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Baptême de Flavien

uriel
Et c'était reparti, un de plus !
Décidément, Uriel n'arrêtait plus avec les baptêmes, à Trèves, à Epinal, à Noirlac ... et aujourd'hui, c'était celui du fils de son parrain Mun.

Il se demanda si Elou allait venir, il espérait la voir, mais il la savait fort malade ; il était loin le temps, où pour le taquiner, elle ne nommait "son petit miel".

Flavien avait suivi sa pastorale depuis longtemps, maintenant, et après bien des reports, il était temps de la baptiser, car pour l'heure, ce n'était plus un enfant mais bien un adulte.
Le Premier Archidiacre ne se faisait pas à cette notion du temps qui semblait différente pour chacun, alors qu'ils étaient bien jeunes, des gens pouvaient prendre 15 ans en une seule nuit, alors que d'autres passaient le temps sans jamais grandir ni prendre de ride ... Encore un insondable mystère.

Bref, le jour était là, et ... l'église aussi ... il ne manquait plus que les invités ...

Flavien
Flavien était enfin arrivé à Trèves sur son bel étalon Artazar! Une fois le cheval "garait", il pénétra dans la cathédrale, qui était bien implantée à l'endroit indiqué. Il y vit Uriel, puis le salua

Bonjour Uriel, j'espère que tu vas bien en cette belle journée!

S'arrêta quelques secondes observa la flotte où il allait se tremper, puis reprit

L'eau n'a pas l'air trop froide, c'est rassurant!

Il portait pour l'occasion une belle robe blanche, il était saint comme...heu comme son père, et s'était pour l'occasion raccourci les cheveux! Le jeune homme paraissait propre et parfaitement noble! Comme quoi un jour il arriverait à être quelqu'un de super.
Enfin peu importe, il était là pour officialiser son amour avec le très haut et était content d'y être.


(désolé pour la qualité assez médiocre, pas plus de temps! )
Yarwelh de Lacombe
Yarwelh regrettait Sol. Non non, pas d'inquiétude, le cheval à la robe flamboyante allait bien. C'était sa maistresse qui n'allait pas bien. Elle ne pouvait pas le monter. Trop fatiguée, pas loin de l'épuisement. Les évènements en Lorraine alors qu'elle avait un rosle dans la sécurité du duché, ses postes divers notamment à l'université. Mais surtout, l'enfantement l'avait vidée de toute force. Forces qu'elle n'arrivait pas à récupérer. Trop occupée la journée où en plus de son travail elle le veillait, de peur de le perdre, comme Olivier, si inaccessible et depuis si longtemps. La nuit, elle ne se résolvait pas à le confier à une nourrice et se levait régulièrement.
A cela s'ajoutait la douleur. Cette douleur, plus sourde, moins vive mais plus sournoise que celle lors de l'enfantement. Pourquoi sournoise? Car persistante, se réveillant à chaque mouvement et entre deux, restant à faible bruit, mais bien présente. Pour cela, et pour ne pas a avoir à laisser son enfant, Yarwelh prenait un carrosse aux armes de Contrexéville pour tout ses déplacements, laissant Sol à l'écurie.

Elle était donc assise, dans la position la moins douloureuse pour elle, sur une banquette capitonnée, le couffin à ses cotés, roulant en direction de Trèves. Les larmes coulaient sur ses joues. Ce baptême lui renvoyait les images du sien. Et pour elle, ce jour là, il était venu, en avance mesme. Sa présence à ses cotés lui manquait terriblement. A la place, elle était seule avec leur enfant. Si seule.
Alors dans ce carrosse, sans personne, elle se laissa aller à son chagrin en regardant le paysage défilé à travers les rideaux couvrant les fenestres. Quand Trèves fut en vue, elle sécha ses larmes.
Le fiacre s'arresta sur le parvis. La connétable descendit avec précaution.
Sa tenue était légèrement froissée. Mais elle s'en fichait. Depuis son départ, elle ne trouvait plus de plaisir à se faire belle. Elle ne remettait plus que des tenues autres que ses braies et chemise que pour de rares occasions. Et cela n'allait pas changer tant que son Amour ne reviendrait pas.
Aujourd'hui, elle avait fait un effort, elle avait mis une houppelande. Elle était toutefois aussi simple que celle qu'elle avait mis pour son propre baptême. Un tissu simple, de couleur pastel, sans broderie aucune. Une bande de tissu tout aussi simple mais d'un ton plus soutenu lui ceinturait les hanches. Pour bijoux, elle n'avait mis qu'un lien de velours retenant une croix près de son cou. L'élément le plus coquet, si coquet était bien le mot, était le peigne qui lui retenait ses cheveux. Elle s'était permise un peigne avec une fleur blanche en émail.

