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[Rp]Sur la place de Rodez: tribunal public -prise du chateau

Azoura
la main d'Azou descendait vers le poitrail du Rixounet mis à nu par les pans écartés d'une chemise bien trop étroites , peut-être n'en avait-il point trouvé à sa taille.
Mais ce n'était pas le torse velu qui attirait son attention mais un pendentif couleur or qui se soulevait au rythme de la respiration du dormeur.
La paluche du géant se stoppa net à quelque centimètres,des mouflets venaient de surgir de nul part avec une panaplie de grimaces toutes plus moches les unes que les autres!



....Misère de misère...des mioches...manquait plus que ça!!!....

Mais son regard se détourna d'eux à l'approche d'une belle rousse,sa belle rousse,sa promise,l'unique belle rencontre de sa vie,la seule qui à su......mais...mais ...elle en à une tête!!!
Il l'a regarde avec de grand yeux s'approcher de lui lui disant à mis mots une phrase des plus étrange...
A cet instant , il venait de comprendre l'énorme méprise aux-quelle elle faisait allusion..voila donc le pourquoi du comment qu'elle lorgnait sa main même pas encore posée sur le "frêro" rix.

...héééé....mais nooonnnn....hooo ben héééééé ça va pas....
lui,moi.....t'es pas bien...t'as bouffer des champignons ou quoi?,!!...mais ça va paaaaasss!!!!!!....
j'était juste entrain de...



Coupé net par les garnements devenu tout à coup bruyant,tapant des mains et brayant, ce coup ci,maitre Jargor allait ouvrir les yeux sous le mot "bisou"...
Azou se déporta avec rapidité et aisance qu'en deux secondes son corps se fixa à celui de celle avec qui il couche tous les soirs.
La ceinturant pour qu'elle ne lui échappe pas,il prend d'assaut sa bouche pulpeuse et l'embrasse avec une tel fougue quelle bascule à la renverse sous l'insistance du baiser!
Libérant sa bouche par manque d'air,croise le regard de sa promise et in tonne




Te tromper!!!
Jamais chérie....même pas avec un homme!!!!



Sourire s'afficha sur son visage,un grain de maïs coincé dans les dents....
--Les_enfants_terribles
Les petits étaient stupéfaits, Blanchette avait embrassé goulument la rousse alors que cette dernière lui avait demandé d'embrasser le dormeur. Il fallait se rendre à l'évidence, ils avaient échoué leur mission. Non seulement Blanchette n'avait pas réagit à leurs grimaces, mais en plus de ça, avec ce baiser, il devenait trop pris pour crier !

Heureusement, les grands avaient terminé leur récolte et fait le plein de ronces.
La rousse n'était pas prévue au programme, mais il fallait vérifier si Blanchette appliquerait ses paroles, alors, elle serait une victime collatérale.

Les ronces commençaient à voler en direction des tourtereaux...
Harpege
BLAM

le lourd marteau en retombant éparpilla les feuillets du coutumier. Elle en avait apporté un exemplaire avec elle, ce n'était pas celui auquel elle était habituée il y a un an, celui-là une chatte n'y retrouverait pas ses petits. Marrant, mais les feuillets éparpillés semblaient presque plus aisés à comprendre que reliés dans le bon ordre.

le coup de marteau tentait de rétablir un semblant d'ordre, ce n'était plus un tribunal en plein air ici, mais une chose informe entre une infirmerie et un lupanar. Avec des mômes dedans ...

bref.
un comte, ça se juge en haute cour de justice. Un brigand qui se prend pour un comte a bien droit à un tribunal un peu exceptionnel.... procès débuté dans un chaos indescriptible, plainte reçue d'un maire, et maintenant régente qui remplaçait le proc, avec l'accord du conseil.

bon, on y va.


Gardes, écartez moi ces gamins, et faites approcher l'accusée
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Garance
Debout !
Plait-il ?
Debout , j’ai dit !
A la bonne heure, vous faites au moins une phrase.


Et Garance de se mettre debout. Cela faisait un petit temps qu’elle poireautait au tribunal admirant la valse des maires et procureurs.

Bien. Je le suis. Vous vouliez voir si j’étais de plus grande taille que vous ?
Tu fanfaronneras moins en face de la régente.
Mais, je l’ai déjà vue mon brave !


