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[RP] Pour reprendre nos écus et...quelques fûts.

Osadus
le chef de section vit arrivé mousseline, bien gentillement elle lui proposa un morceau de pain

Hum ah oui je veux bien je meurs de faim!!

Osadus prit le morceau et le dévora d'une seule bouchée

l'estomac un peu plus plein il regarda mouss

ouais pas mal je t'ai bien appris le maniement de l'épée hein merci qui merci qui ????

Osadus afficha un large sourire a mouss
Aurile.
Les portes des nones claquent derrière la p’tiote, l’bruit du claq’ment des p’tit bottes sur les pavés des rues d’Angers. Elle court et parcourt la ville sans espoir de trouver grand monde, faut pas rêver on est a Anger, les tavernes sont jamais vraiment très peuplé. L’angle d’une ruelle passé qu’elle tombe nez à nez ‘vec Calyce.

Vlan

Les v’la presque à tituber, a peine remise du p’tit choc que la Calyce la dévisage lui sort

Hann une r’vante !!!

L’sourire d’Aurile s’fait malicieux, va pouvoir tout savoir des dernières nouvelles de l’Anjou c’est qu’mam’zelle l’est porte parole à présent. Nan pas les potins pour ça faudra attendre de voir débarquer Trella qui s’fait pas prier des qu’les deux mioches entre dans une taverne et qu’la Trella pointe l’arrondie d’son ventre sous l’regard perplexe d’Aurile. Bouche non pas en cœur, mais formant un « O » sans qu’aucun son ne sorte même pas le « Oups… c’quoi c’te con’rie » temps attendue. Parceque bien sûr aussi, Trella lui explique qu’elle a fait des « trucs » de grand et que c’est pas ses gâteaux qui l’ont faites grossir. Une Calyce qui entre deux phrases lui chuchote qu’elle peut s’glisser pas trop loin d’sa mère pour rejoindre les rangs d’l’armée du vieux chiffre juste au moment ou bien sûr encore la Trella lui annonce qu’elle s’ra tata parcqu’Isa serai dev’nue sa mère d’adoption, l’est vach’ment contente la naine a sa mère a telle point qu’elle mett’rai bien des coups d’lattes dans l’bide de l’Andalouse, sauf qu’a s’moment là elle aperçoit sur l’pas d’la porte le borgne qui s’pointe.

Et la v’la partante pour rejoindre les rangs d’l’armé, A peine de r’tour et la v’là plonger dans l’bain. Et pis tiens en même temps elle va en profiter pour déverser sont trop plein de question a la blonde Lucie, parcqu’il y a deux trois p’tit mots glissé d’la part de Trella …Encore ! Qui ont fait mouche aussi, ‘fin plein d’petites choses qui font qu’la mioche prends sa décision seule en prenant a témoin une Lucie et une Calyce.


L’soir venue l’Aurile a décidé d’pas rester à cogiter, sert a rien t’façon c’pas lucratif du tout, autant s’défouler, pis d’abord la p’tite conversation avec l’ancien lui a r’mis les idées en place. Son p’tit doigt se pose sur sa joue gauche pour en effleurer la fine griffure féline, le mini kilt est de tout c’qui est plus mini et a moitié dépenaillé vue qu’elle a grandit pis qu’il commence a être bien usé a force, ‘reusement les braies de peau blanche dissimule les formes qui commence a bien s’dessiner chez la jeune fille, bande de voyeurs va pensiez qu’elle avait rien sous son kilt comme son père, Tss. Alors l’épée est l’vé, l’regard de biais glissé a Calyce et en avant, finit pour un temps d’ce calfeutrer chez les nones pour apprendre certains enseign’ments. C’est c’qu’on appel’ ra plus tard : les vacances !!!!!!


Première fois d’sa courte vie qu’elle va s’battre au côté des poit’vins, en même temps faut bien une première a tout, Les mioches sont donc de la partie, surtout les an’gins, c’est dans l’sang et Aurile rarement en reste pour les bataille, elle sait pas l’quel des Penthos les a fait v’nir encore, bien qu’elle se doute bien au vue de l’étendard Comtois qui s’profil de plus en plus prés. Un nombre important compose les armées, ça va faire mal c’te nuit mais pas ‘rave. Kilia en tête les mioches papillonnent autour essayant d’chopper les restes,


‘Tain z’allez nous en laisser Oui


Mioche qui grogne d’voir les plus grand aller plus vite et d’se payer la plus belle part. Passant prés d’sa mère en lui adressant un clin d’œil suivit d’un sourire diabolique, va être surprise la Jarretière d’voir débarqué sa naine, quand quelque instant plus tard l’doigt d’Calyce se pointe.


Aurile !!! t'viens... Y en a un là bas !

Et les v’la a deux à passer l’épée sur l’pauvre homme qui a eu l’idée de v’nir essayer d’prendre son soit disant dû en v’nant souiller l’sol Ang’vin. L’épée d’la mini Penthos s’abat à la suite de sa compère la mini Deneré. Un cri déchire le nuit Ang’vine.

ISA ! ILS ONT EU VIKY ! A L'AIDE !

L’temps d’chopper Calyce par la manche pour essayer d’trouver qui hurle l’nom d’sa mère, enjamber et contourner les blessé en tatant bien d’la lame si tout c’qui est pas Ang’vin n’bougent plus parcque trop grav’ment blessé

Pas l’temps d’continuer qu’la fin des combats est sonné et qu’la mioche grogne encore plus. Les deux camps vont rapatrier leurs blessés. Elle cherche la bataille la mioche parcqu’elle a son idées en tête d’puis l’après midi, et qu’elle s’doute c’qui va s’confirmer l’land ‘main, c’est dimanche, c’est trêve dominical qu’ils disent les grands alors qu’elle écoute de ci de là leur conversation. C’est donc repos va falloir attendre les prochaines hostilités. Le regard bleuté d’la môme cherche la silhouette de sa mére qui devrai c’trouver pas loin des cris entendue, pas qu’elle veut faire partie d’l’attroup’ment de ceux qui vont rapatrier Viky, vont être beaucoup trop, c’juste pour s’rendre compte qu’sa mère l’est pas blessé, ni tué, parcque la mioche s’rappelle qu’elle a faillit la perdre pendant la bataille contre l’Maine.

