace l'autre . Le foi n'était même pas touché et les tubes qui constituent l'intestin était à peine touchés , comme aussi l’estomac . Le cœurs et les poumons n'étaient même pas touchés . Takezo, s'il s'occupait de lui, pouvait vivre : mais le temps pressait.Ce n'était pas le médecin qui avait laissé faire ça qui allait le soigner. Aucun aide à attendre de lui


Vite, je suis Médecin, j'ai besoin de bandelettes de lin, d'alcool ou de saké, de l'eau chaude et de l'eau froide et aussi du riz. Et aussi un chaudron et faite le chauffer dans l'angle. IL EST VIVANT ! Ne le nettoyez pas comme s'il était mort

Un serf commença à exécuter la tache, mais seul il n'y serait pas arrivé . Les autres servants, totalement figées, regardaient leur maitre mourir. C'était écœurant . L'homme en noir n'allait pas laisser Takezo faire comme ça .

Vous, là, oui, si vous voulez sauver la vie de cet homme il faut que vous m'aidiez. Nous avons au maximum un quart d'heure si nous faisons rien

( se tournant vers Yawa ) Aide moi, je t'en supplie.



Il devait se calmer, oui, il devait se calmer. Il appuya la tête de l'homme par terre et ouvrit sa boite d'instrument et choisi les instruments dont il avait besoin . Il les posa ensuite et appuya sur un point du corps de l'homme pour que le sang arrête de couler depuis ses reins , avant de lui faire inhaler le contenu d'un liquide qu'il avait dans sa sacoche. Le liquide était en fait de anesthésiante ,et ce allait limiter le sang, mais il avait besoin d'aide, et vite.

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Yawasshi
Takezo avait été transporté avec milles précautions dans la salle aux Cerisiers. Là, une natte de couchage avait été installée et le Seigneur y était maintenant allongé, dans une immobilité effrayante. Le médecin avait fait le nécessaire pour lui prodiguer les premiers soins et les deux femmes qui l'accompagnaient s'affairaient maintenant autour du Seigneur.

Yawa avait suivi silencieusement la civière sur laquelle les hommes de Shingen avait transporté le Seigneur. Elle avait assisté toujours silencieuse à l'installation du Seigneur puis elle s'était approché de lui, s'agenouillant à ses côtés et longtemps elle avait regardé cet homme qui portait le clan sur ses épaules, qui faisait face ... Yawa bien que n'admettant pas son geste, le comprenait et la jeune femme se refermait peu à peu sur sa tristesse. Ne laissant rien paraître de ses ressentis, elle resta un long moment ainsi, ne prononçant aucune parole, ne faisant aucun geste.

Le calme pesant de la pièce fût soudainement interrompu par l'arrivée intempestive de Tokagarusan-san et Yawa le vit prendre les choses en mains sans vraiment chercher à savoir ce qui avait été fait auparavant. Yawa resta interloquée par l'aplomb dont faisait preuve l'homme, agissant comme si la maisonnée était sienne... Yawa se releva et le regarda faire, n'y connaissant rien elle-même mais l'homme semblait fébrile et Yawa ressenti alors une crainte. Lorsqu'il la supplia de l'aider, usant d'un tutoiement inhabituel, elle fût alors sûre qu'il était nerveux et elle planta son regard dans celui de Tokagarusan.

Yawa s'agenouilla de nouveau près du Seigneur, ne quittant pas Tokagarusan des yeux et elle répondit :


"Je vais vous aider mais sauvez le."


L'ébène de ses yeux se teinta alors d'une lueur menaçante :

" sauvez le ou je jure devant les kamis que vous perirez de ma lame."

Yawa tourna alors son regard vers son maître et se pencha vers lui, lui soufflant en un murmure :

" les Fleurs du Crépuscule doivent refleurirent Takezo-sama ... Il n'est pas temps pour vous d'habiller le crépuscule de nuit ... pas encore ..."