Dédaignant donc les faux plis de sa tenue, Yarwelh se retourna vers l'intérieur du fiacre. Elle y prit le couffin et pénétra dans la cathédrale.
A l'entrée, elle trempa ses doigts dans le bénitier et se signa. Se penchant vers ce si petit visage:


On te baptisera mon coeur. Mais pas sans ton père. Je veux qu'il ait son mot à dire. Et puis il a le droit de voir ça.


Yarwelh reprit la direction de la nef. En silence, elle se dirigea vers Flavien et Uriel qu'elle voyait de loin. Son nouveau né babillait gentillement dans ses bras. Il se tut en entendant la voix de sa mère.

Bonjour Uriel, bonjour Flavien

[HRP]Le rp de l'accouchement n'étant pas finit, je ne dévoilerai pas le sexe de l'enfant afin de préserver un minimum le suspens. Merci de faire au plus neutre.[/HRP]

_________________
Jade
Profitant de sa venue en Lorraine pour le couronnement de la Duchesse, la damoiselle ne pouvait pas mieux tomber pour qu'elle puisse assister au baptême de Flavien Von Frayner dont la coïncidence de date, fortuite ou calculée, l'accommodait plus que nécessaire. Échange de rôles alors que celui-ci assistait à son baptême au début de leurs fréquentations, Jade se souvenant fort bien de l'avoir à ce moment présenté à sa famille, la présence du jeune noble lorrain ayant d'ailleurs suscité nombre de commentaires ainsi que d'autres souvenirs que la ravissante rousse se remémorait avec plaisir.

Laissant le Seigneur de Lignéville à sa préparation tant physique que moral pour ce grand jour, elle avait convenu de le rejoindre à la nef de la Cathédrale de Nancy, support fidèle et constant de ses choix et de son affection. Ayant revêtu des atours sobres mais élégants, une houppelande d'un jaune très clair dont l'ingénieux et raffiné motif vert sombre qui s'en détachait, venait rehausser tant la beauté du tissus que la chevelure rousse et le teint clair de la jeune fille. La damoiselle de Châtenois, arborait fièrement sa médaille aristotélicienne remise pas sa mère le jour de son baptême, seule parure en plus de l'aumonière qu'elle portait, le lieu de culte n'était pas un endroit où faire preuve d'une vaine coquetterie. Elle arriva donc au bâtiment, ayant quelque peu cherché l'endroit, et son visage s'illumina à la vue de son fiancé, réprimant un air moqueur à le voir ainsi vêtu de blanc, se souvenant très bien avoir été soulagée de porter un surcot au-dessus de son bliaut blanc lors de son immersion.

Elle s'approcha, tendant les mains vers celui qui allait devenir son époux, Jade aurait eu envie, par la fougue de sa jeunesse, que cela fut déjà chose faite, trouvant l'éloignement de plus en plus pénible, mais parvenait à garder une attitude digne de son rang. Elle salua ensuite Yarwelh qu'elle avait rencontrée lors de son précédent passage en Lorraine, admirant son nouveau-né puis salua l'homme qui allait officier se souvenant avoir assisté à son mariage. La jeune fille se sentait quelque peu soulagée de connaître quelques personnes dans l'assistance et dégagea une boucle rousse qui s'égarait sur sa joue


Bonjour mon aimé, bonjour à vous deux, je suis ravie de vous revoir ! J'espère que vous avez mis l'eau très froide pour Flavien ?

Elle eut malgré elle un léger rire cristallin qui résonna en écho dans la nef, s'en voulant un instant mais se disant que le baptême était un événement joyeux puisque le Très-Haut accueillait un fidèle de plus et qu'il ne pourrait lui en vouloir pour cette gaieté soudaine. Jade se pencha vers l'enfant pour lui caresser doucement la main

Félicitations Yarwelh ! Vous avez un magnifique enfant !