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"On a beau essayer d'enseigner les bonnes manières aux enfants...
Ils continuent de faire comme les adultes."
Mael_du_haillon


Toujours inconsciente la jeune femme ne comprenait pas ce qu'il lui arrivait, elle était dans le noir, un noir mystérieux, un noir qu’elle n’avait jamais vu en rêve.
Elle essayait d’ouvrir les yeux mais, elle en était incapable, elle essayait de prononcer un seul mot, mais hélas seul une impression de mouvement sur son corps par des touchées et des haillons.
 
Elle sentait un liquide tiède qui parcourait son corps, des gestes doux et tendres qui lui faisaient penser lorsque sa mère lui faisait prendre son bain.  
Lorsque les gestes s’arrêta près de son épaule gauche elle ressenti une douleur vive et atroce.  Elle voulait crier, hurler tellement cette douleur parcourait le plus profond de son être, mais rien ne sortais de sa bouche juste une perle de larme s'écoula sur sa joue dessinant une trainer blanche sur ce visage plein de poussières.
 
Lorsqu’elle ressentit cette terrible souffrance elle eu une impression de paix intérieur qui s'installait en elle, dans son esprit, le visage de doux enfants s’y dessinait, elle comprit que ce n’était pas des enfants mais ses enfants.  Par la suite tous les moments forts heureux comme malheureux défilait devant elle comme dans un livre remplit d’histoire, son histoire.
 
Elle vit sa rencontre avec son tendre Derborence, la naissance de leur petite princesse Melissa, les bons moments qu'elle avait vécus à la prévôté du temps ou elle était encore une grande famille, ainsi que ses amis(es) qu'elle avait laissés à Luxeuil.
 
A ce moment, Mael, comprit qu'il fallait qu'elle se batte pour survivre, elle n'avait pas le droit de baisser les bras et d'abandonner sa famille ses amis(es) qu'ils l'attendaient. Eux qu'ils lui avaient tant donnés.
 
Elle se remémorait ses enfants et conclu qu’ils ne supporteraient pas de perdre une seconde fois leur maman.
La disparition de Maelys leurs avaient été très dur à vivre.
Ses enfants adoptif, Cadel-Rv, Delyse et Perceval l'appelaient maman depuis trop peu de temps et ce mot était celui que Mael avait tant attendu de leurs part.
 
Et leur papa Derborence, qui avait mit tant de temps à réapprendre à vivre sans elle.
Et surtout à lui demander sa main. Elle ne pouvait partir sans avoir été mariée à son tendre.
Ils avaient tellement de choses à vivre encore, tant de moments qu'ils n'avaient pu faire à cause de leurs travails à la prévôté.

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Si rester défendre les Franc comtois c'est être traitre, alors je suis fière d'être un traitre.
Adrien72
Adrien se hâtait de monter les tentes, il dit à un des soldats qui l'aidait à sa tache:

- RRRAaaaah mais l'eau elle va rentrer c'est pas assez tendu, plus loin le piquet, voilà là c'est très bien

Scrutant une autre tente il fit une autre remarque:


- Celle ci elle est bien, il manque juste le...

D'un coup le campement se mit à bouger de partout, des hommes courraient atteler des chevaux, des femmes s'armèrent, une vraie fourmilière qu'on aurait tapé avec ses godasses. Le Hérault appris très vite qu'une attaque se préparait. Il chercha son arc, son armure légère, il allait se venger, se battre jusqu'aux bout. Enfin, il était là, avec sa section, son arc long dans le dos, et son carquois sur les épaules la bataille commença. Adrien restait à l'arrière, sur les hauteurs pour balancer une pluie de flèche répétant machinalement les actions suivantes, viser tirer, armer. Il avança, la victoire basculé de notre coté, Adrien sourit, malheureusement se fut de courte durée quand il vit Mael allongeait par terre sans mouvement. Ses amis Luxoviens l'emmenèrent au campement, Adrien pris le chemin du retour quand les armées s'enfuit, il fit le tour du champ de bataille pour récolter les flèches pour se refaire une réserve gratuite. Ensuite rentra avec la boule au ventre, mais l'esprit sain dans le campement, il pris la monture et les armes de Lothilde et la félicita pour sa victoire.
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Otissette
Des jours que la Vicomtesse se préparait aux combats, que sans relâche elle motivait les hommes et les femmes qui la suivaient. Du jamais vu pour elle, jamais tant de soldats elle n’a vu, des Poitevins des Bretons avaient rejoins les Angevins, tout le monde la harcelait pour avoir sa place dans l’armée. La coordinatrice des armées Angevines ne savait plus ou donner de la tête mais surtout elle était impatiente, elle voulait se battre ! La raison de la venue des Comtois elle ne la connaissait que trop bien, et la comprenait, cela faisait un moment qu’elle s’y attendait d’ailleurs. A leur place elle aurait elle aussi voulu se venger. Aurait-elle fait comme eux ? Peut être… ou pas, elle n’aimait pas faire couler le sang d’innocents. Peut importait, pour le moment elle ferait tout pour que l’Anjou ne tombent pas entre les mains des Comtois.

Après de nombreux jours a patiemment attendre, enfin l’ordre était tombé, enfin les soldats de plus en plus motivés allaient pouvoir frôler le champ de bataille tant attendu.
Aux cotés de ses vassaux et des gamines qu’elle maternait comme si c’était les siennes la route vers la Flèche elle avait prit. De loin elle gardait toujours un œil sur Calyce, elle y tenait à cette gosse, personne ne devait la toucher ! Mais elle devait aussi surveiller Trella, même si en ce moment elle lui en voulait pour une raison personnelle, elle ne voulait surtout pas qu’il arrive malheur à celle qui devait épouser son fils.