Puis elle se redressa laissant Tokagarusan-san oeuvrer, surveillant le moindre de ses gestes et se tenant prête à lui apporter son aide.
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Tatsuki
La journée semblait avoir éprouvé le Maître, elle avait pensé que c’était pour cette raison qu’il l’avait congédiée pour le reste de la journée, que seul le besoin de méditer et de se ressourcer en était à l’origine.
Pour la première fois de son existence, la jeune femme avait reçu une petite somme d’argent, on lui avait expliqué que tous domestiques dans cette demeure, recevaient un salaire, on lui avait également fait comprendre qu’il serait assez judicieux que la jeune femme l’use à se rendre un peu plus « présentable »…
Il fallait avouer que sa garde-robe se limitait à un seul kimono en coton aux motifs simples, elle l’entretenait de son mieux, mais l’usure commençait par endroits à faire son œuvre.
Son trésor en poche, elle avait rêvé toute la journée à la façon dont elle allait pouvoir en disposer.
Ainsi lorsque Takezo lui avait accordé cet instant de liberté, elle n’avait pas hésité, et l’avait laissé, n’imaginant la fin funeste de cette journée.
La somme n’était pas assez importante pour un nouveau kimono, elle devrait encore économiser, mais cela n’avait aucune importance, les quelques piécettes étaient sa petite fortune personnelle.
Elle avait pris l’habitude d’éviter de passer devant les étales des marchands d’étoffes, sachant qu’elle ne pourrait de toute façon rien s’offrir, ce n’était pas la peine de se mettre des rêves hors de portée en tête.
Pour la première fois, elle se permit de se promener dans cette partie de la ville, les yeux étincelants devant les étoffes qui cascadaient sur les présentoirs.
Sa petite merveille précieusement emballée, c’est d’un pas gai qu’elle avait repris la direction de la demeure.
Elle resta interdite devant l’agitation ambiante, arrêtant un domestique, elle s’enquit de la situation.
Au fur et à mesure du récit, elle sentait un grand vide s’emparer de son être, comme si sa vie était aspirée de son corps, le visage blême, elle laissa tomber son précieux paquet, les yeux embrumés de larmes, elle ne put que difficilement articuler « Non, pas ça ! », avant de se mettre à courir vers la pièce où son Maître avait été emmené.

Arrivée au seuil de la pièce, elle vit un homme blanc s’afférer sur le corps de Takezo, d’autres personnes se tenant à ses côté, mais Tatsuki ne voyait que le sang maculant la natte, les traits figés du Tokugawa.
Une lueur d’espoir lui redonna souffle, ils tentaient de le sauver !
Ne voulant les déranger dans leur action, elle resta sur le seuil, agenouillée, ses mains crispées sur le panneau coulissant, priant de toutes ses forces pour qu’ils parviennent à le sauver.
Elle ne quittait pas le jeune Tokugawa des yeux, comme si le fait qu’il disparaisse un instant de son champ de vision ne le fasse disparaître de sa vie.
Matsudaira l’avait sauvée, Takezo allait l’abandonner.
Savait-il que sa vie était suspendue à la sienne, que chaque souffle de vie tentant de s’enfuir de son corps la rapprochait d’un avenir misérable, si ce n’était macabre.
Il était sa lueur d’espoir.
Elle appartenait à la caste de ceux nés pour se faire oublier, des petites mains invisibles au devenir risible.
Elle se maudissait, se jurait de ne plus jamais l’abandonner, même pour toutes les étoffes précieuses de ce monde. Si sa coquetterie ne l’avait éloignée, elle aurait pu tenter de retenir son geste, peut-être que si elle était restée…
L’univers à cet instant se résumé à cet homme aux mains ensanglantées tentant de retenir le filet de vie du Tokowama, le temps suspendu aux goutes de sang perlant au sol.
Une éternité d’un instant.
En silence, elle priait, elle pleurait, jurant de ne plus jamais faillir.

