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[RP] Une histoire entre Père et Maire mais pas que.

Della
[Dans cinq siècles, il y aura sans doute un appareil qui permettra d'appeler les secours, une espèce de boîte dans laquelle on parlera et sur laquelle on pourra même taper le 100..."Allô, ici, les services de secours, je vous écoute..."]


Ah, le père Fitz revenait ! Soulagement...Mais ??? Mais qu'avait-il apporté ? Du vin ???? Et même pas du Beaumont !!!!
Qu'allait-on pouvoir faire avec du vin ? Le faire boire à Fred, pardi ! Excellente idée...cela l'aiderait sans doute à tenir le coup, la blessure devait faire abominablement mal. Mais pour l'instant, le blessé semblait calme, évanoui sans doute. Della n'osait pas lâcher le morceau de son jupon qui servait de pansement de secours, elle avait peur de ce qu'elle allait trouver en-dessous, peur aussi que cela ne se remette à saigner abondamment.

Elle leva les yeux vers le père Fitz.

Avez-vous pu trouver quelqu'un qui...

Pas le temps d'achever sa phrase qu'un essaim de personnes tomba sur Fred et...elle, forcément...toujours agenouillée à ses côtés.
Mais d'où sortaient tous ces gens ?
Le père Fitz avait du parcourir au moins dix lieu en moins de dix minutes pour rameuter tout ça !
Diantre, quel homme ! Un athlète digne des meilleurs champions grecs...Wawouw !

Et les gens se mirent à parler au-dessus de sa tête, posant des questions, émettant déjà des réponses...La Volvent eut une impression de tournis, un peu comme quand elle sortait de sa cave, un soir de grande dégustation...Elle lança un regard perdu au père Fitz qui semblait dire : "Ne m'abandonnez pas, j'ai peur..."
Devait-elle se relever, laisser la place à quelqu'un d'autre ? Laisser Fred sur le sol et s'en aller comme si de rien n'était, ôter sa tête de ses genoux tâchés de son sang et lâcher le bout d'étoffe...?

Père Fitz...
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Fred


[Quand le cœur stop ses battements, que l’on est à deux doigts de passer la lumière.]

Le vicomte était là couché sur le sol sans douleur. Il était bien lucide, les idées claires mais ne voyait plus ce qui l’entourait. Tout ce monde terrestre n’était devenu qu’un brouillard, seul cette forte clartée, cette lumière attira son regard.

A peine avait-il levé la tête qu’une drôle de sensation parcourra tout son corps. Le Castelviray se sentait tel un oiseau qui quitte la terre ferme, il voyait le sol s’éloigner tout en se rapprochant de cette lueur qui devenait de plus en plus intense.

Etait-il entrain de rêver ? Etait-il entrain de quitter ce monde où il était né ? Pourquoi se poser ces question ? A cet instant il était heureux, plus de peine, pas de haine. Son Ame semblait apaisée. Un sourire fut son apparition sur les lèvres du Vicomte qui lui ne bougeait plus aux yeux de ceux qui l’entourait sur terre. Oui Fred le savait à présent, il avait quitté le monde des vivants. C’était donc aujourd’hui le jour ou il rejoindra son frère et ceux qui l'avaient quittés? ?

Il ferma les yeux, se sentant toujours emporter vers les cieux, là sa vie passée déroulait autour de lui. De sa naissance jusqu’aujourd’hui, passant par les plus beaux moments de sa vie. Lorsqu’il avait retrouvé la trace de son frère Emmanuel de Castelviray, dict Danton, par la suite également son autre frère Sasoussem et c’est trois petites sœurs Sofia_Ange, Xanthipremier et Julia de Castelviray dict Meyline. Voilà ce qui était de sa famille, ceux de son sang. Là un peu plus loin se trouvait celle à qui il avait dit oui pour la vie, celle qui lui avait donné un fils. Il était si heureux dans ses bras et jamais il ne connu cette joie après la mort de son épouse et de son fils.

Il est vrai que le Vicomte avait passé de si beau moment avec la Jeune Volvent, que de beau souvenir mais oh bien cour car tout était fini. C’est cela qui l’avait mené là ou il était aujourd’hui, à voyager vers les cieux.