L’image fugace de Harpège dans les douves traversa l’esprit de Garance.

Et elle me veut quoi la Régente ? Des conseils pour renforcer les défenses des villes du Rouergue ?
Volontairement provocatrice, il fallait bien qu’elle s’amuse un peu quand même et c’était si facile avec un garde. Haussant le sourcil, elle observa attentivement la couleur pâle puis rouge léger et enfin rouge tomate écarlate du faciès de l’armoire à glace.

La réaction ne se fit pas attendre, son bras fut pratiquement broyé par la poigne du garde. Grimaçant, elle plongea un regard glacial dans les yeux de l’homme.

Au jeu de qui broiera quoi, je vous conseille vivement de faire attention à vos bijoux. J’ai un faible pour les réduire à la taille de petits pois.

Pour toute réponse, il héla un autre factotum aussi large que lui et Garance de se voir quasiment traînée vers la Grand Place.
Fichtre ! Un tribunal en plein air. Vous auriez une place à l'ombre? Vous voyez, j'ai la peau assez délicate et...

Nouvelle pression sur les deux bras, mais les muscles bandés, elle amortit la douleur.
Derrière un bureau encombré de papiers, la régente Harpège trônait.


Madame la regente ! Quel plaisir de vous voir enfin sèche.
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Harpege
Trainée-tirée-portée-poussée par deux gardes, voilà la prévenue, qui crâne un peu, standing oblige. Harpège s'étonna un instant de la voir la regarder comme si elle s'attendait à ce qu'elle éclabousse partout. Comment pouvait-elle se douter du plaisir qu'elle avait à batifoler dans l'eau, et de la difficulté toujours renouvelée de devoir se sécher avant d'apparaitre en public, ou de manipuler le moindre vélin ???

soudain, fiat lux ! Toujours écouter les gens, ils en disent si souvent plus qu'ils ne le voudraient....

Madame la regente ! Quel plaisir de vous voir enfin sèche.

madame la prévenue, le plaisir est partagé, mais dans l'air sec et le petit vent qui virevolte avec gaité en cette place, je n'ai aucun mérite à être sèche.

un petit signe de la main aux gardes qu'ils relâchent la pression sur les bras de la prévenue, faut l'amener vivante au bout du procès, pas la peine de lui faire des bleus partout en plus.

Donà, vous vous doutez du pourquoi de votre présence ici. Ce n'est pas pour vous remercier de m'avoir obligée à draguer les douves, quelle qu'en fût la quantité de vase retirée. Avez vous quelque chose à dire, avant que nous ne commencions ? Vos comparses-témoins viendront-ils ou devrons nous nous en passer ?
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Garance
Han!

Garance se frotta les bras lâchés par les deux sbires. Elle avait beau être coutumière de la brutalité de bas-étage et déjà couturée de partout, elle n'aimait rien tant que d'être libre de ses mouvements.

Madame la régente, et j'insiste bien. Après tout, votre propre garde vous a nommée de cette manière et vous comme moi savons bien ce que cela suppose, remuer la vase semble être une activité propre à votre duché et personnellement je n'en aime pas l'odeur.

Je me doute bien en voyant l'assemblée réunie que vous n'organisez pas un bal. Remarquez, cela aurait été des plus plaisants, même sous la chaleur accablante.

Pardonnez mon étonnement à vous voir siéger. Serez-vous Procureur ? Juge? Témoin? Garde? Avocat? Cantinière?

J'avoue que le numéro offert par la justice rouerguate à mon procès m'enchante par son chaos.

Permettez-moi de vous rafraichir la mémoire. le 10 juillet, tranquillement installée dans une taverne d'Espalion avec certains de mes compagnons, nous devisions sur l'absence de maire, quand vers minuit, un pigeon efflanqué et maigrelet, déposa comme une fiente, une convocation à la Cour de justice.

Malgré l'heure tardive, je me rendis donc à cette cour. Je m'attendais évidemment à trouver le procureur, yeux rougis à la lueur de la chandelle et doigts tachés d'encre devant la paperasserie.

Quelle ne fut ma surprise en découvrant son bureau fermé ainsi que celui du juge! Bien pire, Madame la régente, la salle du trône était vide. A se demander sur qui et quoi, vous assuriez votre régence.