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Mun Von Frayner
A peine les dernières cérémonies terminées qu'une autre s'annonçait.
S'est de terre de Vittel que le Duc parti cette fois laissant sa tenue de Vidame rangée . Arborant les couleurs de son Duché .
Nomade nettoyé, brossé et étrillé brillant de sa robe noire avait été préparé par les quelques personnes qui vivaient encore surs les terres.
La chevauchée fut rapide l'étalon connaissait presque la route par cœur.
Mun l'avait si souvent parcourue .
Arrivé devant le Corps de garde poin besoin de formalité, il était presque chez lui à l'archidiocèse.
Les Gardes Épiscopaux de faction se chargeant de mettre l'animal aux écuries.
Quelques mots échangés avec les gardes, le Duc se dirigea vers l'église à pied saluant les prélats qui harpantaient les rues, d'un signe de la main.

Se n'était pas le Vidame qui venait mais bien le père d'un fils, de l'amour de son aimée et de lui.
Tout en marchant les images repassaient dans sa tête . Son absence lorsqu’il était né son aimée qui avait souffert lors de la mise au monde de se fils tant désiré. Étant sur les routes à combattre le malin. Les questions embrouillaient son esprit . Une famille si chère à son cœur et n'avoir jamais pu le voir grandir.
Une fille retrouvée, un fils qui se baptise, un prétendant voulant courtiser sa fille et une aimée qui souffrait sa douleur à cause de la maladie.
Beaucoup d'épreuves commençaient à user l'homme qu'il était, la vieillesse peut être ou tellement de personnes qu'il aimaient parties rappelées vers le Très Haut.

La main posée sur la porte ouverte . Reprenant son souffle .
Flavien était déjà arrivé . Mun sourit . S'est bien la première fois qu'il arrivait le premier .
S'avançant un peu laissant son regard s'habituer à la pénombre des lieux.

Yarwelh était là aussi tenant enfant dans ses bras .
A croire qu'il fuyait tout événement apportant nouvelle vie sur cette terre . Préférant peut être pourfendre des têtes d'hérétiques.
Léger soupir en trempant ses doigts dans l'eau bénite et si fraîche en cette période ou le soleil s'amusait à les cuire.

Tient s’arrêtant un instant, le soleil traversant les vitraux venait de faire refléter une couleur de cheveux qui ne lui était pas inconnue. Un roux à ne pas s'y méprendre.
Les vikings étaient revenus en nos terres.
Signe de croix rapide puis s’avançant vers les personnes rassemblées .
Écartant légèrement un pan la cape ou était brodé les armoiries de la famille pour la déposer sur son épaule.
Que de beaux monde rassemblé en cette belle occasion.

Regardant son fils avec un sourire paternel
.
Voici le premier acte que tu poseras dans ta vie aristotélicienne. Tu en seras digne j'en suis certain.

Se dirigeant vers son filleul Uriel le prenant en accolade . Cela ne se fessait pas mais soit, ils avaient tellement vécu de chose murmurant quelques mots .
En mes terres le potager aromatique pousse . Une plante y a été amenée y a peu elle s’appelle absinthe . Penses tu que tu pourras en faire une de tes préparations.

Puis se tournant vers les deux dames.
Dans un monde d'homme, il est heureux de voir du charme . Cela nous manque cruellement .
Baissant la tête vers l'enfant qui bougeait un peu n'en n'ayant jamais eu entre les bras .
Dame Yarwelh qui est il donc pour que vous le teniez comme cela apportez vous votre aide à quelques villageois en difficulté ?
(n'explose pas LJD Yar s'est fait exprès aussi, je suis pas au courant ^^. Ne me dis pas que j'ai cas lire ^^)

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Yarwelh de Lacombe
Yarwelh faisait une bise toute amicale à Uriel quand une jeune femme arriva. Son visage ne lui était pas inconnu et à son attitude envers le jeune von Frayner, Yarwelh su de manière sure que c'était dame Jade de Sparte.
Ils étaient... mignons tout deux. Ah la fougue et l'insouscience de la jeunesse. Elle taquinait souvent le "gamin" mais devant son amie, elle ne le ferait pas. Et ne leur dirait donc pas sa pensée.
Mais d'un autre coté, n'était-elle pas encore ainsi avec Olivier avant son départ? En serait-il ainsi a son retour malgré tout?
Non, il ne fallait qu'elle se pose de question. Ce n'était pas le lieu et encore moins le moment d'estre triste ou perplexe. Mais comment l'oublier? Ou plutost oublié son absence?

Un rire clair et amusé résonna, la sortant de sa torpeur. Un petit sourire triste se glissa sur ses lèvres. Elle regrettait cet age où elle s'amusait autant qu'eux. Sauf qu'elle, à cette époque, n'avait jamais obtenu ce qu'elle voulait de l'homme qu'elle aimait. Alors elle était heureuse pour eux.

