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[RP]Un duel d'honneur...Et l'amour dans tout ça???

Joffrey
Les acteurs étaient en place.

Pendant une nano seconde , un oeil averti aurait pu saisir la scène d'un tableau qu'il aurait intituler " Les amants maudits".

le lieu: une clairière sous un ciel clair-obscur
Les duellistes: deux êtres que tout sépare mais dont Cupidon s'amuse.
Les témoins: personnes amies, acteurs silencieux de l'acte à venir.
Les spectateurs: personnages soutenant soit l'un, soit l'autre ou simplement priant pour que tout finisse bien.

A peine s'était elle présentée, que la course du temps sembla s'accélérer encore plus.

Le Duc de Corbigny faisait son apparition.

Petit salut , quelques mots échangés puis la phrase.

Dame Joffrey. Je suis prêt.

Jo se tourna alors vers Kilia et Fitzounette, leur faisant signe d'approcher.

Dés qu'ils furent tous regroupés , elle prit la parole:

Nous voici, réunis en ce lieu afin que l'honneur soit sauf...

et que l'amour l'emporte finit elle en pensée.

Il s'agissait pour la Vicomtesse de son premier duel, elle n'avait rien préparé, laissant son coeur, son honneur guider ses gestes et ses paroles .

Damoiselle Fitzounette, Messire Erik,

Confiez vos armes à vos témoins respectifs.

Dame, Messire les témoins, auriez-vous l'obligeance de vérifier que les armes sont conformes.


Puis son regard coula vers l'Evèque.

-Monseigneur , votre présence nous est précieuse.

Puis-je vous demander de bénir ces armes, afin que notre Seigneur assiste nos duellistes, que leurs gestes soient guider par leur coeur.


Jo attendit un instant puis repris.

Je pourrais icilieu vous lire les règles du duel, mais nous avons échangés maintes missives.. et tous nous avons accepté de nous y soumettre.

Fitzounette, tu es .....l'offensée, choisis ton côté.

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Juliette
Elle entendit l'arbitre appeler l'évêque. Non, pas tout de suite ! Elle suppliait au fond d'elle même pour que l'évêque prenne tout son temps afin qu'elle reste à ses côtés assez longtemps : ses prières doivent être entendues par le Très Haut ! à point c'est tout.
Sans même y prendre garde, elle s'accrocha inconsciemment au bras de l'évêque, quitte à l'accompagner pour bénir les armes pendant qu'elle prierait de toute sa volonté, Aristote.


Ô Aristote, ayez pitié de ces deux êtres, épargnez les de la souffrance, raisonnez les pour qu'il trouve la voie de la sagesse, guidez les vers la réconciliation des familles, le pardon...

Elle était concentrée sur ses propos, inquiète de la tournure que pouvait prendre les choses.
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M4dboris
[les derniers échanges avant le début du duel]

L'interminable voyage de l'Evesque avait cessé, il était arrivé à bon port...il était dispo, à défaut d'être frais.

Le prélat avait fait un premier tour d'horizon pour voir quel genre de gens étaient présent.
Son parrain et ami, Erik, ne lui avait donné que peu d'information sur cette "manifestation".

Il savait que c'était un duel...contre qui, il ne savait pas...et pourquoi, il l'ignorait aussi.

Il y avait quand même pas mal de monde dans cette clairière, l'évènement était donc bel est bien officiel.
Peu de tête étaient connues de l'Evesque...ce fût rapide à constater.
Le prélat n'avait reconnu que Gaborn et Snell, deux bourguignon de longue date.
Cela faisait bien longtemps qu'il n'avait rencontré l'un ou l'autre, mais leurs visages restaient dans la mémoire de M4DBORIS comme s'ils étaient partis hier.

Erik vînt alors vers M4DBORIS et fît quelque chose d'inattendu...


Tiens, mon filleul ! Je te confie cette belle Etoile d'Aristote. Je serais indigne de me battre ce jour, l'ayant sur moi. Indigne et bien trop protégé du sort, bon ou... Mauvais.

L'Etoile d'Aristote était une distinction que l'Eglise ne décernait pas à tous le monde...que non.
Cette étoile venait récompenser une conduite aristotélicienne inscrite dans la durée...les trois mandats successifs d'Erik à la tête d'un duché aristotélicien avait peut être été à la base de cette reconnaissance de la part des Eminences de l'Eglise aristotélicienne romaine.


Mais, c'est...
c'est...


