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[RP] De quoi ça s’agit ?

Erwelyn
Ooooh du courrier !
Chic, ça fait des mois que j’ai pas reçu de courrier !


Bon, évidemment, ça faisait des mois qu’elle n’écrivait plus à personne aussi. Avec sa main en compote et son état on ne peut plus délabré suite à sa chute des escaliers, la peut-être bientôt plus mainoise n’avait aucune envie de scribouiller sur un morceau de parchemin.
Alors même qu’elle savait que Mahaut avait envoyé une poule lorsqu’elle était dans une sorte de sommeil profond durant toutes ces semaines, Lynette n’avait même pas pris le temps de répondre à la ponette… Honte à elle.

Mais, mais, tout de même, elle s’était rattrapé. Et en faisant quelque chose de beaucoup mieux que d’envoyer un parchemin où elle aurait raconté sa vie, du genre « ici tout va bien, le soleil brille, Tralala a pris dix livres, j’ai pas encore trouvé de mari mais de toute façon c’est pas grave parce que j’en veux pas… et ah oui ! J’ai failli mourir aussi… » Bref, rien de forcément intéressant.
Donc là, elle avait fait mieux. Dix jours auparavant, sans même prévenir quiconque, Erwelyn avait pris la route vers le Périgord. Encore peu sûre avec ses blessures récentes, elle avait préféré ne pas faire le trajet à cheval et atteler une petite charrette à Tralala, qui, disons-le franchement, tirait vraiment la tronche de se voir reléguée comme simple canasson de trait.

Alors avait commencé son périple à travers le royaume, bravant monts et rivières, sautant torrent et précipices, boutant moult brigands sur son chemin… Bon non, en fait, elle n’avait croisé que quelques pelés et un tondu et le voyage avait été d’un ennui profond. Pas même un courrier de prévôt ou autre pour lui dire qu’elle devait dégager ou qu’elle risquait de se faire découper en rondelles. Absolument rien de passionnant. En même temps, si un malandrin avait voulu lui dérober sa bourse, plutôt légère en plus, il n’aurait pas eu trop de mal, avec sa guibole folle.

Du coup, quand elle avait débarqué en Limousin et qu’elle avait discuté le bout de gras avec une vieille tavernière édentée, elle s’était dit qu’elle allait enfin voir du pestacle, qu’il y allait avoir du suspens, voire même qu’elle se prendrait un coup d’épée si elle ne faisait pas gaffe.


Quoi ? Z’allions en Périgord m’dame.
Ah mais ! vous êtes pas obligée de m’appeler madame hein… Y a que les femmes mariées et les vieilles qu’on appelle madame…
Ouais, scusez. Donc, m’sieur * hips * faut qu’vous faisions gaffe dans c’coin, paraît qu’ils découpent tout le monde. Comme ça !


Et paf, la pomme sur le comptoir s’était retrouvée en mille morceaux sous le poing de la matrone.

Ah en effet… c’est vrai que j’ai toujours été épatée par la capacité d’accueil de ce Comté. J’pense qu’ils doivent même pas savoir ce que c’est que de vivre autrement que sous loi martiale…

Donc en gros, il faudrait faire gaffe. Alors enfin, elle s’était munie d’un parchemin et avait envoyé un joli courrier à l’encre rose, toujours celle de Mahaut, au prévôt du Périgord. Mais après plusieurs jours d’attente, aucune réponse ne lui avait été adressée.
Marmonnant entre ses dents, elle boitait tranquillement dans les ruelles d’Angoulême, canne à la main et foulard sur la tête pour cacher ses cheveux qui repoussaient à peine.


Cornefianchtre, c’est pas aujourd’hui que j’vais réussir à aller jusqu’à Bergerac. La prévôt m’a tout gâché ma surpriiiiiiise !