La jeune Jade approcha la main vers son amour de prématuré. Si léger dans ses bras, mais relativement pesant pour sa mère. Le contexte de sa naissance, fatigue de la connétable. Et surtout, si petit. Sa main, à coté de celle de Jade était minuscule. La jeune mère avait si peur. Il était né trop tost, le moindre coup, la moindre chose, le plus petit faux pas pouvait lui coutait la vie. Alors malgré toute la confiance que Yarwelh pouvait avoir en Jade, elle ne quitta pas des yeux leurs mains.
Chaque personne s'approchant de la chair de sa chair se voyait ainsi scruter avec angoisse. Elle se forçait toutefois à ne pas empescher les gens à ne pas approcher sa merveille.

Mun arriva. Yarwelh n'avait pas besoin de lever les yeux pour le savoir. Les années, le poids des titres et des responsabilités ne changerait ce fait.
Elle reconnaissait ce pas. Et puis, c'était le père de Flavien, grand fervent de la Foy. Il n'aurait pas raté cela.


Dans un monde d'homme, il est heureux de voir du charme . Cela nous manque cruellement .

Tu n'as jamais été touché par mon charme. Nous le savons tout deux.
Quant à cet enfant, c'est l'héritier de Fraize.
Yarwelh était en effet devenue Dame de Fraize juste avant la naissance. Elle n'avait toutefois pas pu y mettre les pieds. Il n'en n'avait jamais été question d'ailleurs, elle aurait du se retirer à Contrexéville, qu'elle connaissait mieux et ne pouvait découvrir son fief dans l'état où elle était. De toute façon, elle n'aurait pas eu le temps. Sa merveille, pressée et empressée était venue au monde le lendemain des allégeances. C'est aussi l'enfant d'Olivier. Je l'ai mis au monde il y a une semaine.

Yarwelh avait envie de lui dire que oui il était né hors mariage, qu'elle en était fière, pour le faire tourner en bourrique. Mais elle ne voulait pas gesner Uriel, contrairement à Mun, alors qu'ils devaient surement avoir la mesme vision des choses sur le mariage.
Elle préféra donc lui dire:


Tu le saurais si tu ne mangeais pas les pigeons que tu reçois avant de lire les messages qu'ils t'apportent. Car je suppose que si tu manges les chats, tu dois manger les pigeons.

LJD Yarwelh s'est faire la différence entre ce que sait le joueur et ce qu'est sensé savoir le perso.
Je sais aussi que tu sais lire, au contraire de taper sur un clavier.^^
Flavien
Après quelques minutes de discutions amicales avec Uriel, allant d'un thème à un autre, de politique à religion, de religion à vie familiale, les minutes passèrent. Flavien eut tout juste le temps d'admirer l'édifice, dans lequel il n'avait que rarement mis les pieds. Il avait en effet suivi, comme tout jeune noble, une éducation religieuse, mais celle-ci s'était réalisée à la chapelle de Vittel en compagnie de sa douce préceptrice.

Le jeune homme avait durant sa tendre enfance suivit une éducation regroupant des activités toutes aussi diverses que possible. Cela lui avait permis d'avoir une connaissance honorable sur bons nombres de domaines. Cependant l'éducation sédentaire et isolée qu'il avait subis, ne lui avait pas permis de découvrir et d'apprendre à être en contact avec les autres, rendant sa socialisation plus épineuse que normal. D'ailleurs parlons de cette socialisation. Elle se fait grâce à l'éducation, les notions et les bases de la vie en communauté que donnent les parents à l'enfant. Malheureusement pour lui, Le jeune noble n'avait dans sa courte vie, que rarement croisé ses parents, et notamment sa mère... Imaginant plusieurs fois que ses parents ne l'aimaient pas, il avait failli partir, partir loin et abandonner ses racines, ses origines, et ses terres, pour enfin trouver une affection qui lui a tant manqué!
Après mûres réflexions, il décida de se relever, rencontrant parfois des difficultés. Il avait pour se faire, choisi la voix de la politique. Le Frayner, malgré sa jeunesse, avait donc fait une liste, un programme dans lequel il y avait mis un certain espoir! Et une fois de plus, alors qu'il pouvait se faire élire duc de Lorraine, son oncle et futur parrain ne l'avait une autre fois pas soutenu. Un oncle qui s'était fait finalement "trahir" par l'un des membres de sa liste, synonyme de non élection au poste. Pour réconforter son fils, Mun avait pour mots, pour simples mots "ton oncle voit loin, ton oncle voit pour le futur".... Suite à cela, le nobliaux qu'il était, décida de partir se battre en provence, peut être, pour disparaître!

