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[RP] Une histoire entre Père et Maire mais pas que.

Fred


[Quand les rêves deviennent désespoir.]

Aujourd’hui 17 juin de l’an de grâce 1458, une journée bien ordinaire en perspective. En douceur le Vicomte ouvre ses yeux, regardant la place vide qui se trouvait à côté de lui. Il posa sa main droite à l’endroit ou elle avait pour habitude de dormir, là tout près de lui, tout contre lui, cœurs battant à l’unisson. Le Castelviray referma un court instant ses yeux, respirant un grand coup avant de se lever. Une fois sur ses pieds Fred eut une douleur, étrange sensation qu’il était entrain d’éprouver à ce moment. La douleur était aussi vite partie qu’elle n’était venu. Très rapidement vêtu le Vicomte se dirigea vers les cuisines où un plat lui avait été préparé néanmoins il n’avait pas une si grande faim, il saisit quelques fruits et disparu rapidement afin de se rendre à l’écurie. Son étalon venait tout juste d’être scellé, le Castelviray n’attendit pas un instant et le monta. Il partie à grand galop, sortant rapidement de l’écurie, passant la grille du domaine à toute vitesse. Aucun rayons n’avaient encore fait leur apparition mais Fred se trouvait déjà sur les chemins en direction d’Argentan. Soudain le Vicomte cessa son avancé, arrêtant net sa course. Mais pourquoi ? Qu’avait-il sur le moment ? Il se trouvait à l’endroit ou les chemins se séparent. Continuer sur cette route principale qui le mènera à Argentan, vers la vie monotone ou devait-il prendre cette autre route pour la rattraper, la rejoindre elle. Mais comme toujours son devoir envers l’Alençon, la responsabilité qu’il avait pris devant les habitants d’Argentan en temps que Maire mais aussi envers tous les Alençonnais, envers l’armée en temps que Connétable. Comme les jours semble identiques c’est temps ci et pourtant quelque chose avait changé, était entrain de changer. A cette instant il ne le savait point encore, il ne savait pas ce qu’il allait arriver, ni de quoi son avenir serait fait et pourtant au fond de lui, au fond de son cœur quelque chose s’était éloigné. Il ferma les yeux, laissant son visage baigner dans ses premiers rayons qui venait de faire leurs apparitions afin d’illuminer la vie sur cette terre. Sa main droite quitta la poigné de son épée afin de se poser sur son cœur, là était la douleur, encore une fois comme il y a quelque minute lorsqu’il se trouvait dans sa chambre. Il ouvrit en douceur ses yeux, remonta sur son cheval et fini pas se diriger en direction de la vie monotone qu’il mène depuis un long moment. Mais pourquoi ? Il porte tant sa ville dans son cœur que son bonheur importe peu, sa santé, il ne s’en souci aucunement. Mais elle lui manque, elle avait pris la route afin de se changer les idées, de s’aérer l’esprits et pour l’accompagner lui jusqu’à sa destination. Elle lui avait dit qu’elle reviendrait bientôt pour que enfin ils puissent s’échanger des mots, leur émotions, leur amour dans le même lieu.

Il entra dans la ville, saluant les quelques personnes déjà réveiller. Ils étaient peu à cette heure ci et comme tous les jours, Fred, passa au marché quand tout juste les marchants finissent d’étaler leurs produits afin de vérifier qu’il ne manque rien ou si certain produits sont en trop grand quantité afin de les racheter et trouver un contrat commercial pour une exportation. Mais aujourd’hui rien de très particulier. Il avait du remettre quelque stères de bois et cela était tout. Ayant terminé sa tourné, ayant salué tous les vendeurs il prit enfin la direction de la mairie. Arrivé devant la porte, un garde se trouvait déjà là, beaucoup de courrier était arrivée aujourd’hui. Le garde lui tendit les courriers qu’il prit avec précaution pour ne pas en laisser tomber. Il s’installa au bureau et débuta la lecture des lettres, la premier s’agissait simplement d’une confirmation pour un contrat commercial passé avec la CAC de Normandie avec qui il gardait un très bon contact depuis qu’il avait repris la mairie. Au comme il était fier de cette relation qui s’était tissé entre Argentan et la grande Normandie. C’est donc avec un sourire qu’il prit sa plume afin de lui répondre.
Là en cherchant une autre lettre, il tomba sur une en particulier, cette écriture il la reconnait sans aucun doute, c’était elle. Il avait, ne savant pourquoi, peur de l’ouvrir, peur de son contenu mais il se devait de la lire. Il ouvrit avec délicatesse le vélin, dépliant la lettre, là son visage se glaça. Son sourire quitta son visage, son regard devint vide, plus de lueur, plus d’espoir. Elle avait décidé de tout arrêter pour l’autre, elle avait décidé de jeter d’un revers tous c’est moments partagés, cet avenir qu’ils avaient commencé à imaginer, pour commencer à deux puis à trois et pour finir à quatre. Oui ils avaient parlé mariage, enfant et là tout venait de s’effondrer, encore une fois, la fatalité rattrapa le Vicomte. Pourquoi le Très haut lui en voulait-il donc ainsi ? Là sans se poser de question, Fred se leva, prit avec lui son épée et sa dague laissant la lettre posé sur son bureau. Le regard noir, triste, anéantie, il sortie de la mairie et monta sur son cheval à toute vitesse.