Le corps du Vicomte était étendu là, en plein milieu d’Argentan. Là ville pour qui il donnait tout, ne se préoccupant point de sa propre santé. Mais une autre sensation fit son apparition, quelque chose qui l’attirait à nouveau vers le monde des mortels. Cette Dame qui lui tenait la tête à ce moment là, à qui il avait pris la main avant de voir son âme prendre la route des cieux.


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Madina_lake
Madina était « morte » d’inquiétude pour son ami… la dame ne semblait avoir que faire de ses questions… peut être elle-même ne semblait savoir en faite.
Fred devenait de plus en plus froid… froid comme la mort … elle enleva sa cape et lui déposa sur le long de son corps, espérant bien faire… Le seul sentiment que dégageait son visage était le bonheur … juste un sourire comme un enfant étant dans un rêve et qui allait se réveiller. En attendant c’Est-ce qu’elle espérait en ce moment précis le plus au monde…
D’un coup, une main lui tint le bras et le tira doucement en arrière:


« Madina viens … »

Elle lui dit doucement a fred, comme si elle lui chuchotait. Peut être, il les entendaient tous, personne ne pouvait savoir… : Fred, nous sommes la, avec toi, tiens bon, bas toi, s’il te plais bas toi …

Et Nakoor mis la main sur la hanche de la jeune femme, tirant une foi de plus, lui faisant comprendre qu‘il fallait le laisser a présent , lui laisser de l‘air… Elle se leva alors, regardant encore le visage serin de Fred mais inondé de sang, son corps immobile au sol… et regarda sa main, taché du sang de Fred.

Ce qu’il fallait a présent, s’était attendre que la dame, apparemment le guérisse si elle le pouvait… la patience était-ce vraiment la seul solution ?

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Manuelam
[Affolement général en pleine rue d'Argentan]

Manuelam avait fait aussi vite que possible pour se rendre jusqu'au village.
Accompagnée de deux hommes en armes, elle chevaucha sa monture folle d'inquiétude.

Ils croisèrent une jeune paysanne qui les ralenti un moment dans leur course.
Exaspérée, la dame de Serans lui répondit grossièrement avant de fouetter à nouveau son étalon.

C'est en arrivant au centre du village, toujours suivi par la brune hystérique qu'elle réalisa la gravité de la blessure de Fred.
Il gisait là dans un marre de sang, son visage défiguré par une large balafre au niveau de l'oeil.

Manuelam poussa un cri d'horreur en descendant de son cheval.


AAHHH !!!
Fred, tu m'entends?


Manuelam aperçu le père Fitz qui s'affairait tant bien que mal auprès du mourant ainsi qu'une dame blonde qui tenait la main de Fred.
Nakoor arriva à son tour alors qu'elle détachait la trousse qu'elle avait emmené avec elle.
Elle s'adressa à Fitz tout en regardant la dame blonde qui avait pris soin de Fred.


Mon père, gardez votre calme et occupez-vous de cette dame qui me semble aussi blanche que Fred.
Je ne voudrais pas avoir à gérer en plus un évanouissement.


Il lui semblait à présent reconnaître la jeune femme qui venait de se pencher sur Fred.
Le vicomte lui avait déjà parlé de Madina dont il s'était épris un jour.

Manuelam s'affaira quelques instants à nettoyer la vilaine plaie puis appliqua un bandage pour arrêter le saignement.
Fred n'avait toujours pas repris connaissance.
S'il survivait à cette affreuse blessure, il perdrait probablement son oeil.

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Della
[Nan mais je rêve ?!]

Avant que le père Fitz ne réponde, Della reporta son attention sur le Vicomte. Son visage semblait paisible, un peu trop même...La blessure semblait avoir cesser de saigner mais la douleur devait être terrible. Déjà, une petite poussière dans l'oeil donnait envie de frotter et frotter encore et encore...alors, une pareille entaille au niveau de l'orbite, l'arcade, la joue...Pourquoi Fred ne geignait-il pas comme tout bon blessé qui se respecte ? Pourquoi semblait-il de plus en plus...heureux...? C'était pas normal, ça...Elle posa sa main sur son cou et...ne sentit plus les battements de son coeur.

