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[RP] "Chez Azazel" bordel de Cahors

Massai
Il en était de guetter avec amusement la réaction de ses étranges hôtes lorsque la porte s'ouvrit de nouveau. Il reconnut immédiatement la belle et jeune damoiselle qu'il avait croisé en taverne quelques temps plus tôt.

Aussitôt, son amertume d'avoir perdu une affaire disparut, son regard s'illumina de la lueur du prédateur qui vient d'attraper sa proie. Un sourire presque carnassier aux lèvres, il laissa la damoiselle découvrir le lieu, devinant quelque peu sa déception jusqu'à ce qu'elle se décide à s'installer à une table.

Il s'excusa auprès de Victory et d'Aqualung, les laissant à leur surprise et à leurs retrouvailles, se leva et apportant la bouteille de prune avec lui, vint s'asseoir auprès de Matahary. Il laissa son regard errer sur les courbes généreuses de la dame, évaluant instinctivement sa valeur. Décidément elle serait une bonne recrue.

Sans prononcer une parole, ses yeux noirs plantés dans le regard de la damoiselle, il lui servit un verre, et s'en servit un par la même occasion, le bu cul sec, puis se décida :


- Damoiselle, me voilà bien aise de vous revoir... Alors, avez vous réfléchit à ma proposition ?

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Matahary
à peine assise , Matahary vit debouler comme un fauve le tenancier du lieu , armé d'une bouteille et l'oeil brillant d'un feu sombre... il lui servit un verre sans dire un mot et , le but d'une traite,ses yeux la scrutant froidement.
Elle l'observait , tenant son verre qu'elle porta tranquillement à ses lèvres, laissant descendre doucement le breuvage dans sa gorge,lui procurant un doux feu ....
Citation:

Damoiselle, me voilà bien aise de vous revoir... Alors, avez vous réfléchit à ma proposition ?

Mata posa son verre vide

réflechir n'est pas mon fort .... si j'réflechis comme vous dîtes j'reste chez moi et j'aime pas rester seule.. j'm'ennuie
elle regardait son verre et lui dit:

délicieuse votre chose là... je ne parlerais qu'en présence d'un deuxième service!

puis elle rit doucement, cachant ainsi l'étrange peur qu'elle ressentait.
Victory
Une jeune femme Brune entra dans la salle.
Le fauve se jetta sur cette nouvelle proie facile.

L'attention du tavernier etant portée à present sur une autre cible, Elle posa discrètement sa main sur celle d'Aqualung.


Je suis si heureuse de te voir. Les jours n'en finissaient plus, et les nuits semblaient une eternité en ton absence.

Peut être pourrions nous terminer cette conversation ailleurs ? Le...tavernier ... semble occupé.


Elle prit la main d'Aqua dans la sienne, attendit qu'il paye les prunes consommées.

Elle voulait simplement qu'il l'emmene quelque part, n'importe ou, la-bas, au marché si possible, car elle avait vu une superbe paire de bottes en cuir noir, et elle aimerait bien négocier le prix à la baisse, et pourquoi pas se les faire offrir....
Massai
Citation:

réflechir n'est pas mon fort .... si j'réflechis comme vous dîtes j'reste chez moi et j'aime pas rester seule.. j'm'ennuie
délicieuse votre chose là... je ne parlerais qu'en présence d'un deuxième service!


Sourire satisfait du maquereau, il devine dans la non réponse de son interlocutrice qu'elle a déjà prit sa décision. La fille lui appartient, même si elle ne le sait pas encore.

Il la regarde avaler son verre sans broncher, elle semble bien tenir l'alcool, elle saura entraîner les clients. Sa façon sensuelle de porter son verre à ses lèvres, de le déguster fera le reste. Le feu qui brûle dans son regard ne faiblit pas, il continue de déshabiller la damoiselle des yeux.

Il la ressert, sans un mot, parfois, il sait être patient... Comme tout prédateur lorsqu'il chasse. Et la chasse, il connaît !

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Matahary
Matahary savait bien que l'homme l'avait comprise et souriant trinqua avec lui ... le feu dans les yeux, elle buvait en le regardant ,les pores de la peau se dilattant de chaleur moite .... les yeux embués, elle le fixait puis retorqua sans détour:
bon je crois que nous nous sommes compris...j'ai une question cependant...si l'envie me prenait d'offrir mes services de façon gracieuse... mettons que quelqu'un me plaise ...qu'en serait il?