Et puis le campement des Comtois… ils y sont enfin, la peur commence à gagner la Vicomtesse, l’épée à la main, elle pense à lui qui est bloqué à Angers par sa faute, oui bon elle a pas fait exprès de le blesser !

Les cris, les hurlements… elle est morte de trouille, pas pour elle, elle se moque bien de ce qui peut lui arriver, mais tous ceux qu’elle a entrainé derrière elle… a leur coté elle avance jusqu’au moment ou tout le monde s’éparpille.

Chacun cherche sa « proie », chacun dégaine son épée et Tiss aussi, elle a trouvé la sienne, son regard croise celui de l’homme qui se trouve face à elle. Cet homme là, elle le connait… elle l’a croisé, y’a pas si longtemps. L’espace d’un instant qui aurait pu lui être fatal, elle réfléchit, elle ne comprend pas trop ce qu’il fait là lui. C’est pas un Comtois ! Bon sang peuvent pas attendre leur tour les Mainois non ?
Elle n’est pas venue pour tuer du Mainois, rien à faire de lui aujourd’hui ! Heureusement l’homme semble surpris, allez savoir pourquoi… il ne profite pas du moment de réflexion de Tiss pour planter son épée, il dégaine face à elle. Tant mieux, la brune se reprend, relève à peine l’épée qu’elle lui colle dans la cuisse. Elle ne veut pas le tuer, elle veut juste passer !

Nan nan nan toi c’est pas le moment ! Je veux voir les Franc Comtois, les Mainois je connais et c’est pas marrant du tout !

Marrant, la vla qui raconte n’importe quoi, comme si elle était là pour rire. En tout cas le gus est blessé, elle peut passer.


Citation:
20-06-2010 04:16 : Vous avez frappé Mathieu__l. Vous l'avez légèrement blessé.


Direction Trella, qui non loin de là semble fort occupée, elle pourrait avoir besoin d’un coup de main. Pas le temps d’arriver, elle voit l’épée de la petite star violement s’abattre sur une silhouette, de loin elle ne peut identifier… femme, homme, elle n’en sait rien… Le pas se fait plus pressant.
Ne pas chercher à réfléchir, ne plus penser et taper, ne pas laisser l’occasion à la silhouette de frapper Trella. Aider la fiancée de son fils, surtout il ne doit rien lui arriver.
Le temps d’arriver Trella à déjà le sourire aux lèvres, elle a fait du joli travail ! Mais c’est sans compter sur la voix de Calyce qui à ce moment raisonne.


Ils ont eu Viky…

Pour la première fois un sentiment de haine envahit Tiss, rage colère tant pis pour la femme que Trella vient de frapper, la Vicomtesse remet une couche !



Citation:
20-06-2010 04:16 : Vous avez frappé Cameliane. Ce coup l'a probablement tué.

L’a-t-elle tué ? Elle en sait rien et pour le moment s’en fiche complètement, elle est à terre c’est tout ce qui compte. Et à la Vicomtesse de filer pour rejoindre Calyce aux pieds de la rouquine.
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Lionelpsl


Lionel se frayait un chemin dans la forêt avec son bouclier dans le dos et un sac sur l'épaule, des caquètements s'en échappaient.
Les gens étaient sympas par ici, le paysan n'avait pas voulu le déranger quand il l'avait vu courir après ses poules. Bon, il n'était quand même pas allé jusqu'à lui donner un coup de main, mais là y'avait le beau geste. Comme quoi courir les bois (et les poulets) avec la cotte de maille le casque et le bouclier c'était peut être fatigant mais ça avait un effet apaisant, et puis comme disait son grand père on obtient plus en parlant gentiment avec une épée qu'en parlant juste gentiment.

Perdu dans ses pensées il revenait vers le camp.

Citation:
Bon maintenant, retrouver le chemin du camp..... Là, je reconnais le gros chêne..... Ca ne va pas être facile d'aller en ville. Quelle idée d'arriver en claironnant maintenant ils se sont barricadés..... Là par la clairière..... Du coup même si je me fais passer pour un paysan qui va vendre ses poulets à la ville, m'étonnerait qu'on me laisse entrer, en plus avec mon accent je vais me faire paumer à tous les coups..... Euh, à droite ou à gauche? A gauche... Pas moyen d'avoir une partie de dés, la bière est éventée, les bougresses sont farouches, et quand on arrive en zone civilisée pan! On reste au dehors et on bave devant la ville comme un chien devant un os. J'espère que le butin vaut le coup... Là ça s'éclairçit je me rapproche..... Pratique cette forêt, pendant que je prépare un des poulets faudra que je trouve quelqu'un qui accepte d'aller nous chercher du bois sec en échange de le partager avec moi..... Marrant ça, il devrait y avoir plus de bruit..... Bon demain faire un tour dans d'autres maisons hors les murs, la plupart ont dû être évacuées mais ils n'ont pas pu tout emporter, ils ont surement oublié quelque chose.... Là, je traverse le ruisseau et j'y suis presque..... Bizarre ça, ça sent le brulé.....

Redoutant le pire il accéléra le pas vers l'emplacement du camp et marqua un temps d'arrêt devant le spectacle qui s'offrait à ses yeux.



Inutile de lui faire un dessin. Il avait participé à suffisamment de guerres pour reconnaître un champ de bataille quand il en voyait un. Rien ne manquait: les cadavres un peu partout, les tentes incendiées, les blessés qui ralaient et appelaient à l'aide, il y'avait même les habituels charognards.
Ils connaissaient leur affaire ces deux là, ils travaillaient vite, sans un mot superflu, allaient de corps en corps, tranchaient la gorge de ceux qui bougeaient trop, faisaient rapidement l'inventaire de leurs biens et leur coupaient les doigts pour récupérer les bagues....
Deux paysans avec juste des couteaux ça devrait le faire. Un noeud au sac à poulets, abaisser la visière du casque, ajuster le bouclier, dégainer l'épée et on y va


Citation:
Eh! Vous voulez un coup de main?

