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Information and comments (24)
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[RP] Je t'aime, moi non plus

ulrich
Une demande en mariage? nan, mais elle avait complètement craqué la doyenne!
Le bâtard prit une graaaaaande inspiration pour se préparer à éclater d'un rire sonore, et méprisant... Ce faisant, une multitude d'images lui traversa la tête: d'abord le poing dans la trogne qu'il risquait de prendre, puis les dents qui tombaient, les porteurs qui ne reviendraient pas, la réputation qu'elle allait lui faire (quoi que de toutes manières, en Normandie, c'était un peu râpé pour prétendre être un type bien), et puis la recherche d'une épouse, rendue impossible par sa bourse vide, et ses jambes immobiles, les refus essuyés, les pressions vaines sur des familles, roturières comme nobles...
Fin de l'inspiration, le bâtard a les poumons gonflés et le cerveau "rempli"... Le voilà qui lâche d'un souffle:


Oui.

Voilà, un simple mot qui aurait des conséquences que Lasteyrie ne parvenait qu'à entrevoir pour l'heure: un jour, il faudrait se rendre devant un curé, et lui dire "oui"; partager sa résidence Fécampoise, voir Herminval (il n'avait pas encore conscience qu'il n'aurait plus le droit d'y demeurer), bref, plein de trucs palpitants... Mais au moins, il la possèderait, et puis il y avait bien pire comme parti, elle était loin d'être mièvre, stupide et laide; fait rare de nos jours... Il ne fallait pas rater une telle occasion, splendide en fait!

Si je n'étais déjà à terre, et si mes jambes le voulaient bien, je vous aurais proposé dans une position plus hortodoxe, mais là...

Arf, il fallait ajouter quelques trucs romantiques... mais... ça ne venait pas...
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Elisabeth_stilton
Pourquoi elle le sentait pas ? Pourquoi elle avait l'impression d'être un second choix ? Pourquoi son instinct lui disait qu'elle était en train de faire une bêtise ? Pourquoi sentait elle qu'elle était le dindon de la farce. Il n'était pas sincère, ça elle en aurait mis sa main à couper mais visiblement ce mariage ne lui déplaisait pas sinon il aurait dit non. On arrivait plus au mariage arranger qu'à celui d'amour, enfin c'était chose courante.
Elle avait la chance d'éviter les vieux lords que son père avait essayer de lui refiler, au moins là elle connaissait le personnage et savait à quoi s'attendre. Elle détailla le jeune homme ... oui mais ... un détail la chiffonnait. Les enfants certes elle n'en voulait pas de suite mais bon, et puis ... il n'y avait pas que les enfants mais surtout la façon de les faire ... Ba quoi ? Elle est pas bête non plus, elle sait comment on fait les enfants et ça mère lui avait bien dit que ça pouvait être agréable. Mais avant de répondre oui au Lasteyrie elle devait s'assurer d'une chose.


Dites ... vos jambes ne fonctionnent plus, c'est un fait. Avant de prendre ma décision j'ai besoin de savoir une ou deux choses.
Quelles sont vos idées en matière de fidélité ?
Comment concevez vous la vie à deux ?

Et le principal ...

Votre engin il fonctionne encore ? Non parce que bon, je suis peut être pucelle mais une fois mariée je ne compte pas le rester. Alors si la mécanique n'est pas apte au fonctionnement il nous reste deux solutions, soit je dis non soit j'ai un amant. J'avoue avoir une préférence pour la première option parce que bon les amants c'est pas très ... religieux ...

Petite pause avant le coup de grâce.

Bien évidement il me faudrait une vérification soit visuelle soit tactile.

