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[RP] Je t'aime, moi non plus

Lodanya
Madame, hum comment dire ?
Loin de moi de vous offenser mais je pense que je vais rentrer à Fécamp vendre mon champ et repartir pour la Bourgogne.

Au revoir madame et prenez ou ne prenez pas d'ailleurs soin de lui.


Non mais, atten...

Arf, il y avait réellement été fort cette fois-ci. Et puis, sans doute était-ce mieux ainsi. Méritait-il qu'une femme, et en ce cas, DEUX, s'occupent de lui ? Nan, ça lui ferait les pieds, NA !! ça le ferait réfléchir et sans doute qu'au final, elle ne partirait pas.

Du peu qu'elle en avait vu, elles se ressemblaient et avaient un but commun : remettre Lasteyrie sur le droit chemin.
Anya passa à nouveau la tête au travers du tissu de la tente.


Vous êtes content ? Vous avez tout gagné. Que dis-je, TOUT PERDU !
Vous pouvez être fier de vous !! Une si gentille femme !
Et mettre vostre médicastre dans une colère noire n'était pas très judicieux non plus.

Mais êtes-vous fier de vous comporter comme un abruti doublé d'un cerveau de moule avariée ??

Puisqu'il vous plait de courir les lièvres, et bien continuez à vous entraîner avec vos jambes en moins. Vous venez d'en perdre deux, car moi aussi je rentre !


Sans lui laisser le temps de respirer, et calmant une violente contraction, la Longueville reprit le chemin du retour sur Bayeux. Tiens, du coup, elle passerait par Fécamp, c'était sur sa route.
Peut-être qu'elle rencontrerait à nouveau la jeune femme et elles pourraient éventuellement discuter "vengeance".

Mais auparavant, un petit tour pas la plage, les falaises, souvenirs douloureux d'un temps passé. Un temps où elle avait sans doute détruit le coeur d'un homme.

Le soir tombait et il fallait reprendre la route. Et c'était bien connu, les routes n'étaient pas sûres. Et sortir de Dieppe ne serait pas forcément chose aisée.
Anya demanda à son escorte de faire en sorte de sortir rapidement et sans encombres lorsque...

Un groupe armé, une ronde, une monture et son cavalier... et l'horreur qui allait se produire sans qu'ils ne puissent rien faire.

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ulrich
[Vas-y fais lui mal, vas-y fais-lui mal, vas-y fais-lui mal!*]

Tout perdu, oui, Blondinette en l'abandonnant avait bien résumé la situation. Ne restait que la mort, ou un changement de vie. Pourquoi ne pas aller prendre Rouen? Ce pourrait être drôle? Il deviendrait certes l'homme à abattre, mais au moins, il gagnerait en considération... Ou se jeter à corps perdu contre une ou deux armées royales? Bah, ça n'apporterait rien. La mort était plus souhaitable. La mort pour sa future! Et pour Blondinette aussi!
Quoi que... taper une pondeuse, il avait déjà donné... et reçu! Non, cette nuit, il se concentrerait sur sa promise. La sourit botterait le train du chat.
Restait une difficulté: aucun de ses hommes n'accepterait de taper la doyenne, pour l'avoir rencontrée en taverne, il faudrait ruser... La nuit noire serait un atout... Elle tombait justement...


[Porte Ouest de Dieppe]

Le bâtard stressait, il n'avait toujours pas trouvé de moyen pour que ses hommes ne reconnaissent pas sa promise jusqu'à ce que...

Éteignez vos torches, et faites moi monter à cheval, puis montez à votre tour! et sans bruit!


L'attente ne fut pas longue, Ulrich reconnut le pas autoritaire d'Elisabeth. Elle avait donc vraiment décidé de quitter Dieppe. Elle l'abandonnait donc! Elle allait le lui payer ! On n’abandonne pas Lasteyrie de la sorte !
Il attendit qu’elle passe les portes puis hurla :


Chaaaaaaaaaaargezzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzz ! POINT DE PITIÉ POUR LES ENNEMIS DE LA NORMANDIE ! En chœur, mes braves !