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Della
[Argentan...en attendant.]

Hmmm...l'Alençon...Ce qu'elle en connaissait, la Vice Chambellan, c'était ce qu'elle avait appris par sa nièce, Nabel, et aussi ce qu'elle avait entendu, lors de ses travaux diplomatiques.

Pensant à Nabel, elle grimaça, la Blonde. Des choses la chiffonnaient beaucoup trop dans ce qu'elle avait appris récemment. Et elle était entre deux idées...Soit laisser couler...après tout, ce n'était pas pour elle...Soit ruer dans les brancards en tant que Chef de Famille.

Il faut savoir que depuis son agression - pardon pour ceux qui savent - Della avait radicalement changé son approche des événements de la vie, de la sienne, bien sûr et forcément, de celle des autres...

La halte à Argentan allait se prolonger, pour elle. Combien de temps ? Aucune idée...Ca non plus, elle ne s'en inquiétait plus...Le temps, bah, il passe et après ? Ca change quoi si on court derrière ?

Il lui fallait donc trouver une auberge digne de ce nom, si cela était possible. Oui, les paillasses crasseuses, elle n'aimait décidément pas ça !
Rien de tel qu'un lit confortable, un bain chaud et des repas copieux.
On est Noble ou on ne l'est pas...Riche ou pas...

Ainsi donc, visitant Argentan sous un soleil radieux de juin, la Renarde Noire s'arrêta devant la Mairie.
C'est son côté curieuse qui prend le dessus, dans ces cas-là...doublé d'une déformation "professionnelle" d'Ambassadrice.
Bref, la voilà qui zieute le panneau de la Mairie et qui y lit :


    Maire : Fred de Castelviray.

Fred de Castelviray...Hum...pourquoi ce nom lui disait-il quelque chose ?
La main farfouille les boucles blondes, gratouille un peu aussi le crâne et...euréka ! Ouiiii !!!! Je le connais ! Il est venu à Beaumont, le Vicomte !!!

Hé bien, voilà une fort bonne chose...et évidemment, en jeune Noble bien éduquée - merci Eldwin d'avoir resserré les bretelles quand il fallait - la voilà qui pénètre dans la Mairie avec la ferme intention de saluer comme il se doit, le Vicomte.

La fraîcheur de la bâtisse la surprit et elle frissonna. Il fallut aussi le temps que ses yeux s'habituent à la différence de luminosité et...enfin, elle avança vers le bureau du Maire.


Toc toc toc...Y a quelqu'un ?
Messire Maire ?
Vicomte ?


Rien. Le silence...seulement troublé par un bzzz de mouches.
Ah, c'était bien sa chance, tiens, il n'était pas là !
Il aurait pu lui dire, lui, où aller loger...
Zut de zut !

La Blonde ressortit au soleil.

Devant la mairie, un petit mur...à l'ombre d'un magnifique tilleul fleurant bon...Il ne lui en fallut pas plus pour s'installer...Peut-être qu'il allait revenir, le Fred.

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Fitz
[Et kwé ? 'Faut s'bouger hein fieu !...]

A l'aube, les oiseaux chantent. D'accord, mais c'est pas intéressant. Donc à l'aube aussi, le Père Fitz est déjà réveillé. Cependant, là, tout de suite, il ne sait pas quoi faire.. Ces derniers temps, ne sachant pourquoi, ses paroissiens délaissaient son église, mais pas que ! Tout le village semblait mort.. Ni une, ni deux, le clerc n'a pas le choix ; 'faut qu'il se trouve une occupation !

Si vous suivez bien, Argentan semble mort. Mais il y a bien au moins une âme qui vive, une âme pouvant occuper sa journée.. Enfilage de sa plus belle soutane et direction la mairie. C'est que le vicaire général espère bien y trouver le Vicomte !

Dans les ruelles, rien de nouveau, tout est paisible, tout le monde dort. Arrivé à proximité de la mairie, le Père Fitz est déjà tout essoufflé de sa marche de cinq minutes et n'a qu'une seule envie, se vautrer sur son fauteuil attitré dans le bureau du maire, et savourer un bon verre de vin en compagnie de son ami..

Donc le Fitz, il se dépêche d'entrer dans le bâtiment, pas besoin de toquer. Mais à la place de trouver le maire assis à son bureau, penché sur un quelconque contrat commercial, le clerc ne voit... rien ! Enfin si, il y a bien une lettre sur le bureau, mais il n'y a ni Fred en vue, ni... quelque chose.. le prêtre n'arrivait pas à mettre le doigt dessus.. Cela reviendrait sans doute..

