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[RP] Pour reprendre nos écus et...quelques fûts.

Spikelilou
Campement de la Maxima... le 20 juin...

Aux cris d'attaque qui étaient montés des armées ennemies, et qui avait résonné contre les murs des remparts, l'ancienne militaire avait enfourché sa jument dans la précipitation et avait pivoté les épaules pour regarder si ceux de sa lance suivaient et elle avait mis sa blanche arabe au petit trot, tout en dégainant son épée et hurlant...

Haut les cœurs... En avant compagnons !

Pendant les premières foulées, elle revécut le moment de l'annonce que le Sénéchal et d'autres avaient été fauchés.
Elle avait tendu la main vers les cuirs que la dame lui offrait presque et aux paroles de Lothilde... son regard qui interrogeait le sien, était parti dans le vague...
Et cette voix qui maintenant lui apprenait ce qu'elle avait en fait ressenti depuis la veille, avait pris une drôle de sonorité bourdonnante.
La rousse serra ses doigts aux rênes comme pour s'y retenir de se sentir osciller.
Sa respiration s'était comme suspendue et l'ancienne militaire, les mâchoires crispées avait eu un battement de paupières avant de revenir dans le moment.
Première fois qu'elle n'avait pas retiré son bras.


... Oh... !
Et.. enfin.. je...
... Aquin ?... pourrait ?
... connait pas ce type.... ma dame...

Elle s'était mordu les lèvres sentant presque le sang venir à sa bouche. La rousse avait ravalé en se crispant sur les cuirs pendant que le capitaine avait défait son paquetage.
Juste un hochement de la tête pour acquiescer qu'elle allait prendre soin d'Arès.... elle n'était pas arrivée à sortir une autre parole.


Secouant sa crinière rousse, comme pour se débarrasser des pensées désagréables, elle talonna sa monture et pénétra dans la mêlée. Les lames vibraient aux chocs, les cris et hurlement fusaient de toute part...
Trois de ses compagnons jaillirent de son côté gauche... Occupée qu'elle était de repousser un des assaillants... elle ne vit pas la chute de son ami comtois Danytr... mais poussa davantage vers deux autre qui semblaient faiblir sous le nombre...
Mousseline
Mouss le regardait lorsqu’il lui dit qu’il préférait rester coucher sur l’herbe. Elle rit intérieurement ne se disant qu’il avait surement peur de faire la risée des autres si elle arrivait à le battre. Elle lui sourit lorsqu’il parlait de ses prouesses lors des affrontements de la nuit dernières. Elle était oui à ses premiers combats mais elle aimait la sensation que cela lui procurait.

Lorsqu’il l’attira par le bras elle se demandait si elle devrait résister ou non, mais elle se dit qu’elle voulait gouter un peu à ses bras et peut-être un peu plus avant que les batailles deviennent de plus en plus rudes et violentes.

Lorsqu’elle fût installer a ses coté elle le regarda

Oui on est bien, disons que cette quiétude est un peu rare ces temps-ci.

Elle prit son courage et décida de lui prendre la main et de la porter à sa bouche et lui donna un tendre baiser sur le dos de sa main. Elle serra sa main et la redépose entre eux. Elle tourna son visage et le regarda elle se tourna de cote et dépose sa main libre sur sa joue et lui caresse tendrement.

Elle prit une petite voix douce

Osa je suis contente d’être la

Elle rougit et se retourne sur le dos en regardant le ciel bleuté et clair de nuage
Miramaz
[Second assaut angevin, nuit du 21 au 22 juin]

Longtemps qu’elle ne s’était pas battu et cela lui manquait, le poids des armes, l’odeur de la sueur et du sang, cet état de concentration effaçant toute peur, tout ça elle voulait le connaître à nouveau. C’était sa seule motivation dans ce conflit, elle se fichait pas mal d’être coté angevin ou comtois, pas plus d’affinités pour l’un ou pour l’autre, la seule raison pour laquelle elle avait importuné tout le monde pour avoir une place dans cette fichu armée angevine, c’était que ses compagnons zokoïstes se battaient dans celle-ci, elle ne pouvait donc pas aller en face.

