[RP] Les geôles du château.

C'était une vaste salle du château, divisée en une multitude de cellules et simplement éclairée par la lumière de quelques torches murales. Pas de fenêtres, ici. Si l'on devait résumer un tel lieu en deux mots, "sombre" et "humide" seraient les plus appropriés. De l'avis d'un type comme Akire, vous auriez plutôt droit à la délicate comparaison d'une truie dont on aurait écartelé l'anus pour aller y jeter un coup d'oeil.

Le voici d'ailleurs, soutenu par deux soldats, le visage baissé vers le sol. Ses cheveux tombent en cascade, ses pieds raclent le granit. Il pionce pour oublier le mal qui le ronge, celui là qui s'immisce en lui par le biais de ses plaies et blessures. Les guerriers de Kiyosu s'étaient fait plaisir, faut dire. Le Lézard fut jeté sans cérémonie dans sa nouvelle demeure, s'écrasant tête la première dans la poussière et laissé là sous les rires gras des deux geôliers...

Lentement, il revint à lui.

Outre la migraine qui s'était installée dans sa boîte crânienne et ses côtes fêlées qui lui hurlaient leur état par une succession de signaux douloureux, le malfrat ne put retenir un élan de nausée en apercevant sa main droite qu'il gardait repliée contre son torse. Ses index et majeur étaient retournés en des angles écoeurants. Il poussa un cri, et rampa jusqu'à sa paillasse en maudissant les kamis qui ne l'avaient pas soutenu. Tandis qu'il crachait une molaire, il songea à sa Belle et à ses frères d'armes... Une magnifique branlée, qu'ils s'étaient pris après le pillage, mais l'honneur du clan des raclures était sauf.

Au mépris de ses co-détenus qui sommeillaient à droite et à gauche, il émit un faible ricanement, qui se changea bientôt en rire moqueur. Peu lui importait ce qu'il subirait après cette capture, si ce n'est l'inquiétude de ne plus revoir sa compagne. Les Lézards avaient tout emporté. le message était passé.
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Des cris de douleur, des ricanements … Nan mais y en a qui veulent pioncer quand même. Pour qui i’s’prend çui là, le chef des lézards peut être ?

Wasabi, tournant à peine la tête, humecta un peu sa bouche atrocement pâteuse, puis brailla un message court mais clair …

Hey, ta gueule !!!

Il replongea ensuite innocemment dans le doux monde des songes ...

La nouvelle vient de lui parvenir dans le fin fond des montagnes de Takayama. Le gamin essoufflé qu’elle commence a bien connaitre et reconnaitre comme le larbin du rustre et là tremblant pour l’informer qu’ils ont emmené SON Akire dans les geôles du château!
Elle bondit sur ses pieds faisant ainsi chuter le livre qui passe de ses genoux au sol avec un grand bruit. Elle est folle de rage. Pour une fois elle ne tient pas compte du regard du morveux sur elle alors qu’elle s’apprête pour sortir et fait glisser le kimono simple pour une tenue plus adaptée. Elle se doit d’être parfaite pour séduire ces gueux de gardes, et s’il faut leur graisser la patte cela ne sera pas bien compliqué, mal payé qu'ils sont.
Elle prend le temps de griffonner un courrier pour son rustre qu’elle confit au morveux.


Et files toi, où tu va avoir la marque de mes doigts incrustée sur ta joue à chacun de tes passages !

Elle reprend son activité maquillage, pomponnage, poudre de riz et tout ce qui s'en suis. Elle doit être parfaite. La belle de nuit séduira autant de gardes qu’il le faudra, en tuera tout autant si il le faut aussi…, mais son homme quoi qu’on puisse penser de lui, voir d’elle, elle le sortira de là.

Elle esquisse alors un sourire. Il aurait dit « foi de lézard » elle préfère « foi d’un ancêtre Tenno »
Fardée, magnifique, elle descend alors dans le jardin pour y cueillir une fleur d’hibiscus, qu’elle glisse délicatement dans ses cheveux parfumés aux essences de magnolia.