ENFIN..

Oui enfin, la bonne étoile de Flavien était arrivée, il avait fait la rencontre d'une diabolique mais admirable demoiselle, Jade! Elle lui avait redonné le sourire, elle lui a permis de rester en vie et d'avoir des projets, beaucoup de projets! La jeune rousse lui redonna aussi un père! En effet son père s'intéressa à sa vie, et revint certes pour des raisons religieuses mais revint en Lorraine. Le vieux duc de Vittel, lui avait d'ailleurs souvent répété, "attention Flavien pas de bâtard"... Un bâtard qu'il se retint pour le moment de ne pas faire, à sa grande chance!
Voilà déjà quelques temps qu'il était avec Jade, voilà déjà quelques temps qu'il l'aimait, et voilà déjà quelques semaines qu'il l'avait demandé en mariage!
C'était cette demande qui obligea Flavien a officialisé son amour pour le très haut, et enfin il allait pouvoir, se dire véritable aristotélicien!

Puis il vit arriva, Yarh, nouvellement dame de Fraize, avec son enfant au bras! Il alla donc à sa rencontre.


Coucou dame de fraize! Je vois que tu n'es pas venue seule, cela me fait très plaisir!
Oui j'espère en être digne, peut être un jour prendrai je le chemin de mon père...


Essayant d'apercevoir si l'enfantin était de sexe masculin au féminin, il se résigna finalement, et n'osa le demander.
Il vit dans le même temps arriver sa chère et tendre rousse! Il s'empressa d'aller l'accueillir et de lui déposer un simple baiser sur sa main droite! Attention le très haut les regarde ... APrès quelques paroles échangées, le vieux arriva enfin.


Bonjour père, me voilà enfin sur le point de rentrer dans la famille aristotélicienne, j'espère être digne de vous!
Ah oui aussi, je suis heureux que vous ayez pu vous libérer!..
Jade
Flavien, fidèle à ses habitudes, l'avait accueilli avec empressement, baisant affectueusement sa main, cette même main qu'il lui avait demandée, genou par terre, lui déclarant ses sentiments. Le baptême de celui-ci devenant crucial afin de s'unir devant le Très-Haut.

L'arrivée du Duc de Vittel ne passa pas inaperçue et bien que Yarwelh eut déjà répondu à sa remarque, la damoiselle de Sparte ajouta


Vos paroles sont tout à fait aimables et je vois bien d'où votre fils tient sa façon courtoise d'agir.

Elle n'allongea pas le discours, n'étant pas de nature à flatter les gens ou à les interrompre lors d'une discussion, la jeune Comtoise avait pour habitude d'être plutôt succincte dans ses propos, allant au vif du sujet, ce qui, lui donnait la réputation d'être un peu trop directe ou de manquer de tact, alors que c'était un souci d'efficacité qui habitait la parlementaire.

Jade trouvait néanmoins que son promis et elle-même se complétaient, s'apportant mutuellement ce dont ils avaient besoin pour contrebalancer leur manquement respectif. Celui-ci lui apportait un réconfort et un soutient qu'il lui manquait parfois, la protégeant, l'aidant à se détendre et à son contact, la jeune fille s'adoucissait et mûrissait. Le savoir baptisé était une étape de plus en vue de leur union, ils pourraient ensuite fixer une date et publier les bans mais la réponse du chef de la famille de Sparte tardait à venir et sa nièce commençait à s'inquiéter malgré les paroles rassurantes du jeune Von Frayner qui prétextait des moines trop zélés. Celle-ci chassa son appréhension pour se concentrer sur le présent, écoutant les échanges entre les personnes présentes.

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Munella_Von_Frayner
Munie était arrivée en retard au bapteme de son frere . C était une journée ou tout allait de travers . Depuis le reveil rien n allait comme il aurait du être.

Elle était heureuse d assiter au plus beau jour de la vie de tout Aristolicien. Elle allait retrouver son père et son frère ainsi que que la jeune fille qui serait , elle esperait , sa futur belle soeur.

Elle entra silencieusement dans le lieu saint , elle vit Uriel qui préparait la céremonie . Son père était la aussi , il se tenait debout attendant l evenement sacré qui ferait de son jeune fils un Aristolicien. Elle vit le regard fiere de son père envers son fils et des larmes vinrent chatouiller ses yeux. Elle sentait parfois être de trop , mais la vie avait fait qu elle avait ete separé de sa famille toute sa vie durant.