Les deux hommes relevèrent la tête et le jaugèrent lui et son épée d'un rapide coup d'oeil pendant qu'il s'avançait à grands pas. L'un d'eux tenta un sourire édenté.
Citation:
Salut camarade, y'en a suffisamment pour tout le monde, t'as qu'à aller dans ce coin là on n'y est pas encore passés.

Citation:
Tu vois mon pote le monde se divise en deux catégories: il y'a ceux qui ont une épée à la main et ceux qui courent. Toi ....tu cours.

Comme il continuait à s'approcher l'épée pointée vers eux, les deux hommes se relevèrent en reculant prudemment avant de prendre la fuite.
Citation:
T'as aucune chance soldat, y'a une prime sur vos têtes!


Bon, garder la tête froide. Le temps qu'ils aillent en ville, alertent la garde, s'expliquent devant un sergent et qu'ils reviennent il avait du temps mais pas trop.
Il rengaina son épée et avisa une charette à bras qui avait été vidée de son ravitaillement. Il y déposa sa cotte de maille son casque et son bouclier pour se mettre à l'aise. Il pouvait encore essayer d'en sauver quelques uns.

Citation:
Alors, lesquels ont ils l'air encore un peu vaillants? Toi, toi, non désolé pas toi les tripes à l'air ça ne pardonne pas.

Un par un il souleva de terre quelques uns de ses camarades aussi délicatement que possible et les traina vers la charette où il les déposa.
Citation:
Morille même morte on la prend, Camy, .... quoi Yoyo est par là? Bon, il est ammoché mais il reste encore un peu de place, lui, encore lui, allez ça suffit maintenant de toute façon la charette est pleine et je ne suis pas un cheval, en plus je n'ai pas intérêt à trainer dans le coin.


Il était temps de pratiquer la première des vertus aristotéliciennes: la conservation.
Il ajouta le sac à poulets et se mit en route vers la rivière en tirant son chargement.
Avec un peu de chance les gardes de la ville que les deux coquins n'allaient pas manquer de rameuter ne remarqueraient pas les traces d'une charette un peu chargée ou n'y prèteraient pas attention mais on ne savait jamais. Le plus prudent était d'aller à la rivière qui traversait la forêt et d'en remonter le lit sur une bonne distance comme ça ils ne sauraient jamais de quel côté il était allé, et pour le retrouver dans les bois ils allaient devoir s'accrocher.
Tant d'efforts pour donner la chasse à un inconnu isolé au lieu d'aller fêter la victoire avec les autres, ça n'en vaudait pas la peine.


Des plaintes s'échappaient de la charette. On verrait plus tard pour les soins, dabord prendre le large. Il ne savait pas s'il était très doué comme médecin mais ceux qui seraient suffisamment robustes pour supporter le voyage auraient toutes les chances de survivre à sa thérapeutique.
Engagez vous... les chemins sont plats c'est plus facile que dans nos montagnes.... un riche butin nous attend..... nous défendons le droit et la dignité..... parce que c'était digne de patauger dans une rivière en peinant comme une bête de somme à tirer une charette pleine de mourants et de blessés avec de l'eau jusqu'aux genoux, ah le métier de soldat c'est bien d'la misère.

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Mousseline
Lorsque le chef de section de Mouss accepta la miche de pain, elle en sortie une de sa besace. Elle fît attention pour prendre une des moins sèches qu’elle avait, car lors des combats la nourriture n’était pas fraichement sortie de chez le boulanger ou des cultivateurs mais avait bien quelques jours, mais qui ici ferai son difficile. Lorsqu’elle vit Osa l’engloutir de cette façon elle se dit qu’elle aurait pu lui en donner une un peu plus vieille, toujours aussi bonne mais plus sec. Elle dit qu’il ne s’en serait même pas rendu compte.

Lorsqu’il la regarda après avoir mangé elle ne pouvait que détourner son regard, elle avait l’impression qu’il pouvait lire en elle et qu’elle ne pouvait cacher les doux sentiments qu’elle avait envers lui. Elle ne voulait pas mettre Osa dans l’embarras, un chef de section avec une nouvelle recrue… qu’allait dire les gens ? Elle attendra qu’il fasse un pas sinon elle ne ferait rien au vu des autres membres de leurs sections.

Lorsqu’il prit parole elle ne pu s’empêcher de le regarder tendrement et elle remarqua qu’il parlait avec des yeux moqueurs.

ouais pas mal je t'ai bien appris le maniement de l'épée hein merci qui merci qui ????

Elle éclata de rire lorsqu’il eu terminé de parler et se dit qu’il fallait bien que ce soit un peu à cause de lui si elle eu bien maitrisé l’épée. Elle afficha large et grand sourire et répondit sur un ton moqueur

Non mais ce n’est pas juste toi hein. J’ai appris vite et je suis presque aussi bonne que toi, et en plus je n’ai pas des années d’expériences dans l’art du combat. Alors y’a pas juste de toi j’ai du talent aussi. Mais bon merci quand même.

Elle rit de plus belle en pensant qu’il ne savait pas qu’elle s’était pratiquée avec d’autre personnes sur le chemin vers Anjou. Elle se dit qu’elle ne lui dira pas pour qu’il puisse croire à son plus grand bonheur qu’il est le seul responsable de sa qualité en maniement d’épée. Elle arrêta de rire et reprit d’un ton léger

Alors avoues que ta protégée a du talent ! Allez avoue ! Je suis convaincu que tu ne l’avoueras pas !