C'est dans la taverne que tout commence,
Avec une choppe de calva quoi que t'en penses !

Mais c'est à Bayeux où coule l'Aure
Que l'on découvre mille trésors,
Mais c'est à Lisieux que toutes les roses
Sous vos yeux éblouis éclosent,
Mais à Dieppe parmi les marchands
Hume l'air ça sent le hareng,
Mais c'est à Avranches que chantent les hérons
Et de la terrine nous aurons à foison,
Mais à Fécamp admire la mairie
La coutume ne tombe pas dans l'oubli,
Mais si un jour c'est à Honfleur que tu passes,
Fais attention aux bonnes claquasses,
Reste notre brave capitale de Rouen
Avec ses léopards normands ! (...)


Ulrich avait instinctivement compris que le soldat était conditionné pour obéir, sans plus réfléchir, une petite chansonnette pour masquer les éventuels cris de la victime, susceptibles de trahir son identité, et le tour était joué… Il donna lui-même un grand coup de plat d’épée sur la tête de la belle avant de parachever le mouvement par une cavalcade-retraite en direction d’une autre porte de la ville…


Citation:
18-08-2010 04:06 : 18-08-2010 04:06 : Vous avez frappé Elisabeth_stilton. Ce coup l'a probablement tué.



[Porte Sud de Dieppe]


Tiens tiens tiens... Blondinette! C'était le tout puissant qui semblait avoir décidé qu'Ulrich règlerait ses comptes ce soir!
Bref regard en direction de ses hommes... Non, ils ne suivraient pas, c'était certain, Anya était connue en Normandie, personne n'oserait lever la main sur elle... Et puis... Elle était escortée, elle...
Bon, tout de même, il n'allait pas la laisser partir comme ça!

Il cria dans sa direction...


J'ai écrit à un vrai médecin en Normandie! Nul doute qu'il saura me guérir, LUI!


Boris Vian, « Fais moi mal, Johnny »

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Lodanya
[Un groupe armé, une ronde, une monture et son cavalier, l'escorte de Longueville... Porte Ouest de Dieppe... (et pas porte Sud ^^ Tsss !!!)]


Chaaaaaaaaaaargezzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzz ! POINT DE PITIÉ POUR LES ENNEMIS DE LA NORMANDIE ! En chœur, mes braves !

Par le Très Haut !! On n'était pourtant pas dans les Vosges ou dans le Gévaudan !! C'était quoi que ce cri de bête ???

Ni une, ni deux, l'escorte de Longueville s'arrêta net. A tous les coups, au vu de la chansonnette qu’elle entendit, c’était un des Corps de l’Armée Normande. Mais… mais !! Ils n’étaient pas ennemis de la Normandie !! Elle n’avait rien fait de mal. Bon, d’accord, la Mère Docinda-Machin, elle l’avait menacée de la faire brûler mais tout de même ! C’était pas ce Dragon qui lui envoyait un groupe armé pour l’amener au bûcher, si ?!

Décidément, tout allait mal. Des LP falsifiés, des listes noires modifiées, des… même des LP valides mais qui donnaient tout de même lieu à des poutrages. Ah non non… pas elle, elle n’y passerait pas ! Sa Garde était là. Aristide était là, et lui, il donnerait sa vie pour elle, elle le savait. De toute façon, le 1er Garde de Longueville n’avait pas le choix, il avait été a son service pour cela : donner sa vie pour elle.

Certes, il aurait bien voulu lui donner plus, mais… le cœur de la belle était déjà pris. Et pas que le cœur, au vu de son ventre qui ne demandait plus qu’à mettre au monde cet enfant tant désiré.

Un bruit de fer, un corps qui tombe, et un fou furieux criant au passage de l’escorte :


J'ai écrit à un vrai médecin en Normandie! Nul doute qu'il saura me guérir, LUI!