La voilà fin prête à conquérir tous les gardes de ce Kuni et a monter sur son cheval lorsque la frimousse sale du gamin réapparait couvert de sueur et de poussière, reprenant difficilement son souffle un papier de soie calligraphier d’une écriture malhabile.



Le regard d’Ama en dit tellement long lorsqu’il se transforme en froideur terrible que le gamin se met à trembler d’effroi. La main leste part direct sur sa joue en une giffle terrible !

Tiens çà c’est pour me ramener d’aussi mauvaises nouvelles. Il n’y ai pour rien elle le sait très bien mais il fallait bien qu’elle se défoule sur quelqu’un et puisqu’il est présent le petit souffre douleur.

Les autorités supérieures ! Mais il n’y a plus aucune autorité compétente dans ce Kuni. Le Daymio a démissionné, le Kensatsukan (Procureur) n’est plus d’ailleurs il a lui-même un procès, le juge…le dernier incompétent notoire qui pond des lois plus vite que son ombre mais très certainement ne les comprend pas lui-même…
Qui reste-il ?

C’est le visage fermé qu’elle galope vers le château si elle doit s’adresser, voir s’abaisser devant ce takezo, elle le fera. Le cœur lourd elle vient arrêter sa monture devant la haute porte du château où d’un pas assuré elle passe devant les gardes faisant rouler ses hanches de droite à gauche… Elle lance simplement…

J’ai un Rendez-vous… puis elle pose un doigt sur ses lèvres en regardant le garde d'un air aguicheur et entendu...

Chuuuuuuutttttttt….

Des sous-sol, on entend alors juste un ricanement et un ..Hey, ta gueule !!! qui ne la font même pas sourciller.
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- AAAHHHHHHH !!! Lâche-moi saleté de macaque puant !!! Mais … OOOOOHHHH !!! Sale fils de … AAHHHHHH !!!

Tout d’un coup, un vent de panique s’était mit à souffler dans la pièce, bousculade, hurlements de douleur, souffles rauques, bruits de chocs, insultes, de quoi ne laisser personne indifférent.
Même, la jeune femme du se résoudre à s’écarter un peu pour laisser passer les trois gardes qui, tant bien que mal, s’évertuaient à descendre un vieux singe en furie jusqu'aux cachots …


- AAHHHHHHH !!! Compte sur moi, j’reviendrais bouffer tes sales gosses maudit … EEHHHH !!! Mon bras !!! AAAHHHH !!!! Grrrrrrrrrrr !!

- Arghhh !!! M’a mordu ce vieux sadique !!!

- Viens là ! Oui toi la grosse baleine. Je vais t’ … AAHHHHH … Gros porc !!! Mais … Argh … Fils de … Grrrrrrrr …


Puis tout ce joli monde s’enfonça doucement vers les sous-sols, laissant les hurlements et les bruits de coup progressivement s’atténuer ...
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" Aaaargh ! "

Le brigand se laissa retomber sur sa paillasse, le souffle court. C'est avec une volonté de fer qu'il s'était replacé les doigts avec sa main libre, par des gestes secs qui lui donnèrent envie de recracher sa maigre pitance sur le sol. Il se contrôla pourtant, le visage couvert de sueur, et reprit lentement son calme tandis qu'un brouhaha se faisait entendre... quelques secondes plus tard, c'était le Vieux que l'on jetait dans une cellule.

Avec un autre rire, le Rustre s'était amusé à piquer verbalement celui que l'on appelait désormais le Caméléon, lui rappelant à quel point sa tentative de fuite avait été pitoyable. Il ne le méprisait pas, pourtant. Rares étaient les raclures qui parvenaient à cet âge avancé, et il respectait secrètement le vieil homme pour l'ardeur qu'il mettait encore au profit des Lézards. Voilà. Z'étaient déjà un bon paquet réunis dans cette salle... là-bas, dans un coin, Axouni dormait paisiblement. Le salaud avait eu un traitement de faveur, et les prisonniers gueulaient désormais en une ignoble cacophonie qui ne semblait pas prête à s'éteindre. Akire figurait parmi les voix les plus fortes, bien sûr, assourdissant et brusque à chaque fois que le geôlier s'approchait un minimum de lui. C'est à travers les barreaux de fer qu'il avait tenté de l'attraper, plus d'une fois, et l'était même parvenu à le saluer d'un jet de salive aussi parfait que précis.

