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[RP] Les geôles du château.

Tokugawa_takezo


"Yuna..."

Takezo regardait la jeune fille et le gamin tandis que la raclure dans la cellule d'à côté faisait de bruits étranges.
En ce lieu, Takezo ne pouvait se permettre d'être trop mou au milieu de tous ces détenus, il ne pouvait se permettre d'être trop faible.
Aussi se contenta-t-il de faire un geste pour lui faire comprendre qu'il est satisfait de sa réponse.
Détournant alors son regard des enfants, il entendit l'autre raclure beugler à son encontre:

" Hé ! Z'ont oublié la flotte, tes mignons ! "

Takezo déposa alors son regard de braise sur lui, l'observant pendant plusieurs secondes. Peut-être les avait-il surestimé. Selon lui, même les ennemis se devaient le respect.
Il n'y aurait apparemment aucun honneur dans cette confrontation.
Quel honneur pourrait bien avoir des brigands...?

Son regard se porta alors sur Amaterasu dont il trouva la présence suspecte. Que pouvait-elle bien faire ici?
Takezo émit l'hypothèse qu'elle était là pour voir un détenu, exactement comme la petite Yuna.
Sa tendance à faire semblant d'être occupée dans un lieu aussi morbide ne la rendait que plus suspecte. Takezo se promit de demander aux geôliers si elle était souvent présente. Si tel n'était pas le cas, elle était ici pour un Lézard.
Il décida alors d'aller lui parler afin de la tester et voir quelles réponses elle donnerait elle-même lorsqu'une jeune femme bien amochée fut jetée dans une cellule.

Takezo s'approcha alors des gardiens et leur demanda:

"Qui est cette femme?"

"C'est une Lézarde Daimyo-sama!"

"Que lui est-il arrivé?"

Takezo s'approcha d'elle pour l'observer alors.

"Oh la routine habituelle quoi."

Sentant que le Daimyo commençait à se mettre en colère, les gardiens s'éclipsèrent doucement sans récupérer personne d'autre pour le bourreau.
Lorsque Takezo tourna la tête en leur direction, ils avaient déjà disparu.

Se retournant de nouveau vers la jeune femme Lézard, il lui demanda alors:

"Qui vous a fait ça? Que vous a-t-il fait?"

Le Daimyo était droit. Ses mains avaient quitté la garde de son sabre pour se tendre le long de son corps. Il n'était qu'à quelques mètres des barreaux et l'observait en silence avec un dégoût dissimulé.
Si assassiner ou tuer ne le dérangeait pas, il ne supportait pas les traitements indignes sur le corps humain.

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Kuan
Citation:
Bon, d'accord je te fais un vrai bisou pour te consoler. Mais un seul, hein! Et t'as pas besoin d'être mon namoureux, je le fais pour te faire plaisir.


Le visage du garçonnet s'illumina en entendant ça. Enfin il allait l'avoir son fameux bisou ! Et même pas b'soin d'avoir que Yuna comme namoureuse. Mais la petite s'arrêta à quelques centimètres de son visage pour lui attraper la main. Le gosse colla sa figure aux barreaux pour voir ce qui pouvait bien provoquer pareille réaction, et surtout l'emmerder quand il arrivait au but !

Chut... Fais pas d'bruit, p'tèt elle t'y verra pas Yawa...

Citation:
"Qui es-tu jeune fille?"


Le jeune leva la tête vers l'homme qui venait de s'adresser à Yuna en poussant un soupir. C'est foutu pour cette fois on dirait bien, l'histoire du bisou.

Et toi t'es qui d'abord ? Et on dit bonjour avant de parler aux filles ! Sinon après elles se fâchent !

Citation:
- Parole, petite gueuse, t'as la même bouille que...


Il fronça les sourcils en entendant son oncle, il connaissait Yuna, il la voulait aussi pour faire des bisoux ? Ah non hein ! Que lui !

La gamine lui crispa la main encore plus fortement ce qui arracha une grimace à Kuan. Un marmonnement d'insultes lui échappa, se disant que c'était pire que de voir cueillir des fleurs. L'homme qui avait parlé à Yuna partit plus loin, sans répondre à sa question, ce qui eut le don de faire râler encore plus Kuan.


Hé ! T'es malpoli toi ! Et après on m'y dispute quand j'y m'incline pas ! C'vraiment pas juste !