Puis, jugeant qu'il était inutile d'ajouter quoi que se fût, que chacune des paroles pourrait déstabiliser un peu plus son ami, l'Evesque accédât à la requête.

Bien, je la conserverai et je compte bien la rendre en obtenant un "merci"

Subtilement, il avait fait comprendre à Erik qu'il voulait le voir revenir vivant...après tout, les morts n'ont que faire des médailles...

Le prélat allait s'en retourner quand le Corbigny lui ajoutât une messe basse


Prie pour nous deux, je t'en supplie. Prie pour deux fous qui s'aiment et vont peut être s'entretuer! Prie pour elle...

C'était donc ça...un duel entre amant...quel spectacle lugubre, sinistre...contre nature.
L'Evesque hésitait à interrompre ledit duel...il était inconcevable que des enfants du Seigneurs se retrouvent pour s'égorger comme de vulgaires porc.
Il hésitait, mais n'en fît rien.

S'il avait compris ce qui allait se jouer là, il savait aussi qu'interrompre le duel serait déshonorer les deux partis...et dans la noblesse, sans honneur, il n'y avait point de vie.
M4DBORIS répondît à voix haute...


Il en sera fait ainsi...fait moi confiance, c'est la chose que je sais faire le mieux.
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M4dboris
Dame Joffrey venait de lancer le duel

L'Evesque d'Autun se tenait debout, à côté de Juliette qu'il avait pris bien soin de saluer avec tout l'honneur qui lui était du.
Elle semblait inquiète...manifestement, l'Evesque ne serait pas seul à prier dans cette clairière...

Soudain, ce fût le départ.
Dame Joffrey appelât les deux adversaire, expliquât le rôle des témoins et demandât à M4DBORIS de bénir les armes.

Le prélat aurait bien eu envie de les envoyer promener, avec leurs armes qui allaient bientôt séparer deux enfants du Très Haut.
Icelieu, il n'était pas question de combattre des hérétiques, ni même question de se battre pour survivre...non, on se battait apparemment pour l'honneur.
L'honneur aurait, ce jour, peut être raison de l'Amour...qu'elle ironie macabre.

Au moment où il allait faire un pas en avant, l'Evesque sentît Juliette s'agripper à son bras.
Maintenant, l'Evesque en était convaincu, il n'était pas le seul à déplorer ce duel.

L'Esprit de M4DBORIS continuait de fonctionner à vive allure...cherchant l'issue heureuse de cet évènement malheureux.
Stopper le duel, serait déshonorer les deux duellistes et faire passer l'Eglise pour des rustres sans aucun sens de la noblesse.
Les laisser combattre sans rien dire serait renier les valeurs qu'il défendait...l'Amour du prochain, l'Amitié aristotélicienne.

S'en était décider, il allait faire quelque chose...son instinct le poussait en ce sens...


Dame Joffrey, c'est avec un grand honneur que je vais bénir les armes de ce duel.
Mais avant cela, permettez moi d'aller chercher de l'eau bénite à mon carrosse.
Je fais toujours en sorte d'en avoir à disposition, mais je ne vais pas jusqu'à la garder sur moi...

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Erikdejosseliniere
Il n'avait d'yeux que pour elle.
N'entendit que comme venant de très loin les explications et demandes de dame Joffrey.
Seule, elle, comptait.
Sortit dédaigneusement sa fidèle lame de son fourreau, le laissant choir comme une sale défroque.
Dieu ! Qu'elle était belle.
Tendit d'un mouvement brusque son arme à Gaborn ainsi qu'ordonné.
Regarde-moi, ma mie, regarde-moi, juste un instant.
Ne comprenait rien au va-et-vient de son ami l'évêque.
De tes iris de ciel pur, dis-moi seulement que tu m'aimes...

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Duc de Corbigny
Juliette
La voix de l'évêque fit sortir Juliette de ses prières. Elle se rendit alors compte qu'elle s'était vivement accrochée au bras du prélat. Elle ne s'en offusqua pas pensant que le contact permettrait encore mieux le passage de ses prières vers Le Très Haut.

Elle sentait néanmoins que le temps passait et que le duel ne tarderait pas à commencer. Juliette ne pourrait sûrement pas l'arrêter mais pourrait au moins le retarder. Ainsi, tandis que l'évêque proposait d'aller chercher de l'eau bénite, elle lui souffla à l'oreille tout aussi discrètement ces quelques mots :


Monseigneur, bénir leurs armes est une chose mais si l'un d'entre eux venait à mourir avec une âme toute sale, ne conviendrait-il donc pas avant, de les entendre en confession ?