En attendant le retour de Fred, le Père Fitz se dit qu'il allait assouvir sa curiosité et aller zieuter sur le bureau.. Une plutôt belle écriture à première vue.. Se penche encore un peu plus..


Citation:
Monseigneur,

Comme il est dur et douloureux pour moi de prendre la plume en ce jour. Si je souffre en écrivant ces mots, c'est que je sais qu'il vous feront souffrir encore plus que moi. Alors pardonnez-moi, pour tout, pour ce que je ne pourrai vous offrir. Pardonnez-moi de cet abandon, de ce pas en arrière, de cet adieu.

Il fut un temps où je ne voyais qu'à travers vous, pour mon plus grand bonheur. Vous, homme droit et fier, au service des autres. Personne ne mérite un titre de noblesse plus que vous, parce qu'en plus d'en avoir la carrure, vous avez la noblesse la plus importante, celle du coeur. Coeur si généreux, si humble.

J'aurais aimé contrôler les sentiments qui m'ont envahie, j'aurais aimé vous aimer, seulement vous. Mais je me rends compte que je ne peux me passer d'un autre homme. Le coeur déchiré, l'esprit perdu, il m'a fallu prendre une décision. Décision qui ne sera pas entre votre faveur, même si cela doit me fendre l'âme.

Que le Très Haut prenne pitié de moi, de la douleur que je vous inflige, et que le Sans Nom me réserve une place sur l'astre lunaire car je ne mérite pas bien mieux. Mais pardonnez-moi, pardonnez ma faiblesse, pardonnez à mon coeur d'être faible. Faiblesse qui me rend heureuse quand elle vous rend triste.

Des mois durant j'ai espéré, bien avant de vous rencontrer, des mois passant, j'ai oublié, à vos côtés. Mais lorsque j'ai compris que je le perdrai, mon coeur s'est affolé. Aujourd'hui, je suis une jeune femme sur le point de devenir femme.

Je ne vous demanderai pas de vous réjouir pour moi. Je ne vous demanderai pas de ne pas nous détester, car vous en avez le droit. Mais sachez, O Monseigneur, que ni Louis, ni moi ne voulions votre mal. Je vous demanderai juste d'essayer de me pardonner, un jour peut être...

Une partie de moi sera toujours vôtre,

Une blonde sincèrement désolée.


La tête ne veut plus réfléchir. Parce qu'elle sait sans doute ce qui est en train de se passer mais ne veut pas y penser. Car y penser rendrait la.. chose plus réelle.. Alors c'était ça ! Son éternel "p'tit Louis" s'en allait avec la blonde de son "Fredou"..

Première chose que son corps réussit à comprendre : il faut sortir de là et trouver Fred. Nous sommes donc dehors, les yeux encore brumeux. Une silhouette est visible là, au pied de l'arbre, serait-ce Fred ? Peu à peu, il discerne mieux la personne assise non loin de lui à présent, mais il ne s'agit pas de Fred.. Une dame, qu'il ne connaissait pas a priori..

Au moment où il allait la saluer, à quelques pas seulement, choc !
La dague ! La dame l'a entendu et se retourne. Mais le curé réfléchit déjà à toute allure. Le quelque chose qui manquait dans la pièce.. la dague trônant habituellement sur la grande étagère.. l'étagère vide...
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Vicaire général de l'archidiocèse de Rouen
Della
Elle ne savait pas, la Blonde, qu'un village pouvait être aussi tranquille.
Sémur n'était pas très agité mais à cette heure-ci, Argentan ressemblait plus à un cimetière qu'à un village.
Sans doute tous les villageois, en bons citoyens, étaient-ils allés travailler aux mines...Car tout le monde sait que les mines, en ce moment, c'est galère.

Mais voici qu'une personne entra dans la Mairie. Difficile de distinguer de qui il s'agissait. D'autant que Della ne connaissait pas grand monde. Mais ce n'était pas le Maire, il avait une autre allure que celui-ci.

Quelques minutes plus tard, voilà que la personne sort et se dirige vers la jeune femme.
Chic chic chic, on va pouvoir tailler la causette !!!
Oh, c'est un curé...Chouette alors !
Mais mais mais...??? Mais qu'est-ce qu'il fait ? Pourquoi n'avance-t-il plus ?
Rhalala, il ne va pas tourner les talons et s'en aller...

Bondissant bas du petit mur, Della lança à l'homme d'Eglise :

Bonjour, mon père !
Hop, impossible pour lui de ne pas répondre. Sourire d'ange...
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Fitz
Un simple "Bonjour, mon père !" suffit à faire sursauter le Père Fitz, qui sortit rapidement de ses réflexions en se rappelant la présence de la dame.. Une blonde.. encore ! C'est qu'il en a connu des blondes, le clerc, des vertes et des pas mûres en plus !

Un sourire sur son visage, mais rien n'y fait, non, il ne la connait pas.. Qu'allait-il pouvoir lui dire ? Il ne voulait pas la laisser paître ainsi, mais il ne pouvait pas non plus se permettre de parler de la pluie et du bon temps pendant toute la matinée non plus !