Ils étaient intenables. Des animaux enragés que l'on avait entravés pour un temps. Pourtant, lorsqu'une silhouette féminine se dessina dans l'encadrement de la porte qui menait à leur demeure commune et glacée, tous se turent. Akire se leva, curieux, tandis que des prunelles frustrées ou perverses suivaient chaque mouvement de ces hanches qui se balançaient avec une grâce que l'on ne voyait pas souvent en un tel lieu... une attention toute particulière se posa sur la nouvelle arrivante. Ils humaient la femelle, les vauriens.
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Yawa avait quitté la place centrale dans un état de nerfs qu'elle avait rarement atteint. Seule la venue d'un messager qui lui avait glissé rapidement les dernières nouvelles du conseil avait réussi à calmer un peu la rage qu'elle ressentait pour ce gaijin sans intérêt.

Accompagnée des deux ashigarus auxquels elle avait fait signe quelques temps avant, elle décida de descendre dans les geôles. Il n'était pas difficile de savoir où avaient été jetés les lézards qui purgeaient leurs peines pour certains, ou qui attendaient leurs jugements pour d'autres.

Elle devait rencontrer un certain Axouni, qui avait été condamné par l'ancien juge et devoir se mêler à cette population abjecte n'était pas fait pour arranger son état d'esprit. Ces malfrats de basse catégorie la répugnaient au plus haut point et elle décida d'expédier rapidement ce qu'elle avait à faire.

Marchant d'un pas pressé, elle s'arrêta un instant à l'entrée des geôles avant de se décider à entrer. Elle se dirigea alors vers la cellule aménagé pour le gardien des lieux.

Le spectacle qui s'offrit alors à elle ne fit qu'augmenter encore la colère et la fureur qui s'était emparée d'elle. Le pauvre bougre en fit les frais.

Le rougeaud était affalé, ronflant à qui mieux mieux, son kimono ayant visiblement été le réceptacle du trop plein d'alcool.
Yawa réprima une grimace de dégout. L'atmosphère empestait. Se mêlaient des odeurs d'humidité, de souillures en tout genre, mais celle qui prédominait était l'odeur que dégageait ce corps avachi, imbibé d'un saké de bas choix.

Retenant un haut le coeur, la jeune femme se tourna alors vers la présence féminine qui dénotait en ces lieux. Que faisait-elle là ? Remettant cette question à plus tard, elle se tourna vers les ashigarus et après avoir jeté un dernier coup d'oeil au garde endormi, elle leur dit d'une voix sourde où grondait toujours une colère latente :

" jetez moi ce sac à saké au milieu des siens ! Qu'il cuve avec ses compagnons de beuverie ! Il sera bien temps demain de lui faire comprendre que ses actes ne sont ni tolérables ni excusables ! "

Elle indiqua les cellules d'où s'échappaient râles et cris en tout genre.

Elle laissa les deux gens d'armes s'occuper du geôlier puis se tourna à nouveau vers la femme. Le visage lui disait quelque chose mais elle était incapable de mettre un nom dessus.
Aussi inclina t'elle la tête en signe de salut avant de se présenter :

" konnichi wa, je suis Tokugawa Yawasshi, daikan d'Oda. Puis-je connaître la raison de votre présence ici ? Si vous vouliez voir le garde, il est indisponible pour le moment... Le travail l'ayant un peu trop épuisé "

Yawa ne doutait pas un instant que la femme sache exactement ce qui indisposait le geôlier mais elle préférait que le manque de sérieux de ce dernier ne s'ébruite pas trop. Elle se promit intérieurement de s'occuper du cas du soulard un peu plus tard. Boire à s'en rendre totalement inefficace et donner des rendez-vous à des femmes alors que les cellules étaient pleines de ces répugnants reptiles, faisait preuve d'une incompétence notoire !
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Etait ce le jour ou la nuit?