Elle arborait un doux sourire et le regarda tendrement. Elle tendit la main et lui donnait une petite poussée sur son épaule pour le taquiner. Elle le regardait narquoisement

Alors ca te dis que je te batte ? Aller son s’amuse pendant qu’on a le temps.

Elle se leva avec grâce et mit sa main sur le pommeau de son épée. Elle qui voulait rire et s’amusée avant la prochaine attaque qui aurait surement lieu la soirée même, de plus qu’elle savait qu’Osa ne lui ferait aucun mal, aucune blessure, aucune éraflure. Elle le regardait avec un air angélique et attendit sa réponse.
Cameliane
[18 juin, dans le Maine, pas de veine... ]

Se séparer, la meilleure stratégie, les uns suivant le ruisseau près de la plaine, les autres traversant la forêt. Elle cheminait en tête, suivie par la moitié de ses compagnons, baissant la tête pour éviter le fouet des branches, la carriole guidée par sa gouvernante suivait à bon train. Dame Lothilde et quelques uns de ses compagnons cheminaient à leurs côtés...

Après plusieurs heures de longue marche, ils firent une pause afin de se désaltérer et laisser courir ses enfants qui ne tenaient plus en place dans la charrette. C'est alors qu'un pigeon aux reflets bleutés arriva, bien dressé à les retrouver où qu'ils soient. Elle se doutait bien que l'appât du grain le faisait toujours trouver sa route. Tout en déroulant le petit parchemin, elle s'éloigna et prit place sur un bas rocher...


[musique à écouter pour le côté bien triste : http://www.youtube.com/watch?v=ISfPnCFXT6g&feature=related ]

Citation:
Ma Capitaine,

Je vous écris ces quelques lignes pour vous annoncer qu'une armée nous a tendu une embuscade. Nombreux sont nos compagnons grièvement blessés. Je ne saurais dire avec exactitude le nombre de ces attaquants, la bataille fit rage, une chose est sûre ils furent bien plus en force que nous, et après avoir laissé la plupart d'entre nous se vider de leur sang, ils sont repartis aussi vite qu'ils ont surgit. La région leur est connue, des guetteurs leur auront sûrement donné notre position dans la plaine.

Ma dame, je fais mon possible pour que les plus vaillants puissent emmener sur civières nos frères trop blessés pour marcher à la ville la plus proche et reprends la route dès que possible avec nos camarades afin de vous rejoindre.

Votre dévoué,
Que Déos nous garde !




Son bras retomba le long de son corps, le vélin s'échappa de sa main et voleta au sol... La gorge serrée, les yeux noyés de larmes elle ne sut que faire, que dire.... Pourquoi ce général d'armée avait-il agit ainsi... Aurelien de Penthièvre n'avait-il point pillé l'une de leur ville...?

Elle ne comprenait plus... Ainsi le fait d'appartenir à un souverain obligeait les hommes à ne pouvoir rendre justice par les armes ? A jurer fidélité et loyauté sans être entendu en retour lors d'injustice ? Pour elle, sans dieu ni maître, à part l'amitié qui la poussait à agir, elle ne pouvait comprendre ces allégeances qui en définitive n'apportait nul soutien, nulle satisfaction... Que faisait donc ce Roy pour ses sujets... rien...

Un long moment s'écoula lorsqu'elle pu enfin prendre parole.


- Compagnons ! Je reçois une missive... Nos frères helvètes et comtois qui prirent l'autre route sont tombés dans une embuscade cette nuit ou au petit matin je ne sais.... et je ne sais encore combien ils sont, lesquels sont les plus grièvement blessés... Nous devons continuer coûte que coûte notre route, il en va de notre honneur ! Prions pour eux !

Ils se recueillirent tous, tête baissée, mains croisées, en une prière silencieuse...

Puis elle rejoignit Lucia, la gouvernante, s'adressant à elle à voix basse...


- Tu sais ce qu'il te reste à faire s'il venait à m'arriver pareil malheur... Et écoute... je crois même que le mieux est que tu fasses demi tour... maintenant... reprends le même chemin, tu sauras ? Vers l'Est... Rejoins nos hommes dans la ville où ils ont fait étape, rejoins les...

Puis elle prit ses enfants dans ses bras, se retenant de pleurer encore et leur parla calmement mais d'un ton ferme. Ils se calinèrent un long moment, trop jeunes pour tout comprendre du monde des adultes, dans leur innocence qui leur faisait croire que tout se terminait bien comme dans les comtes que leur lisait leur père le soir lors du coucher. Elle les hissa dans la carriole, rabattit la bâche et agita la main, retenant ses lèvres de trembler, dents si serrées les unes contres les autres que sa mâchoire en fut douloureuse, mais la douleur dans son coeur était pire encore... Lucia mit la charrette en branle et lui fit faire demi tour...


[La Flèche, terres angevines, ou terres du diable... ?]

[toujours pour l'ambiance, puisque ça plait bien ^^ : http://www.youtube.com/watch?v=A44izV3whD4&feature=related ]


Une sensation de flottement... Elle volait... tout en douceur, pas loin du sol lui semblait-il... et de loin, très loin lui parvenait des cris, des râles, des hurlements, des pleurs, des gémissements... Ses enfants... non ils étaient loin... Lucia les avaient emmenés de cela elle en fut certaine... Des bribes de mémoire lui revenaient.. Ses Compagnons helvètes et les alliés comtois, pas assez nombreux contre ces saletés d'angevins qui soutenaient leur pilleur de duc... Elle se souvint les coups d'épée, et d'autres armes tenter de s'enfoncer dans sa cotte de maille et de percer le jaque qui se trouvait dessous... certains l'avaient cruellement atteinte...