Bonjour, ma fille ! Hum.. Je suis le Père Fitz, curé d'Argentan entre autres. Je ne pense pas vous avoir déjà rencontrée ? Je serais fou d'avoir oublié une dame telle que vous..

Ben oui ! Parce que même si on a déjà passé commande et qu'on est servi, on peut toujours regarder le menu ! Vous saviez pas ?.. Et puis, elle a l'air d'une nobliaude comme ça - il a l'oeil à force de les côtoyer -, il vaudrait donc mieux ne pas trop parler comme un rustre et faire mauvaise impression...
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Vicaire général de l'archidiocèse de Rouen
Della
Rhooo...les compliments, ça la faisait toujours rougir...même si c'était de la part d'un curé.
Et là, donc...pouf ! Toute rouge, la Della.

Mon père, je suis sensible à cette gentillesse...Je suis Della de Volvent, je suis en voyage diplomatique. Et je suis enchantée de vous rencontrer, mon père...Un regard vers la Mairie...Vous savez quand revient le Maire, c'est une connaissance, j'aurais aimé le saluer ? Charmant sourire au père qui quand même semblait très très sympathique...
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Fitz
Rhaa il est fort notre Fitz ! Faire rougir une dame.. enfin, c'était plutôt facile en fait.. Même pas challenging.. Euh attendez là ! Elle a bien dit "Volvent" ? La lettre toujours à la main, il ne put s'empêcher de s'entendre penser "Douce ironie.."

Il est toujours.. intéressant de pouvoir mettre un nom sur un tel visage. Alors, vous connaissez le Maire ? Serait-ce en rapport avec le Volvent composant votre nom ?

Oui d'ailleurs, 'faudrait p'tet y aller là.. Parce si le clerc continue sur sa lancée, la conversation pourrait bien se finir en taverne autour d'une pinte..

En réalité, je ne sais pas si Fred compte revenir.. tout court ! Je suis désolé de devoir écourter notre premier échange, mais je dois aller le chercher. Au plus vite. Vous pouvez toujours m'accompagner si vous le désirez..

N'attendant pas vraiment sa réponse, le vicaire général se retournait déjà avec pour destination le bureau du connétable au Château.. Son poing se ferma sur la lettre qui pourrait bien engendrer de graves conséquences..
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Vicaire général de l'archidiocèse de Rouen
Della
Hohoho, attendez-moi !
Et sans autre forme de procès, voilà la Renarde qui attrape la manche du curé pour qu'il l'attende et qu'elle puisse se mettre à son pas.

Tout en marchand, car l'homme avait l'air décidé, elle reprit :
Pour vous répondre, oui, en effet, je connais le Vicomte parce qu'il est venu chez moi, en Bourgogne, à Beaumont, ma nièce Nabel était venue nous le présenter. A l'époque, il semblait qu'ils étaient...Ses mots restèrent en suspension...L'association entre son nom, le visage maintenant fermé du curé, Nabel qui épouse un autre venait de faire son oeuvre dans son cerveau blondinet. Elle s'arrêta net, tirant sur la manche du curé pour qu'il stoppe également. Attendez, est-ce que Nabel a quelque chose à voir dans la disparition du Vicomte ? Parce que oui, il semblait bien qu'il soit question d'une disparition...Sans attendre de réponse, elle se remit en marche, laissant le curé la guider là où il voulait aller. Et...et je vous accompagne ! Pas de discussion possible ! Elle irait avec le père Fitz, à la recherche du Vicomte. Na !

Avez-vous une idée de l'endroit où il est parti ? Il doit bien y avoir un lieu qu'il aime plus que les autres ? Il ne va pas abandonner la Mairie comme ça. Il semblait un homme d'honneur...et blablabla...C'est qu'elle en avait des choses à dire, la jolie Blonde.
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Fred


[Quand la haine prend possession de tout un être]


Là dans cette belle prairie où l’on entend le chant des oiseaux, le ruissèlement de la rivière. Tout y semble si paisible, quand l’on distingue un bruit de sabot, comme lorsqu’un cheval cour à tout allure, à travers champs. Qui cela pouvait-il être ? Surprise ? Bien non c’était le Vicomte. Où pouvait – il bien aller ? Surtout à cette vitesse ? On croirait qu’il se fait poursuivre par une armée mais il n’en est rien. Le Castelviray est bien seul, Oh oui seul, le cœur brisé en morceau. Qui l’aurait cru, elle et lui qui étaient allés ensemble à cette cérémonie d’allégeance de la duchesse Deedlitt, comme il était fier d’y être allé avec elle. Mais là, c’est un autre Fred que l’on voit, jamais on ne l’a vu ainsi. Enfin du moins jamais en publique. Effectivement il ne faut pas oublier le jour ou il a perdu son frère, son épouse ainsi que son fils lors d’une épidémie il y a maintenant plus d’une année.