Cette voix… Anya descendit pour y voir de plus près. Dans le noir elle ne reconnut pas la silhouette mais cette voix… LASTEYRIE ?!!! Ainsi, ils étaient tombés sur le 4ème Corps ! et, euh… ce bruit de corps qui tombe, c’était quoi ? Un de ses gardes ?

Le cuistre avait voulu se venger d’elle ? Il avait voulu lui faire peur ? La menacer ? Pour avoir abandonné son patient à son triste sort ? Il l’avait mérité, de toute façon. Stupide gamin capricieux et gâté pourri. C’était bien un fils de Noble, lui. Un vrai fils à maman ! Il le paierait. Il ne s’en sortirait pas ainsi, foi de Puycharic !

Elle ? Pas un vrai médecin ? Mais ?!! pour qui se prenait-il ?
Mode Dragon réactivé.


LASTEYRIE !!!! Revenez !!!
Ulrich !!!!!


Puis, allant voir la victime de plus près. Difficile de bien y voir dans le noir. Peu lui importait, elle avait été aveugle fut un temps pas si lointain. Elle avait appris à voir dans le noir. Passant ses doigts sur le visage de la personne sauvagement poutrée, elle sentit que c’était une femme. Stupéfaction. Elle n’avait aucune femme dans sa garde !!

Anya fit venir la lumière, ayant un mauvais pressentiment. Une torche éclaira le visage de la personne au sol.

Non !! pas elle !! Son sang ne fit qu’un tour.


ULRICH !!!! Vous êtes un homme mort !

Puis se penchant au-dessus d’elle, tant bien que mal, avec ce ventre qui commençait à la gêner dans ses mouvements, essayant de voir si elle respirait encore. Oui, mais c’était faible.

Enfer et crotte de moule !! Rien pour faire les premiers soins ici, pas d’équipement correct pour apprécier les blessures. Il fallait la faire ramener à Dieppe. Et Misère, elle ne connaissait même pas son prénom… D’une voix douce, ne sachant pas si elle l’entendait, elle lui dit :


Dame, c’est… Je suis la médicastre que vous avez rencontrée ce jour d’hui. Vous avez fait une chute de cheval. Je vais vous soigner. Est-ce que vous m’entendez ??

Surtout, si elle était encore un tant soit peu en vie, surtout ne pas lui dire que cet abruti de gosse de Noble était derrière tout ça. Maintenant il ne faisait plus aucun doute, il avait voulu se venger d’elles deux.
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Elisabeth_stilton
De la brume voilà tout ce que voyait la blonde anglaise à ce moment précis. Elle sombre dans l'inconscience la plus totale. En tout cas pour ceux de l'extérieur c'est comme ça qu'ils peuvent le comprendre. Elle est dans un état semi on sait pas trop quoi en fait. Non elle ne flotte pas au dessus de son corps, non elle ne voit pas le Très Haut. Tiens il a peut être peur de voir la Mère débarquer et que la conversation tourne à la réunion avocats et associés plutôt qu'à la résurrection, allez comprendre les dessins du Très Haut simples mortels. Donc, Eli erre on ne sait où, pendant que Blondinette arrive à son chevet. Enfin son chevet, tout est relatif puisqu'elle est allongé sur un chemin de la campagne normande. Et maintenant ?

Et bien rien, elle est là dans le noir le plus total se demandant bien ce qui se passe. Tout le monde faisait grand cas de la mort mais si c'était ça ba franchement rien d'extraordinaire. Non Elisabeth attendait de savoir si elle était en vie ou sur le point de mourir. Bon c'est sur elle préférait vivre, et bien oui elle avait une famille et des amis, elle n'avait aucune envie de partir maintenant. Bon d'accord elle n'est plus toute jeune mais enfin bon. Non c'était décidé pas question de mourir et puis quoi encore ? Pour qu'une greluche de première zone mette la main sur son mari. Même pas en rêve. Elisabeth se leva - toujours dans son inconscient car pour le moment elle est toujours allongée par terre - et décida de trouver la lumière au sein de la pièce noire et c'est alors ...