Comme ça on se dit elle a pas froid aux yeux la petite. Ouais mais c'est qu'une façade, elle ne sait pas ce que c'est que d'être dans les bras d'un homme mais en meure d'envie. Sauf qu'elle a aussi les pieds sur terre et elle sait qu'avant le mariage c'est délicat. Alors non personne ne lui fera changer d'avis ... après tout il aura essayé le Lasteyrie de la tenter mais rien n'y fit elle ne céda jamais. Disons qu'elle ne voulait qu'il croit qu'elle avait irrésistiblement envie de lui, ça non, quoi de mieux dans ces cas là que de se cacher derrière des exigences ?
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ulrich
Urlg et re-urgl... Bon, commençons par le commencement: la fidélité concernant le duché, les femmes, et le reste d'ailleurs, c'était clairement question d'opportunité, Ulrich le savait depuis son passage au Saint Esprit, où ses camarades qui avaient prêté serment de demeurer fidèles à l'Ordre dans la difficulté avaient demandé par dizaines à être déliés de leur serment dès le premier pépin. Pour des chevaliers en devenir... Bel exemple pour le bâtard!
Pour les femmes, le schéma avait toujours été identique: promesse de conduite à l'autel à première demande, et tromperie à la première pulsion... Bref, quelque chose qu'on ne dit pas à quelqu'un qu'on a "demandé en fiançailles"... Quand à la question de savoir si son sceptre d'amour fonctionnait, l'estropié n'en avait aucune idée, depuis l'accident, rien à signaler de ce côté là, à part un baiser volé, mais ça ne permettait pas d'évaluer le fonctionnement de l'engin...


Je suis quelqu'un de fidèle de manière générale, à mon duché pour qui je serais prêt à donner ma vie, mais aussi, à ma famille, et mes amis, personne n'a jamais eu à regretter la confiance qu'il a placé en moi...

Quand à votre seconde question, je conçois tout à fait vos appréhensions...
Un examen complet est nécessaire... J'irai voir un médicastre dès que j'aurai un peu de temps, cela vous sied-il?


Palpation, exhibition? Mhh...Blondineeeeeeeeeeette!
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Elisabeth_stilton
Non cela ne la sied pas, mais alors pas du tout ! Non mais franchement comment il peut résister à son corps, dans cette robe en plus. Elle a à peine 15 ans, plutôt jolie, et dans cette robe elle était sur de faire de l'effet. Non vraiment ! C'est un scandale !

Ah monsieur veut aller chez Lave pour se faire tripoter et bien non la médicastre de Fécamp ne touchera pas à son futur mari. Et oui ça fait longtemps qu'elle avait décidé de l'épouser et elle était un peu exclusive pour le moment. Après tout c'était elle qui prenait soin de lui depuis l'accident, aussi elle n'avait pas envie de le partager. Non elle irait vérifier elle même s'il pourrait lui donner du plaisir.

Elle était toujours assise contre lui mais cela ne dura pas bien longtemps, le temps pour elle de réfléchir comment elle pourrait donner envie à l'homme de se jeter sur elle. Pour commencer elle se mit à califourchon tout en plaçant sa poitrine de manière à ce qu'il puisse la voir. Doucement Elisabeth passe ses bras autour du cou de son futur amant et approche sa bouche de son oreille. Le souffle chaud vient caresser le cou de l'homme quand elle lui murmure.


Et là toujours besoin de médicastre ?

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ulrich
[la p’tite bête qui monte, qui monte, qui monte…]

Houla, houla, houla ! Bon, ben apparemment, tout fonctionnait, bonne nouvelle a priori, mais le bâtard n’en avait cure à l’heure actuelle, la vue plongeante était bien plus intéressante qu’une histoire de machin qui marche ou pas… Il enlaça le chat, et l’attira un peu plus près de lui, puis plongea sa trogne dans les vallons, et inspira avec force… Un p’tit coup de langue, pas très bien placé, mais c’était toujours ça de pris (ou plutôt, de donné) pour faire monter la tension… Le tout suivi d’un baiser dans le cou, sur le côté, au commencement de la nuque. Déplacement des mains sur les objets du désir de Lasteyrie, recul de la tête et regard fixé dans les noeils de la doyenne…

Non, non, ça va là... Vous… vous savez, je suis un grand guerrier, et je risque chaque nuit ma vie à Dieppe, sous les ordres d’Audlina, en compagnie de tonton Léo… Chaque jour pourrait être… Mon dernier… Il faut donc mettre à profit chaque occasion…

Les yeux d’Ulrich étaient, au fil de ses paroles, descendus en direction des trésors toujours recouverts par ses mains, dont les pouces c’étaient mis à caresser comme négligemment la poitrine naissante d’Elisabeth…
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Elisabeth_stilton
Elle sentait une "chose" se durcir entre ses cuisses et il ne lui fallu pas longtemps pour comprendre que la mécanique était opérationnelle. Bonne nouvelle, sauf que là ça prenait une tournure qu'elle ne voulait pas ... enfin si ... mais pas comme ça. Par comme ça il faut entendre pas avant le mariage. Et oui la petite Eli ne compte pas donner son corps avant le mariage, hors de question. Bon tenter le Lasteyrie de temps en temps était un passe temps ma foi fort agréable seulement il fallait garder le contrôle de la situation.