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Sakoura
Sakoura poster la transparente regardait la scène se dérouler quelques minutes paraissait une éternité. personnes n'avait eu besoin de son aide.. personne ne l 'avait vue. Elle était ici pour la même chose mais non faire comme ci elle n 'était pas la.
Elle regarda la civière, le départ dans l 'autre pièce suivie en retrait tête baisser et s'arrêta pour laisser soin aux autres de le sauver.
Elle se mit a genoux dans un coin esperant que Takezo ouvre les yeux.
Son grand frère Engo devait déjà être en chemin, elle se mit à l 'attendre durant se calvaire indescriptible.
Elle essuya ses yeux perler de larmes afin de se montrer forte.

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Tokagarusan
Et voilà qu'une foule immense commençait à se réunir autour de lui . Non que cela avait le don de l'agacer quelque peu, mais il ne fallait pas qu'ils s'approchent trop, non plus. Sinon c'était coup de coude direct. Ou occision de l'oreille.Au choix.

Mais , en tout cas, Tokagarusan devait commencer à s'occuper de Takezo. Or, deux problèmes se présentaient à lui. Le premier était d'ordre ético-moral : il allait devoir enlever le rein de Takezo et lui fermer les veines pour le sauver , mais il ne savait pas si le rein chez les japonais était sacrée . Lui, le Florentin qui venait atterrir dans cette région seulement quelques mois plus tôt , n'avait aucune idée de l'importance des organes au Japon. Petite réflexion faite, il s'en foutait royalement. C'était vraiment absolument marginal.

LA deuxième question que se posait Mimmome était plutôt d'ordre médical : en effet, il y a avait un problème majeur . Bien que un rein allait être coupé, Tokagarusan n'avait pas du tout idéE de comment se portait l'autre : si l'autre était en mauvais état , Takezo allait mourir également. Et lui aussi, de la main de Yawa qui allait lui couper la tête avec un katana. Réflexion faite, ça aussi c'était inutile : s'il ne lui enlevait pas ce rein, Takezo allait mourir quand même .

Maintenant que l'homme en noir était absolument lige de tout doute de caractère moral, étique ou médical, il pouvait se mettre à l’œuvre. Il allait donc sauver Takezo : mais la tacher allais se révéler, à son avis, plutôt ardue . Il allait devoir en effet réparer avec du fil ( et beaucoup de précision ) plusieurs parties du corps du Takezo.

Il fallait en premier s'occuper de ce fameux rein, qui était d'ailleurs sa principale préoccupation . Il lui fallait quelqu'un qui bloquasse le sang en appuyant sur le point qu'il était en train de tenir, pour qu'il puisse avancer dans l'opération. En prenant une main dans la foulée ( qui se trouvait être celle de Yawa ), il l'utilisa pour remplacer son appui en indiquant clairement qu'il fallait appuyer d'une certaine façon, avant se lever et aller se laver les mains dans le chaudron que les servants avaient apportés sur sa demande. Rapide contrôle des instruments en s'agenouillant de nouveau à coté de Takezo, avant de dire :


Il nous manque encore le saké ou la bière, apportez là, je vous prie .


- et de commencer à nettoyer ses instruments de façon rapide mais précise dans le chaudron d'eau chaude, toujours. L’opération complétée, le voilà s'attaquer au point crucial du problème , le rein. En prenant son "couteau préféré" , le scalpel, il éloigna de la pointe des doigts le lambeau de peau qui bloquait l’accès au rein.

Le voilà enfin, l'objet de toutes les convoitises( si on peut les nommer ainsi ) , cet organe "flottant" qui était si important pour le corps. Ce d'ailleurs lui rappela des leçons qui avait fait avec son professeur, un chirurgien allemand de la basse Saxe, un certain Von Preussen, un baron de la noblesse.