Le temps c'était enfuie.....

Elle ne se rappelait que vaguement les dernières heures et son crane résonnait de douleur.Tout son corps était engourdie,presque endormie de par une position qu'elle devait tenir depuis un long moment.

Par moment elle entendait des voix...il lui semblait les reconnaître.Non.....elle ne savait plus.Des ricanements venaient à ses oreilles,elle n'avait plus de repères,tout se mélangeait,tout se bousculait.
Où était elle?Et les autres?Qui l'avait trainée ici?

Elle ouvrit les yeux un instant,sortant de la brume,face à elle un mur,gris...où ruisselait quelques liserai d 'eau.Et cette odeur d'urine,relent nausée à bonde qui soulève l'estomac et vide les tripes...elle se serait crue au Cloaque.L'humidité avait envahie les lieux,tout était si lourd.La moiteur....la chaleur....elle transpirai....ses paupières restaient lourdes,sa bouche sèche....

Dans un geste elle bougea ses poignets et s'aperçut que l'on avait pris soin de d'attacher....non...l'enchaîner,le métal lui collait à la peau ,appuyant à certains endroits lui promulguant un mal de chien.Sans compter cette fichu cheville qui faisait bloc avec sa jambes,il n 'y avait plus de courbes,juste cette grosseur...

A cet instant elle prit conscience que son corps ne touchait pas le sol.Elle s'agita comme pour en être sur,plus aucun doute elle était suspendue.....

Secouant sa tête comme pour mieux se réveiller ,ouvrit d'avantage les yeux et discerna le sol de terre battue....

Elle était éreintée,et peu à peu l'endormissement s'empara d 'elle,elle retomba dans un demi sommeil,et parfois sursautai aux éclats de voix qui semblaient l'atteindre....
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Pffffffffff … L’était marrant le Rustre avec ses gros biscotos mais, il avait beau se moquer, Zaitochi lui, malgré son grand âge, était parvenu, par la ruse, à s’extraire de cette enfer qu’était devenu le Sô durant l’assaut. Si c’maudit clébard dégueulasse de Ryokai n’était pas passé dans le coin, le vieux singe serait, en ce moment même, les doigts de pieds en éventail en train de siroter tranquillement un bon saké sur une plage déserte …

Enfin bon bref …

Il regard d’un air dépité le placard qui lui servait de cellule … Sûr que ça n’avait pas grand-chose à voir avec sa plage idyllique.

Son bras le faisait souffrir le martyre, ce qui avait comme seul avantage de lui faire presque oublier la douleur parcourant le reste de son corps. Il avait besoin de repos le vieux, c’était sûr. Fallait qu’il se retape et réflexion faite, l’endroit n’était pas si mal pour se reposer enfin … Si tous ces braillards se décidaient enfin à la fermer.

Y en avait pu de saké ! Le garde s’était tout enfilé tout seul … Alors à quoi bon ?


Il s’installa sur la pauvre planche de bois qu’on lui avait attribué comme paillasse et ferma les yeux …

Le garde emmena Rakloura au géôle , elle était devant lui , malin comme un singe il l'avait attaché cheville à cheville poignets liés devant, Elle n'aurait de toutes façon pu aller loin , il l'a dirigeait de la voix , s'amusant à la faire se cogner dans maintes obstacles..

Arrivés aux Géôles...

Y A DE LA FRAICHE.. JVOUS AMENE L AVEUGLE..

Et la jetant au sol devant un autre garde..

AUCUNE PITIE POUR CETTE FILLE, GARDES A L ESPRIT QU ELLE A PILLEE AVEC LES AUTRES.. AVEUGLE OU PAS C EST UNE LEZARD..

Et crachant à terre , repris la route des tavernes

Dans les geôles froide et humide, on pouvait parcourir un long couloir séparée d'une cloison, de l'autre cotée se masses tout les criminels d'Oda, pour la plus part, c'est la peine de mort qui les attendent, dehors une poignée d'asigarus était chargée de lever des croix de bois pour torturer publiquement quelques canaille, un spectacle charmeur et sans égal :

C'est ce que pense Le sadique !
Un visage masqué d'une cagoule et des mains devenu experte pour faire ablation de n'importe quel partie du corps humain, parfois même il en rajoute.