Là-dessus, quelqu'un déposa un manteau sur le corps de Fred et Della vit le geste qui continuait, qui recouvrait le visage...mort...Oh, ce n'était qu'une vision, une espèce de mirage mais Della frémit, ayant l'impression de sentir le voile de la Faucheuse.
Non et non ! Elle ne prendrait pas Fred ! Cette vipère noire irait se promener ailleurs !

La Blonde respira, rapidement, souffle court, de rage contenue qui allait submerger son coeur. A terre, toujours, une main posée sans peser maintenant, sur le visage blessé, les doigts collants de sang et les jupes rougies du même, elle sentit une houle la traverser et alors qu'elle allait hurler qu'on transporte le Maire, une dame fut là...Elle s'adressa à Fitz, sembla dire que Della paraissait blafarde...J'ten mettrais moi...Comme si j'allais tourner d'l'oeil...Pfff...

La dame, assez curieusement d'ailleurs, soigna le pauvre Maire, là, à même le sol d'une rue crasseuse d'Argentan...Curieuse méthode...Là, Della pria : Seigneur, plein de miséricorde, faites que je ne tombe pas malade ici...et tant qu'à faire, si vous pouviez aider le Maire, parce que là, il est pas sauvé...

Mais...en deux temps et trois mouvements, voilà la dame qui se relève, après avoir appliqué un pansement...magique qui avait semblait-il eu pour effet de faire battre à nouveau le coeur du blessé. Ca, c'est fait.

Della, toujours dans la même position, toujours aussi collante de sang, un peu moins patiente, à force...lança cette fois, d'une voix forte, exigeante et qui ne demandait aucune réplique :

Par Aristote et tous les saints du Ciel, est-ce que quelqu'un va enfin se décider à transporter le Maire quelque part où il puisse se reposer ? Croyez-vous donc que la rue soit l'endroit idéal !

Ses yeux lancèrent ce regard acier typiquement Volvent, sur toutes les personnes alentours.
Il a besoin d'un lit ! Et pas de rester comme ça, sur mes genoux !

Le coeur battant à ses tempes, elle se pencha alors vers Fred : Pardon pour tout ce bruit...mais vos administrés sont lents à la détente...Et voguant entre rires et pleurs, chavirée par ses émotions, sa main libre se posa sur la main devenue pâle du Maire, serrant un peu ses doigts, juste pour qu'il ne parte pas...
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Madina_lake
Madina regarda faire le maximum que la dame put faire pour le soigner sur place, sans un mot, juste ses yeux fixés sur Fred. Malgré la grosse blessure que cela était, elle gardait un sang froid impressionnant… pas comme certaines. En effet la femme blonde était accroupie depuis un bon moment et … commença a taper une crise de nerf ? ! Elle n’en croyait pas ses yeux… Comment osez t-elle brailler dans de telles circonstances ?



Par Aristote et tous les saints du ciel, est-ce que quelque un va enfin se décider à transporter le Maire quelque part où il puisse se reposer ? Croyez vous donc que la rue soit l’endroit idéal !
Il a besoin d’un lit ! Et pas de rester comme sa sur mes genoux !



Madina tenta premièrement une approche polis, il suffisait ainsi, pas besoin de créer plus d’histoire…

Écoutez, je pense que la dame en connaît un peut plus sur la médecine que vous ? Me tromperai-je ? Et puis ne vaut-il mieux pas soigner un minimum la blessure avant de le transporter ailleurs ? Il risquerai de perdre d’avantage de sang et dieu sait d’autres horripilations… Alors au lieux de crier ainsi, a côté d’un blesser, veuillez attendre ce que le médecin va dire, et oui a ce moment la on pourra l’emmené dans un endroit plus approprié !

Elle lui lança, sans faire véritablement attention, un regard noir. Puis quelques secondes plus tard, la dame qui venait de faire un bandage a Fred, fit a ses hommes de mains, signe de vite venir soulever le maire pour l’emmener ailleurs.


Messieurs, je pense que l’emmené dans la mairie, au pire des cas, l’allongé sur son bureaux sera toujours mieux, ce sera surtout le plus proche. Dame c’est a vous de voir !

Elle questionna du regard le médecin .
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Manuelam
[C'est qui cette folle?]