... qu'elle ouvrit les yeux.

Mon dieu qu'elle avait mal à la tête, mais que c'était il passé ? Pourquoi cette femme lui parlait ? Rencontrer aujourd'hui ? C'est impossible, elle était avec son mari aujourd'hui et il n'avaient rencontrer personne ce jour. Une chute de cheval ? L'entendre ? Mais oui je t'entends. Pff que les gamins sont usant de nos jours. Elisabeth se releva toujours en prise avec ses maux de têtes pour faire face à la femme.

Mademoiselle ... enfin madame vu votre état, j'espère que vous êtes marié jeune fille.

Elle lui lança un regard sévère.

Bon puisque visiblement vous êtes la seule personne icelieu vous allez peut être pouvoir me renseigner. Où est mon mari et où sont mes enfants.

La femme se rendit compte qu'elle ne s'était même pas présenté. Décidément, avec l'âge elle devenait de plus en plus étourdie.


Pardonnez mon incorrection je ne me présente même pas. Elisabeth de Lasteyrie et je cherche mon mari Ulrich et nos enfants. Nous étions venu voir de la famille et je ne sais pas comment je me réveille ici auprès de vous. Savez vous où il se trouve ?
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Lodanya
La fiancée ouvrait les yeux. Victoire, elle n'était pas morte !! Enfin... Victoire, c'était vite dit. En fait, nan... c'était pas gagné du tout. Mais alors, pas du tout du tout...

Par le Très Haut, vous êtes vivante. Et vous avez l'air d'aller bien, ou du moins, pas trop mal.

Mademoiselle ... enfin madame vu votre état, j'espère que vous êtes marié jeune fille.

Le regard qu'elle lui lança ressemblait presque à celui de la Mère Sup ou de la Docinda-Machin-Bidule.
La Longueville ? Mariée ? En d'autres circonstances, elle aurait éclaté de rire. Mais là... cela lui rappela l'absence du père de ses enfants et le fait qu'il avait dit rentrer bientôt et qu'il n'était toujours pas là.

Voilà que maintenant, la fiancée demandait où se trouvaient son mari et ses enfants. Ainsi, elle n'était pas mieux qu'Ulrich. Elle aussi courait un autre lièvre alors qu'elle avait une famille. Honteux par Aristote !!

Mais c'est une fois les présentations faites, qu'Anya comprit. La chute de cheval lui avait ravagé le cerveau. Déjà, me direz-vous, qu'être blonde c'était déjà quelque chose, mais une blonde, qui se prend un coup de pommeau sur le carafon et qui tombe de cheval, on pourrait croire que, par bonheur, cela arrangeait les choses !! Que nenni !! Quedalle !!! c'était pire !!!

Bon bon... garder son calme. Maitrise de la situation. Déjà, ne pas la froisser outre. Répondre à sa première question. Ensuite, on aviserait.


Oui, Ma Dame, je suis mariée. Anya de Puycharic, Dame de Longueville au Mont, épouse de Messire Alb... peu importe, vous ne le connaissez sans doute pas.

Eh ben, elle se croyait déjà mariée au Lasteyrie et avec des mômes de cette moule avariée qui en avait voulu à leurs vies ??
Non Non... il fallait la ramener à la raison. Elle ne pouvait pas épouser ce ramolli du cerveau doublé d'un fou dangereux.


Oh, ainsi, vous êtes MaDame de Lasteyrie.
Ulrich m'a énormément parlé de vous. D'ailleurs, je l'ai quitté il y a peu. Il est arrivé à Dieppe et moi, je repartais pour Bayeux.

Il me disait se presser pour vous préparer vostre nid douillet, une surprise, en quelques sortes.
Vos enfants sont... magnifiques. Moi qui pensais que cela venait du père, mais vous voyant, je ne peux que constater qu'ils ont la douceur des traits de leur mère.