Elle insista sa demande du regard, la pensant juste et très aristotélicienne. Juliette ajouta ensuite en clignant de l'oeil :

Le choix de la pénitence vous incombera ...

Elle imaginait très bien une pénitence qui engendrerai l'ajournement voir l'arrêt du duel. Un espoir vain ?
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recherche une joueuse pour jouer Aliénor, fille de Juliette et Milamber de Lasteyrie
Gaborn
Gaborn prit la lame présenté par Erik. Il fit courir son doigt sur le tranchant sentant un peu de la peau de son doigt s'ouvrir comme un fruit trop mûr. Oui c'était là du bon acier, fait pour tuer... l'artisan qui l'avait créé, les hommes qui en avaient pris soin... tout avait été fait pour rendre cette arme aussi mortelle que possible.
Soupesant la garde et le poids de l'arme il la fit voler en un geste rapide. Le son était clair de l'air coupé.
Hochant la tête, son visage toujours aussi possible, il rendit l'arme à Erik déclarant.


Cette arme est aussi conforme que peut l'être un tel objet de mort.

Reculant d'un pas, il laissa Erik seul dans ses ténèbres. Il les avait choisi, il ne pouvait être aidé. Qu'il vive ou qu'il meurt n'était plus en aucune main humaine.
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Joffrey
Un répit, juste quelques minutes, mais un répit..

Citation:
Dame Joffrey, c'est avec un grand honneur que je vais bénir les armes de ce duel.
Mais avant cela, permettez moi d'aller chercher de l'eau bénite à mon carrosse.
Je fais toujours en sorte d'en avoir à disposition, mais je ne vais pas jusqu'à la garder sur moi...


Sa demande de bénédiction avait été acceptée. Non qu'elle ne serve qu'à reculer le moment où le bruit des armes se ferait entendre...mais cela leur donnait une remise sur le temps.

Comment pouvait il y avoir duel, alors que tant de personne priait pour une fin heureuse. se demanda t elle.

Elle eut tout à coup envie de hurler..

Nonnn, pas de duel, regardez autour de vous...

Des amoureux, un évêque, des témoins...remplaçons les armes par des alliances, lavons l'honneur dans l'union... vous voulez du sang... prenons le sang de l'hymen...


Jo en rougit presque...

- Prenez votre temps , Monseigneur... dit elle simplement
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Fitzounette
Elle avait vaguement conscience de la foule qui s’était amassée aux abords du pré. Mais elle ne s’était pas inquiétée de savoir qui était venu, finalement. Ils étaient tous de ses amis fidèles, des confidents, des soutiens. Pourtant, son esprit ne parvenait à appréhender ce qui l’entourait.

Après son corps, c’est sa conscience qui s’échappait, comme happée par d’autres cieux plus cléments. Elle était restée là, stoïque, les mains dans le dos, le regard vague. Nulle trace d’anxiété ou de rage. Pas même d’impatience, un masque impénétrable ayant pris possession de ses traits.

La voix de Joffrey lui parvint, lointaine…

Elle présenta à Kilia l’épée offerte par son grand-père, l’illustre sanguinaire, 197856 de Penthièvre. Il lui avait fait ce présent des années auparavant, juste avant la campagne Mayennaise, dont elle était la seule à avoir réchappé sans une égratignure. Depuis, elle ne la quittait jamais.

Elle avait également amené son bouclier porte-poisse, issu de la même campagne (certifié avec vrai sang de Maréchal de France dessus), que son grand-père ne lui avait offert que plus tard, pour la féliciter d’avoir survécu à son quinzième printemps. Née pour se battre. Ne se perpétueront que les plus forts d’entre eux… La sélection naturelle…

Il était là, elle le savait pertinemment. Son âme le lui avait indiqué. Elle ne le regarderait pas, elle se l’était interdit. Car son emprise sur son cœur était telle, qu’elle aurait ébranlé cette douce sensation d’ailleurs, que seule parfois la mort peut vous procurer… Ses prunelles aciers continuaient à fixer le néant.

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M4dboris
Dame Juliette chuchotait en direction de Monseigneur d'Autun.
Celui-ci n'eût aucun mal à entendre ses mots tant il était habitué à ce genre de procédés...les bâtiment religieux résonnant terriblement, il fallait parfois un certain talent pour ne pas se faire entendre.