Une moue boudeuse envahit son visage. Pourquoi que les vieux y s'font jamais punir quand y font pas c'qui faut, hein ?

Edit : pour postage simultané

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Yuna.
Après un long moment d'angoisse au cours duquel elle s'était imaginée allant rejoindre Kuan dans sa cellule, le seigneur finit par se désintéresser d'elle. Yuna se retint de pousser un soupire de soulagement. Visiblement, Yawa aussi était trop occupée sur l'instant pour s'occuper d'elle, mais la petite ne doutait pas que ça viendrai bien assez tôt.

Elle hésitait a sortir aussi discrètement que possible, mais elle ne pouvait pas laisser son Kuan tout seul... Quand il adressa a Takezo des reproches, la petite fille le réprimanda d'un regard. Soudain, une vois s’éleva d'une des cellules un peu plus loin.


Citation:
- Parole, petite gueuse, t'as la même bouille que...


Cette phrase éveilla la curiosité de la gamine, et comme beaucoup de gens le savaient, c'était vraiment pas une bonne idée car Yuna n'avait généralement de cesse que quand elle obtenait des réponses satisfaisantes a ses questions. Délaissant Kuan, oubliant les autres personnes présentes, elle s'approcha de la cellule du lézard qui l'avait interpellé. Il était en train de manger. La fillette l’observa un moment, la tête légèrement penchée sur le coté, attitude que son oncle Keniko détestait par dessus tout car dans cette posture, elle était " le portrait craché de son bon a rien de père" selon ses propres dires.

Au bout d'un moment, elle se décida a poser la question qui lui brulait les lèvres:

De qui j'ai la même bouille? Dites m'en plus!

_________________
Yingyang
[Au cloaque]



La gueuze tourne, et tourne en rond dans son deux pieces, 9, rue du cloaque.
Tel un orage ne sachant où aller, elle se morfond, pas qu'elle regrette son geste, pour sûr, il y en aura d'autres et des plus durs, mais elle sait ce qui se traine dans les géoles, cà pue, c'est sombre, violent et malsaint.
Les coups subits, sans la moindre chance de les rendre, la sortent de ses gongs, l'entrainent à la révolte de nouveau, l'effraient et l'excitent à gogo.

Cela faisait quoi ? ... trois, quatre jours qu'elle attendait son tour.
Elle avait vu ses compagnons se faire attraper, puis emmener pour finir enchainés.
Que pouvait-elle bien faire, elle qui était libre durant son procès, elle qui ne voulait pas y retourner.
Et pour cause, elle en revenait...

Alors elle attendu, et à attendre, ils furent venus.


" il est pas trop tôt, vous en avez mis du temps pour venir... "
Se prêta-t-elle à une sorte de fête interne.

" En tous cas, je tiens à vous remercier pour ces quelques jours de vacances ensoleillées . "

L'évidence était là, rien ne laissait croire que son sort était écrit, et l'avenir tout tracé, mais la gueuze s'en moquait, une lame de perdue, dix de r'trouvées...

" On va t'en donner du soleil ma grande, t'inquiète surtout pas...AHHH AAHH HAAHH "

" Tu as voulu qu'on vienne te chercher ?... Eh bien nous y voila! "

" Pis ferme un peu ta grande gueule misérable chienne ! "

" Vous n'êtes qu'une bande d'ordure, de sous-fif, de ...ooohhh..bbss..."

Euuhh bein oui, c'est toujours un peu con un garde fédéral...en général lol !




Toujours est-il que la gueuze se retrouva rapidement près du chateau, évidemment, quand on ferme sa gueule, on avance plus vite...!

C'est qu'elle était peu fière à cet instant, savait ce qu'il s'y tramait, et surtout ignorait dans quel état ses amis se trouvaient.
Ce mélange de plaisir à les retrouver et la peur de se sentir gênée, elle qui n'a toujours rien subit.

Et pendant le chemin elle se mit à penser, à kuan, ptit crétin et mignon tout plein, à zaitochi, vieux et aigri, à neelhane, La femme, L'infâme, ou encore akire, l'alcoolique en délire, Rakloura,...ouhlala, enfin tout ceux qu'elle voulait revoir.

C'est qu'il parait qu'il ne fait pas bon vivre dans le chateau, ou plutôt, dans les fin-fonds du chateau...
La gueuze avait même entendu dire qu'il s'y promené de bien cruels personnages, et que malgré cela, il semblait que ce soit les lézards les monstres...