Parfois elle se demandait si le mieux ce n etait pas de disparaitre et de continuer dans sa voix d aide et de protection qu elle c etait fixer depuis son enfance. Quand d autre jeune fille de bonne famille était éléver dans un monde loin de la privation qu elle meme avait connu.

Elle sourit en se disant qu elle avait eu de la chance de les retrouver .Au moins elle avait une identité pour se rassurer .

Elle ne pu avancer plus dans le bel édifice et resta debout sur le coté à les observer .

Tout le changement opérer dans sa vie depuis quelques mois la perturbait .

Elle chassa ses idées noires tout en pensant a sa propre pastorale et a son envie de se faire baptiser en meme temp que son frere ce qui lui avait été refusé .

Elle releva la tete , essuya ses larmes rebelles , en pensant a celui qui lui faisait battre le coeur depuis quelques temp .

Elle avança pour se placer a cote de son père en saluant respectueusement et sincerement toutes les personnes présente . Puis se consacra a la céremonie .





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Sybille_Von_Frayner
Un soleil radieux dardait la campagne environnante, ainsi que le carrosse frappé aux armes d'Herbéviller qui faisait route vers Trèves.

Sybille, au dedans, mourrait de chaud. Un évantail à la main, elle tentait de se rafraichir quelque peu. Elle avait fait relever ses cheveux, et avait choisi une robe sans corset, plus confortable qu'à l'accoutumée. Toutefois elle n'en perdait pas sa coquetterie et le vêtement, subtilement resserré sous la poitrine par un ruban de soie lui conférait un charme bucolique, romantique, trop longtemps oublié et qu'elle semblait avoir retrouvé... On aurait presque pu la comparer à une de ces égéries de l'antiquité.. Si ce n'est que la robe était moins osée...

C'était un beau jour pour un baptême. D'ailleurs, par cette chaleur, Flavien apprécierait surement l'immersion !

Le carrosse stoppa sa route dans un nuage de poussière. Ils étaient enfin arrivés.

Sybille, aidée du cocher, descendit de voiture, posant au sol un pied menu. Manie de toujours : elle replaça ses vêtements et s'assura que sa coiffure était irréprochable. Vérification faite, elle se décida à entrer dans l'édifice.

Il y avait déjà pas mal de monde. A la vue de ses proches et amis, Sybille esquissa un sourire. Elle remonta l'allée centrale jusqu'aux invités...


- Flavien, bonjour !

Elle lui prit la main et déposa un baiser sur sa joue.

- Comme tu es beau ainsi vêtu.

Elle se pencha à son oreille et murmura pour le taquiner :

- On te donnerait presque le bon dieu sans confession, sacripan.

Amusée, elle se redressa et se tourna vers Jade, qui était présente à ses côtés.

- Jade ! Quelle ravissante surprise. Comment vous portez vous ? Voilà bien longtemps que nous nous sommes croisée. Il va falloir que mon filleul vous amène sur mes terres. Je tiens à ce que nous fassions plus amples connaissance !

Elle tenait à mettre la jeune fille à l'aise. Bien que celle-ci ne sembla pas en avoir particulièrement besoin. Peu importait ! C'était sa façon à elle de lui ouvrir les portes de la famille.

Puis elle se tourna vers Mun et Munella. Sourire gai et enjoué, elle les embrassa faisant fi des convenances.


- Munella ! Comment vas-tu ? J'espère que ton père ne te martyrise pas trop !

Puis elle lança un regard soupçonneux au papounet...

- Hein Mun ?! Tu es un père compréhensif, fou de ses enfants et qui ne veut que leur bonheur. N'est-ce pas Mun ?

Le pauvre était cerné. Elle lui adressa un sourire insistant. C'est que Sybille, ne pouvant renier sa passion pour les amours véritables, avait pris parti pour Munella quand elle su qu'un prétendant qu'elle estimait énormément désirait lui faire la cours ! Ben quoi ! Des fois les pères ne comprennent pas tout ! Il faut les aider à y voir plus clair !

Puis vint le tour de Yarwelh... Sybille posa les yeux sur le coufin...

Silence...

La vue d'un bébé la perturbait de plus en plus. Oubliant son exubérance, elle se dirigea calmement vers Yarwelh pour la saluer et la féliciter.