Soit, curieuse de nature et voulant à tout prix découvrir l'émissaire du courrier, je parvenais à trouver dans le noir.

Vous pourriez au moins éclairer les couloirs du château. Je sais bien que le Duché doit faire des économies, mais là, sans jeu de mots, ce sont des économies de bouts de chandelle.

Dans le noir donc, je trouvais par moi-même la salle d'audience et une voix m'asséna l'acte d'accusation suivant.

Citation:
*Le Maire de Rodez s'avança vers le tribunal pour lancer ses procès.
Plusieurs à venir. Il n'avait pas vraiment pris le temps de les
préparer... Après tout, il faut avouer que les accusés en question n'en
valait vraiment pas la peine. Calis s'avança d'un air grave, et
commença son discours :*

En ce 10 ième jour de juillet de l'année 1458, nous, Calis, Maire de
Rodez, déposons une affaire opposant Dona Garance à la mairie de Rodez
pour haute trahison. Je cite donc notre très ancien coutumier

5.2.1.2.De la haute trahison

La haute trahison est un crime qui consiste en une extrême déloyauté à
l�égard des institutions du Royaume de France et du Comté du Rouergue.
Il s�agit d�une infraction consistant à un manquement de tout individu
à ses devoirs naturels.

Cette Dame, avec ses vils compagnons de l'idre, s'est emparée du
Château du Rouergue. Et ce, dans un but de pillard et de saccage,
paralysant ainsi toute l'économie du Rouergue, et faisant affront au
peuple de Rouergue.

Elle recouvre toutes les incriminations de la trahison, quand elles
sont commises par quiconque, mettant gravement en péril l'intégrité du
Royaume de France ou du Comté du Rouergue, que ce soit en temps de
guerre ou de paix

J'appelle Dona Harpège, véritable Comtesse du Rouergue, et Messer
Toni_montana pour témoigner. Au vu de la gravité de ses actes, moi
Calis, demande que justice soit faites !


Le Maire de Rodez lui-même ! J’avoue à mon corps défendant que le ton de voix et l’obscurité me firent prendre le messer pour une Donna.

Quoiqu’il en soit, Madame la régente et je vous convie à fouiller dans les parchemins étalés devant vous, cela me donne de l’urticaire voyez-vous, le Maire de Rodez , tout énervé qu’il soit n’avait aucune autorité pour lancer ce procès.

Pour lui permettre de retrouver ses esprits et libre pendant l’instruction, je m’éclipsais quelques heures.

Quant à mes témoins, Dame Harpège,
et là, son ton se fit plus dur.

J’aimerais effectivement qu’ils comparaissent ici. Si bien sûr, vous les autorisez .
A mon tour de vous demander de faire comparaître les témoins de l’accusation. Vous-même et Messer Coms Montana.

Fixant la régente dans les yeux.

Mais, j’y pense.Comment être à la fois témoin et procureur ou juge ? A moins que vous ne vous embarrassiez pas de vos lois. Dans ce cas, je vous propose bien davantage la justice hydrique, Dona Harpège. Retrouvons-nous sur les chemins à un endroit donné et combattons, vous et moi.

Je reste persuadée, que de nous avoir manqués à Rodez lors de notre cavalcade de Villefranche à Espalion vous a laissé comme un goût de mauvais vin dans la bouche.

Ou voulez-vous continuer cette mascarade ?

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Pas de réponse HRP à du RP. "Rôlistes restez. On viendra à bout du "clic"! (Breiz24)
Toni_montana
Le comte entre dans la salle. le silence se fait dans la salle tandis qu'il parcoure les quelques pas qui l'emmenent a son fauteuil.

Il assène un coup de marteau sur la table.


Il ne sera toléré aucun débordement, si jamais l'audience venait a être troublée par quelque debordement que ce soit, celle ci se finirait a huis clos.

un autre coup de marteau sur la table


L'audience est ouverte

La parole est a l'accusation pour l'acte d'inculpation

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Harpege
Harpège retint un bâillement. Elle avait beau voir l'habitude des grands discours des conseillers, celui de la prévenue l'endormait par ses rodomontades. Un boniment après l'autre, glissant d'une imprécision à un semi mensonge, pas de doute, la prévenue s'entrainait pour la prochaine campagne électorale. Ou alors elle avait un candidat à coacher qu'il fallait faire répéter, et souvent. Ça promettait ….