Second assaut des angevins, premier pour la Prunette, excitée comme une puce elle suivait sa chef de lance sans quitter Trella des yeux. La petiote au ventre rond lui avait donné mission de la protéger, de veiller sur le trésor caché au fond de ses entrailles, Mira avait accepté en protestant pour la forme, retrouvant ainsi le rôle qu’elle avait déjà tenu auparavant : Protectrice de femme enceinte. Seule l’identité de l’engrossée avait changée, preuve s’il en était besoin que le temps avait passé, l’affection qu’elle portait à la petite andalouse étant aussi grande que celle qu’elle avait pour Amb, plus qu’à espérer qu’elle était devenue plus efficace dans sa tâche d’Ange Gardien .

Juste le temps d’apercevoir l’autre visage qu’elle cherchait, perdu dans la masse angevine, son « esclave particulier » était bien là rassurée mais n’ayant pas plus de temps à lui consacrer, la châtaigne reporta son attention sur la mioche, le plus important c’était elle et ces maudits comtois qui déjà approchaient. A pieds, épée dans la main gauche, presque inutile, elle gravitait autour de son étoile, repoussant de l’écu les adversaires lui paraissant trop féroces, essayant de laisser seulement les plus faibles s’approcher du cheval Trellan. Un comtois plus têtu que les autres lui fit perdre patience, elle s’acharnait à le repousser sans voir ce qui se passait dans son dos, quand enfin elle réussit à l’envoyer jouer ailleurs ce ne fut que pour voir une monture s’écrouler une flèche dans la gorge, sa cavalière au sol en mauvaise posture.

Le temps se fige, plus aucun bruit ne l’atteint lorsqu’elle reconnaît la silhouette effondrée, pas de doute possible c’est sa protégée qui est à terre, encore une fois la Prunette a échoué dans sa mission. Pas le temps de hurler, personne n’entendrait son cri au milieu de ca vacarme, elle se précipite en silence vers la petite, vérifie d’un regard que le ventre n’ait pas touché, une main sur ses lèvres pour constater qu’un souffle s’en échappe encore et elle agit vite. Il faut la protéger, qu’elle ne soit pas piétinée, impossible de la déplacer seule alors que les combats font encore rage, Mira range rapidement son épée, récupère celle de Trella qu’elle glisse avec la sienne, et prenant un bouclier dans chaque main, postée au dessus du corps meurtri, elle attend que la fin de la bataille sonne, déviant chaque coup qui pourrait abîmer plus encore la future mère.

[…]

[Quand la bataille prend fin, les soucis commencent]

Trella a été ramenée à Angers, où on prendra soin d’elle, Mira n’a pas suivi bien sûr, on ne quitte pas une armée comme ça, même dans ces conditions. Alors elle avait fouillé l’endroit ou était tombée la brune, mais rien ne permettait d’en identifier le responsable, qui -elle l’espérait pour lui- était peut-être déjà mort, l’envie de vengeance se révélait plus forte que tout, cette fois elle n’irait pas veiller sa blessée, le premier échec avait été bien trop ruminé pour que le second se passe de même, celui-là elle le fera payer au prix fort, chaque comtois qui passera devant-elle prendra pour celui qui a frappé Trella. Ce serment silencieux lui rappela la promesse qu’elle avait faite avant de quitter Angers, elle avait une lettre à écrire, un fiancé à prévenir…

Quand tout le nécessaire fut rassemblé, elle coucha quelques mots sur un parchemin, calmement, en exagérant légèrement la situation comme promis, puis le confia à un volatile quelconque en partance pour Saumur.

Citation:
Quelque part entre Angers et La flèche, le 22e jour de juin,

Léandre,

Je vous donne de mes nouvelles bien plus rapidement qu’escompté, j’aurai préféré que les lignes qui suivent soient de meilleure augures mais le Très-Haut en a décidé autrement…

Trella, votre fiancée, celle qui a trop vite rejoint le monde adulte par votre faute, est tombée cette nuit... Vaincue par un comtois…Elle était encore en vie lorsqu’elle a été rapportée à Angers, mais je ne sais pour combien de temps encore, elle était inconsciente, couverte de sang, souffrait de plusieurs blessures, peut être même une au ventre…Je ne sais si elle survivra et encore moins dans quel état se trouve votre chose qui gît en elle.

Elle ne voulait pas mourir sans vous avoir revu, j’espère que son vœu sera exaucé…Faites ce que vous avez à faire, je me chargerais de la venger.

Désespérément,

Miramaz

_________________
Luciedeclairvaux
[second assaut]

Toute violence mesurée, l'Ange de la Zoko combat inlassablement. L'épée fuse et siffle, tranchante et mortelle, impérieuse. Et tout assaillant trop entreprenant est repoussé de la botte par la cavalière blanche.