Personne ne sait qui est ce, sans doute un vulgaire dégénéré qui met a profit ça pathologie et son sadisme naturel au profit de la 'justice'

Qu'importe en fin de compte, il n'apparait que dans les endroits ou quelques malheureuse victime feront connaissance avec lui avant d'assumer leur funeste destin.

L'homme, vêtue d'un Hakama déchirée au quel on pouvait distinguée des taches de liquide gras et brun s'avança vers la porte de la cellule

a travers ça cagoule il choisit d'abords une femme, n'importe la quel ! au hasards il fit un signe de main en direction de cette '1ere' de la journée

quelques gardes se mirent a crier des nom, c'était aussi l'heure du repas, et d'autres prisonnier se mirent a avancer ... certain allez être amener sur les croix et exécuter a coups de lance pour le plus grands plaisir des yeux



Pour Oda nous allons les briser

Réveillée par les cliquetis métalliques de ce qui ressemblait à une serrure,elle sursauta.Elle n 'avait toujours pas mangée ni bue.de plus en plus engourdie elle releva la tête,ses muscles c'étaient tendus et sa posture ne l'épargnait pas.

Un grincement se fit entendre,de vieux gonds rouillés,une lourde porte,et une silhouette apparut.Grande,massive,noire...son coeur se mit à battre,a la vue de ce visage camouflé...elle n'allait pas avoir droit à un massage.

Il la referma aprés son passage sans se retourner,elle aurait esperer un courant d 'air,rien....meme pas les prémices d'un brise....elle avait chaud.......

Les yeux à moitié ouvert elle vit cette ombre s'approchait dangereusement et ce regard sadique cherchant à la percer.Elle dégoulinait de sueur,elle essayait de dégager les cheveux collés à sa peau dans un mouvement de tête.Elle croisa les yeux de cet homme et le défia du regard en le fixant.Il tournait,virait,il contempler un morceau de viande suspendue à un crochet.

Elle sentait son odeur,sa puanteur,cette envie qu'il avait de l'empoigner.Sa respiration était calme,longue,il prenait son temps.Voulait lui montrer qu'il était maître de la situation,qu'elle était à sa merci.Dans la demie pénombre elle discernait un torse bombée,les liserai de lumière dessinaient les contours de ses muscles.Elle le sentait qui rôdait autour d'elle,elle était proie et son prédateur lui faisait face.

Elle ne bronchait,ce pas elle qui briserai le silence,elle sentait son sang,ses tempes battantes,mais ne montrai rien.Elle restai impassible.

Elle esquissa un sourire en coin....

Elle le fixait toujours,se demandant quand il se déciderai ........
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... Elle était là.

Sa dame. Sa Belle. A peine eut-il le temps de l'apercevoir que des promesses obscènes fusaient en tout sens pour l'acceuillir. La geusaille n'avait d'yeux que pour elle, 'vous en doutez bien, et l'on en surprit même un qui portait une main sous son pagne pour aller s'astiquer le manche. Elle en avait, de l'allure ! Rien à voir avec les épaves qu'ils étaient tous ici. Pour ajouter à ce contraste soudain, une autre femme entra dans cet enfer suffocant, elle aussi tenue dans la plus grande des pompes... apparemment, c'était une pointure, car deux sbires la suivaient au plus près pour répondre à ses ordres. Le reptile reconnut là une Tokugawa qu'il avait déjà eu l'occasion d'insulter, et la salua par un bref sifflement moqueur. Ses manières ne l'intimidaient pas. Lorsqu'elle fit jeter le geôlier dans sa cellule – c'était la plus proche, comprenez bien que les ashigarus sont des flemmards -, il flanqua un bon coup de pied dans les reins de l'ivrogne. Ce dernier reprit conscience avec la vivacité coutumière d'un type décalqué au saké.