Harpège dodelinait doucement de la tête lorsqu'un grand silence, suivi d'un fort coup de marteau, la réveilla en sursaut.

La parole est a l'accusation pour l'acte d'inculpation

Harpège fut tentée de se lever, plus pour se délasser les muscles qu'autre chose, esquissa un geste, et se ravisa. Après tout, cela n'en valait pas la peine ....
accusée qui vous tenez devant la cour en ce jour réunie, vous avez été inculpée par le maire de Rodez, à ma demande. Reprenons les faits si vous le voulez bien. Si vous ne voulez pas, c'est pareil d'ailleurs. Le 4 juillet, profitant que l'ost, pourtant chargé d'assurer la sécurité du castel, avait négligé son devoir, vous avez forcé la porte du castel de Rodez, avec vos sbires. Cela eût pu être une aimable plaisanterie dont j'aurais fait seule les frais, mais vous ne vous êtes pas arrêtée là: vous avez vidé les maigres biens en ce castel, négligé d'entretenir les mines, mais par contre bien pris soin d'utiliser tous les parchemins permettant les mises en accusation ultérieures de vos sbires et de vous-même. Le 8, lorsqu'une révolte porta Sa Grandeur Guilhem, Coms de Castiàs, bar de Tréviers et d'Autaribas, Chevalier de la Licorne, suivi de 11 volontaires, au conseil, il n'y avait plus moyen pour ce conseil de mettre en accusation qui que ce fut.

L'idée eût été excellente dans un comté possédant un codex juridique. Malheureusement pour vous, la source du droit en Rouergue est la coutume. Je vous cite notre coutumier
Citation:
"La coutume est l'une des sources du droit régissant les lois du Rouergue. Il s’agit des lois ancestrales non-écrites, appliquées depuis toujours. À l'origine, elles étaient purement orales et transmises par tradition, elles ont été progressivement rédigées à l’usage des simples sujets de droit et des juristes. Contrairement au Codex juridique, la coutume ne se base pas en priorité sur le seul écrit. La loi écrite n'est que l'expression de la Coutume ou l'interprétation de celle-ci dans les situations ambiguës. Selon les us et coutumes du Rouergue, il n'est pas nécessaire d'élaborer une loi pour fixer les pouvoirs du Comte, des membres du conseil Comtal ou du droit du commun. Cependant, le coutumier rassemble les définitions sommaires des grandes notions juridiques qui seront utilisées dans tous les domaines régissant la vie des Rouergats."
Me reposant sur ladite coutume, il m'a été très facile de demander aux maires du Rouergue d'inculper vos sbires et vous-même, le temps que le procureur du comté retrouve des conditions de travail normales. J'ai demandé à témoigner, pour apporter d'éventuelles précisions, mais cela ne sera pas la peine puisque notre procureur m'a laissé le plaisir de représenter l'accusation.

Vous êtes donc inculpée de Haute Trahison, pour avoir forcé la porte du castel, pillé ses maigres stocks, et laissé les mines se dégrader jusqu'à un état dangereux, inculpation rédigée de la main du maire de Rodez, sur une demande de ma part reposant sur la coutume du Rouergue.

il est inutile je pense de vous préciser qu'en application de notre coutumier, étant brigande en Rouergue, vous êtes en ennemi des armées du comté, et ce jusqu'à votre jugement. Ni que vous êtes présumée coupable jusqu'à ce que vous prouviez votre innocence.

Un règlement de compte sur un nœud n'étant pas envisageable, je ne me bats qu'avec des gens qui ont l'honneur de tenir leur parole, qu'avez-vous à dire pour votre défense ?.

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Rix
Rix avait sombré dans un sommeil profond, conséquence d’une grande fatigue, et puis on ne prend pas 6 coups d’épée dans le ventre sans avoir quelques séquelles, quelques picotements, quelques fièvres qu’il aurait qualifiées d’espagnol s’il avait pu voyager un jour au-delà des Pyrénées. Donc, il récupérait, un sourire d’ange au coin des lèvres. Il avait fait un premier rêve, une grande main rugueuse qui lui cajolait le torse, une main anonyme, il avait passé en songe toutes ces autres mains qui l’avaient caressé dans son existence, et plus si affinité, et tous ceux qui connaissait Rix savaient combien il y en avait, mais aucune ne voulait correspondre, trop petite, moins velu, trop gracile, trop douce, trop entreprenante, alors il en vint à douter, aurait-il un soir de beuverie dévié de sa ligne et tenté l’expérience avec l’autre sexe ?