Et hop, pas médicastre pour rien, on passait de la pommade, du baume anesthésiant, de la booonne crème, l'air de rien. Ni vu, ni connu.

Désirez-vous que je vous mène à lui ?

Bon, si elle disait oui, l'affaire était dans le sac, vengeance il y aurait. En cas contraire, il faudrait qu'elle trouve une autre astuce pour la faire venir avec elle. Ou du moins, qu'elle accepte que la Longueville l'accompagne.
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Elisabeth_stilton
Bien ... Bien ...

Bon déjà elle n'était pas tomber sur une gourdasse blonde et dieu sait qu'il y en a. Elle ne sait pourquoi mais les filles sont de plus en plus empotées et malpolies de nos jours, rien qu'en pensant aux amies de sa fille elle en était malade. Elisabeth était ravie de rencontrer cette femme providentielle, elle connaissait son mari, et elle allait l'amener à lui. Il lui faudrait la remerciée convenablement.

Ah vous le connaissez, parfait. Je suis rassurée que tout le monde aille bien j'ai eu un peu peur vu que je ne sais pas où je suis et qu'on a quitté la Normandie depuis si longtemps. On habite en Bourgogne maintenant, à Cosne dans l'auberge de feue ma mère.

Merci pour le compliment, j'espère qu'ils ont été sages, ils sont parfois turbulents.
J'accepte votre proposition avec plaisir, je serais ravie de faire la route avec vous. Par contre Ulrich ne m'a jamais parlé de vous. Que faites vous dans la vie ?

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Lodanya
Oulala, le coup avait été réellement rude. Grande inspiration, vite, il fallait gérer la situation. Réfléchir vite et bien.

Bon, à l'Ostel Dieu, ils avaient vu les saignées, les dissections, un tas de choses intéressantes et utiles mais... car il y avait un mais, rien concernant les pertes de mémoire suite à un coup sur le citron.
Ben voyons !! Et c'est justement de ça, dont elle avait besoin, la Longueville !!!

De par le bon sens, Anya se dit qu'il ne valait mieux pas lui dire la vérité sur son état. Ni lui dire qu'elle yoyotait ou un truc du genre. Elle l'avait vue à l'oeuvre sous la tente, elle avait un caractère sans doute pire que le sien.

Donc, phase n°1 : éviter de réveiller le Dragon qui sommeillait en elle.

Ensuite, faudrait trouver LA solution pour lui faire retrouver LA mémoire.
Ne pas l'amener non plus de suite devant Lasteyrie, le choc serait peut-être trop rude et non : Cette femme, avec sa façon d'être, pouvait devenir une amie. Que dis-je, une alliée. Ce qui n'empêchait pas qu'elles deviennent et alliées, et amies.

Le pire des cauchemars de l'autre moule avariée sous les traits de deux blondes. (Avouez qu'il y a pire comme cauchemars. On a pas fait appel à la Mère Sup et à sa soeur Jumelle la Docinda-machin-chose ^^)

Répondre à ses questions sur le chemin qui les ramenaient à Dieppe tout en réfléchissant au comment faire pour qu'elle retrouve la mémoire en douceur. Le but étant, bien sûr, de ne pas ajouter un traumatisme supplémentaire au premier.

Signes de tête, acquiesçant lorsqu'elle lui parlait de la Bourgogne, etc.
Arf, Ulrich ne lui avait jamais parlé d'elle. Pas étonnant. Il ne valait sans doute mieux pas, même si, après tout, à part être sa médicastre, elle n'était rien d'autre et encore, médicastre de quelques minutes puisque ce dernier s'était fait la belle en peu de temps. Courageux, en plus, cet homme.


Hum, Ulrich ne parle que rarement des membres de sa famille.

Réfléchissant rapidement. Arianrod connaît très bien Parrain. Doit y avoir peut-être même un lien de parenté, une terre commune ou un truc du genre. Ouais, en fouillant bien, il devait y avoir un lien. Et que donc, Blondinette étant elle-même une Thorigni avait donc un lien avec les Cénorel (enfin, pas un lien de sang, hein, mais son père l'avait confiée à l'oeil vigilant du Duc qui était devenu son parrain à son arrivée à Bayeux, bref, on s'en fout, Anya faisait partie de la famille).