" Lamentable bâtard ! Alors comme ça, t'veux pas filer sa dose au Rustre ? 'ttends un peu, on va s'amuser ! "

Et vlan, que j'te file un coup de coude dans les dents. On l'avait jeté en pâture avec l'un des pires co-détenus qui soient. Longues furent les minutes avant que le brigand ne se calme, laissant gisant à ses pieds le pendard amoché. Un réveil comme un autre, après tout. L'aveugle avait été traînée jusqu'à eux, rejoignant ainsi une partie de leur mignonne petite famille, et Neelahne avait disparue. P't'être qu'elle aurait droit à quelques privilèges en privé, elle aussi... Lorsqu'il reprit ses attentions violentes, les deux cerbères intervinrent, peu désireux de voir un de leurs collègues – si incapable soit-il – ainsi humilié par une enflure de la trempe d'Akire. Ils ouvrirent la cellule, bien décidés à mater le trublion... alentours, les captifs s'agitèrent, soutenant bien fort leur confrère qui fit face sans sourciller, les défiant de sa carrure imposante. L'occasion pour lui de faire le beau, bomber le torse et de briller par ses paroles de grand péteux.

" Hé, quoi ? Veulent jouer aussi, les agneaux ? V'nez donc, j'vais... "

Une rangée de phalanges s'imprima devant ses rétines. On l'avait frappé un peu trop tôt. Il sentit une secousse, suivie d'une brève douleur à l'arrière de son crâne, tandis qu'il se cognait contre le mur situé dans son dos. Bientôt, les deux gars le ramenaient à la réalité. L'était en sale état, aussi, il ne put qu'envoyer un coup de poing dans le ventre de l'un de ses agresseurs. Celui-là se cambra, le souffle coupé, mais l'autre n'y alla que de plus belle pour le passer à tabac. Autours d'eux, les prisonniers s'esclaffaient ou juraient. Pas tous les jours que le Rustre prenait une branlée.
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Le jeune femme fut emmené dans la pièce a cotée, d'ici on pouvait entendre le brouhaha de la cellules commune
et même sentir l'odeur du sang putréfié qui parsème les les fine séparations

Cet endroit, la 'salle' de torture, sert d'avantage a tenir tranquille les criminels plutôt que de leur soustraire leur informations

Ainsi il commença par lui arracher une touffe de cheveux avant de la projetée sur une sorte de table en bambou ébréché,

Il lui donna un coup de manche au visage afin d'éviter toute résistance, ces pieds et ces mains solidement liée au support, bras et jambes écartée, il déploya un panel d'instrument, plusieurs petite aiguille, des pique en bois, en os, très peu d'objets métallique, parmi eux un couteau de boucher, avec une lame relativement courte, épaisse et affutée, dotée d'un long manches, et bien sur un fer a marquer .... la marque a imposer sur les hommes et les femmes capturée pour le crime de révolte, de meurtre et autres actes de haute trahison ...

Bien ;.. Il vit la jeune femme allongée et dans l'éther en train de partir de cette pièces, elle avait sans doute perdu beaucoup de sang ...

Ce qui lui incite de ne pas la démantibuler au risque de la perdre avant la fin du procès

Il commença par la dévêtir entièrement de ces guenille et de plonger la longue tige d'acier dans le feu ....

Il n'avait pas de temps a perdre car il y avait beaucoup de Lézards a briser, et avec le bruits que fait le Rustre, ça sera lui le prochain a passer sur le billot...

Bien

Il lui jette un sceau d'eau croupit sur la trogne, une eau trouble, putride, salé et noirâtre avec sans doute quelque glaire de gardiens ....

Il saisie une petit aiguille en os ... et vint la faire glisser sur le visage de la victime, il passa le contour des yeux et griffa une paupière ... de peu il l'éborgna ... puis il lui planta brusquement a travers le bras pour la réveiller

Allez ouvre les yeux et regarde !

Il lui saisit la bouche, lui caressent les lèvres avant de lui écraser la mâchoire et les joues, puis lui enfonça ces doigts au fond de la gorge ...