- Cet enfant est une véritable merveille. Toutes mes félicitations. Puisse Le Très Haut le prendre sous sa protection...

Léger sourire, et au fond, cette question qui revenait sans cesse, la taraudant... Pourquoi restait-elle désespérement inféconde ? Qu'est-ce qui, chez elle, ne tournait pas rond ?!

Regard vers Uriel... Son Tout... Son Univers... Auprès de lui elle venait toujours chercher secours. Et bien qu'elle ne voulut pas laisser transparaitre sa détresse, un frémissement de son époux lui fit comprendre qu'il avait capter le fond de ses pensées. Elle soupira légèrement, presque imperceptiblement.

_________________
uriel
[HRP : désolé, j'ai vraiment eu fort à faire ces dernières semaines ]

Attendant près de l'entrée, Uriel vit rapidement arriver Flavien qu'il salua.

Ah salutations, jeune seigneur ! Comment vas-tu ?
L'eau ... hé hé ... cela je t'en réserve la surprise.


Un sourire qui en disait long ; l'eau était froide, il l'avait testé ce matin. Quoi de plus normal, à l'ombre dans un édifice ancie, elle ne pouvait en vérité se réchauffer.
Qu'à cela ne tienne.

Arriva alors une Dame d'Epinal, tenant un couffin ... Yar' ?
Il fut un peu surpris, ne l'ayant pas connue enceinte ; il sourit néanmoins, car donner la vie, même en dehors du sacrement du mariage restait toujours un don de Dieu, qu'il fallait respecter par dessus tout.


Bonjour Yarwelh, mais ... qui est donc ce jeune enfant ? En tout cas il ... ou elle ... difficile à dire, semble en assez bonne santé.

L'oeil de médecin lui révéla que c'était le cas. Ayant lui-même mis au monde plusieurs enfants, ceux de Pilli et le dernier d'Elisette, lorsqu'il avait aidé Ellebasi, Uriel commençait à avoir une certaine expérience dans le domaine.
Arriva ensuite une jeune damoiselle qu'il avait déjà apperçu, notamment à Aachen, mais aussi à Nancy ; il comprit alors bien vite qu'il s'agissait de la fiancée de Flavien ; il la salua donc comme il se devait.

Le Seigneur de Vittel fit ensuite son apparition, fier et noble, comme d'habitude. Son parrain vieillissait,
un peu comme tous, les cheveux gris avaient trouvé leur voie dans sa chevelure blonde ...mais cela ne se voyait pas encore trop.
La maladie d'Elou n'arrangeait rien à cette situation ; il lui donna une chaleureuse accolade.


De l'absinthe ? Ma foi, il faut être prudent et l'isoler ; premièrement, elle a pour nature de faire mourir les plantes avoisinantes et le parfum qui s'en dégage est un peu âcre. Cependant, avec un peu d'alcool et un mélange de plantes correct, je suis persuadé que l'on pourrait en tirer quelque chose.
Quoiqu'à mon sens, l'amertume devrait être coupée avec quelque chose de plus doux comme un peu de miel ...


Uriel salua également Munella, à qui il donnait aussi la pastorale ; puis enfin arriva ... la belle du jour ... la marraine ...
Où qu'elle soit et quelles que furent les conditions, elle resplendissait, invariablement ; malgré sa tenue plus légère, elle était toujours aussi ravissante et plût à Dieu que cela dure le plus longtemps possible, loué soit Saint Sylphaël pour ces visions.

Marchant en sa direction, il effleura sa main de la sienne percevant son regard fixé sur l'enfant, une lueur de tristesse y transparaissant.
Etait-ce lui, était-ce elle, il ne pouvait le dire ;
lui, ne souhaitait que son bonheur.

Enfin, il invita tout ce petit monde à venir se mettre au fraix avant de débuter la cérémonie. Il ignorait si le parrain viendrait, il pourrait toujours rattraper l'événement en cours de route ...


Et bien entrons, voulez-vous, je pense qu'il est peut-être opportun de commencer, mais surtout de profiter du frais de l'église ...

Uriel remonta alors l'allée centrale, seul, comme le voulait sa charge d'officiant, puis alla s'installer derrière l'autel, attendant Flavien ...


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Yarwelh de Lacombe
La fille suivit de près le père. Il ne manquait plus qu'Elou. Mais Yar avait compris depuis longtemps qu'elle ne serait pas là. Et elle se doutait que Mun en souffrait, tout comme elle souffrait de l'absence d'Olivier. Ce baptême, bien qu'évènement joyeux à la base avait un goust amer.