Et puis comme tous les rêves, ça avait fini par dériver, il se voyait emmené de force, devant une foule en liesse qui au lieu de tenter quelque chose, un coup de force, une révolution, scandait son nom en lui lançant des cordes, lui vantait la mauvaise qualité du fil, lui assurait de l’incompétence des artisans rouergates, et on le poussait dans le dos, on le faisait monter sur la potence, on lui passait le nœud coulant sur la tête, on psalmodiait, on ouvrait brusquement la trappe, le coup à l’étrangle, les pieds dans le vide, la fin s’y proche, et pourtant, même pas mal, même pas je m’étouffe, même pas je meurs, il regardait le parterre devant lui, une myriades de yeux interloqués, bon, alors, on fait quoi, là, il crève ou ça casse, allez mon gars, faut choisir, ça devient ridicule, on va encore passé pour des cons, et trois ou quatre impatients qui montent, qui se pendent à ses épaules de tout leur poids, d’autres qui les rejoignent, putain la bonne idée, une grappe humaine autour d’une corde et Rix au milieu qui va enfin pouvoir mourir étouffé….


Blam

-Eh, tout doux, je suis pas du matin !

La gueule de Toni en face de lui. Rapide évaluation de la situation, toujours allongé sur le comptoir, le Rix, sauf que la cours a continué à jouer aux chaises musicales, c’est l’Irlandaise qui officie maintenant, elle baragouine des trucs, on s’en fout, d’abord, petit déjeuner, debout mon grand.

Bizarre que personne n 'ait songé à le virer de là, quand même, pas à cheval sur le protocole en Rouergue, c’est comme pour les lois.

Alors, il se lève, un gros pet nauséabond dans la tronche du juge, ben oui, ça lui a un peut remué les entrailles, toutes ces histoires, et il s’apprête à aller voir ailleurs si j’y suis, enfin, s’il y est, pareil, il peut rien faire sans moi de toute façon, quand il avise une beauté côté accusé, tiens, on enchaîne, on enchaîne, c’est le foutoir mais la justice suit son cours vaille que vaille, vont finir par se mélanger les pinceaux et pendre des voleurs de poules, pas grave, c’est Garance, sa fière Garance, pas le genre à se défiler.


-Ca va, toi ?

Pour toute réponse, elle le prend par la corde autour de son cou, l’attire vers elle et l’embrasse goulument. La corde ? Quelle corde ? Putain, c’est quoi cette corde ?
Garance
Elle basculait la Régente. Garance l’observait du coin de l’œil. La tête dodelinait dangereusement. Faut dire que Garance y était allée fort en assénant tous les manquements.
Le sommeil de la régente, à l’image du duché, apathique face à sa déchéance. Aveugle.


Bam !

Encore?

Voyant le juge Montana

Mais votre Hon.. enfin Messire Coms, le coup de marteau serait-il le seul langage capable de réveiller ce Duché?

L’avantage que Garance y trouva fut le sursaut de la régente. Et un débit de sornettes plus lourdes les unes que les autres. Cela frisait l’indigestion et le ballonnement chez Garance. Un état qu'elle détestait.

Et donc, vous refusez ?
Epargnez-moi vos textes de lois que vous ne respectez pas.. Cela ma donne un mal de crâne des plus épouvantables. Et, prenez-en vous davantage à ceux qui n'ont pas défendu le château.


Le soleil tapait de plus en plus fort et Garance prit pour un mirage l’apparition de Rix. Une minute plus tôt, elle l’avait vu se dandiner au bout d’une corde. Ou avait-elle rêvé ? Elle se frotta les yeux, persuadée de la force hallucinatoire des rayons du soleil. Ayant gardé au fond d’elle le désespoir de le voir pendu . Des sentiments qu’elle n’aurait pour rien au monde exposés à la face des deux bourreaux. C’est la voix qui la ramena à la réalité.

Petit scarabée
Ah ! vous tombez bien
Tout n’est qu’illusion
Oui mais quand même, je l’ai vu pendu moi !
Illusion. Tu es un cavalier de l’Hydre !