L'envie de jouer était là, la souris était dans les pattes du chat et elle était au bout de sa patte, mon dieu *pardon le stote* que c'était tentant. Avant de jeter le jeune elle s'amusa un peu. Pour la première fois, il put la voir sourire, oh pas d'amusement du moins juste pour elle, c'était un sourire carnassier qu'elle lui proposait accompagné d'un regard captivant et d'une langue mutine qui vint caresser les siennes. Elle lui avait relevé la tête et profita de ce moment pour lui voler un baiser.


Alors je vais être clair mon cher, le corps que vous avez dans vos mains vous l'aurez le soir de notre mariage. Un grand guerrier dites vous, sans vos jambes, hum je suis septique, on vous protège plus que vous ne le faites. Et si vous essayez de mettre à profit des occasions avec les autres votre engin ne sera plus utilisable par personne. Et vous savez que je ne me laisse pas faire ...
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ulrich
Ulrich sortit frustré, ça allait être dur ces prochains jours...

[Place à l'action un peu, avec un peu d'amour quand même pour satisfaire les annonceurs]



[Tente du 'pitaine une semaine plus tard]



Depuis qu'il s'était retrouvé à la tête du quatrième corps par un hasard malheureux ou heureux, il est trop tôt pour le dire, Ulrich n'avait eu guère le temps de se distraire, Elisabeth étant rentrée à Fécamp, il s'était consacré à l'armée, activité nouvelle pour lui, mais qui ne lui déplaisait pas, du fait que le vrai capitaine, Audlina, abattait le gros du travail...

La nuit de dimanche avait été calme, et il put ressentir toute sa solitude... Il prit donc sa plume...




Damoiselle, ou ma mie, devrais-je dire,

depuis votre départ de Dieppe, les choses ont changé pour moi, non point que je marche de nouveau, mais il s trouve que je suis à la tête du quatrième corps... C'est très difficile pour moi, et je suis sujet à des étourdissements de plus en plus fréquents. je crois que je couve quelque chose... Je crois que je vais devoir faire mander un médecin, j'en connais unE excellentE qui demeure en Normandie.
Pourriez-vous, s'il vous plaît m'avancer les fonds nécessaires à la consultation? Car comme d'habitude, je ne suis guère en fonds...

Votre ami;

UMLLC


Voilà, avec ça, si elle ne rappliquait pas...
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Elisabeth_stilton
Ulrich sortit parce qu'Eli le laissa sortir ... noméoh faut pas croire hein. Bref après des échanges qui ne vous regardent pas ... hé ! Pas ceux là !!! Bande d'obsédés.

[Fécamp une semaine plus tard]


Elle venait de rentrer de Paris, normalement elle aurait du le faire deux jours plus tôt mais les Ecuries Royales lui avaient demander beaucoup de temps. C'est éreintée qu'elle arriva à l'auberge où elle couchait le temps d'habiter avec Ulrich. Elle avait fait l'acquisition d'un champ c'était bien suffisant à son goût. Son cheval déposé à l'écurie, Elisabeth alla directement dans un sa chambre du moins elle essaya. L'aubergiste l'arrêta pour lui remettre une lettre.

Lecture ... stupeur ... agacement ... mais ils sont bêtes dans ce duché. Mettre des éclopés à la tête d'une armée. C'est vite fait bien fait qu'elle allait ramener son futur à la maison. Donc à peine rentrée qu'elle repartait sur les routes direction Dieppe pour aller chercher son fiancé. Elle se changea et repartit prendre un autre cheval un frais cette fois ci direction le camp militaire.

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ulrich
[Âne, mon frère l'âne, ne vois-tu rien venir?]