Aujourd’hui cela était tout de même encore différent peut être même plus atroce. Pourquoi ? Tant d’espoirs ont fait son appariations lorsqu’il a croisé pour la première fois le regard de la renarde lors du Bal de la Saint Valentin, lorsqu’ils se sont pris la main pour danser ce soir là. Un vrai conte de fée, mais on le sait bien que tout conte de fée ne dure jamais car ils sont bien trop loin de la réalité. On peut dire que là le Vicomte, l’est bien retombé de son nuage, Oh oui. Puis on le voit dans son visage, quand on le regarde, pas de sourire comme à son habitude, aucune lueur dans ses yeux, aucune joie. Fred est devenu en l’espace de quelques heures l’ombre de lui-même. Le voilà prêt à traverser par monts et par vaux pour la retrouver, la sauver des griffes de l’autre petit écervelé et surtout pour passer sa dague sous la gorge du petit Louis de pacotille.

Voilà où il en est arrivé, voilà ce que l’amour peut vous faire. Ce sentiment si beau, qui nous rend si heureux lorsqu’il nous touche. Mais quand celui-ci vous quitte sans prévenir tel un poignard qui se plante par surprise dans votre dos. Là l’amour a tout simplement laissé la place à la haine, à la vengeance. Quoi de plus normal en fait, le Castelviray n’est qu’un homme au cœur bien assez sensible et déjà meurtrie.

Mais là que lui arrive-t-il, durant cette course ou l’on voit le Vicomte faire corps avec sa monture, avec toujours beaucoup de classe. Le voilà à nouveau prit par cette douleur. Il posa sa main sur son cœur et quelques secondes après son corps quitte la selle de sa monture et dans un bruit sourd on entend l’impacte du corps toucher le sol. Et bien non seulement il a le cœur en miette, mais bientôt sa sera bien plus. En tout cas, il a du mal à se relever, bon après une chute pareil, il est en effet difficile de se relever. Mais tien, il bouge quelque peut. Son poing se ferme, on y voit les veines apparaitre à tel point il le sert. Dans sa tête des bourdonnements commencent à se faire entendre suite à la chute. La douleur était encore présente, ne pouvait s’en défaire, il se met doucement à ramper afin de pouvoir se rapprocher de l’arbre qui se trouvait non loin de lui. Petite tentative pour se mettre sur pied mais rien, pas la force, c’est donc quelques minutes à force de bras qui se traine jusqu’au pied de l’arbre. Il se hisse, les deux genoux à terre quand ces bourdonnements deviennent bien plus intense et que le Vicomte arrive à distinguer leur sens.


Héhé, elle ta pas loupé la gueuse. Tu t’es vue, pauvre de toi, tu n’es plus rien, à si peut être quand même.

Que je réfléchisse

A oui un tas de débris, toi noble, allons vraiment, tu n’es rien. J’ai pitié de toi, tu ne te bas pas. Puis tu sais quoi bientôt toute ta famille ne voudra plus te voir, bientôt tout l’Alençon sera contre toi pauvre fou.


Là dans un mouvement de colère, le Vicomte dégaine épée et dague. Se retourne et voit en face cet homme qui ressemble étrangement à…..Louis. Il saute en direction de celui-ci se battent comment s’il y en avait dix devant lui. Quand un grand cri fut poussé.

AAAAAAAAAAAAAAAAH !!

Voilà que la dague est ensanglanté mais par quoi ? à qui était ce sang ? Le vicomte lui vient de retomber à genoux, épée et dague tombé au sol, mains devant les yeux qui eux également sont rempli de sang. Il se laisse tomber en arrière, face au ciel et retire ses mains. Catastrophe, s’est son œil droite qui saigne. On y voit une entaille qui débute du haut de son sourcil et qui fini sous l’œil droite qui lui est resté fermé.

Le Vicomte s’assoit dans l’herbe, regarde ses mains quand une l’arme coule de son œil meurtrie. Il devrait crier bien plus que cela, mais rien. Là où réside la douleur qui se trouve être la plus atroce est celle au niveau de son cœur. Mais au moins sa tête ne lui fait plus défaut. Qu’avait-il fait ? Triste sort tout de même pour le Vicomte. En tout cas il réalise une chose, il ne peut quitter Argentan, sa ville de cœur, celle qu’il aime par dessus tout.

Son regard se porte une nouvelle fois vers le ciel.


Dur fardeau que tu m’as laissé, dur car je ne suis pas toi, jamais je n’arriverais à ta cheville. Mon frère, tu me manques temps. Je n’ai pu te dire au revoir. Je ne suis pas digne de la confiance que tu as mis sur moi. Non, je n’en suis pas. Pourras-tu me pardonner un jour, toi qui vois tout de là haut ?

Sur ces paroles, le Castelviray se relève ramassant épée et dague puis remonte avec beaucoup de peine sur son étalon. Il reprend la direction d’Argentan, de la mairie. Fred est penché sur la crinière de son cheval et son avancé n’est pas aussi rapide mais il arrive à destination, devant la mairie. Là il voit le père ainsi que ? Elle ? Ici à Argentan ?