Disons que... je suis une cousine éloignée d'Ulrich - ouais, ça, ça le faisait..

Et je suis médicastre.

Anya lui racontait tout cela tout en l'accompagnant dans sa "voiture" où se trouvait la Petite Perle endormie.
Arf, c'était pas encore pour maintenant le retour à Bayeux. De toute façon, son beau blond n'étant pas encore rentré, elles pouvaient se permettre d'allonger encore un peu leur voyage. Et c'était pour la bonne cause. Sourire intérieur à l'idée d'étriper le mou du Bigorneau !!

Puis, s'adressant à son 1er Garde :


Messire de Verneuil, nous retournons à Dieppe. Je dois vérifier que Dame Elisabeth de Lasteyrie va bien et nous devons l'amener à son ... ravale sa salive Mari.

Nous rentrerons à Bayeux plus tard. Les routes n'étant pas sûres, je préfère que vous nous escortiez jusqu'à Dieppe.


Anya monta à son tour dans le "carrosse", toujours ouverte à la discussion, mais cherchant une solution au problème de la blonde en face d'elle. Machinalement, elle passa une main dans la chevelure blonde de sa fille, alors que l'autre se posait sur son ventre.
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ulrich
"ULRICH, Vous êtes un homme mort !" Ce refrain lancinant ne quittait plus la caboche du bâtard... Pour une c**rie, c'était une belle c**rie, y'avait pas à dire, probablement l'une des pires avec le trou dans le mur de l'Ordre du Saint Esprit, son engagement aux côtés des Berrichons, le baiser à la Divine qui conduirait à son suicide, le "meurtre" de Kisscool, celui du paysan languedocien, la tromperie et le suicide de Lilouna après l'avoir ravie à un édile d'Autun, l'ordalie aussi. Ha, et puis aussi le passage à tabac de Kerdwin, mais ça c'était pas vraiment une bêtise. Tiens, un jour, il faudrait qu'il fasse un classement. Mais pour l'heure, il y avait plus important: le dragon avait-il expiré? Qui était exactement Blondinette, ou plutôt, quelles étaient ses fréquentations? Risquait-il de se faire casser la gueule? Ou même d'avoir un tête à tête avec le très haut?

Rha c'était ennuyeux!
Il serait peut-être plus sage d'aller s'expliquer à chaud, de s'excuser, ou éventuellement, buter le témoin de la scène? Il lui semblait d'ailleurs qu'il y avait eu un autre témoin, mais il s'en occuperait plus tard de lui, il savait où le trouver, et comment l'amadouer à coup d'écus, ou de dague...

Bon, ça suffisait pour ce soir, Ulrich n'avait plus la tête à patrouiller, il dispersa ses hommes, et rejoignit ses porteurs, qu'il mit en quête des deux femmes... La fameuse quête ne dura guère, en même temps, un équipage comme le leur, dans les rues de Dieppe ça ne se manque pas...

Allez, courage, Lasteyrie, faute avouée, à moitié pardonnée, faute dissimulée, pas besoin de pardonner. Le tout serait d'être habile... Enfin... de tâcher de l'être...


Heu... Je heu... suis désolé pour cette nuit, je n'aurais pas dû dire que vous n'étiez pas le meilleur médecin de Normandie... ce... ce sont ces nuits blanches, la tension, et un ennemi de la Normandie qui tentait de quitter Dieppe, et que nous interceptâmes... Mais... Que faites vous avec Elisabeth?

Le bonjour, ma mie!


Tremblements dans la voix, en attendant la sentence du public sur son jeu d'acteur...