Mata savait bien le caractère insolent de sa requête mais son esprit quelque peu provocateur aimait jouer avec le feu et c'est dans un rire qu'elle repris son verre , legèrement grise.
Massai
Citation:
bon je crois que nous nous sommes compris...j'ai une question cependant...si l'envie me prenait d'offrir mes services de façon gracieuse... mettons que quelqu'un me plaise ...qu'en serait il?


Pendant un instant, c'est une lueur de rage qui passe dans le regard du souteneur, la damoiselle qui lui appartient déjà, il le sait, il le sent, lui manque déjà de ce respect qu'il exige de ses filles. Il retient un grondement animal, se force de nouveau à sourire, mais sa mâchoire s'est crispée davantage...

Allons belle damoiselle, vous savez que dans ce genre de travail, il n'y a pas cette liberté... Soit vous travaillez pour moi, soit vous appartenez à quelqu'un d'autre ! c'est à vous de choisir !

Il sourit toujours mais le ton s'est durcit... Il se penche vers la femme, son souffle chaud vient caresser son cou, il lui murmure

Vous avez encore le choix... C'est à vous de décider ! Mais faites le bon choix !
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Matahary
Mata s'attendait à ce genre de réaction , néanmoins fut surprise par la violence qu'elle percevait chez cet homme...violence contenue en cet instant mais qui , laissée libre devait tout détruire sur son passage. Elle frissonna et ne voulant rien laisser paraitre, sourit à l'homme furieux, tentant d'apaiser la rage qu'elle voyait dans ses yeux .

- il ne s'agit pas d'appartenir à qui que ce soit... surtout pas à un homme... j'ai de l'amitié pour certaines femmes... si vous voyez ce que je veux dire... et je doute qu'elles fassent partie de ma future clientèle ...

Mata venait de donner sa réponse et savait que cet instant mettait sa vie même en danger mais s'en fichait ... complètement ....

un dernier verre pour fêter cela? d'ailleurs je commence quand?

elle leva son verre dans un sourire qu'elle savait ravageur et toisa la bouteille d'un regard en coin .
Massai
Citation:
- il ne s'agit pas d'appartenir à qui que ce soit... surtout pas à un homme... j'ai de l'amitié pour certaines femmes... si vous voyez ce que je veux dire... et je doute qu'elles fassent partie de ma future clientèle ...


Il hocha la tête, se détendant un peu, elle semblait avoir comprit les règles du jeu, si tant est que ce fusse un jeu. Il eut même un étrange sourire lorsqu'elle évoqua son "amitié" pour les femmes, cela pourrait être un avantage non négligeable qui attirerait davantage de clientes et de clients, pour sûr !

Il se contenta de hausser les épaules en grommelant...


Hommes ou femmes, du moment que c'est du temps prit sur le travail, il faudra qu'ils payent, il n'y aura pas de passe droit.




Citation:
un dernier verre pour fêter cela? d'ailleurs je commence quand?


Cette dernière question acheva de le détendre complètement, il sourit même de contentement, resservit la nouvelle ribaude en répondant :


Demain soir ! Pour l'heure... , il détailla de nouveau sans pudeur le corps légèrement vêtu de la femme, sentant une sourde envie malheureusement accompagnée de cette lancinante douleur et de la rage qui allait avec, monter en lui, pour l'heure, je crois qu'il est temps que je "teste" ma nouvelle recrue... Une lueur animale éclairait alors son regard, alors qu'il sentait des souvenirs douloureux se réveiller, souvenirs..., désir,...douleur..., fureur...C'était chaque fois la même chose !
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Matahary
Mata scrutait le visage de l'homme , à l'affût du moindre frémissement épidermique , rendue aussi animale que lui semblait être son interlocuteur.

Citation:
Hommes ou femmes, du moment que c'est du temps prit sur le travail, il faudra qu'ils payent, il n'y aura pas de passe droit.
Pour l'heure, je crois qu'il est temps que je "teste" ma nouvelle recrue...


l'éclair de désir qui traversait le regard de l'homme -fauve ne la laissait pas indifférente et, sûre à cet instant de la séduction qu'elle opérait sur lui , planta ses yeux dans les siens et lui dit dans un sourire:

faites donc...ne suis-je pas à vous?