A cet instant le Vicomte tombe à nouveau de sa monture au pied du Père Fitz et de la Dame de Railly.

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Fitz
[Quand on est obligé de dealer avec une Blonde qui s'incruste...]

Et voilà le Père Fitz qui ne peut plus avancer à cause d'une dame qui lui tire sur la manche.. Y'en a qui ont de ces manières quand même ! Et là voilà qui parlait et parlait, pas moyen d'en placer une..

Maintenant, elle fait le lien avec sa nièce. Perspicace ! Devrais-je lui laisser lire la lettre ? Elle comprendrait sans doute mieux la situation ainsi.. Mais si elle était du côté de l'aut' blonde, ça risquait d'embrouiller encore les choses. Lui qui essayait justement d'être neutre dans cette affaire.. Et dire qu'il avait reçu il y a à peine quelques jours un courrier de Louis lui demandant d'officier à son mariage.. Il n'avait pas fait le lien, le clerc !

Et blablabla... Allez, il va quand même lui répondre, ne serait-ce que pour l'empêcher de mourir étouffée à force de parler sans reprendre sa respiration..


Où est-il parti ? Pas la moindre idée ! Mais je pensais d'abord faire un tour au Château.. Sait-on jamais ? Et oui, votre nièce est bien impliquée dans cette affaire..


Autant la mettre au parfum, non ? Elle n'a pas l'air bien méchante de toute manière..

Vous n'avez qu'à lire cette lettre, tend le parchemin tout chiffonné à présent, et vous saurez à peu près tout ce qu'il faut savoir...

Le vicaire général la laissa lire tranquillement, il n'était pas vraiment intéressé par sa réaction en réalité, tout ce qui comptait maintenant était de trouver son Fredou...

Encore quelques pas puis le son de sabots se fit entendre.. Une monture s'approchait et son cavalier tanguait dangereusement. Il n'eut pas le temps de lui crier de faire attention qu'il tomba à ses pieds.. Il se pencha sur le cavalier et ne put voir qu'un visage ensanglanté.. Sortant immédiatement son mouchoir, il essaya d'éponger un peu de sang pour tenter de reconnaître l'individu. Son coeur battit la chamade lorsqu'il comprit qu'il avait son ami juste devant lui, une profonde entaille lui barrant l'oeil droit.. Et l'hémorragie qui n'arrêtait pas...

Que faire maintenant ? Le Père Fitz n'était pas habitué à ce genre de situation ! Du tout ! Le regard quelque peu déséspéré, il se tourna vers la blonde, espérant du soutien de sa part...

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Vicaire général de l'archidiocèse de Rouen
Della
[Blonde oui, mais quand même !]

Un grognement sourd se fit entendre, venant de la blanche gorge de la Blonde, suivit d'un juron digne du plus rude des charretiers.

Grumph ! Nom de diou de nom d'une serpette !


Les yeux de la Renarde lançaient des éclairs sur le parchemin chiffonné qu'elle était en train de lire tout en continuant de marcher auprès du curé.

Elle s'imagina soudain voir Nabel en face d'elle et elle imagina aussi la suite...les mots doux qu'elle sifflerait aux oreilles de sa nièce et les regards aciers qu'elle lui lancerait, sans oublier le coup de poing envoyé dans un meuble qui aurait eu le malheur de se trouver là. Les mots honneur, fierté, droiture, vérité...seraient prononcés au moins une bonne vingtaine de fois, ponctués à chaque fois par un geste de colère ou d'incompréhension...Parce que oui, là, Della ne pigeait plus rien à rien.
Nabel avait cessé de parler de Fred, Della ne l'avait pas questionnée, prise par ses propres soucis récents.
Puis, Nabel avait parlé d'un Louis d'Apéro, elle l'avait présenté à Della et Della avait fait la moue, cette petite moue si significative qui voulait dire : "J'l'aime pô, l'Apérô".
Mais ce n'était pas sa vie, c'était celle de Nabel. Et donc, à part la prémunir des inconvénients d'une répudiation par un solide contrat de mariage, que pouvait-elle faire, la Renarde Noire ?
Mais tout ceci prenait une autre tournure parce qu'il manquait un chapitre au roman, chapitre que personne n'avait jusque là raconté à Della et qu'elle apprenait tout de go, là, sur la place d'Argentan. Le chapitre dans lequel Fred était laissé tombé comme une vieille chaussette trouée.

Della s'arrêta net.
Un cheval arrivait, droit sur eux.
Son cavalier chuta, lourdement, sans une plainte.
Déjà le père Fitz était agenouillé à ses côtés, lançant vers la jeune femme, un regard perdu.

Della fit le pas qui la séparait du corps blessé, l'observa l'espace d'une seconde qui lui sembla un lustre.


Fred ! Mais c'est...
Phrase inachevée, elle relève sa jupe, déchire un morceau de son jupon - mais non, ce n'est pas un cliché - et à son tour, elle est à genoux, essuyant le sang qui coule de l'oeil blessé, salement arrangé.
Là, elle peut être utile, la Blonde, suffit de se rappeler ce que l'on a fait avec elle, quand elle pissait le sang, par cette vilaine entaille au ventre.