Ah, on vous avait pas dit que la Lynette était devenue râleuse depuis son accident ? Et bien si, et il faudra faire avec, d’autant plus qu’elle devait supporter encore jour après jour les maux de crâne qui lui vrillaient la tête.
Et alors qu’elle se laissait aller à une belle séance de râlement, voilà qu’elle tomba nez à nez avec le mari de la baleine, Myrmillon. Et évidemment, en gentilhomme – non, non, personne ne rit – qu’il était, il lui avait proposé de l’accompagner jusqu’à Bergerac.

Tout ça pour dire qu’une fois arrivée sur place, elle reçut enfin son premier courrier, qui fut décacheté à vitesse rapide. Du moins autant que lui permettait une main valide et l’autre amputée de deux doigts.


Bon alors, de quoi ça s’agit…
Gna gna gna, loi martiale, gna gna gna demander au prévôt, blablabla illégal.
Ah ben voilà, c’est comme ça qu’ils souhaitent la bienviendue dans ce pays ! Alors qu’on écrit au prévôt et qu’elle ne daigne même pas répondre, on veut déjà m’expulser !

Fianchtre, sont encore moins sympa que les irlandais en Maine par ici !


Et Lynette de rouler le parchemin en boule, de se planter au milieu de la grand place et de crier :

Maaaaaoooooooooooooooo ! Ramènes tes feeeeeeeesses !

Surpriiiiiise…
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Vaxilart
On ne sait encore guère pourquoi, mais le Duc de St-Fargeau squattait une chambre à la Boulasse de Bergerac. L’endroit était plutôt crasse pour le noble qui avait l’habitude des hôtels privées et des chambres princières, mais c’était manifestement mieux que la rue.

Ce jour-là, en particulier, Vaxilart se décida à sortir de sa chambre histoire d’aller faire un tour au marché. Il fallait dire que sa quête l’obsédait particulièrement dernièrement, surtout qu’il devait attendre avant la mise en œuvre de son plan diabolique, étant arrivé bien trop tôt au Périgord… Bien avant que ses pions n’aient pris place. Cette obsession avait tendance à garder le Duc au lit plus souvent qu’il ne le devrait – tout passait plus vite en dormant après tout. Mais ce jour-là, le corps du Duc était saturé de sommeil, si bien que ses yeux n’osaient même plus cligner… Ayant une faim de loup – il avait sauté quelques repas entre-temps – il avait donc décidé que le marché serait assurément une place idéale pour se refaire un ventre capable de supporter son hibernation estivale. Et finalement, à son réveil; Eugénie, je t’aurai!

Mais, pensant être en territoire étranger, méconnaissable et inconnu, voilà que son attention s’était porter sur la vieille folle du Maine qui gueulait à tout rompre en public… Il ne fallait pas se demander pourquoi elle était encore si seule à cet âge… Mais comme il aimait bien la mettre en colère noire, et parce que l’indifférence l’entourant dans cette ville le faisait envier la haine qui était parfois entretenu envers lui ailleurs, il se décida à aller la « saluer » (moui bon).


-Hey oh! Inutile de me poursuivre vieille sorcière, je vous ai dit que je ne vous épouserais pas!

Un instant le Duc se demanda pourquoi il était si cruel envers cette dame… Après tout, elle devait bien avoir quelques qualités la mainoise… Ah si, c’est vrai, elle avait gâché sa plus belle chemise de soie avec ce maudit encrier! Elle finirait bien par le payer… Et les intérêts s’accumulaient! M’enfin, tout ça, c’était surtout histoire de se motiver.
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.mahaut.
- Cessez de ronchonner et posez cette bouteille. Vous allez vous blesser.
- Me quoi ? Chuis Bainte Soulasse, j'vous f'rai frire ! Rire ! Raaah, comment on dit ? Machin, là...
- Mon Aristote mais vous êtes saoule depuis 6 jours... Ce n'est pas humainement possible, vous allez finir par crever, non ?
- MAJAIS ! Pff... Comment on dit déjà ?
- "Jamais"
- Voilà ! PAREIL QUE MACHIN QU'IL A DIT !
- Abattez la, Seigneur, par pitié...
- MAJAIS ! Aristote m'aime d't'façon. Il m'la dit, une fois qu'j'étais morte. Rapadis, exétéra, hein.
- Bien sûr, bien sûr... Aristote vous parle, hein ?
- Comme j'vous l'fris.