FLACHE BAQUE ( oui, je veux l'écrire comme ça )
Mommime était dans une salle ovale avec son frère et deux de ses amis en tenue blanche et riaient tous ensemble sur une historiette que l'un d'eux avait raconté sur une aventure avec une marquise très "ouverte". Leur attitude était en effet quelque peu morbide, sachant qu'un cadavre trônait au beau milieu de la salle, tel la carcasse d'un cerf ou d'un cochon qui n'attend qu'a être découpé par le boucher . Mais voilà Von Preussen qui rentre dans la salle et ordonne aux élèves de se mettre tous autour de cadavre. Ils allaient étudier le foie et les reins. C'était ce jour là à Mommime de s'y coller. VOn Preussen dit alors :

Ya ya , gut . Vous, là , Oreste, prenez le sZcalpel ou ouvrez moi ce rein là . Ya ya, celui là , puis enlevez de la faZon que je vous Zai appris.


Mommime, avec une flegme incroyable, ouvrit le rein du cadavre et avec deux coups rapides enleva le rein. Ensuite, sur ordre du maitre, il ferma les vaisseaux sanguins et referma le corps avec deux coups de ficelle bien rapide.Von Preussen le félicita, et la leçon se termina.


Mais revenons à nos moutons. Voilà que Mimmome allait appliquer ce qu'il avait appris . Il commença par couper les artères une par une, en les nouant et les bloquant chaque fois pour arrêter le sang. Lentement, en complétant cette opération, il voyait que le pouls se faisait de plus en plus régulier , car le sang reprenait un cours circulaire et ce libérait la totalité du corps de cette "gangrène" Après avoir fermé tout les vaisseau un par un, il alla chercher la partir qui reliait ces vaisseaux au reste des veines. Après l'avoir trouvé , il le noua comme il avait fait précédemment, puis il cousu ce nœud . Après avoir contrôlé que cela tenait ( Dieu merci, se dit alors l'athée) et avoir enlevé la main de Yawa pour faire recommencer la course du sang , il dit alors:

Il est ou ce sake? Et ces linges? Vite vite, c'est urgent.

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Togukawa_kadokawa
Depuis quelques temps les séances de méditation du maître d'armes n'étaient plus les mêmes. Il y avait dans ces séances un je ne sais quoi de dérangeant.
Etaient-ce les conversations avec le seigneur du clan ? Etaient-ce les conversations avec son élève ? Etaient-ce ce grondement incessant contre leur famille ?

Il s'était résolu d'arrêter de comprendre pourquoi une telle levée de bouclier s'était dressé face à eux. Il s'était résolu d'en faire son quotidien, puisque rien ne semblait justifier qu'ils soient à ce point rejeté.
Et puis il y avait eu cette annonce, de cette femme, qui, bien courageuse, leur montrait qu'ils n'étaient peut être pas sur la mauvaise voie.

Toujours est-il qu'il semblait que certains commençaient à être ébranlé par ces façons de faire. La tension montait au sein même du clan, les éclats de voix devenant quotidiens. Elle semblait loin la sérénité du clan de Tokugawa, apparemment absorbé par la violence des coups reçues et l'énergie nécessaire pour se convaincre de continuer à se battre.
Déjà, les prémices du délitement du clan se faisaient sentir.

Mais les Tokugawa n'en étaient pas à leur première crise, donc le maître d'armes se contentait d'attendre que les jours meilleurs reviennent. Son quotidien était immuable depuis des années, entre les séances de méditation et les séances d'entraînement.

Mais ce soir, il régnait dans l'air une ambiance particulière, comme si un secret planait dans l'air, comme si un événement remarquable allait se produire. Etait-ce l'atmosphère orageuse qui exacerbait ainsi les sens de Kadokawa ? Il n'arrivait pas à plonger profondément dans sa méditation, il ne parvenait pas à vider sa tête, et il n'aimait pas ça.

Il se résolu donc à stopper sa séance de méditation et il considéra alors que cela était une bonne occasion d'aller un peu titiller la susceptibilité de son élève. Rien de telle qu'une séance d'humiliation pour se calmer les nerfs, pour que les mauvaises humeurs s'écoulent.