Et elle redevient chef de famille, organisée et réfléchie, elle paniquera après, quand le blessé sera soigné.
Sans détourner les yeux du Vicomte, le linge compressé sur la blessure, elle lance au curé.


Un médecin ? Où y a-t-il un médecin ou une sage-femme ou n'importe qui avec des notions de médecine ou de soin, même une guérisseuse, peu importe ! Quelqu'un !
Et un endroit où l'allonger...et deux hommes pour le porter...VIIIITE !!!


Sans doute le curé va-t-il gérer tout ça, elle l'espère, elle lance une prière au Ciel, demande de l'aide, de la force et du soutien pour le Vicomte.
Et d'une voix qu'elle veut calme et apaisante, se penchant vers l'homme au sol, elle lui parle :


Vicomte...Vicomte, vous m'entendez ? Vicomte, restez éveillé, écoutez-moi...Je suis Della, on s'est rencontré, chez moi, vous souvenez-vous ? On va vous soigner, Vicomte...tenez bon...

Et dans sa tête, elle continue : Oui, tenez bon, Fred, ne mourrez pas là, dans mes bras, je vous en supplie, je ne le supporterais pas...Et au Ciel, encore : Seigneur, aidez-le, je ferais brûler des cierges, beaucoup de cierges, plein de cierges et puis, je ne penserais plus du mal de Ingeburge et...même je...j'irais me confesser et...

Mais nom de diou, il est où, le cureton ???

Père FIIIIITZ !!!!

Fred...s'il vous plait, dites quelque chose...

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Manuelam
[Domaine de Serans, non loin d'Argentan]

La brune passait le plus clair de son temps à Alençon ces temps-ci.
Elle siégeait au conseil ducal et avait été nommé par sa Grâce Commissaire aux Mines du Duché.
Les galeries n'avaient plus de secret pour elle et c'est souvent qu'elle aimait rendre visite aux mineurs pour les encourager dans leurs tâches.
Elle passait aussi régulièrement voir le chantier de son hôtel particulier dans le quartier résidentiel de la ville.
Les travaux n'avançaient pas beaucoup ces temps-ci mais elle avait bon espoir de les reprendre bientôt.

Quoi qu'il en soit, la Dame de Serans avait décidé qu'il était grand temps de retourner en son Domaine sur les anciennes terres du Duc d'Escouché.
Elle avait vécu de nombreuses années à Argentan et aimait retourner non loin de ce village pour se ressourcer.

Elle se réveilla donc ce matin-là au Domaine de Serans.
Elle avait dormi comme un bébé et c'est le champ des oiseaux qui la réveilla tard dans la matinée.

Elle se surprit à penser à son blondinet de sergent qui lui avait fait chavirer le coeur.
Etait-il toujours à Argentan?
Pensait-il encore à elle?

Soudain, des voix fortes puis des coups frappés à sa porte la font sursauter.


Entrez!

Madame! Madame!
Pardonnez-moi d'entrer ainsi mais il est arrivé un malheur au village.
Le Vicomte de Caltelviray a eu un accident et le Père Fitz est auprès de lui.


Et voilà la brune qui saute de son lit et donne des ordres à sa servante tout en s'habillant rapidement.

Demande qu'on fasse sceller mon cheval au plus vite et qu'on y attache ma trousse.
Je pars au village voir si je peux me rendre utile.


Fred, son ami de toujours, mais comment cela était-il arrivé?
Elle parcourait la prairie à présent, son cheval au galop, priant Aristote que la vie du Vicomte ne soit pas en danger.

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Madina_lake
[ A l’écurie d’Argentan ]

S’était une belle journée, les rayons du soleil tapant sur sa peau , elle décida de sceller son cheval pour partir pour une longue balade. Ces derniers temps elle avait beaucoup travailler, elle pouvait bien s’accorder un jour de repos non pour se vider les idées? !
Une fois sur le chemin, elle vu au loin 3 cavaliers au galop, se diriger vers Argentan. Peut a peut ils se reprochaient et elle pouvait distinguer une belle robe flottant dans le vent,
une dame de la noblesse accompagnée de ces hommes de mains peut être, pensa-t-elle. Il ne ralentissaient pas, malgré la petite distance entre eux et Madina. Bizarre, s’était une paysanne mais tout de même ! Ils passèrent sous son nez.

Ah non sa va pas se passer comme sa!

Madina les suivirent, tapant avec son pied dans le flanc de son cheval pour le faire accélérer, et pour enfin les rattraper. Elle arriva au niveau d’un homme, pour enfin atteindre celui de la dame, les chevaux ayant ralenti a cause de la fatigue sans doute. Elle en profita pour leur adressé la parole et pousser une bonne gueulante mais la dame avait un visage soucieux et inquiet, souvent mauvais présage sa:

Dame, vous avez besoin d’aide ? Que fuyez vous ainsi ? !