Ne vous inquiétez pas, maintenant que je suis ici et qu'on m'a demandé mon assistance, il faudra l'assumer en intégralité...

L'Evesque affichait un sourire discret...il savait déjà ce qu'il allait faire et dire.

Puis, il parlât tout haut


Dame Juliette, m'accompagneriez vous jusqu'à mon carrosse, je dois aller y chercher l'eau bénite.
J'imagine que nous avons beaucoup de choses à nous dire depuis nostre dernière rencontre...pourquoi ne pas profiter du trajet pour parler un moment


L'Evesque espérait que la Dame verrait clair dans cette proposition particulière...qu'elle comprendrait que ce n'est pas pour papoter que le prélat lui demandait de l'accompagner...mais bien pour l'interroger en privé sur la teneur de cette macabre réunion.
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Erikdejosseliniere
En cet instant précis, Erik ne savait ce qui était le plus terrible, de ce vin aigre qui lui défouraillait les tripes, -sa bouche était emplie d'humeur bileuse et sa tête ne cessait de lui tourner-, de Fitzounette qui fuyait son regard, roide comme un piquet, plongée au plus profond d'elle-même, de ce qui allait devoir s'accomplir, de cette foultitude alentour, dont il entendait les mots mais sans rien y comprendre. Il avait envie de leur demander de ficher le camp, tous, de hurler qu'il se taisent, qu'on les laisse, enfin, et que tout s'arrete !

En d'autres circonstances et malgré un mauvais temps de saison, ce petit coin de verdure eut pu être parfait pour des retrouvailles d'amants...

Quelques mots parvinrent, énervés, à sortir de sa bouche affreusement pâteuse. Nul ne pouvait savoir si cela s'adressait à sa belle fatale, à l'arbitre, aux témoins, à son évêque, aux autres :


Alors, c'est bon ou bien quoi ?????

Ses jambes pliaient sous son propre poid, mais il ne scillait point. Juste abominablement envie de vomir.
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Duc de Corbigny
M4dboris
L'Evesque d'Autun fît l'aller retour et s'informât sur l'évènement qui allait se jouer dans cette clairière.

Les choses étaient assez claires...le puzzle se recomposait.


Armé de son fidèle seau d'eau bénite, le prélat approchât des armes.




D'un mouvement affirmé du poignet, il usât du goupillon pour asperger les armes devant lui.

Par cette eau, je béni ces armes au nom du Très Haut.

Puis, il ne pût s'empêcher de rajouter...

Seigneur, soit miséricordieux avec tes enfants qui vont ce battre séance tenante.
Ne les juge pas sévèrement.

Nous savons qu'en tant que frère et soeur aristotélicien, nous ne devons nous battre, si ce n'est pour défendre de nos vie...pour survivre.
Mais icelieu, il semble que certaines choses ne puissent se résoudre sans en passer par le fer.

Nous regrettons tous d'avoir à aller jusqu'à de telles extrémités...mais ce sont la les loi du protocole...enfin je crois...

Seigneur, dans ton infini miséricorde, protège ceux qui vont se battre.
Si l'un d'eux devait succomber, accueille le près de toi, montre lui le paradis solaire...montre lui le bonheur infini qu'il aura raté ici bas...


L'Evesque ajoutât un dernière chose

Si l'un ou l'autre des duellistes veut se confesser avant le combat, je puis entendre ses mots...

Il l'avait fait, il avait lancé son discours moralisateur à la face de tous.
C'était déplacé, peut être...mais on ne pouvait reprocher à un homme de l'Eglise de prêcher la paix...surtout entre aristotéliciens.

c'est donc en profitant de son statut qu'il fît passer se message...en espérant que ceux qui pouvait encore arrêter se duel ridicule entendraient la sagesse de ces mots...

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Kilia
Des regards, que de regard qui se croisaient dans cette clairière et que de moues désapprobatrices se lisaient sur les visages. Le moment était venu de s'approcher, le moment était venu de regarder l'homme de tous les malheurs, l'homme qui conduisit la Bourgogne à perdre son honneur, à tuer à tous va sans ouvrir les yeux, en donnant son accord juste en les fermant. Elle le regarda longuement.
Quelle sottise de n'avoir pas tenu tête à Fitzounette, c'est elle qui aurait du levé sur Erik l'épée que sa nièce lui mettait dans les mains.
Elle tourna ses yeux vers la lame, la regarda, elle la fit glisser dans sa paume de toute sa longueur et dans sa chaire elle sentit qu'il n'y avait pas d'imperfection. Elle savait d'où venait cette épée, et même la façon dont elle avait était faite. Elle avait appris il y a longtemps toutes les étapes de leur conception. Épée Penthièvre plus qu'une épée, c'était un concept.