Il arrive donc dans les appartements de son élève et hèle un serviteur.


Appelle-moi Yawa-chan, et vite !

Le serviteur se liquéfie, comme à chaque fois que Kadokawa s'en prend à eux, et, tout en s'inclinant lui répond :

Kadokawa-senpai, Yawa-chan n'est pas ici, elle s'en est allée auprès de notre seigneur, un grand malheur est arrivé.

Les yeux du maître d'armes s'arrondissent. Un grand malheur.... ainsi son intuition n'était pas seulement due au changement climatique.
Oubliant de remercier le serviteur, encore une fois, il s'élance vers les appartements du seigneur, Tashi découvert au cas où il y aurait à livrer bataille.

Arrivé dans le couloir, il se met à crier.


Où est-il ? Où est-elle ?
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Tokugawa_takezo


[ Dans une dimension sensible qu'à Takezo ]


Les yeux de Takezo étaient clos mais nul ne pouvait voir que derrière, ses globes occulaires se mouvaient en un rythme effréné jusqu'à ce que soudain, ses pupilles s'ouvrirent sur le regard sombre du jeune Seigneur.

Celui-ci se redressa alors pour apercevoir l'environnement dans lequel il se trouvait.

Une plaine.

Une plaine verdoyante qui s'étendait à des milliers des lieues.
Takezo se leva et constata qu'il était toujours dans ses vêtements blancs de deuil.
Levant les yeux vers l'horizon, il ne distinguait rien sinon cette herbe au large formant une frontière nette avec la voûte céleste d'un bleu turquoise magnifique.
Le vert, le bleu se mariaient dans une atmosphère légère et apaisante tandis que le blanc apportait une touche morbide à l'environnement.

Takezo alors décida de marcher sans savoir pourquoi.
Mais lorsque son cerveau commanda à ses jambes d'avancer, rien ne se produisit.
Il essaya encore, mais rien n'y faisait, il restait debout, incapable de bouger, complètement paralysé.

Clignant des yeux, perdant la plaine de vue pendant un dixième de seconde, lorsque le flot de lumière coloré pénétrèrent de nouveau dans sa rétine, un cavalier apparut à une vingtaine de mètres devant lui.

C'était un samourai à cheval dont le kabuto était orné de bois de cerfs. Son armure était noire et voilait chaque parcelle de son corps.
Tandis que le ciel se voilait d'une couverture de nuages noirs, il tira dans un bruit metallique ce qui ressemblait à un nodachi, un sabre monstrueux dont la lame dépassait le mètre en taille.
Le cheval d'un pelage tout aussi sombre lança un hennissement menaçant et d'un coup de sangle s'élança alors au galop dans la direction de Takezo.
Déchirant le vent, un nobori claquait dans les airs poursuivant le galop de la bête. Un étendard dont Takezo ne put voir l'emblème mais dont le claquement mêlé au son des sabots et celui du cri du guerrier hurlant "BANZAÏÏÏ" provoquait en son coeur une peur déchaînée alors qu'il ne pouvait toujours pas bouger.

Alors que le cavalier approchait inévitablement, la lame pointée vers Takezo, ce qu'il craigna arriva.
La lame s'enfonça dans le ventre du jeune guerrier lui provoquant un cri atroce et le projetant au sol.
Le visage au sol, agonisant, Takezo aperçut le guerrier faire demi-tour avec sa monture et planter alors le nobori dans la terre avant de s'élancer et de disparaître.

Après quelques minutes de souffrance, il prit son courage pour lever les yeux vers l'emblème et eut un haut le coeur en apercevant son emblème.

Trois fleurs de mauves s'embrassant en un centre de pureté.
Le symbole des Tokugawa.

La pluie se mit à tomber, goutte après goutte.

La terre devint boue dans laquelle Takezo s'enfonçait peu à peu. L'eau coulant sur son visage devint pourpre, de même que chaque flaque de sang se formant à ses côtés, de même que les larmes de sang qui coulaient le long de sa joue...

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