La dame fut étonnée de la réponse et riposta :

Au contraire j’accoure a la mairie ! Notre bon maire a trouver malheur !Je lui apporte mon aide, maintenant laissez nous !

Et la femme elle essaya de mener son étalon a l’allure la plus rapide possible.
Madina senti battre son cœur a 100 à l’heure. Qu’était-il arriver a Fred ?! Son si bon ami ? Pas question de rester la a rien faire :


Hors de question, je viens avec vous ! YAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA YAAAA

Et elle dépassa les trois cavalier, arrivant presque au centre d’Argentan.


[ Arrivée des quatre Cavaliers a la Mairie ]


Madi fut le plus vite possible quelle put. Elle commençait a apercevoir a l’entrée de la mairie le pére Fitz accourant de partout, appelant de l’aide, tandis qu’une femme blonde était accroupie, soutenant la tête d’un homme… Oh mon dieu ! Pas Fred !

Elle sauta de son destrier et couru auprès d’eux!

Fred ! Repond moi ! ... Que c’est il passé ? ! Que puis-je faire ? !

Elle passa sa main dans les cheveux trempé de sang de Fred, puis regarda la dame blonde, puis celle a cheval qui vint a son tour.
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Nakoor
[Quelque part dans la capitale]

Le soleil brillait et le maitre de garnison se baladait tranquillement sur le marché de la capital quand il apprit la nouvelle.

Il y avait un problème avec Fred, un homme qu'il avait appris à connaitre et qu'il appréciait au plus haut point.

Nakoor se demanda ce qu'il devait faire, etre pret de lui ou rester ici à attendre des ordres. L'hésitation fut de courte durée, Nakoor se dirigea vers un garde puis lui dit


Va voir la capitaine est di lui que je m'absente 2 jours pour aller à Argentan.

Nakoor sorti de la ville à pied et il croisa un homme en cheval. Nakoor l'arreta et le fit tomber de son cheval.

Désolé messire c'est une urgence, je reviens d'ici peu, dite au garde que Nakoor vous a pris votre cheval, on s'occupera de vous.

Sans attendre la réponse, le jeune homme se dirigea vers sa ville natale.

(je fais cadeau du voyage)

Nakoor arriva dans Argentan, le cheval epuisait après la folle course qu'il lui avait fait faire. Le maitre de garnison sauta du cheval en apercevant un attroupement,

Manuelam venait d'arrivet avec sa trousse et Nakoor vit Fitz affolé qui fesait des aller retour, madina et une jeune femme qui était au pret de Fred. Fred ... que lui était il arrivé, il était dans un sale état.

Nakoor se dirigea vers Fitz,

Bonjour, calme toi Manuelam est là, elle va faire son possible.

Puis Nakoor se dirigea vers Madina et la femme tenant la tete de Fred,

Madina viens, laisse Manuelam sans occuper, il faut le laisser respirer il est dans de bonne main maintenant viens avec moi et Fitz. Madame si vous voulez nous suivre vous pouvez bien entendu

Nakoor retourna au pret du curé.

Quelqu'un sait ce qui c'est passé ? ce n'est pas des brigands il a tout sur lui ...
Fitz
[Dans un esprit affolé et brumeux à la fois...]

Della qui l'envoyait paître, enfin, chercher de l'aide.. Mais où va-t-on ? Qu'est-ce qu'un clerc connaissait à toutes ces choses ? Dans un premier temps, il courut sur les chemins en direction de la place publique, peut-être trouverait-il des personnes éveillées à cette heure..

Un homme là-bas ! Tiens donc.. Il porte les armoiries de Serans.. Serans.. Mais bien sûr ! Et hop on arrête le domestique à la volée et on lui dit de prévenir sa maîtresse du drame. Une chose de faite ! Il espérait que la Dame de Serans pourrait appliquer toutes les connaissances qu'elle avait acquises en bouquinant des livres de médecine..

Petit détour vers son église avant de revenir vers la mairie. Pour quoi faire ? Chercher un p'tit remontant didiou ! Voilà le clerc qui descendait vers sa cave personnelle, prenait autant de bouteilles qu'il pouvait - c'est-à-dire deux - et qui sortait du presbytère en courant. Rhaa et sa belle soutane qui partait à va l'eau..

Chevelure blonde en vue et un cri perçant hurlant son nom ! Mais c'est qu'elle veut le rendre sourd en plus la nobliaude !


JE SUIS LAAAAAA !!!

Le vicaire général s'approche et dépose les bouteilles à côté de Fred.. Il ne sait pas quoi faire d'autre le Fitz.. à part attendre la venue de Manue.. Mais voilà qu'un boucan se fait entendre et des énergumènes sortent de toute part. Une Madi qui ne se tient plus, un Nakoor tout poussiéreux après une longue chevauchée et une Dame à la traîne portant tout son attirail sur son cheval.. Il se laisse entraîner et regarde la scène, comme absent ; il est juste conscient de la présence de la Blonde à ses côtés...
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Vicaire général de l'archidiocèse de Rouen
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