Elle se pencha vers lui, en s'agrippant à sa manche pour ne pas tomber, et lui murmura comme seuls les ivrognes savent le faire.


- JE SUIS DANS SES P'TITS PARCHEMINS.

Elle tenta un clin d'oeil et ferma les deux yeux.


- Qui a éteint la bougie ? C'est une plaitan... Une plantaiserie ? Une plai... Qui a éteint la bougie et changé ma langue normale de locution ?


Soupirant, Anatole la laissa accrochée à sa bouteille et alla ouvrir un volet. 3 semaines qu'elle vivait dans le noir, clamant qu'elle ne voulait voir personne à part ses bouteilles, et éventuellement un tire-bouchons humain. Et elle était là, empestant la mirabelle, à clamer qu'Aristote lui parlait. Mais que faisait-il dans cette galère ?

- Bon, et si Aristote vous parle, il vous dit quoi ?
- Maaaaaoooooooooooooooo ! Ramènes tes feeeeeeeesses !


Interdit, il regarda la fenêtre. Après réflexion, il passa la tête dehors, pour vérifier. Un énorme bruit à l'intérieur lui fit rentrer la tête immédiatement.

- Mais... Qu'est-ce que vous faites ? C'est pas Aristote, c'est une espèce de truc avec un machin sur la tête.


Ne l'écoutant pas, Mahaut tentait de se dépêtrer de la table, du banc où elle était assise, et des bouteilles vides posées au sol, regardant fixement la porte des yeux.


- LYNEEEEEEEEEEEEETTTTTTTTTTTTTEEEEEEEEE ! Elle est vivante ! Anatole, bordel, c'est Lynette ! L'enluminure ! LYNEEEEEEEEEEETTE !

Titubante, elle parvint non sans mal à la porte d'entrée.


- Dites, vous n'atteindrez jamais la place dans cet état, hein. Sainte Boulasse ou pas.
- DANS MES BRAAAAAAAAAAAAAAS !


Courant vers la place, par un miracle tout boulassien, elle se jeta dans les bras de son amie et l'embrassa sur la joue en la serrant fort. Qu'elle avait changé... Les épreuves, toussa. M'enfin de là à avoir de la barbe, quand même...

- Lynette ? Comment vas-tu ? JE suis si contente de te revoir ! Ça va pas être facile de te marier, mais t'en fais pas, on va y arriver. Ce que tu as de grandes dents, dis donc, ça a poussé dans ta convalescence ? C'est qui derrière toi ? T'as pas un peu forci aussi ? T'étais plus svelte avant... Et moins grande... Tain, une chute dans les escaliers, ça vous change une femme... Mais tu resteras toujours Lynette, ne t'en fais pas. Calin !

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Erwelyn
Argh

Voilà la seule onomatopée qui put sortir de ses lèvres lorsqu’elle entendit cette voix qui surgit hors de la nuit, enfin non, derrière elle. Une voix qu’elle avait entendue dans un château bourguignon, alors qu’à l’époque elle était en quête de la finalement pas future femme d’un de ses meilleurs amis. Une voix qu’elle avait entendu encore une fois dans le castel mainois, alors que cette même rouquine allait se faire anoblir. Une voix qu’elle aurait aimé bannir de son esprit et surtout ne plus jamais ouïr jusqu’à la fin de sa vie – mais non elle n’est pas si proche cette fin voyons !
Pourquoi, mais pourquoi fallait-il donc que le cousin de la rouquine se retrouve sur son chemin alors qu’elle était si abîmée, hein ?