Un de ces dialogues coutumiers chez une Hydre et qu’elle ne rejettait plus.

Ca va, toi ?

Pour toute réponse, elle le tira par la corde pour l’embrasser. Le goût de ses lèvres était le même et la corde de chanvre entre ses mains la piquait.

Une ou deux choses à terminer Rix et je suis à toi.
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Pas de réponse HRP à du RP. "Rôlistes restez. On viendra à bout du "clic"! (Breiz24)
Nidnim
Sur la place le commun passe.
Félons et brigands s'affrontent.
Qu'importe ...en Rouergue... au final...c'est toujours lui qui paye.
Harpege
et un gros bisou… pas d'ours bleu, bien évidemment, faut pas rêver, il doit être rose pâle l'ours….

l'accusée faisait une tête étrange, Harpège avait vu des amantes plus enthousiastes, surtout en public. Faut ajouter à la décharge de celle-ci que le chemin qu'elle avait choisi d'emprunter étant fort tortueux, elle ne se préparait pas une partie de plaisir, loin de là. Il y avait de quoi faire la tronche.

Mais le témoin qui muselle la défense, il y avait de quoi sourire…. Ce dont Harpège ne se priva pas.


très bien, mes félicitations, vous faites de louables progrès. Evidemment, faut éviter d'embrasser son doudou en plein discours, ça ne fait jamais bel effet. Si j'osais, je dirais que vous avez oublié d'appeler le peuple à se révolter contre la justice inique que nous nous apprêtons à appliquer, les débordements de toutes sortes dont nous sommes responsables. Mais ne vous inquiétez pas, encore un peu d'entrainement en politique et ça vous viendra tout seul. Déjà vous vous réjouissez, comme une brave bourgeoise, que votre homme soit en vie auprès de vous. A ce rythme, dans six mois vous aurez perdu beaucoup de votre imagination et serez mure pour une belle carrière.

En attendant, est requise contre vous la peine capitale. Quoique je doute de son effet, elle s'applique à la tête cette peine … Si jamais Aristote dans sa grande mansuétude refusait de vous garder, il est également demandé que vous soyez bannie de ce comté le temps que vous terminiez votre entrainement. J'espère que le juge vous a prévu une fin plus originale que ses sempiternelles cordes de mauvaise qualité, faut lui pardonner il ne restait que celles là dans les coffres du comté.


coup d'œil plein d'espoir vers le juge pendue par les pieds jusqu'à ce que ses poches se vident dans les caisses des villes pillées ? Noyée sous la paperasse ? Écartelée entre les demandes incompatibles des conseillers ? qu'en dites vous Votre Grandeur ?
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signature en cours pour respecter le RP imposé par la Pairie
Garance
S’essuyant les lèvres après ce baiser goûteux. Ce n’est pas la régente qui pourrait se vanter un jour d’avoir embrassé un « pendu ».

Dame Harpège, je vous conseille d’avoir un amant qui a dégusté un bref instant de retrait du monde. Il est probable que cette saveur inégalée ne fera pas partie de votre vie bien rangée entre un homme à jupe et un marmot qui traîne dans vos pattes.

Appeler le peuple à se révolter contre la justice inique ? Ma parole, mais vous voulez tout simplement me faire mourir de rire. Votre vocabulaire est à revoir.

Mmmm.. voyons voir, j’appellerai ça plutôt une débâcle totale , et, nous n’allons quand même pas faire votre travail.


Regardant le Coms du coin de l’œil qui ne disait mot :

Voyez-vous, je n’ai pas invité le Coms à me rencontrer sur un nœud. Il n’aime que le marteau et s’en sert comme un fou démoniaque. Une arme perfide qui ne laisse pas grandes chances à l’adversaire.

Quant à la politique, nous vous la laissons, vous êtes une vraie virtuose. . Si si, ne soyez pas modeste. Nous ne la pratiquons pas. Le pouvoir n’est pas ce qui nous attire, même si je dois l’avouer, nous avons admiré le chaos que vous avez semé, et l’apathie des villageois.

Chaque mairie prise est due à l’immobilisme ou à la débandade de votre Ost , des villageois et aux querelles intestines de votre Conseil. Entre nous, je n’aurais pas les entrailles assez solides pour ingurgiter les piètres justifications des uns et des autres.