" Tu vas pouvoir l'ouvrir ta grande gueule maintenant, c'est qu'dans ces murs, on y entend pas grand chose..."
se mit à crier l'un des gardes en la poussant dans sa céllule

Prend garde à toi pantin, j'en ai vu assez pour te couper la gorge, le moment opportun ! "

C'est sur ces dernières paroles, que la nuit tombée, yingyang se retrouva aux géoles.
_________________
Est-ce dans la connaissance que l'on reconnait le faux du vrai ?
Le mensonge ne sait-il pas se déguiser ?
--Geminus


[Derrière les geoles]

Geminus tapi au pied du mur regarde la façade haute de 6 metres, lisse comme du marbre... Apercevant une grille, il tente sa chance et jette quelques cailloux.

Plic
Plic
Plic
Plic
Plic
Plic
Plic
Ploc


Haut bout du 8eme son tir s'ajuste et le cailloux passe a travers la grille...

Geminus
attend de voir si cela provoquera une réaction... Pas très à l'aise l'albinos parce qu'il se dit que blanc comme il est on va le voir a des lieux à la ronde.
Rakloura
"Qui vous a fait ça? Que vous a-t-il fait?"

Citation:
Le Daimyo était droit. Ses mains avaient quitté la garde de son sabre pour se tendre le long de son corps. Il n'était qu'à quelques mètres des barreaux et l'observait en silence avec un dégoût dissimulé.
Si assassiner ou tuer ne le dérangeait pas, il ne supportait pas les traitements indignes sur le corps humain.


L'aveugle allait essayer de se faufiler entre la porte et le mur.. S'arrete net.. Serrant les poings..
Sentant le souffle chaud du San presque collé sur son visage, met sa tête en arrière ne voulant qu'il la touche..

Arrive à prononcer d'une voix innaudible...

"Sauvez le petit San .. Il n'a rien à faire ici.."

Puis tendant l'oreille, entendant caillou venir s'éclater près de la pierre de la fenêtre de la géôle, sourit dans la pénombre et rajoute se rassurant à sentir le vent frais venant de très haut de la petite ouverture, pour ne pas que le San le vérifie, car elle se doutait... "Gem" penssa t'elle..

"Et demandez aux gardes de cesser de nous ennuyer avec leur jeux infantiles.. Cela nous empêche de dormir San."

_________________
--Geminus



Pas de réaction...

Encore rodé de son dernier tir, Geminus retente sa chance, cette fois avec un cailloux auxquel il a attaché un petit morceau de papier de riz, sur lequel il a écrit ce message:




si vous êtes qui vous devez être dans cette géole,
sachez que cette nuit meme je ferai diversion
afin que de vos derniers gardes vous vous débarrassiez
et vous évader vous saurez

enfin si vous n'etes pas qui vous devez etre, merci de jeter ce papier ou les 1000 démons vous dévorerons l'ame.

Signé,
Gem.
Zaitochi
Le vieux s’était retourné, puis retourné, puis retourné encore sans parvenir à se rendormir. Il aurait tant aimé rejoindre son rêve … Bref, il n’y parvint pas. C’est comme ça, on a beau courir, on ne rattrape jamais ses chimères …

Il allait faire une dernière tentative quand son colocataire du moment se remit à brailler.


- Eh l’vieux ! Réveille-toi, ya le Daymo ! Ya le Daymo !!!


Pffffff, le Daymo. Bein oui et pis …


- Ils amènent de la bouffe ! Plein de bouffe !!


Hein ? D’la bouffe ??

Zaitochi se dressa sur sa maudite planche et aperçu une coupelle devant la grille, Wasabi se chargeant déjà d’engloutir la sienne. Alors qu’il se levait pour aller ramasser sa pitance, il entendit la voix du Rustre, plus loin dans le couloir.


- Hé ! Z'ont oublié la flotte, tes mignons !


D’la flotte ?? Commençait à perdre la boule l’Akire, c’était le Daymo ce gars là ! Il se mit aussitôt à hurler.


- Hey ! L’Daymo ! Fais pas ton radin. Ramène-nous donc un coup d’saké pour faire d’scendre tout ça !!!