Plusieurs jours sans nouvelles… Elle ne viendrait pas, ça ne servait à rien d’envoyer encore l’enseigne surveiller l’entrée de Dieppe… Autant s’occuper, et faire des trucs d’armée, il y en avait toujours qui traînaient : un p’tit mot aux camarades, une supplique pour obtenir un peu de nourriture, ou un examen profond de ses armes, devenues inutiles, et qui se transformait vite en un exercice de « c’est marrant, le reflet de mon visage dans mon épée est tout déformé »… Bref, rien de bien palpitant.
Ulrich sortit sa pipe, fumer tuerait un peu le temps. Il allait battre le briquet quand il aperçut sur la table un parchemin : la dernière missive de Blondinette !
Il n’avait même pas eu le temps de lui répondre avec cette histoire d’armée. Et s’il la ramenait à Dieppe ? Heu non, en fait, si elle ou le chat apprenait qu’il courrait deux lièvres à la fois, ça saignerait… Ha bonne question, tiens, laquelle le ferait le plus souffrir ? Qui l’émasculerait ? S’allieraient-elles pour la circonstance ? Question intéressante. Mais le bâtard avait maintenant quelque chose à faire, et il décida de laisser cette énigme en suspens…




Bonjour à vous ! Mes pigeons n’ont pas fui, finalement, peut-être sont-ils moins lâches que mes porteurs ? Simplement, ils sont plus ou moins réquisitionnés au service de la Normandie, et volent de tente en tente pour des messages très importants à mes camarades, tels que « qui a cinq écus à me dépanner ? » ou d’autres « si vous en avez marre du pain écrivez « 1 » au bas de ce parchemin »… Vous comprenez bien que ces tâches passent avant tout, y compris mes quelques plaisirs, tels que correspondre avec vous…
C’est dommage pour le petit cor, mais il est vrai que vous faire venir jusqu’à Dieppe serait du gâchis, je peinerais à pouvoir me libérer, même pour vous, et cela me fendrait le cœur de vous voir vous dessécher à Dieppe, dont les tavernes sont si vides qu’en comparaison, Bayeux pourrait être qualifiée de ville orgiaque… La nouvelle Oanylone presque…
Et comment vont vos affaires ? Avez-vous tu… sauvé beaucoup de monde ces derniers temps, avec vos doigts de fée ? Moi j’ai un mal de dos terrible, à force de demeurer couché à longueur de journée… vous n’imaginez pas à quel point ce peut être usant de pouvoir dormir en tout lieu sans se l’entendre reprocher… Mais concernant ce dos, je crains de demander qu’on me le remette en place, les médecins militaires n’ont pas une grande réputation de douceur, et je les présume prompts à l’amputation… N’auriez-vous point par hasard quelque idée d’onguent que je puisse me procurer ?
Votre patient impatient de vous lire ;
UMLLC


Hop, pigeon envoyé, ne restait plus qu'à songer à... à quoi déjà?
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Lodanya
[Sur la route du retour - Longueville / Bayeux - En passant par la Lor.. par Dieppe, sans sabots ...]

Le temps de retraite était terminé et finalement, Blondinette avait opté pour Longueville plutôt que pour le Couvent. Et pour cause !!!
Dans ce Couvent, il n'y avait pas UNE Mère Sup, mais presque DEUX !!! Le Dragon n'avait pas trouvé mieux que d'avoir une soeur jumelle, tout aussi dragon qu'elle voire pire. Anya avait d'ailleurs eu le bonheur de la rencontrer lors du match de soule opposant Rouen à Varennes.

Cette nonne voulait la brûler pour porter un enfant hors mariage. De toute façon, elle avait voulu brûler tout le monde, même l'arbitre.
Il devait y avoir une araignée au plafond.

Anya s'était donc décidée à rentrer au Moulin, qu'il faudrait faire tourner pour préparer les stocks de farine pour l'hiver. Bien sûr, le Moulin pouvait tourner sans elle, mais elle préférait être dans les parages, des fois que le trafic de blanche fine connaisse des problèmes de transaction.

Un petit passage à Dieppe, tant qu'à faire, pour voir Léo et sa douce filleule, et éventuellement mettre la main sur le gamin.
C'était sans savoir que ce dernier avait envoyé un pigeon au Moulin. Pigeon qu'elle n'avait donc point intercepté et encore moins la missive qu'il portait.

La dernière lettre de Lasteyrie remontait et au final, elle avait guère apprécié qu'il s'en aille à Dieppe sans son accord. Depuis quand un malade quittait l'Ostel Dieu sans avis du médicastre ?

Elle demanda à sa Garde et au cocher de faire arrêter la "voiture" aux portes du campement militaire. La Petite Perle restait avec Aristide pendant qu'Anya rendait visite à son fausseur de compagnie.