Mata défit un bouton de son corsage, ôta le lien qui nouait ses cheveux et ajouta, menteuse pour la première partie,d'une voix rauque pour la suite :

je ne sais pas moi-même ce que je vaux et vos conseils me seront précieux ...

n'omettez pas de me faire remarquer , verbalement ou autrement , toute remarque pouvant me servir à l'avenir...je serai une bonne élève...à la fois docile et entreprenante!


Profitant de son statut de "nouvelle", elle se permit un dernier affront, sachant très bien que par la suite , pareille question lui vaudrait des ennuis.. faisant taire la voix raisonnable qui lui conseillait de se la boucler elle dit dans un rire presque naturel:

mais...pour parler du temps de travail, est-ce que je suis censée "travailler " tout le temps?
Alban235
Alban alla d'un pas descise, il entrevit quelques silhouette dans l'auberge .
Un moment d'hesitation le prit a l'entree puis, il poussa la porte.Il trouva cette fille, cette Matahary et Massai ensemble et entendit les derniers mots .
Citation:
mais...pour parler du temps de travail, est-ce que je suis censée "travailler " tout le temps?

et bien je vous derange?

Il avanca et alla droit vers le tenancie, puis a quelque pas de lui s'adressa a lui:
Je me nomme Alban et je suis le patron de l'auberge "au ble dore", nous nous sommes deja croises sur la place....,je suis venu vous voir car j'ai un petit soucis avec vous.

Il le regarda droit dans les yeux

Je sais que le commerce et roi et que le votre est de proposer les plaisirs de la chaire....moi je trouve cela tres bien pour autant que cela ne perturbe pas le mien de commerce.

Il regarda le brigand, et le regarda droit dans les yeux,

Je n'ai rien contre le fait que vous venez dans les autres tavernes et meme la mienne, mais je suis venu vous mettre en garde....,certain ou plutot certaines de mes clientes se sont vu offrire des postes a haut revenus dans votre bordel...,je n'aime pas que vous venez chez moi pour proposer ces services et chercher vos poules.

Son regard changea brutalement, la colere monta en lui, il essaya de garder son calme et de ne rien laisser parraitre

Je connais votre reputation... et vos exploits, j'ai donc tenu a venir vous le dire en face et il me semble qu'il vaud mieux que vous sachiez qu'il est malvenu de faire vos affaires chez moi, un homme averti en vos deux.. donc je vous ai rammene un petit quelque chose qui vous divertira surement

Il sorti de sa poche une petite bourse en cuir , qu'il ouvrit...il en sorti deux oreilles qu'il mit sur le comptoire.

Voyez...d'autres brigands a ne pas ecouter en perdent des bouts

Mais je crois que pour l'heure vous avez un fille qui doit apprendre le fondement de son metier, et bien bonne journee a vous et au plaisir de ne pas vous voir
Massai
Alors qu'il tentait de lutter contre la rage qui montait en lui, elle commença à le provoquer, accentuant encore l'immonde désir plein de fureur qui grondait en son sein...

Citation:
faites donc...ne suis-je pas à vous?


Elle s'offrait à lui, ignorante de ce qu'il attendait, et peu à peu, la douleur et la rage qu'il ressentait allait se retourner contre elle, il allait lui en vouloir d'être à l'origine de ce désir, de ce besoin qui lui rappelait sa propre terreur, cette peur qu'il ne pouvait que surmonter par la violence !

Citation:
je ne sais pas moi-même ce que je vaux et vos conseils me seront précieux ...

n'omettez pas de me faire remarquer , verbalement ou autrement , toute remarque pouvant me servir à l'avenir...je serai une bonne élève...à la fois docile et entreprenante!


Il l'empoigna avec brutalité par le bras, approchant son visage tout près de celui de la fille, lui marmonna dans un souffle :

Pour les conseils, tu verras avec Lilith, moi je ne te serai d'aucune aide... Il n'y a qu'une chose que tu dois savoir avec moi, c'est que, lorsque tu m'es destinée, tu es mienne, tu m'appartiens...et tu dois surtout te laisser faire sans broncher...

Il tentait de la mettre en garde mais déjà le ton de sa voix devenait menaçant, hors elle continuait à le provoquer, excitant son désir, dégrafant le haut de son corsage, dénouant ses cheveux...et pire que tout, osant le défier sur le "temps de travail".