Bein quoi ? C'est vrai ... Quite à attendre la mort, autant le faire dans l'ivresse ...
Neelahne
Elle croyait enfin avoir trouvé ce repos ,celui au moins du corps .
Prise de sueur froides ,elle ouvrit subitement les yeux et agita sa tête ,elle était encore là ,à a sa merci .Rien n’ avait bougé .Le visage enflé, et ce gout métallique qui avait envahie sa bouche. Elle avait ce sentiment d’oppression ,incapable du moindre mouvement de lèvre ,elle ne sentait plus ses gencives.

Prise d’effroi ,elle sentait cette main s’aventurer sur sa peau, doucement, lentement .Remontant vers son entre jambe…Détaillant chaque courbe…

Elle sentait son dos trempait de sueur ,l’ atmosphère de la pièce devenait palpable au fur et à mesure du temps , particulière ,au-delà de cette odeur de miasme dû aux viscères laissés à terre pour le plaisir des mouches qui avaient trouvés terrains fertiles à leurs progénitures…l’on décelait ce parfum de peur ,celui qui colle à la peau, celui qui invite à trembler ,celui qui arrive à prendre forme humaine.

Il apparut devant ses yeux ,toujours ce regard inassouvie…
Elle sentit ses doigts palper sa peau plus brutalement……

Le souffle court, elle fut prise de tremblement, se débattant ,enfonçant encore plus profondément ses liens qui l’avait tant blessée.
L’odeur de peau carbonisée ,lui donnait la nausée ,incapable de crier, plus un bruit ne sortait de sa gorge nouée ,juste l’air passait.
Elle arrivait à sentir tous son corps,elle se souleva en se cambrant, contraction involontaires ,secousses violentes de son être qui cherchait à se débarrasser de cette souffrance.Sa peau s'embrasait,fondait sous ce tison,elle éprouvait encore ce mal,se demandant quel traitement était le pire…..

Sa respiration était saccadée ,elle avait chaud ,froid ,tout tournait….Dans la foulée ,il la délia, sa délivrance fut pire.

Elle était sur le dos ,nue, bras et jambes ballants de chaque côtés ,son ventre se gonflant et s'abaissant,parfois laissant un creux béant....Les yeux grands ouverts ,fixant le vide de nouveau ses prunelles s'épanchaient .
Le visage déformé par des grimaces de douleur ,une partie de son corps venait d’être ravagé .Elle n’avait pu aller contre ,laissant cet homme assouvir ses désirs les plus obscènes,licencieux.......le mal avait revêtu pour l 'occasion son plus bel apparat ,celui d' un homme......

Déplacée, secouée, jetée encore,elle s’écrasa sur ce sol dur et froid. Seul ses cheveux la vêtissaient . Les mèches qui recouvraient son visage lui donnaient un air sauvage ,presque barbare .Puisant au fond d’elle ,elle rampa jusqu’au mur ,enfonçant ses doigts ensanglantés dans le sol .Les filets de bave venait s’écraser ,laissant des trainés sur son passage.

Elle se blottit contre la pierre, comme pour se protéger ,une jambe étendue ,l’autre repliée .Paupières closes ,elle laissait ses larmes inondaient sa peau abimée.

Elle voyait des ombres en entrouvrant ses yeux ,plus ou moins difformes ,ne savait même pas si il s’agissait d’hommes ,de femmes….d’ailleurs ca n’avait pas d’importance.Parfois des échos de voix...parfois plus rien,et toujours ses bruits de chaînes que l 'ont fait coulisser entre les barreaux des cellules...a cette heure ci qu 'en était il des autres........?

Dans sa tête elle ressassait cet air que sa mère fredonnait .Episode de sa vie enfoui dans lequel elle encra sa volonté ,sa détermination.

Mais la douleur venait sans cesse lui murmurer qu’elle était là, qu’elle ne la lâcherait pas, parfois lui faisant miroiter un instant d’apaisement pour mieux la relancer ensuite .Sa carcasse était presque en deuil ,aux prises avec des tourments perfides……


Une voix vint nuancer ces instants partagés entre souffrance et martyre.Perdue entre songe et réalité et elle ne distinguait plus le réel de l'irréel.

Par reflexe elle détourna la tête vers ces barreaux qui semblaient se moquer d'elle.Pourtant une ombre était là ,dans la brume qui peu à peu l 'envahissait.

Il avait cette intonation douce,ce ton quasi rassurant,qui était il?Etait il vrai,ou farce des esprits qui s'emparaient du sien.Elle même était elle éveillée à cet instant....?

Elle ouvrit un oeil et peina à le garder ainsi,la clarté l'aveuglait,humidifiant de nouveau son iris...