Arrivant devant un des gardes du campement, elle demanda bien poliment où se trouvait la tente de Lasteyrie. Chose qu'on lui indiqua prestement lorsque le garde constata les vêtements portés par la jeune femme.
Léger sourire d'Anya lorsqu'elle entendit l'autre garde murmurer : "sans doute sa fiancée" et le premier y répondre "oui, et prête à lui donner un héritier. C'est que finalement, il sait y faire, même sans jambes".

Pas faux, ses rondeurs ne passaient plus inaperçues. Fallait dire que c'était pour presque bientôt.
S'avançant vers la tente, passant une main pour dégager le tissu qui séparait l'extérieur de l'intérieur. Vision de celui qui avait pris la poudre d'escampette. Sourire de peste. Machiavélique, la Blondinette...
Il était apparemment perdu dans ses pensées et ne l'avait pas entendu arriver.

Maintenant, court moment de réflexion. Se la jouer douce et prévenante ou style "Docinda" ???
Seconde solution, bien plus amusante. Après avoir passé de longs mois auprès de la Mère Sup, elle savait imiter le rugissement du dragon (euh, si un dragon rugit pas, ça y ressemble en tout cas ^^).
Concentration. Se dragonifier.
ACTION !! On allait bien rire...


Lasteyrie !!!! qui vous a donné le droit de quitter vostre lieu de repos et vostre médicastre attentionnée ??!!
Croyez-vous que je n'ai que cela à faire, courir après vous, dans l'état où je suis ???

De plus, partir sans avoir pris mon sublime cor
sans le "-ps", hein, mais bon, ça, on l'entend pas ^^

Arf, en plus de dragon, ça faisait réellement fiancée qui en avait gros sur la patate que son prétendant soit parti sans prévenir. Or, il n'en était rien. Mais pourtant, de l'extérieur de la tente, ceux qui entendaient la conversation pourraient croire que...

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Elisabeth_stilton
... il y allait avoir de la bagarre car c'est une autre blonde qui arrivait de Fécamp exténué par ses différents voyages entre la Normandie et Paris et qui n'avait pas pris le temps de se reposer tant elle était inquiète pour sa souris. Alors la blonde numéro 2 prit le même chemin que la blonde numéros 1 dict blondinette, ba oui c'est pour pas que le lecteur se trompe hein. La différence majeure entre les blondes c'est que l'une était la fiancée contrairement à l'autre et elle n'était pas enceinte. Bref, ...

Elisabeth se présenta aux mêmes gardes du camp demandant la même tente que la blonde numéro 1, elle ne réagit pas devant la tête ahurie des gardes qui devaient surement penser que le capitaine se faisait pas chier pour un handicapé, deux blondes pour lui dont une enceinte c'est qu'il savait s'amuser le bougre. La jeune femme traversa le camp au pas de course, chose aisée pour elle vu qu'elle était en tenue de cavalière soit bas, braies, chemise et bottes, du simple et pratique. De quoi voyager de bonne façon.

Alors qu'elle arrivait à la tente lasteyrien elle entendit une voix de femme hurler sur sa souris.


De plus, partir sans avoir pris mon sublime corps

Là, la blonde numéro deux vit rouge. Comment osait il ? Se comporter ainsi alors qu'ils étaient fiancés. Ah vraiment il n'avait aucune décence. Puisque c'était comme ça ... Elisabeth ouvrit la tente avec fracas, enfin vous imaginez quoi ... pour voir SON futur mari, SA souris, SON éclopé avec une autre ...

Et bien ça va ... je vois que te dérange pas ... amuse toi bien car c'est la dernière fois que tu me vois ... Tu me prends pour qui ? Hein tu vas avoir un enfant et de l'autre côté tu me propose le mariage ? Je ne suis pas ce genre de personne !

La blonde passablement énervée, la preuve elle le tutoie et ça ce n'est qu'en cas d'énervement extrême. Bref, elle n'a qu'une envie c'est de partir calmer ses nerfs ailleurs que devant l'amante de ... de ... de ce goujat.
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ulrich
Bref halètements coupés de quelques inspirations un peu plus longues, parce que les halètements, ça va cinq minutes, mais ça ne remplit pas correctement les poumons de son homme... Peur d'Anya? Le bâtard en a entendu d'autres, et entendrait bien pire dans les prochains jours... Elle l'avait compris! Elle savait ce qu'il attendait d'elle, elle lisait dans ses pensées! Il plaça sa main sur son cœur, il était temps de se déclarer... Il songea qu'il devrait commander une vingtaine de bagues parce qu'à chaque déclaration qu'il entreprenait, il ne pouvait pas la concrétiser par un anneau, pourtant condition de forme sans laquelle la nullité était encourue...