Son esprit repartit dans les méandres de l'évanouissement... puis se réveillait à nouveau pour se souvenir de son époux sur lequel des furies s'étaient acharnées... Leurs visages resteraient à tout jamais gravés dans sa mémoire et se jura à cet instant de le venger si le Très Haut lui permettait de vivre encore assez longtemps pour cela... Réussissant à entrouvrir les yeux, elle reconnut vaguement une figure familière au dessus d'elle et s'agrippa à son col... dieu soit loué il allait bien...

- Li... Lionel... que... où est-on... mon mari... nos amis... sauvez-les... eux d'abord... pitié... nous les... vengerons...

Et à nouveau elle fut envahit par les limbes de l'inconscience...

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Cruauté Réveille Toi, Fureur Guide Mon Bras, Seigneur Apaise Mon Coeur...

Capitaine de l'Edelweiss
Ex Général de l'A.C.G - Ex Capitaine Confédéral

Il faut suivre une décision non parce qu'on la prise mais parce qu'elle est bonne.
Lothilde
[Jour d'Aristote....Après les premiers combats]

Toujours la même hébétude, au sortir des combats, quand le silence succédait brutalement à l'effroyable choc des armes, aux cris, aux hennissements des chevaux, et que les mille petits bruits des animaux nocturnes reprenaient leurs droits, incongrus, venant soudain rappeler que la vie ne s'était pas arrêtée pour leur permettre de batailler comme des brutes... Insensible au carnage, un merle saluait l'aube naissante. Elle lui en aurait presque voulu de sa gaîté...

Sa torche éteinte fumait encore dans sa main, elle revenait lentement au campement, tournant le dos aux ombres qui s'activaient à creuser une fosse où reposeraient les morts...Chavirée, elle s'était penchée sur chacun d'eux, glissant dans leurs mains jointes la dérisoire petite médaille des compagnons de Maxima Séquanorum. Un comtois ne se rend pas...Oui ben..à force de ne pas se rendre, ils finiraient tous par fertiliser la terre d'Anjou et l'idée de nourrir des vers angevins ne lui plaisait pas plus que ça...

Elle n'aimait pas la guerre, elle ne l'avait jamais aimée. Elle ne pouvait simplement pas vivre sans elle et les yeux rivés au sol, écartant d'une main les ronciers sur son passage , elle cherchait encore un fois à comprendre pourquoi elle ne pouvait se défaire de cette attirance morbide pour les champs de bataille..

Tournant à demi la tête vers l'écuyer qui marchait à ses côtés, elle ouvrit la bouche pour parler et la referma aussitôt...Un guerrier ! Elle n'allait pas lui demander si lui aussi, il ne rêvait que de combats quand sa vie de gai laboureur devenait d'une affligeante monotonie aux côtés d'une matrone gaie comme un vendredi saint, et aspirait à la paix dès qu'il avait remis son armure et embroché le premier ennemi...C'est elle qui ne tournait pas rond !

L'appel d'une cloche dans la ville toute proche lui fit relever le nez sur les remparts et sursoir momentanément à ses interrogations existentielles, le temps de s'étaler les quatre fers en l'air après avoir coincé le bout de sa botte dans une racine.

Se relevant en grommelant, sentant sous ses doigts une corne de narval lui pousser au milieu du front, elle sourit à l'écuyer qui avait failli la retenir dans sa chute et se confondait en excuses de l'avoir plutôt aidée à se flanquer par terre


Pas grave...Quelque chose me dit que..je ferais bien d'aller à confesse...Ils vont revenir, et...j'ai comme un pressentiment...

Un autre clocheton répondit au premier...Matine...Debout, nonnes et moinillons, c'est l'heure...S'accrochant au bras de l'écuyer, elle franchit le muret de pierres sèches qui marquait l'entrer du campement et lentement marcha jusqu'à sa tente...Elle devait mettre ses affaires en ordre...Aristote...attendrait bien encore aujourd'hui et demain...après tout...advienne que pourra !
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Leandre
Finalement, ils étaient venus. Pas forcément ceux attendus, puisque personne ne lui avait rapporté la présence de son père, d'Imladris, ou encore d'Artifice. Ceux qui, pourtant, désiraient sa mort et celle d'Aurélien, depuis l'escapade franc-comtoise, soldée par le pillage en bonne et due forme du château de Dole.

Au campement de l'Imperator Legio, emmitouflé dans une épaisse couverture auprès du feu de camp, le bâtard de Valfrey, traître comtois, regardait les flammes danser devant lui. Les hommes de l'armée vaquaient à leurs occupations nocturnes, qu'elles soient paisibles ou alcoolisées - car les deux sont bien souvent incompatibles - tandis que Leandre était d'une impassibilité déconcertante, assis et immobile. Ce qui le tracassait ? D'abord, de ne pas être aux côtés d'Estrella. Ensuite, de ne pas affronter les trouble-fête franc-comtois. Soupir blasé du bâtard, avant de se tourner vers le plus proche compagnon d'armes : le mercenaire italien, Malatesta.

Un léger sourire illumina alors le visage de moins en moins juvénile de Leandre. L'italien était l'un de ceux sur qui il pouvait compter, il le savait, depuis la prise de Dole. Plus tôt dans la journée, il lui avait remis une épée quelque peu usagée, mais parfaitement en état de couper en morceau l'ennemi de l'Anjou. Le Valfrey lui avait alors dit : "Elle vient de Franche-Comté... et elle affrontera peut-être ses habitants". Un peu comme lui. Ou non, si le Très-Haut, et Aurélien, ne lui en donnaient pas l'occasion.

On lui tapota l'épaule. Il se leva donc. Il était grand temps de prendre son tour de garde sur les remparts. Heaume sous le bras, lui et quelques hommes se dirigèrent vers les fortifications, sereins, comme chaque nuit. Il ignorait bien encore quel sort les franc-comtois réserveraient à son Etoile, partie à La Flèche. Et le franc-comtois porteur du coup ignorait bien encore les tourments que lui ferait subir le bâtard.