Ses questions demeureront sans réponses ,du moins ne trouveront pas écho audibles.

Comme d 'un volcan que l'on croyait endormie ,mais qui consumait tout de l 'intérieur un éclair jaillit de ses amandes ébènes ravivant cette flamme qui sommeillait ....

D'une main tremblante,presque maladroite elle dégagea son visage de ce masque qui la recouvrait,offrant à son visiteur inconnu cette vision que l 'on peine à soutenir du regard,mais qui répondait à au moins une de ses intérogations.
La face tuméfiée,enflée,striées par les sillons de ses sanglots,l'on ne distinguait plus ses lèvres,voilées d'auréoles carmin virant au noir,s'étalant jusque dans son cou.

A cet instant ,cette voix venu d'ailleurs faisait face à un visage muet.




[size=7]EDIT pour maladresse, [/size]

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Rakloura
Takezo était devant elle, elle respira doucement, allait lui demander encore une fois de prendre Kuan et de le sortir de là, lorsque...

"POTCH"

Quelque chose attérit juste à côté d'elle, un bruit étrange, comme un caillou recouvert d'un...

Elle essaya de le trouver tatonant avec le bout de son pied, et le posa discrètement dessus, espérant que personne ne s'en aperçoive, elle aurait voulu jeter un regard vers Kuan mais... Aveugle.. Que pouvait-elle faire..? Just attendre que Takezo sorte..
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Yawasshi
Yawa ne savait plus trop où chercher. Elle devait parler à Axouni et elle ne savait pas lequel de ces lézards il était. Il en arrivait de partout, c'était une suite sans fin d'aller et venue. Des gens qui n'avaient rien à faire dans ces geôles. Que faisaient les gardes ???

Elle observait tour à tour les cellules, les "visiteurs" qui se croyaient sans doute dans un quelconque lieu de rendez-vous. En soupirant, elle allait se remettre à sa quête lorsqu'elle entendit une femme interpeller une enfant ... Une enfant ??? Yawa se retourna et aperçut Yuna ! Que faisait-elle là ? Elle n'avait pas sa place ici. Alors elle vit le jeune Kuan derrière les barreaux d'une cellule et elle comprit. Ce jeune garçon était donc un lézard, elle aurait du s'en douter... Et voir Yuna s'attacher à ce garnement ne l'enchantait guère.

Délaissant la femme qui, elle non plus n'avait rien à faire là, elle se dirigea vers les deux enfants.
C'est alors que Takezo arriva et Yawa s'inclina respectueusement. Des cris leur parvinrent, des beuglements incessants, des hurlements intempestifs et des vociférations en tout genre. L'ambiance générale était au champs de foire, il semblerait... Les lézards rivalisaient de leurs voix, de leurs paroles obscènes et vulgaires mais qu'attendre de plus de telles râclures ?

Laissant Yuna près de son jeune ami, Yawa retourna à sa préoccupation première, se disant que la gamine ne perdait rien pour attendre. Elle gardait cependant un oeil sur elle, cet endroit n'étant vraiment pas fait pour une petite de 8 ans ... Ni pour un gamin de 10 ans, lézard ou pas.

Un sifflement moqueur lui parvint de la cellule toute proche et elle croisa le regard du brigand amôché. Les gardes ne l'avaient pas loupé ... mais il avait encore l'oeil vif bien que tuméfié et son allure déplorable ne semblait pas l'atteindre outre mesure. Yawa lui jeta un regard où se mélaient amusement et exaspération. Faire le paon semblait la nature première de ces êtres reptiliens.

Yawa faillit éclater de rire en entendant le brigand réclamer de l'eau ... Sans aucun doute, ce liquide ne devait pas trouver grâce aux yeux malfrats, ni pour se désalterer, ni pour d'éventuelles ablutions ...

Une autre voix s'éleva alors, plus vieille, plus usée, qui réclamait du saké celle-ci ... Les choses rentraient dans l'ordre.

Yawa se dirigea vers le vieux et en un sourire lui expliqua, non sans employer un ton mi amusé mi moqueur :


" Hélàs vous allez devoir vous contenter d'eau ... Comprenez-vous, les sôs de certaines villes ont subi de vilains assaut et le kuni doit dépenser ses maigres économies pour aider à remonter ces sôs ... En tant que gestionnaire du kuni, je me dois de veiller au moindre koban dépensé ... Et l'abondance de saké dans les geôles fait hélàs partie des bons souvenirs ... "

Souriante, Yawa jeta un oeil vers la cellule où elle avait vu Takezo entrer quelques instants plus tôt et tout en attendant la réponse du lézard ridé, elle guettait la sortie du Daimyo.
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Tokugawa_takezo


Elle était nue.