L'estropié fut interrompu par l'arrivée du second dragon... Rha!
Et pourquoi ne pouvaient-elles pas l'épouser l'une et l'autre? Après tout, si Dieu avait donné deux bras à l'homme, c'était bien pour qu'il s'en serve, non?


Ne… ne partez pas ! j’ai quelque chose à vous proposer ! Ne partez pas, je vous le défends, c’est un ordre ! Si vous tentez de quitter Dieppe, il vous en cuira ! Vous… vous m’appartenez !

Trop tard… Ses menaces plus ou moins en l’air ne la retiendraient probablement pas… Bon, pour l’heure, il avait mieux à faire… Retour à Blondinette…

Je… suis ravi de constater que vous, au moins, ne tardez pas à répondre à mes missives…
Alors, heu… ce corps ? Quand pourrai-je le voir dans toute sa splendeur ? Le caresser tendrement du bout des doigts, puis y poser mes lèvres, avant de le prendre vigoureusement ?


Négligemment, Ulrich avait attrapé une plume, et avait noté sur un parchemin déjà long :

Ulrich, sur la liste des ennemis du quatrième corps de la BDN a écrit:

(…)
Elisabeth_stilton

Elle ne quitterait pas Dieppe. Il lui ferait envoyer une armure plus tard dans la soirée, histoire de minimiser les dommages. Mais elle ne partirait pas.
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Lodanya
A peine avait-elle prononcé ces mots, à peine allait-il ouvrir la bouche pour se justifier, qu'un autre dragon fit son entrée. Anya se retourna pour faire face à... une autre blonde. Du même âge qu'elle ou presque.
Sauf que la jeune femme en question avait nettement plus de raisons que la Longueville pour en vouloir à mort à Lasteyrie car c'était ELLE la fiancée !!

Après tout, Anya n'avait rien à se reprocher, elle n'était que la médicastre et encore, elle n'avait pas pu toucher grand chose vu que le cuistre s'était fait la belle alors qu'elle était partie chercher des herbes pour le soulager.

Des mots qui sortirent de la bouche de l'autre jolie blonde, Blondinette comprit qu'il y avait malentendu. Ulrich n'était nullement le père de l'enfant qu'elle attendait. Elle allait le préciser quand la fureur de la jeune fiancée fut telle, qu'elle tourna les talons.

Bon, pour sûr, elle n'avait pas dû aller bien loin, une femme amoureuse ne s'en va généralement pas, attendant, derrière le bout de tissu, les excuses du prétendant.


Ne… ne partez pas ! j’ai quelque chose à vous proposer ! Ne partez pas, je vous le défends, c’est un ordre ! Si vous tentez de quitter Dieppe, il vous en cuira ! Vous… vous m’appartenez !

Anya n'en croyait ni ses yeux, ni ses oreilles... Lui appartenir ?? Une femme n'appartenait à personne !! Décidément, les hommes !!! Ils ne méritaient que la mort à coups de serpillère.

Sauf que... sauf que c'était sans compter que ledit prétendant en avait rien à cirer que sa promise s'en aille, au final.

Se retournant pour aller chercher la fiancée et s'expliquer, bien que ce ne fût pas à elle de le faire, Ulrich s'adressa à elle, d'un naturel, comme si de rien n'était :


Je… suis ravi de constater que vous, au moins, ne tardez pas à répondre à mes missives…

Alors, heu… ce corps ? Quand pourrai-je le voir dans toute sa splendeur ? Le caresser tendrement du bout des doigts, puis y poser mes lèvres, avant de le prendre vigoureusement ?

Vostre missive ??? Quelle missive ??? des jours et des jours que j'attends un signe de vous, me prouvant que nulle autre personne que moi ne vous ait occis !!!

Quant à mon cor... si sublime... en y repensant... C'est dans vos rêves que vous le tiendrez entre vos mains, dans vos rêves que vous y déposerez vos lèvres, et dans vos fantasmes que vous le caresserez !

J'ai été stupide de croire que je pouvais vous être d'une aide quelconque. Moi qui éventuellement, avais sans doute une solution pour vous rendre vos jambes.