Soudain, alors qu'il allait empoigner la fille brutalement pour l"emmener de gré et de force dans l'une des chambres de l'étage afin de disposer d'elle et d'assouvir son violent et brutal désir afin de lui prouver sa domination sur elle, un homme entra brutalement, l'air furieux. Il s'agissait d'un homme qu'il ne connaissait que de vue.



Citation:
et bien je vous derange?


Massaï, surprit, leva la tête dévisageant l'inopportun personnage. Il n'eut pas le temps de répondre que oui, en effet, il dérangeait, que l'homme déversa sa rage et ses ridicules menaces avant de quitter les lieux. Et si ces paroles ne firent qu'accentuer sa fureur, il se contenta de hocher des épaules, son attention se reportant sur Matahary, de même que l'attention d'un prédateur se reporte sur sa proie quelque soit les événements qui peuvent se passer autour de lui...

Il se saisit brutalement de la fille, lui enserrant le bras d'une poigne de fer, l'obligeant à se rapprocher de lui, de manière à ce que son corps se colle au sien...


T'occupes pas de ce roquet, un jour ou l'autre il paiera cher son arrogance, viens avec moi !

Puis il l'entraîna dans les escaliers, ne lui laissant aucune chance de se dégager de sa dangereuse étreinte...
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Massai
Plusieurs semaines que la belle Matahary avait brutalement été assassinée et toujours pas l'ombre d"un soupçon... Peu importait, il savait attendre lorsqu'il fallait pour obtenir vengeance, et il ne doutait pas qu'un jour il retrouverait l'assassin et lui ferait payer...

En attendant, le bordel avait reprit vie, Lilith était revenue, mais sa présence se faisait rare, empêtrée qu'elle était dans une sombre histoire de justice avec le maire... histoire qui semblait tirer à sa fin, et il espérait qu'elle serait bientôt plus disponible pour le travail...

N'empêche qu'il devait de nouveau se mettre en chasse de nouvelles recrues afin de rendre le lieu plus attractif. Il ne désésperait pas de trouver parmi les nouvelles arrivées une ou deux filles perdues prêtes à tout pour quelques écus... Il mit une annonce sur la porte du bouge et ainsi, il n'avait plus qu'a attendre que l'une d'elle vienne tomber entre ses pattes...

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Nalyss
Pas à pas, elle traverse les allées... Pas à pas, elle ressasse le passé... Serait-il d'actualité... ? En effet, il l'est... L'exil semble être le meilleur des remèdes... Remise en questions, elle est guidée... Ses démons se confrontent en elle... Symphonie... C'est une quête, et elle la recherche... Elle passe par le passé... Qu'est-elle à présent... ? Cadurcienne, elle ne l'est plus... Elle est elle... Elle est ce qu'elle n'est plus... Qu'est-elle depuis une tempétueuse mise en scène... ? Elle n'est rien... Ou, tout... Se sent-elle chez elle... ? Elle ne se sent chez elle en nul lieu... Elle les ressent, les risques qu'elle prend... Ce n'est rien, envie d'une petite répétition... Peut-être qu'elle s'est perdue... ? Non... Elle s'enchevêtrent entre les ruelles, qui d'instinct semblent lui dire de ne point continuer ce chemin...

Telle une hypnotisée, elle le poursuit... Et, c'est en route qu'un souvenir survient très vite... Oh oui, elle s'en souvient... Que ce soit ses mots, ses propos dont le ton si froid, si noir résonne encore en ses oreilles... " Tu m'écoutes bien ?! Je ne veux plus entendre ton nom... Si tu reviens en Guyenne, je te retrouve...
Si tu parles à qui que ce soit de ce qui vient de se passer, je te jure que tu regretteras que je ne t'ai pas tuée aujourd'hui... D'autre part, si tu tiens tant que ça à la vie, tu t'arranges afin de ne pas être sur le même trajet que le mien ! Il n'y aura pas d'autre chance ! "
Il l'a laissé saine, sauve... Malgré les avertissements, elle espère cette confrontation... Quelle attitude aura-t-il... ?