Mais ce n'était pas cela qui le choquait le plus.

Takezo était simplement venu aux geôles pour retrouver Yawa et aller discuter avec Axouni de son verdict jugé trop sévère.

Mais il était loin d'imaginer être témoin d'une telle scène.

Tandis qu'il la regardait, le monde autour semblait avoir disparu. Il était perdu dans un mélange de douceur et de dégoût. Douceur pour une femme dont la faiblesse suintante était attachante. Dégoût de voir une femme dans un tel état.
Sans la quitter des yeux, il tendit la main vers le gardien des clés qui l'avait accompagné depuis le début.
Comprenant qu'il lui fallait la clé, il la lui tendit.

Takezo s'en empara et s'approcha des barreaux, son visage pénétrant peu à peu dans la lumière qui se diffusait par la petite meurtrière de la cellule.
Engageant la clé dans sa serrure, un cliquetis sonore qui résonna dans les couloirs perturba le silence ambiant, comme si tout hurlement et beuglement de prisonnier avait disparu.

Le Daimyo s'approcha de la jeune femme qui était recroquevillée au sol contre la pierre froide. Il s'agenouilla alors devant elle pour mieux l'observer.
Pour un spectateur, cela aurait pu passer pour du voyeurisme. Cela dit, la femme était tellement mutilée qu'il était difficile de profiter de ses courbes et de ses zones intimes. Le sang et les croutes parcouraient son corps et pour tout autre personne que lui, cette vision aurait donné des hauts le coeur.
Cela dit, Takezo avait approché la mort de près. Il avait vu des horreurs, il en avait provoqué un certain nombre. Certains étaient bien loin du compte en l'imaginant être un simple Seigneur de salon...
Ils étaient bien loin du compte.

Takezo scrutait les blessures qu'elle avait subi et constata qu'elle avait eu affaire à un sadique des plus ignobles. Takezo avait eu affaire à la mort, mais il ne supportait pas la souffrance. Celui qui avait fait cela le paierait de sa vie.

Le Seigneur Tokugawa se releva alors et retira son haori.
Ce dernier était couvert de motifs représentant les fleurs d'Oda mêlées aux fleurs des Tokugawa dans des couleurs sombres bleutées.
S'approchant de la jeune brigande, il recouvrit son corps de la grande étoffe par peur qu'elle ne prenne froid.

Se retrouvant dans un simple kimono, ses doigts écartèrent avec prudence la mèche brune qui recouvrait son oeil avant de se relever.

Se retournant, il sortit de la cellule et la referma derrière lui.

Le son des beuglements reprit soudainement.
Il tendit la clé au gardien et lui demanda.

"Allez chercher un médecin et dites lui de s'occuper de cette femme. Allez également chercher Azumamaro, je vous prie. Demandez-lui de s'occuper de Yuna et de Kuan. Cet enfant ne doit pas rester plus longtemps en prison. Il sera mon captif au Yamajirô du Clan Tokugawa à Nagoya, en attendant son procès.
Merci de faire vite, cette femme souffre."


Takezo aperçut Yawa et se rappela du but premier de sa visite. Ce but sera atteint. Mais pas avant s'être débarassé d'un dernier problème.

"Yawa, suis-moi."


La main de nouveau sur le manche de son katana, il traversa le couloir le pas vif, à la recherche de sa prochaine victime.

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Neelahne
Encore ce bruit, un de ceux qui vous marque à vie,les crans de la serrure s’emboitèrent,pour libèrer le taquet qui claqua dans un bruit sec.

Dans un froissement de tissu la silhouette s’approcha ,elle sentait ce regard écoeuré mais pourtant curieux .Venait il assouvir cette curiosité mal saine propre aux hommes ?Peut être était il désireux de voir celle qui avait survécu ,là où d’autre avaient péris.