Manuelam eut une envie soudaine de giffler la dame blonde.
Mais où se croyait-elle pour hurler ainsi?
Le père Fitz, malgré tous ses efforts, ne semblait pas arriver à gérer cette névrosée qui s'excitait autant physiquement que verbalement.


Madame, s'il vous plaît, arrêter de crier, je vous en prie!
Il fallait bien que j'arrête l'hémoragie avant de transporter le blessé.
S'il avait continué à saigner ainsi, c'est dans un cerceuil que vous l'auriez fait transporter!


Puis, écoutant les conseils de Madina, Manuelam fit signe à ses hommes de mains de s'approcher pour transporter le blessé dans la mairie.

Transporter le délicatement en soutenant bien la tête.

Tout en dirigeant ces hommes, elle s'adressait au père Fitz.

Mon père, passez devant pour nous ouvrir.
Nous le poserons sur lit dans la pièce du fond.
Et faite moi chauffer un peu d'eau chaude s'il vous plaît.
Je vais en avoir besoin pour préparer mes décoctions.

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Nakoor
Nakoor avait attendu un peu plus loin que Manuelam fasse son possible et se sentait un peu inutile.

Il entendit la dame hurler qu'il fallait le transporter et l'ordre de manuelam de l'emmener à la mairie, un ordre, sans doute pas mais pour le jeune maitre de garnison c'était tout comme.

Et la foule qui commencait à venir...

Nakoor parla à Manuelam,

Attendez avant de le transporter, il y a un brancart dans la caserne au cas où à 100 metres je vais le chercher tout de suite ça sera plus facile non ?

Nakoor se retourna et courru aussi vite que possible vers la caserne mais un groupe de villageois l'empéchait d'avancer aussi vite qu'il l'aurait voulu.

Finallement au bout de 5 minutes, Nakoor revint avec le brancart et le déposa à coté du corps inerte du maire.

Nakoor se retourna ensuite vers le peuple, son sourire toujours présent avait cette fois disparu et son regard était aussi sombre que le fond d'un puit sans fin.

Bon tout le monde part je ne veux plus voir personne ici à part Fitz, Madina, vous, (en designant Della), Manuelam et ses hommes. Si dans 2 minutes il y a encore quelqu'un ici je le fait enfermer pour trouble à l'ordre public. Ce n'est pas un spectacle vous devriez avoir honte de rester ici

Nakoor cria en direction des gardes.

Vous quatres emmener tout ce qui seront encore la dans 2 minutes au poste de police je me chargerai d'eux plus tard.

Nakoor vit que certains villageois partaient tendit que d'autre hesitèrent

Il se rapprocha de l'un d'eux.

N'as tu pas compris ce que je viens de dire ?

L'homme parti avec ses compagnons.
La rue était libre, le brancart aller pouvoir circuler avec Fitz devant. Le jeune Maitre de Garnison c'était énervé après les villageois mais il y a que comme ça qu'il c'était senti utile
Della
[Quand tout fait : Blablabla...]

Un de ces jours, il faudrait que la Blonde se remette à boire plus de vin parce que le monde était encore plus fou lorsqu'elle était parfaitement sobre.

Oui, enfin, n'allez pas croire que c'est une pochetronne non plus. Disons qu'elle apprécie le bon vin, ce qui est assez normal pour une vinicultrice, et que parfois, les dégustations sont...arrosées.

'Fin bref, là, à Argentan, elle se sentait complètement larguée.
Entre une bonne femme qui palabrait, une autre qui lui faisait un cours de médecine et un bonhomme qui donnait des ordres en commandant général à une foule qui n'était pas là...et tout ça pendant que le coeur de Fred ne battait presque plus, faut quand même le rappeler.

Alléluia, après qu'elle eut élevé la voix, "on" entreprit de mener le blessé dans un autre lieu que la rue. Ce qui en soit était un petit pas pour elle mais un grand pas pour Fred - oups, pardon.

Le Maire fut emporté...

Où ? Elle ne le saurait pas.
Elle se leva, seule.
Elle fixa un moment ses mains rouges du sang de celui qui allait peut-être trépasser...ou pas.
Elle chercha du regard une fontaine, un bac, quelque part où se laver les mains...