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Elisabeth_stilton
Médicastre ... Cousine d'Ulrich ... Décidément elle ne souvenait pas de cette femme. Bon de toute façon elle ne pouvait rien lui faire et Ulrich n'accepterait jamais qu'on la touche. Elle suivit donc la jeune fille dans sa voiture en espérant bien être mené auprès de son mari. Elle ne dit rien durant le trajet, pourquoi ? Ba elle n'a rien à dire tout simplement, elle observe la femme et les enfants. Elle est inquiète ... pour son mari et ses enfants, où sont il ? Que leur est il arrivé ? Sont ils en danger ? Elle ressasse ses idées quand une voix la sort de ses pensées.

Le bonjour, ma mie!

Son mari, il était vivant ! Elle se sentit plus légère presque sereine. Un détail clochait pourtant ... que faisait il avec des porteurs au lieu d'être sur son cheval. Epona ne le quittait jamais, étrange vraiment.

Mon chéri vous allez bien. J'étais tellement inquiète mais que faites vous avec des porteurs ?
Où est Epona ?
Auriez vous été attaqué vous aussi ?
Où sont nos enfants ?

Je ne me souvient de rien et Madame a eu la gentillesse de me ramener en ville. Mais maintenant que j'ai retrouvé mon mari tout ira pour le mieux. Vous avez toujours été là pour régler nos soucis.


Vous voyez les yeux de merlan frit ... moi non plus ... mais selon l'expression voilà à quoi Eli ressemblait en regardant celui qu'elle croyait être son mari à ce moment là.
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Lodanya
Le retour jusque Dieppe se fit sans encombres cette fois. En même temps, elles étaient toutes deux escortées par la Garde de Longueville. Donc autant dire, pas une équipe de bras cassés.
Il fallait faire honneur et montrer bonne image du Mont St Michel, donc vous pensez bien que la Garde n'était pas composée de zigotos au cerveau de mollusque comme LASTEYR...

Tiens.... en parlant du Loup... il était sur leur chemin, encore une fois...
La colère monta à nouveau au nez de la Blondinette. Et le voilà qui dégoulinait en excuses. Et "pardonnez-moi" et "niania ni, nianiania". GGGgggrrrrr !!!! Il allait le payer.

Et non d'une moule avariée. La Belle qui se croyait mariée, reconnaissant la voix de son agresseur de fiancé, tout en ne se rappelant rien et surtout, surtout : NE SACHANT PAS qu'il avait intenté à sa vie, lui tombait dans les bras comme une fleur.
La Longueville se tapa la main au front. Elle aurait décidément tout vu.

Bien bien bien... Il s'excusait, se confondait en excuses. Mais il la prenait réellement pour une gourde ou quoi ? Quel crapaud moisi...
Grand sourire... c'était sans compter que la Longueville, elle avait beau être blonde, elle ne s'appelait pas Fanchon !!

Allez... un peu de théâtre aussi... avant que le couper... enfin, que le rideau tombe. Elle se rappela les cours de Tonio, à l'époque où le Trévière était encore un homme simple, avec des ambitions, certes, mais encore un être humain avec des sentiments. Sentiments qu'elle avait crus sincères. Tu parles, les hommes, tous à mettre dans le même sac.

Voilà que le fait de penser à cet autre homme la remontait davantage. Donc, action.
S'approchant d'Ulrich :


Voyons mon cher... Vous êtes tout excusé. Depuis le temps que je vous dis qu'il faut vous reposer, que le surmenage n'est pas bon.

Le serrant dans ses bras, comme pour le réconforter, sachant que la fiancée la prenait pour sa cousine, et lui chuchotant :

Ne crois pas que tu t'en tireras comme ça, Ulrich...
Je te la laisse, mais s'il venait à lui arriver quoique ce soit, tu auras de mes nouvelles...


Lui déposant un baiser sur la joue. Par le Très Haut, ce qu'il fallait pas faire !! Levant les yeux au ciel, puis grand sourire.

Bon, eh bien, puisque vous vous êtes retrouvés, que Madame va bien, je vais vous laisser. Vous avez apparemment moult choses à vous dire.