C'est parfait.

Son sang maintenant se mêlé à la lame comme voulant lui donner sa force. Elle savait que si Fitzounette ne touchait pas en premier l'homme, elle ne pourrait plus le faire elle-même après. Un duel ne se répare pas. Mais au moins au premier choc des deux lames, l'épée d'Erick serait ensanglanté de son sang, ce qu'il avait fait en fermant les yeux deviendrait réalité.

Elle prit la garde et la serra de toute ses forces en la tendant à sa nièce. Elle serait là près d'elle. Aux mots agacés de l'homme elle manqua d'y répondre.
Alors, c'est bon ou bien quoi ????? Oui, est-ce que c'est bon cette fois? Est ce que cet homme était bien sincère dans ses dires, est-ce qu'il ne se jouait point des sentiments de sa nièce pour l'affaiblir, pour meurtrir sa famille un peu plus. Elle avait écouté longuement Fitzounette, quelques jours après avoir perdu son fils, elle n'avait pu lui refuser, mais elle pouvait la perdre aussi aujourd'hui.
Elle avait son épée accrochée à la taille et elle se retenait pour ne pas l'égorger d'un geste, elle en rêvait à cette instant, pour que cela se finisse à jamais.

Mais les yeux de Fitzounette avaient croisé les siens et elle savait que si elle laissait aller cette envie, elle perdrait sa nièce sans aucun moyen de la récupérer. Perdre l'amour, ou avoir la malchance de la voir périr? L'honneur angevin ne pourrait souffrir d'un tel geste, mais le regard de Kilia sur la glotte du Paire voyait la tranchée qu'elle aurait pu faire, et qui l'aurai fait taire à jamais.

A peine dans les mains de Fitzounette L'Evêque, l'aspergeait d'eau béni. Elle pestait intérieurement, il allait lavait le sang, mais c'est pas dieu possible, pas moyen de faire ce qu'on veut même dans une clairière perdue.
Snell

Snell était toujours sous le choc d'apprendre qu'Erik, son suzerain Erik à qui il avait juré de ne pas donner d'infamie, allait combattre en duel une femme. Non pas n'importe quelle femme, mais la femme qu'il aimait. Non pas n'importe quelle femme qu'il aimait, mais Fitzounette de Dénéré-Penthièvre.

Non mais! Par le céleste ciel et tous les saints saints, et même les saints seins, enfin, Erik, à quoi pouvais-tu penser?! De toutes les beautés incroyables dans tous les duchés et comtés du royaume, il a fallu que tu tombes amoureux d'une angevine! Pire, de la duchesse des angevins!

Et tu vas maintenant la combattre! Tu es fou!

Perdu dans ces pensées, qu'il garda pour lui fort heureusement, Snell n'avait pas remarqué l'arrivée des derniers spectateurs. Le père Boris était là, oh pardon, il est un monseigneur maintenant, et il y avait aussi Juliette la baronne de Mervans avec qui il avait combattu en Bretagne. Toujours un plaisir de la voir, celle-là.

Mais l'oeil du Borgne fut inexorablement attiré par la même scène que tous les témoins. Le duc et la duchesse qui allaient s'affronter.

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Vadikura
Cavalcade effrénée, il lui fallait arriver avant que l’irrémédiable soit commis. Le Duc de Charney déboucha dans la clairière et vit sa fillotte figée dans une posture qui lui inspira de suite crainte.

L’instant semblait tellement solennelle qu’il n’imagina même pas mettre en œuvre une de ses facéties habituelles. Laissant sa monture divaguait, il s’approcha du groupe et cria à la fille qu’il avait élevée comme l’une des siennes


Fitz………Veux-tu vraiment ce duel ?

Les pensées et les émotions se percutaient dans la haut de son crane, s’entremêlant. Une revenait sans cesse, si ce saguoin luit fait le moindre mal. Je brulerai toutes ses terres, je trainerai ses entrailles …
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Duc de Charney
Ficus 1er, Penthiévres parce qu'il en faut bien!
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