Mais peut-être est-ce mieux ainsi. Vous périrez telle une larve sans coeur.


Anya tourna les talons et se retrouva, en sortant de la tente, proche de la belle fiancée.
Elle lui chuchota :


Laissons-le. Il ne nous mérite ni vous, en tant que fiancée, ni moi en tant que médicastre.

Puis, sourire de peste...

Laissons-le donc mariner un peu.

Une balade vous irait-elle ? Afin de faire connaissance ?


Anya ne pouvait s'empêcher de penser qu'en s'alliant toutes deux, elles arriveraient à leurs fins avec cet homme.
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Elisabeth_stilton
Porte qui claque enfin par porte entendez volant de tente, et une blonde qui sort devant des gardes étonnés. Elle commence à faire les cents pas devant la tente tout en vociférant en anglais des insultes au lasteyrie.

Comment avait il osé la tromper de la sorte, oh qu'il est des bâtard ailleurs elle n'en avait cure mais de là à lui mettre la mère sous le nez non mais vraiment quel ... ah le goujat. Et il lui ordonnait de rester hein ? Ba il pouvait toujours compter dessus, l'homme qui lui donnerait des ordres n'est pas encore né.

Piquée par la curiosité, Elisabeth écouta à la porte de la tente et n'en cru pas ses oreilles. Il draguait l'autre blonde et elle il s'en moquait, elle pourrait mourir que ça ne changerait rien il s'occupait de l'autre blonde. La fierté oblige, elle n'entra pas une seconde fois pour le houspiller, non elle écouta ce que la maitresse de monsieur avait à dire.
Occis ? Tiens visiblement il se mettait toutes les femmes à dos.
Son corps tu y touchera plus ! Et pan dans les dents.
Elisabeth était ravie de ce qu'elle entendait. Sourire carnassier aux lèvres qui s'estompa vite en entendant des pas.
Ni une ni deux elle se déplaça afin qu'on ne pense pas, malgré le fou rire des soldats de garde à ce moment là, qu'elle écouta comme une pauvre hère en mal d'amour.

C'est le dragon qui sortit de l'entre de la souris. Lui chuchotant à l'oreille ... mais ... sa médicastre. Elle était sa médicastre ! Mon dieu comme elle s'était trompé sur la femme. En tout cas Ulrich ne s'empêchait pas de la séduire ... du moins d'essayer. La femme proposa ballade et discussion. C'était tentant seulement elle était trop en colère pour quoi que ce soit. Elle allait devoir éconduire la dame de la manière la plus gentille qu'il soit.


Madame, hum comment dire ?
Loin de moi de vous offenser mais je pense que je vais rentrer à Fécamp vendre mon champ et repartir pour la Bourgogne.


Elisabeth salua la femme et prit congé de celle ci.

Au revoir madame et prenez ou ne prenez pas d'ailleurs soin de lui.

Elle partit reprendre son cheval avant de rentrer pour Fécamp.

Désolé de couper au RP mais c'est pour coller avec un évènement IG qui va se produire. D'ailleurs toute intervention suivante sera la bienvenue.

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Elisabeth_stilton
[Dans la nuit]

Elisabeth maltraitait les rênes de se pauvre cheval qui lui aussi devait supporter sa mauvaise humeur. C'était décidée elle rentrait à Fécamp et vendait le champ et retour en Bourgogne chez Tonton Eusaias. Pas moyen qu'elle lui pardonne pour le moment, non il devrait ramper à ses pieds avant qu'elle ne daigne lever les yeux sur elle. D'ailleurs elle en parlerait à Uriel aussi, il lui tirerait les oreilles pour être polie.
Elle avait laissé son cheval au pas afin de faire la route tranquillement. L'allure était tellement rapide qu'elle n'avait pas encore quitté les alentours de Dieppe quand ...

Elle était allongée, elle avait mal, elle ne savait pas ce qui se passait. Son cheval où était son cheval ? Elle voulu se relever mais rien ... elle essayait mais elle avait trop mal ... au bout d'un moment elle sombra dans l'inconscience.


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18-08-2010 04:06 : Vaivai vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
18-08-2010 04:06 : Lannier vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
18-08-2010 04:06 : Ulrich vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
18-08-2010 04:06 : Lannier vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
18-08-2010 04:06 : Vous avez engagé le combat contre l'armée "4éme corps" dirigée par Ulrich.
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