...Et elle disparut du scénario, seule.

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Fitz
[On essaie de calmer toutes ces brebis égarées...]

Le Père Fitz ne fut absent et spectateur de la scène que pour quelques instants et voilà déjà que tout dérape autour de Fred, qui aurait dû être le principal concerné. Mais non.. Beaucoup de gens arrivent d'un coup et inévitablement, la confusion s'installe... Le clerc devait donc intervenir, pour ça, il était fort et il savait gérer.

HUM HUM ! Waouw il a réussi à se faire entendre parmi les cris et les ordres de Nakoor... Il pensa d'ailleurs que même étant amis, on pouvait tout de même l'appeler *Père* Fitz, ce n'était pas de refus.. Bon mes enfants, on se calme, Fred n'est toujours pas tiré d'affaire, je vous rappelle. Alors, pour le peu d'Argentanais intéressés par le sort de leur maire, je crois que l'on peut éviter tous ces ordres, Nakoor.

Dame de Serans, Dame de Railly, on va dire que vous êtes parties sur un malentendu et que maintenant, vous allez faire preuve de tempérance ! Vous savez ce que c'est, n'est-ce pas ?

Madina, après ta course folle, récupère ton souffle. Tu seras bien plus utile ainsi. Mes enfants, calmez-vous. Ce n'est pas la vie d'un vulgaire bandit qui est en jeu mais bien celle d'un ami..


Reprenant son souffle également, le vicaire général réfléchit à ce qu'il fallait faire. Entre-temps, les deux domestiques de Manue avaient déplacé Fred à l'intérieur de la mairie. Maintenant que le calme était revenu, peut-être Manue allait-elle pouvoir sortir son armada d'outils et recoudre la plaie afin de stopper l'hémorragie...

Fred ne semblait pas conscient pour un sou et son pouls était si faible qu'il pouvait passer pour mort. Pour sûr qu'une bonne rasade de vin ranimerait pour un temps ce vieil ami... Laissant Manue se préparer, le Père Fitz approcha une bouteille de Fred et tenta de lui faire avaler quelques gorgées de son si précieux liquide.. Les joues du Vicomte rosirent un peu, pas suffisamment au goût du clerc, mais toujours mieux que son précédent teint cadavérique..

Levant enfin les yeux, il vit la Blonde s'éloigner du groupe. Elle lui expliquerait sans doute la raison, en taverne ou par courrier, il n'en doutait point.. Peut-être en avait-elle simplement ras-le-bol des Alençonnais.. Néanmoins, le clerc espérait lui avoir fait assez bon accueil pour qu'elle n'en garde pas qu'un mauvais souvenir.

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Vicaire général de l'archidiocèse de Rouen
Nakoor
[HRP : Petite explication de mon post, dame manuelam et moi meme avons eu le temps de faire la route. Le maire est inconscient au beau milieu de la route, connaissez vous bcp d'endroit où on trouve qqun d'inconscient dans la rue sans que cela arrive au oreilles de la moitié du village et que bcp de monde viennent observer ce qui se passent. De plus dcans la rue il y a des gens qui passent, ils vont pas passer comme si rien n'était, c'est un vicomte au sol.

ET dsl pour le "père" Fitz, un oublie sans en être un]
Meyline.


Long voyage qui la séparait depuis trop longtemps de lui, son Jumeau.
Long voyage qui la séparait depuis trop longtemps d'elle, sa ville natale...

Julia avait chevauché pendant trois jours durant, repartant de Bayeux, accompagnée de son Ange. Durant ce long trajet, elle n'avait fait pause que la nuit, et pour se ravitailler dans une auberge, en passant.
Elle n'avait pas mangé, trop impatiente de retrouver son frère qu'elle chérissait tant, ainsi que de proches amis Alençonnais.
Elle pensait fortement à eux, du haut de son cheval, ou dans les bras de son Aimé, elle décomptait les jours, et aujourd'hui, c'était Le jour.

Un grand sourire se dessina sur les lèvres de la Blondie, à la vue de la silhouette d Argentan, et de son haut clocher.
"Enfin", se dit la jeune femme intérieurement. Elle fit, d'un geste brusque, accélérer son étalon. Les rafales de vent, fouettant le visage de la Castelviray, la faisait se détendre.