Yarwelh observa un moment Munella. Elle ne la connaissait que peu, ne l'ayant croiser qu'au mariage d'Uriel et de Sybille. Elle savait qui elle était mais ne connaissait rien d'autre. Hormis qu'elle était le meilleur argument face à son père... si celui ci lui reprochait enfant avant le mariage. Pour le moment, il était muet. Mais la connétable ne doutait pas un instant des remarques qui l'attendaient.

Ses réflexions s'arrêtèrent lorsque la mariée sus-citée arriva. Elle salua tout le monde avec sa jovialité et le ton enjoué qu'elle avait habituellement.
Mais elle fit silence lorsqu'elle se tourna vers Yarwelh. Lorsque ses yeux rencontrèrent le couffin, Yarwelh se mordit la langue. Elle aurait du y penser. A l'anoblissement, l'enfant de Caoimhim l'avait déjà troublé. Et la, Yarwelh la remettait dans la mesme situation. Mais la jeune mère, ayant une peur de l'abandon prononcé depuis son départ de Limousin et d'un homme aimé, très majoré depuis le départ d'Olivier, n'avait mesme pas pensé aux autres et aux inconvénients que pourrait suscité la présence d'un nouveau né dans la cathédrale.

Les félicitations de Sybille la touchèrent. Elle n'en prenait pas ombrage. S'adressant à Sybille


Je vous remercie.Puis à tout le monde. Je crois qu'il est temps que je fasse les présentations.

Couvant son fils d'un regard empli de tendresse, elle continua
Je vous présente le fruit de notre amour, le fils d'Olivier. Enguerrand est né un peu en avance, alors pardonnez moi si je suis un peu trop protectrice.


Puis Uriel ramena l'attention sur Flavien, soulageant Yarwelh. Ils allaient s'assoir, reposant la jeune mère.

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Flavien
FLavien salua et répondit à toutes les personnes présentent et attendit le début de la cérémonie!

Tu peux commencer Uriel, espérons que le parrain ne tarde pas trop.... Sinon, si tu le veux bien, je te demanderai d'être mon parrain!


Puis il attendit le début

(désolé pour une deuxième fois! là il y a les élections, mais je le retravaille dans la semaine!! Merci à tous d'être présents)
uriel
Il remonta ainsi l'allée centrale, puis invita tout le monde à venir s'installer près de l'autel : Flavien face à l'autel, Sybille à ses côtés et les autres personnes assises au premier rang.

Oui, merci, ta demande m'honore, mais je ne voudrais pas voler la lace à ton oncle ; gageons qu'il arrivera.

Se plaçant derrière l'autel, il mit la main sur le livre des Vertus avant de regarder les jeunes gens.

Bienvenue, chers croyants, chers fidèles en cette petite chapelle.

Aujourd'hui, mon frère, mes soeurs, nous allons accueillir parmi nous un croyant : Flavien.
Il a suivi les quelques les cours de pastorale dispensés ici à l'archidiocèse, mais cela fait bien longtemps ; tant de fois reporté, ce baptême peut enfin avoir lieu.

De par ce sacrement, il deviendra non seulement un fidèle, mais également un "ami", tous unis dans la merveilleuse Fraternité Aristotélicienne.

Marquant une courte pause, il reprit.

Mais nul ne saurait se présenter devant cet autel sans avoir récité la prière du pardon :

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.


D'un geste simple et posé, il invita toutes les personnes - et surtout Flavien - à dire après lui, cette prière.
Chacun savait aussi qu'il pouvait confesser publiquement ses fautes, juste après la prière ... si et seulement si il le souhaitait ...
Flavien
Enfin devant l'autel et Uriel en face de lui, la cérémonie allait débuter! Il avait raison, la date de cette cérémonie avait drôlement été reportée d'une date à une autre, d'une période à l'autre, repoussant sans cesse son accession parmi les fidèles!
Il avait déjà vu le baptême de Jade et se rappelait vaguement de la procédure à adopter! Le jeune et futur fidèle, se devait dans un premier de temps de réciter la prière du pardon. Accompagné par Sybille, sa marraine et toutes les personnes présentent.

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.


Il avait en effet fait des choses dont il avait besoin de se faire pardonner par le très haut avant de vouloir prétendre à entrer dans la famille aristotélicienne.. Cependant, il préféra rester discret sur le sujet et ne rien dire!
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