Malgré le vacarme ambiant et durant ce court instant ,il se créa un lien invisible .Il s’abaissa à son niveau ,elle n’eut pas la force de se reculer ,d’ailleurs le mur derrière elle la maintenait. Elle arrivait à sentir son odeur, mais n’arrivait pas à la reconnaître ,soutenant son regard elle scrutait cet homme qui était loin de paraître hostile.Il était là, prés d’elle ,en tendant la main elle aurait pu l’effleurer mais n’en fit rien ,quelques centimètres les séparaient ,pourtant en l’observant elle comprenait qu’ils étaient loin de l’autre .

Se dégageai de lui cet aura si particulière ,sur de lui ,calme ,faisait il preuve de compassion ?A croire…ses yeux parlaient pour lui ,et les mots n’auraient été que futilité…….D’ailleurs pour dire quoi ?.....

Aussi doucement qu’il c’était baissé il se releva ,elle senti un léger mouvement d’air, douce caresse sur les ruines de sa peau .Elle le suivait des yeux, elle détaillait ses mouvements, cette facon qu’il avait de dénouer les liens de son vêtement ,cette façon qu’il avait de faire glisse le tissu et ce geste….celui auquel elle ne s’attendait pas ...

Il prenait la précaution de ne pas la toucher en la recouvrant ,juste la frôlement de cette étoffe,apposée avec douceur,presque délicatement….pourquoi ?
Avec dextérité,il dégagea ses cheveux crasseux ,elle ferma de nouveau cet œil agressé la lumière et ses traits se détendirent légèrement .

Peut être aurait elle pue le remercier ,peut être aurait elle pue aussi rejeter ce geste….peut être….mais n’en fit rien.

Comme il était arrivé ,il partit….habillé de silence….

Une rencontre curieuse,où tout autour d’eux la vie et la mort n’étaient plus……où les mots n’avaient pas leurs place, une exile dans le temps.

Peut être chercheraient ils à s’apprivoiser…sûrement même.. ….ils étaient appelés à se revoir…. il est un temps pour tout…..

Il était la Lumière,elle était l’Ombre.

_________________
--Samourai

Le dit Sadique était revenus chercher ça nouvelle victime et continuer la tache éreintent que le maitre de la geôles lui faisait faire :

Les gardes avait était incapable de trouver le chef des Lézards ... aussi allez t-i devoir prendre la deuxième figure la plus imposante de ce lieu afin de donner l'exemple aux autre et assurer un semblent de menace pour ceux qui voudrait continuer le vacarme actuel.

Ils fallait tous les tatouée ces chiens ! les femmes, les vieillards et les enfants eux aussi ! leur déshonneur devras rester visible aux autres habitants du kuni si toute fois ces personnages venait a être épargner.

Il n'était pas manchot, c'était un ancien samouraï avec l'estomac bien accroché et une bonne connaissance en anatomie presque digne d'un médecins de bataille ... et pour cause ! comme la plus part des employée du château, il était vétéran dans les grandes guerres de ce pays, ayant profiter de ces nombreux escarmouches pour observer diverse personnes exécutent leur tache ardue ...

certain aurait penser que le daimyo de l'époque en aurait fait une aide de camps sous les dispensaire d'ashigarus ...

Mais finalement il est affecter a une geôle, tatouer les prisonniers, en torturer certain pour faire mollir le groupe, veiller a l'hygiène des gardiens pour éviter les pandémies.

Alors quelle ne fut pas la surprise du 'sadique' de voir un seigneur pencher sur une de ces victime en train de baver littéralement sur le jeune femme déshonorer ... et couverte de plaie infecter ...

cela le dégouter de voir que les seigneur eux même laisser leur code de cotée pour ce rincer l'œil ...
ou pire ... prendre pitiés d'eux

Il s'inclina devant en espèrent ne pas lui manquer de respect puis commença a chercher une nouvelle victime a tatouer, si possible un homme bruyant .... leurs crie on tendance a calmer les ardeurs du groupe , et le calme peux de nouveau régner en maitre ...

il scruta la cellule ...derrières ça cagoule il pensais que cet endroit devrait sans doute regorger d'ivrogne assez courageuse pour défier l'ordre ... il attendit
Rakloura
Takezo était enfin partit ne voyant l'objet qui reposait sous le pied d'Akane..

Elle chuita lorsqu'il fit demi-tour, et appela kuan pour qu'il s'approche..

Kuan..

Elle prit le caillou, et comme elle l'avait pensée il était recouvert d'un parchemin, elle fit un étrange sourire et le tendis à Kuan..

Dis moi ce qui est écrit dessus Kuan
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