Si au moins, ils étaient venus aux cours dispensés par notre rectrice, ils auraient pu glaner quelques connaissances utiles.


Elle avait beau crâner , elle se doutait bien que la sentence requise ne serait pas d’aller cueillir les fraises dans un duché voisin. Même si elle en rêvait, il faut bien le dire.

Elle ne put réprimer un haussement de sourcil à la suite du discours. Vilaine ride à venir. Et zut, une coquetterie à cette heure-là, fallait-il qu’elle ait franchi toutes les étapes de l’Hydre.


Fichtre, là, vous me décevez. En appeler à Aristote est d’un bourgeois consommé et d’un tel manque d’imagination ! Il y a bien longtemps qu’il ne franchit plus nos rangs. Dites-moi, Rome est toujours en Italie ? Et le Pape , vivant ?

Dans le voyage qui me mènerait hors de cette terre, le Dode sans doute me trouvera. Quand je vous entends, vous êtes persuadée que je revienne ? Vous frisez l’inquisition ma parole!

Bref, me pendre pour que je rende des écus. Comme vous dites si bien, la corde risque de casser et je vous conseille vivement d’envoyer missive au Maire de Villefranche. La fortune de votre Duché est en dehors du Roeurgue.


Garance prit alors les deux pans de sa chemise .

Je n’ai pas de poches dans ce vêtement que j’affectionne en été. Loin des lourds brocards dans lesquels, vous devez mourir de chaud et transpirer à grosses gouttes. Et ma besace est bien maigre.

Elle grimaça bien plus à l’énoncé des autres sentences

Noyée sous la paperasse, que voilà une idée perfide. Je mourrais d’urticaire sous votre Coutumier bien mince quand on le compare à celui du Languedoc.
J’aurais alors une faveur. Brûlez toutes ces lois après m’avoir submergée . Après tout, elles ne vous servent à rien.


La dernière idée la fit rire. Et, elle en avait grandement besoin.

Mais, ils s’écartèlent déjà entre eux. Vous n’auriez que des bouts de conseillers en fin de compte. Et pas les meilleures parties.

Se reprenant difficilement:

Je me demande bien comment vous pourrez m’expulser après les joyeusetés que vous me réservez . Ahem. Allez-vous restée plantée là en attendant un retour hypothétique ?
Prenez donc un siège, et quelques rafraîchissements. Si ça se trouve, je poserai pied dans un endroit inconnu. Qui suis-je pour connaître les volontés du Dode ?

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Pas de réponse HRP à du RP. "Rôlistes restez. On viendra à bout du "clic"! (Breiz24)
Toni_montana
Du haut de son siège, le comte suivait la scène sans rien dire. Il triture son marteau , jonglant distraitement avec celui ci

Alors que le silence se fait dans la salle, il reprend la parole.


Arrivons nous là a la conclusion?

personne ne souhaite faire venir d'autres témoins?

Si personne n'a autre chose a rajouter, je vais pouvoir prononcer mon verdict.


Si pas de réponse ou acquiescement des parties, je posterai le verdict demain apres midi

bon jeu

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Garance
Voyant le juge qui jouait de son marteau, elle se tourna vers lui , glaciale.

Vous maniez le marteau comme un manche, Messire Coms et prenez garde qu'il ne vous revienne en pleine figure ou une autre partie de votre anatomie.

Vous êtes un couard à la petite semaine . Pendant que je patientais à la Cour de Justice, j'ai entendu les condamnations données à tort et à travers à mes compagnons.

Condamner quelqu'un à la pendaison pour lui dire dans la même phrase qu'il sera expulsé si il ne quitte pas le Rouergue dans les 48 heures, j'avoue que j'ai assisté à des numéros spectaculaires, mais vous avez dépassé la mesure et vous représentez ce que nous combattons.


Garance avait bien envie de lui cracher à la figure et elle se retint. Elle haussa les épaules. Elle avait la gorge désséchée à force de rester sous le soleil brûlant et ne voulait pas consacrer les heures qui lui restaient à apostropher un homme qui n'en valait pas la peine.
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Pas de réponse HRP à du RP. "Rôlistes restez. On viendra à bout du "clic"! (Breiz24)
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