La bouche s'ouvrit elle même, il prit un lourde pince de forgeron, et bloqua le mécanisme sur une molaire ...

pour l'instant je ne veux rien savoir de toi ... saletés de mendiante, mais je vais te faire crier, encore et bientôt tes cries, tes magnifique hurlements feront frémit tout ces parasites a cotée, tu les entends, ils se battent encore, il se viols,
Il ne mérite que la souffrance et la peur !

D'un coup vif de poignée il arracha de l'émaille et brisa la dent, mais la dent était encore planter dans la gencives, les bris blanc venait entailler les nerfs et la chair, lentement, très lentement, la pince venait titiller la racines de la dent et briser en mille morceaux la dent

ce n'est qu'après, qu'il l'arracha rapidement laissant une bave ensanglantée jaillir avec des larmes et des pleurs

Il continua ...avec une autre dents, cette fois il la laissa briser et sanglante avant de lui baffe le visage ... si cela ne suffisait pas il y avait deux ou trois autres méthode bien plus bruyante

On la jetta violement au pied d'un autre garde, Rakloura n'émit aucun son, elle serrait les machoires fière aveugle qu'elle était, après tout elle avait ce qu'elle avait voulue..
Elle laissa ses pensées s'évader vers celui avec qui elle avait partagée une petite lune.. Un sourire se dessina sur les lêvres, il s'était bien joué d'elle, à croire que les hommes s'amusaient avec les femmes, jeu favoris sans doute, ou passe temps , ou..

Elle était dans ses réfléxions lorsque le garde la tira par les cheveux pour la relever.

HUMPH !! NON MAIS çA VA PAS BIEN !!! AIIIIIIIE OUCH !!

Un coup de pied prit distance dans son ventre, ce qui eut don de lui couper le souffle

FERMES LA ET AVANCE !!

Il l'a fit entrer dans les gêoles, parmis les plaintes et les hurlements, elle crut reconnaitre passant près d'une porte le vieux qui ronchonnait, Akire qui poussait des jurons à en faire palir un moine, et Nee qui parlait toute seule..
Elle se mit à sourire franchement, ils étaient en vie.. Seul cela importait maintenant.. Elle se laissa conduire dans sa cellule, sentis quelques marches sous ses pieds mais n'eut le temps d'en attérir le talon que déjà le garde la poussait pour aller plus vite sans doute, et, referma la porte derrière elle sans un mot..

Elle entendis le cliquetis des clés s'éloigner emmêlé avec le son des pas du type qui l'avait planté là..

Ne lui restait plus qu'à attendre de savoir ce que son sort lui réservait..
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Non j'veux paaaaas allez en prison ! J'veux pas ! J'ai rien fait moi ! C'pas ma faute !!

Le petit morveux était trainé par un garde qu'il trouvait vraiment pas rigolo. Il l'avait comparé à un cochon sans cervelle, c'est dire. Et c'était pris un bon coup dans la gueule pour avoir osé l'dire à voix haute. Azumamaro l'avait confié à la justice peu de temps après l'avoir attrapé, et surement avec grand soulagement.

J'y veux paaaas j't'ai dis !

Il avait beau râlé de toutes ses forces, la porte de sa geôle claque derrière lui, laissant une grande incompréhension sur le visage de Kuan. D'habitude on l'emmenait jamais jusque là.

J'veux sortir de là ! Z'avez pas l'droit ! J'y suis toujours sage moi !

Après s'être cogné aux barreaux une bonne demi-heure, il finit par se taire, et à s'intéresser à son environnement, pour découvrir toute la bande, à à peine quelques mètres.

Les rats y vont pas me manger hein ?

C'était rare que Kuan avouait ses frayeurs, mais là, enfermé dans la presque obscurité, avec des bruits de grincements, et ses barreaux si immuables... ses 10 ans s'affirmaient pleinement. Il restait collé le plus possible aux barreaux, de peur de découvrir d'autres choses au fond de la pièce.

Et les squelettes y bougeront pas ?
J'veux sortir pour aller jouer dehors...

Il frotta sa joue de sa main, là où le garde l'avait frappé pour tenter de soulager la douleur.
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