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Leandre Lazare de Valfrey & de Grimwald - Chancelier & Héraut d'Anjou - Legatus de l'Imperator legio
Thomaslatapie
[Sur les remparts d'Angers]

Thomas regardait au loin la bataille. Il ne pouvait discerné qui était qui mais ce qu'il pouvait voir était la mort, la peur, la souffrance. Le fracas des armes retentissait a ses oreilles, le sang de son père ne fit qu'un tour en lui. Il voulait allez dans la mêlée, sentir l'adrénaline envahir ses membres et son cerveau, il voulait goutez au plaisir de voir son adversaire étendu, mort, a ses pied. Le sang de sa mère, lui, se figeait dans ses veines comme gelé. Il ne comprenais pas quelle folie pouvait envahir des hommes pour tuer des personnes, des pères, des fils, des mères et des filles. Tand de vie gaspillez pour l'affaire de quelque écus et surtout de l'orgueil d'un homme qui avait pouvoir.

L'hospitalier se détourna, horrifié, dégouté, les larmes au yeux. Comment pouvez t'on demander a des personnes de partir loin de chez eux pour tuez, pillez et surtout pour ne pas en revenir ???

Thomas secoua la tête et partie des remparts. Bientôt une armée reviendrai avec leur blésé et leur mort. Ils aurait besoin de soin et de réconfort avant de repartir a la boucherie. Lui allais dormir en attendant les pauvres gens.

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"La simplicité véritable allie la bonté à la beauté"
Platon
Estrella.iona
[Aujourd’hui est le premier jour du reste de ta vie… Ou de ta mort ?]

La première bataille avait été sanglante, d’un côté comme de l’autre. Il y avait des blessés, dont son amie Vik. A cause de la trêve dominicale, les angevins n’avaient pas redonné l’assaut. Et Trella ne pouvait pas s’empêcher de s’inquiéter pour son amie qui arborait une horrible blessure sur le côté. Mais les Hospitaliers avaient l’air de s’y connaître… Et avec leur médecine originale – des fraises et des orties, avait dit Alatariel -, ça ne pouvait que marcher. Elle devait s’en sortir.

Je veux rentrer à Saumur !

Encore un énième caprice de la brunette, dans une taverne d’Angers. C’était pas qu’elle en avait marre de la guerre. Au contraire, depuis celle du Berry, elle avait peur d’avoir perdu la main. Heureusement, il n’en était rien, les deux personnes qu’elle avait réussi à blesser la veille en étaient la preuve. Non, si elle voulait rentrer, c’était uniquement pour retrouver Leandre. Ce qu’il lui manquait ! Elle avait l’impression qu’elle ne l’avait pas vu depuis des siècles, autant dire une éternité.

Tout le monde veut rentrer chez soi, Trella. Bientôt ! avait répondu la Vicomtesse de Blou.

Bientôt, bientôt… A condition qu’elle ne meure pas lors de la prochaine attaque. Un sentiment étrange l’avait envahie, comme une incessante litanie qui lui murmurait à l’oreille : « Attention, attention… ». Rien de bien rassurant. Mais pas de quoi s’inquiéter pour autant ! Toujours forte de sa chance miraculeuse qui l’avait toujours faite sortir indemne des combats, elle décida de ne pas écouter ce drôle de pressentiment.
Pour cause, le soir venu, on donnait le second assaut. Comme la première fois, elle se mit en devoir de suivre consciencieusement Calyce, qui menait la lance comme une pro. Cependant cette fois, au lieu de se perdre dans ses pensées, elle se mit en devoir de chercher son amie Mira du regard. Celle-ci était entrée dans l’armée au cours de la journée. Mira, c’était une de ses grandes amies. Elle ne l’avait pas revue depuis son départ de Touraine. Aussi était elle heureuse de la revoir. D’autant plus que Mira avait à présent un esclave particulier, trop la classe. Nul doute que la Prunette ne craignait rien.

Puis, tout se passa vite, très vite. Le signal de l’attaque, les armées qui fondent les unes sur les autres, le cliquetis des épées qui se cognent, qui frappent les boucliers, qui frappent les gens… Pour la première fois, Trella se sentit un peu perdue. Malgré cela, elle tenta de se reprendre pour chercher des cibles. Mais pas le temps de réagir. L’homme qui va d'un instant à l'autre la faucher d’un magistral coup d’épée aura l’avantage de l’effet de surprise. Elle eut juste le temps de voir un homme qui fonçait sur elle. Droit sur elle, sans hésitation aucune. Elle avait eu raison, en fin de compte…


Citation:
22-06-2010 04:20 : Adrien72 vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.


Puis, plus rien. Enfin si, une bribe de conversation qui lui revient brusquement à l’esprit.

[Quelques jours plus tôt, à Saumur.]

-Dis Caly, comment on reconnait les comtois ?
-Ils sont moches.
-Moches ? Ah bon ? Et le père de Leandre il est moche aussi alors ?
-C’est le pire des moches !
-Ah… Heureusement que son fils lui ressemble pas, alors.


C’était donc ça, le secret… A défaut de reconnaitre les comtois aux couleurs de leurs vêtements, ils étaient moches, et on pouvait sans peine différencier un comtois d’un autre grâce à cette caractéristique spéciale. Mais dans le cas présent… Trella n’eut pas le temps de voir la tête de l’homme. Parce qu’il a un casque peut être, mais surtout parce qu’elle a autre chose à faire que de s’appesantir sur la beauté du type qui lui ne se gêne pas pour lui asséner un coup d’épée. Drôle de réflexion quand même, pour quelqu'un qui est aux portes de la mort...

[Retour au présent de La Flèche.]