Elisabeth, si toutefois vous aviez besoin de moi, vous pourrez me trouver soit au Château à Rouen, soit à l'Ostel Dieu Lérina, l'hôpital de Bayeux. J'en suis la médicastre.
Prenez soin de vous...


Regard assassin à l'éclopé, sans savoir qu'ils se retrouveraient plus tard, à un autre endroit, dans d'autres circonstances...
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ulrich
Gnééé? Et voilà le bâtard marié! Encore plus vite que tante Juliette! Et avec des enfants en plus!
Et sa chère et tendre semblait avoir oublié l'histoire de Cosne qui l'avait rendu infirme... bon, en tous cas, pas de foule hostile, avec des fourches et des torches, c'était plutôt bon signe ! Et même Blondinette semblait ne pas lui en vouloir…. Elle avait l'air même d'apprécier sa compagnie! Heu… à première vue en fait… Ulrich frémit, que lui réservait-elle ? Mettre en colère une Blondinette, ça exposait à quoi exactement ? Lasteyrie le sentait hyper mal sur le coup… Aller pousser une gueulante en permanence ducale ? Nannn ! Elle n’oserait jamais, fallait pas pousser tout de même…

En tous cas, il y avait un truc pas net qui se passait ici : entre Elisabeth qui racontait n’importe quoi, et Anya qui semblait opiner du chef, et être cordiale, puis qui lui disait ensuite des mots pas doux du tout dans le creux de l’oreille… Une conclusion s’imposait…



Vous êtes complètement barges toutes les deux !
Vous avez bu quoi ?
J’en veux !

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Elisabeth_stilton
Barge ... Boire ... que vous arrive t'il mon ami ?

Elle s'approche de son mari et lui prends la main inquiète qu'il ne soit blessé.

Chéri allez vous bien, rentrons je suis lasse et je veux voir les enfants m'assurez qu'ils vont bien.

Vers la cousine.

Merci mademoiselle pour votre aide et votre proposition, si 'aventure je me sentait mal je vous trouverais sans attendre.

De nouveau vers Ulrich.


Nous rentrons chez nous ?
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ulrich
Bon, oui, elle était barge, c'était certain. Après tout, c'était ce qui pouvait arriver de mieux non? Elle ne le quittait plus, et resterait à Dieppe auprès de lui... Au moins 45 jours...

Restait juste à trouver des enfants... Combien en "avaient-ils" ? Bon, mission de ces prochains jours, assassiner des parents pour leur dérober leur enfant...

En attendant direction l'hospice... Il fallait bien la loger quelque part, et sûrement pas au camp, trop d'hommes là bas... Après, il faudrait improviser, lui ouvrir Herminval, ou le pied-à-terre Fécampois...

En arrivant à l'hospice, un coursier attendait le bâtard:

Citation:

Bonjour,

J'espère que vous allez bien ?

Je vous prie de m'excuser pour le retard de mes ordres, mais le temps de prendre réflexion sur l'avenir etc... Bref j'avais besoin de tout mettre au clair pour éviter les erreurs.
Votre armée recule donc sur Fécamp, dès ce soir
(...)
Je vous remercie par avance

Bonne journée,
Meleagre


Ou comment réduire à néant tout le travail du jeune Lasteyrie...Ni une ni deux, l'estropié fit mander un scribe et lui dicta le torchon suivant:
Citation:

'pitaine de mes deux:

Crève, je reste à Dieppe, ranafout' de tes ordres à trois écus!
Je vous souhaite de mourir dans d'affreuses souffrances.

UMLLC


Heu...

Ulrich reprit un parchemin, le style ne lui convenait pas en fait...
Citation:

Capitaine,

A vos ordres, je pars ce soir en direction de Fécamp avec l'immense plaisir et honneur de le faire pour le bien de la Normandie.

Votre très dévoué;

Ulrich Milambert Louis de Lasteyrie de Cénorel, commandant du glorieux quatrième Corps de la BDN.


Lâcheté, quand tu nous tiens... Direction Fécamp alors...
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