Durant la trêve de la veille, elle a soigné son matériel en silence, au milieu d'une salle d'armes agitée et fiévreuse. Une journée de trêve pour choisir. Pour décider vers quel abîme l'armée les emportera. Lucie, dans cette bataille-là, est à la fois Zokoïste, et à la fois conseillère Angevine, mais elle ne propose aucune stratégie, s'en remettant aux décisions des chefs et au hasard. Seuls dans ses azurs, brillent l'envie d'en découdre et le besoin de se battre, de goûter la peur ou la rage de l'adversaire.
Une journée pour soigner les égratignures, laver le sang et la boue, et renouer ses longs cheveux blonds en une tresse guerrière. Une courte nuit pour soigner l'âme. Et c'est reparti ...

De l'approche, Lucie n'a gardé nul souvenir. Où étaient-ils quand ils sont tombés sur les armées ennemies ? Elle se souvient ... son éperon dans celui de Maleus, puis la violence du choc des armées qui se heurtent, le goût du sang et de la sueur, les combats ... Arnulf le géant scandinave et l'oriflamme de la Zoko qui flotte dans un ciel rougeoyant ... Elle se souvient son père, Trella, Mira ... le groupe à protéger. Elle se souvient du son des armes et du ballet des montures. Du coin de l'œil, elle voit Estrella tomber, comme au ralenti ... puis plus rien, des cavaliers lui cachent la scène. Elle guide son destrier vers elle malgré l'enchevêtrement de combattants. Il rue d'effroi. Elle se souvient du sifflement de la plus insignifiante des armes : un bâton venu la cueillir à la tempe et la désarçonner.

Le bâton s'est brisé sur le rebord de son casque et la pointe tranchante est venue mourir sur son cou, entaillant la chair. Un second coup lui a transpercé la cuisse. L'Ange gît dans la boue, à la merci des sabots des chevaux. Le combat continue sans elle. Un peu plus loin, elle perçoit l'éclat de son épée, l'Andalouse que Fab a forgé pour elle avant de mourir. Se protégeant la tête, elle rampe, la touche presque, du bout des doigts. Une monture l'écrase dans la boue, elle retire la main à temps. Il la lui faut ... Elle met enfin la main dessus quand le pied d'un cheval lui broie la cheville. Tant pis, elle serre les dents, elle serre la main sur la poignée. Avant de tomber dans les vapes, elle voit déjà l'écossais se moquer ... un simple bâton.

Pus tard, un souffle chaud la réveille. Ça pue le cadavre resté au soleil et l'avoine tiède. Son destrier blanc la regarde, l'œil halluciné, le souffle haché. Dans un ultime effort, elle attrape un étrier et se hisse à la force des bras. La douleur remonte des jambes et sort en jurons de charretier. Une fois en selle, elle se couche sur l'encolure, pâle et épuisée, et prie pour qu'il la ramène à Saumur.

Mais l'avoine doit être meilleure à Angers ...


Citation:
22-06-2010 04:20 : Gaelben vous a donné un coup de baton. Vous avez été grièvement blessé.
22-06-2010 04:20 : Vous avez engagé le combat contre l'armée "Maxima Sequanorum" dirigée par Adrien72.

_________________
Mathieu__l
Cela faisait deux jours maintenant que Mathieu trainait sa jambe dans le camp franc-Comtois en Maugréant.

Ma jambe! Foutue Jambe! Foutue angevine! La fourbe! La scélérate! La sal....

Un Mainois qui aiguisait son épée non loin de la emit un commentaire d'un air désabusé.

La douleur t'égare Mathieu...*

Mathieu explosa.

A rien, je n'étais plus un homme. Plus ... UN ... HOMME... Mon Dieu. Et quand j'ai été blessé... Je suis tombé sur les fesses. Comme un gamin de 2 ans! Et la le summum de mon humiliation. L'angevine n'a meme pas cherché à m'achever. Elle s'est détournée pour aller voir une gamine qui venait de se faire étriper. Je ne m'en remettrai jamais.

Mathieu était chanceux et il le savait. Il se leva péniblement. Sa blessure le faisait souffrir, mais la douleur s'atténuait vite et ne l'empêcherait pas de se battre. Il se dirigea vers les rangs franc-comtois.

Comment vont vos blessés? La Vicomtesse de Dampierre va-t-elle survivre??

*Dédicace, c'était (ce sont) les meilleurs http://www.youtube.com/watch?v=vPCkrV5N5E8
Attention ce sketch fait pas rire tout le monde mais moi bcp
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