Le coup de l’homme la destabilisa complètement, elle n’avait même pas eu le reflexe élémentaire de se protéger avec son bouclier… A la place, éjectée du cheval, elle tomba par terre. Sans vraiment réaliser ce qui se passait, elle entendit un craquement sinistre, puis sa tête heurta un objet indéfini, une pierre sûrement... Elle avait dû se casser quelque chose en tombant. Ce craquement fut suivi par le bruit de son épée qui s’abattit au sol.
Son corps lui semblait complètement meurtri, pas une parcelle de sa peau qui ne la faisait pas atrocement souffrir. Son bras aussi était douloureux, l'homme avait sûrement dû la blesser à ce niveau là. Et cette douleur lancinante qui lui martelait le crâne… A cause de la pierre qu'elle avait heurté en tombant.
C’est ça la mort ? On sombre doucement dans l’inconscience ? On lui avait dit qu’on voyait sa vie défiler devant ses yeux, quand on mourrait. Qu’on voyait ses bonnes et ses mauvaises actions. Savoir si on irait jouer dans le jardin d’Aristote ou dans celui du Sans-Nom…
Pour le moment, Trella ne voit rien de tout ça. Son esprit embrumé a de toute façon du mal à penser. Pourvu qu’il ne soit rien arrivé au bébé…

"Si je meurs, il ne survivra pas, il est trop petit... Si on est condamnés, on y passera tous les deux. Pourvu que je ne lui ai pas fait mal en tombant du cheval… Je le sentais mal de toute façon… J’veux pas mourir sans revoir Leandre… J’espère que Mira va le prévenir quand même, j’espère qu’elle n’a pas oublié ce que je lui ai dit de faire au cas où ça arriverait…"

Elle entendait toujours les gens se battre, près, tout près d’elle. Mais ce son diminuait de seconde en seconde, tout comme la conscience qui animait son esprit. Au contraire, la sensation désagréable de sentir son corps se vider de ses forces augmentait. Même plus la force d’ouvrir les yeux pour voir où elle avait été touchée, même plus celle de vérifier si le bébé allait bien. Alors elle se laissa sombrer, perdant le peu de conscience qui lui restait.

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Lionelpsl
La matinée avait été bien remplie: tirer la charette dans la rivière, trébucher, jurer, peiner à tirer la charette, s'étaler dans l'eau de tout son long, jurer ses cent mille diables, continuer à tirer cette saloperie de charette, trouver une clairière pour la tirer en dehors de la rivière, éternuer (trois fois), grelotter, sortir les blessés un par un de la charette, déchirer leurs chemises pour faire de la charpie et étancher le sang de leurs blessures, leur faire des pansements avec les débris de chemises, rassembler du bois pour faire un feu devant lequel sécher ses vêtements, tailler quelques branches avec son épée et rassembler des fougères pour faire un semblant d'abri, couper la tête d'un des poulets, le vider et le plumer tant bien que mal (il aurait dû penser à emporter une marmite), faire subir le même sort à un deuxième poulet, les faire griller tous les deux, nourrir les blessés et manger un morceau.

Enfin il avait le temps de souffler. Assis près du feu, Lionel aiguisait son épée en réfléchissant. Les soins nécéssaires dépassaient de loin ses compétences, et il n'avait aucun des instruments nécéssaires. Il allait devoir chercher de l'aide en ville.
Lionel s'approcha des blessés et parla à ceux qui étaient éveillés
:
Citation:
je vais aller chercher quelqu'un qui pourra vous soigner. Je vous ai laissé du bois pour le feu, je ne serai pas long.

Il abandonna son fourniment militaire, ne garda qu'une simple dague et le sac à poulets, et se dirigea vers la ville. Il fallait trouver de l'aide ET une pelle, l'un des blessés n'avait pas survécu.
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Osadus
Osadus écouta un peu les moquerie de mouss mais ne releva pas, ensuite elle lui proposa de se battre pour s'entrainer se disait-il mais il en avais pas franchement envie, il préférait rester couché a regardé les nuage en cette belle journée d'été où le ciel était d'un bleu azur tellement beau

mphhhhh se battre ? t'en a déjà pas assez fait cette nuit lors des affrontement je sais qu'en tant que nouvelle recrue tu es un peu surexcitée a l'idée de te battre mais du calme voyons, tu aura encore plein d'occasion de prouver ta valeur sur le champs de bataille


Osadus regarda mouss tendrement


Tu voudrais pas plutôt t'installer près de moi et profité des cette belle journée d'été? le ciel est si beau et si en plus tu es a mes coté alors c'est le bonheur absolu!!


Osadus lui attrapa le bras et l'attira contre lui afin de profiter pleinement de ce petit instant de bonheur et de repos qui se font rare dans une vie de soldat.


laaaaa on est pas bien comme sa


Osadus sourit légèrement a mouss avant de fermer les yeux
Adrien72
L'homme entama la seconde bataille, certes les puissances adverses étaient fortes, et le terrain leur était favorable. Cependant, la résistance était là, les compagnons tuaient encore et ceux jusqu'aux derniers debout. Adrien avait repris son arc, il envoyait des flèches parmi eux à travers le son des chevaux, le bruit métallique des armes, et la poussière qui lui gênait la visibilité. Une Anjoise s'approchait dangereusement, Adrien remballa son arc et sa flèche sur le dos, et dégaina son épée, il se concentra, important pour rester calme et réfléchir à la situation. "Les combats d'épées c'est comme une danse, tous est question de distance", voici ce qu'Adrien avait appris durant ces premiers entrainements. La monture lui fonçait dessus, l'archer recula aux derniers instant et lança l'offensive sur sa droite, car en effet, la jeune dame tenait le cordon de son cheval de la main droite, elle était donc droitière, il suffisait simplement de la prendre par son coté « maladroit ». Une fois que la Dame toucha le sol. Il l'observa, elle paraissait morte, malgré tous, il prit une flèche et son arc , visa, et décocha le bâton pointu sur la gorge du cheval, qui s'effondra à terre, en se disant que l'ennemi avait déjà assez d'avantage comme sa.

Citation:
Vous avez frappé Estrella.iona. Ce coup l'a probablement tué.

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