Arrivée dans l'enceinte de la ville, la jeune femme fronça les sourcils, voyant qu'une foule s'affolait, et se dirigeait vers la mairie.


Tiens, que se passe-t-il ?


Elle fit de même, et suivit un petit groupe de personne vers l' amas bruyant. Elle chercha des visages familiers dans la foule, remarquant que le Père Fitz était présent, lui aussi, dans la mairie. Elle s'approcha un peu pour lui demander d'éclaircir la situation.

Hum, Père Fitz, Père Fitz !
Que se passe-t-il donc ici ?


L'ensemble des personnes formait un cercle autour d'une chose que Julia ne voyait pas, faute qu'il y ait trop de monde. La jeune femme attendait la réponse du Clerc, n'étant sûre de l'entendre avec un tel brouhaha...

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Altaire


Quitter le village de Bayeux était tel une sorte de dépaysement pour Altaire. Il avait vécu beaucoup trop de choses dans ce village, de bonnes, comme de mauvaises.

Les mauvaises étaient très abominables et destructrice. Il avait survécu plusieurs fois à la mort, se retenant de vouloir partir vers le ciel en rendant son dernier souffle. C'était comme ci il refusait qu'Aristote emporte son âme. Comme s'il refusait de donner sa vie car il pensait qu'elle n'était pas achevée ou à son comble. Mourir ? Pous lui ce n'était pas possible pas maintenant. Cependant, ces derniers temps il fut victime d'une trahison qui foudroya son âme et entailla son coeur. Un coeur fissuré dans lequel tous les mots et toutes les douleurs pouvaient y ntrer pour le ronger de l'intérieur. Les derniers jours de cet Ange avait été exorbitants et infernaux. Il avait même renoncer à la vie, depuis son enfance il souffrait...

Et du côté des bonnes choses... c'est comme ce qui lui arrivait en ce moment. Il avait rencontré une fort belle demoiselle à Bayeux, en sa taverne, alors qu'il était pratiquement... mourrant... Et quelque chose s'était passé. Elle ne voulait pas le voir mourir, et lui ne voulait pas qu'elle soit peinée. Il était piegé, puis au fil du temps, il se rendit compte de sa délicatesse, de sa douceur, sa beautée, et toutes ces choses qui fait de cette demoiselle, un être aimé par l'Ange. Il était éperdument amoureux d'elle, et il avait envie de la combler autant qu'il le pourrait...

Il avait quitté Bayeux à ses côtés. Chacun à cheval, il avait ressorti sa fidèle et robuste monture, un anglo-arabe à la robe noir et aux muscles durs. C'était une page qui se tournait, Bayeux, la Normandie et sa tranquillité...

Au loin, ils pouvaient voir le village d'Argentan. Après être passé par Lisieux. Altaire connaissait le chemin, il l'avait fait déjà dans les deux sens, une fois en quittant déjà la Normandie puis en y retournant. Même qu'à son retour, il avait gentiment été fauché par la Bande de Normandie et lui souhaitait ainsi un bon retour parmi eux. A Argentan, il avait déjà rencontré Julia, mais la situation dans laquelle il était l'avait rendu aveugle et sourd de la vie.

Le jeune homme allait rencontré la famille de sa bien-aimée, il allait pouvoir s'installer tranquillement à ses côtés et vivre avec elle...

Le jeune couple franchit les portes du village, et fut interloqué par l'activité de la foule au niveau du lieu municipal. Altaire descendit de sa monture et s'approcha du côté gauche de Julia pour lui tendre la main afin qu'elle descende à son tour. L'encapuchonné à l'habit noir prit son anglo-arabe par la longe afin d'aller l'attacher à un poteau non loin. La belle fit de même et ils se dirigèrent tous deux vers l'établissement dans lequel ils entrèrent.

De par son habit et de par l'appelation que fit Julia, il comprit que Fitz était un curé, il y avait une telle agitation icelieu qu'on n'entendait pas ce que les gens disait. Altaire restait silencieux, tenant sa douce par la main afin de trouver des brèches dans dans la foule pour s'avancer.


C'est infernal, il y a beaucoup trop de bruit ici !

il doit se passer quelque chose.

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