Elle s'arrête... Elle est arrivé à destination... Massaï... Face à l'entrée de l'établissement, la main - auparavant au chaud dans sa capeline - s'installe tranquillement sur une clenche gelée... Vers le ciel, elle lève ses yeux... Une pensée... Pente périlleuse que celle qu'elle prend... Son sourire... Sourire sous lequel elle dissimule si précieusement ses peines... Sourire sous lequel elle inspire une belle légèreté, une tendre complicité... Semi illusion... Elle le perd lorsqu'elle entre, enfin... Elle est sérieuse, si sérieuse qu'elle scrute silencieusement l'endroit... Elle n'est ni surprise, ni stressée d'être en un tel lieu...

Machinalement, elle attrape sa main caressant sa peau, une cicatrice qu'il lui a laissé par le passé... Une cicatrice à cause d'une chaîne... Enchaînée... Telle une bête prête à être sacrifié... Malgré cela, elle a fait face à l'agressivité de Massaï... Elle a marché dans ses pas... En cet instant, elle a été pareille, similaire à la mentalité de Massaï... Manipulatrice... Machiavélique... Afin d'arriver à ses fins, à sa fin... Etait-ce un pacte avec le diable... ? Elle lance l'appel...
Quelqu'un... ? Mais, il n'a pas l'air d'être présent... Cape sur les épaules, elle espère une venue... Elle l'attend en appui au bar... Peut-être qu'il finira par apparaître...
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Elvis_
Elvis avait entendu parler de cet établissenent mais ne s'y avait jamais aventuré...Le discours du proprio de la boite au stand des élections l'avait impressionné. Par curiosité et aussi parcqu'affecté par une crise de mmmmrroooaaawwwwwww aïgu , il décida d'aller faire un tour à établissement du messire..

...il ouvrit la porte lentement , se glissa la tête a l'intérieur et balaya l'endroit du regard..

-Hello? Y'a quelqu'un?

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Massai
Il revenait de la place de la mairie où il avait annoncé sa candidature à la place de premier magistrat de la ville, puis laissant les chiens se déchirer entre eux, il revenait s'occuper de son établissement.

Quand il ouvrit la porte, il aperçut deux personnes dans le bordel... Une femme adossée au bar, silhouette fine, cape sur les épaules, il ressentit une drôle d'impression, un pressentiment, quelque chose qui le mit mal à l'aise... Instinctivement il fut sur ses garde.

Avant qu'il n'ait le temps de s'approcher de la femme, un homme passa la tête par la porte, semblant perdu ou simplement timide. Il avait l'habitude de ses types qui,tentés par la bagatelle, s'approchaient du lieu sans oser vraiment entrer... juste pour voir, qu'ils disaient. Il avait parfois du mal à comprendre leur hypocrisie, pourquoi ne venaient-ils pas soulager leur besoins le plus simplement du monde, sans se poser de questions ? C'étaient souvent les mêmes qui critiquaient ensuite violemment l'implantation d'un "tel lieu de débauche" dans la ville...

Il haussa les épaules et se forçant à l'amabilité, il se tourna vers l'homme :


Oui messire entrez, je vous en prie, ce lieu est public. Entrez et dites moi ce que vous désirez, je tenterai de trouver de quoi vous contenter, femme ou alcool, on devrait pourvoir à vos besoins sans soucis !

Puis, il passa derrière le bar, scrutant le visage de la femme, cherchant désésperement dans sa mémoire ce qu'elle lui rappelait. Soudain elle tourna la tête vers lui...

Il pâlit, son regard s'assombrit davantage, ses traits se durcirent...sa main se porta instinctivement à la garde de l'épée qu'il portait à la ceinture. Elle avait osé ! Osé revenir en Guyenne, osé venir à Cahors, osé venir jusque dans son bouge ! Elle venait là le provoquer délibérément !

Son souffle s'accéléra davantage, son instinct animal reprenait le dessus, elle était là, elle était un danger pour lui, que voulait-elle ? Il devait se méfier, faire attention à rester maître de lui...

Il s'approcha d'elle, planta son regard noir animé d'une lueur assassine dans le sien et s'adressa à elle d'une voix sourde qui cachait mal la rage qui commençait à le submerger :


- Que fais-tu là ? Je croyais que les choses étaient claires pourtant... Tu ne comprends pas que tu as eu une chance inouïe d'être épargnée ? Peu de gens peuvent se targuer de cela pourtant... Tu n'aurais jamais du reparaître devant moi...

Il essayait de parler doucement, de manière à ce que l'homme ne l'entende pas...mais le ton utilisé ne permettait aucun doute sur l'état de fureur dans lequel l'avait mis l'apparition de la femme.
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