Demi tour rapide, juste pour s’assurer que le cauchemar était bien réel… et il l’était. Le vieux se trouvait là, devant elle, avec son air narquois et son sourire en coin.

Lynette, il t’a traitée de vieille…
Et de sorcière aussi, en sus…
Et en plus il baragouine je ne sais quoi sur un éventuel mariage…
A noter : les surprises, faut éviter. D’une, on veut me jeter dehors à cause de la loi des martiens, de l’autre je me retrouve avec le Mirandole à des lieues du Maine et de la Bourgogne.

Et évidemment, la mainoise part au quart de tour, il ne saurait en être autrement.


M’épouser ?
Dites, vous avez trop forcé sur la bouteille le Mirandole ? Ou est-ce la vieillesse qui vous joue encore des tours ?


Coup d’œil à son annulaire et sourire en coin.

Mais, mais, que vois-je, votre ducal doigt tout boudiné par trop de pâté gras ne porte encore nulle alliance ? Votre jeune promise vous aurait-elle fait faux bond ?
Tsss… il n’est nul raison de me poursuivre ainsi et d’user de vos stratagèmes grossiers, vous savez que vous ne m’aurez pas !


Pif paf, et c’est reparti comme à leur dernière rencontre. Même l’encrier balancé sur sa superbe chemise ne lui avait fait oublier le séjour qu’elle avait passé en Bourgogne des mois auparavant. Aussi, c’était de bonne guerre entre l’ancienne chambellan et le chancelier de l’est de s’en balancer plein la tronche.

Elle allait continuer dans sa lancée lorsqu’un boulet de canon sortit tout droit d’on ne sait où, criant son nom à travers les ruelles de la cité périgourdine.
Mahaut, enfin !
Des mois d’absence plus tard, voilà qu’elle retrouvait ses poneys roses.

Maaaaaaaaaoooooooooooooooo !

Cria-t-elle bien fort à côté de l’oreille du Duc, histoire de lui crever les tympans au passage.

Toi z’iiiiiciiiiiiiiiiii
Ah ben oui c’est normal c’est pour ça que je suis viendue.

Lynette allait lui sauter au cou pour lui dire combien avait été dure cette longue absence, ces moments interminables à être obligée de boire pour ne pas penser aux poneys, ces mois de travail acharné à la chancellerie, à voyager, à faire demi-tour parce que les angevins avaient décidé encore une fois de visiter le château mainois sans avoir reçu de faire-part, et surtout des semaines à être allongée inconsciente dans la tente d’une licorneuse. Bref, ça aurait pu être une pure effusion de joie... sauf que ça se passait pas du tout comme elle avait prévu.
Le brunette, du mouvement svelte et travaillé de l'alcoolique remplie de liqueur de prune, se jeta carrément dans les bras du Duc, laissant une Erwelyn interloquée.
Fianchtre, avait-elle une image si bizarre d'elle qu'elle la confondait avec ce vieux bourguignon ?

La laissant déverser sa flopée de question, elle finit par s'approcher d'elle, canne à la main, et tapota son épaule de sa main gantée de noir, comme toujours depuis sa chute.


Euh... Mao ?
J'crois que t'as encore pas assez bu pour aujourd'hui... c'est pas moi là, c'est un du…


Oups, nan, surtout, surtout, SURTOUT, ne pas dire qu’il était noble le vieux grincheux de Mirandole…

Un du… du… du Bourgogne ?
Oui c’est ça, il vient du Bourgogne, tu sais là où on fait les vins. Tu t’y connais toi en vin, beaucoup mieux que moi, cela va sans dire…
Enfin bon, c’est un no… euh… un cousin d’une amie… sans importance vraiment.


Elle se pencha vers Mahaut, regard compatissant envers le Duc.

Il est un peu sénile…tu sais, l’âge, tout ça… c’est bien triste… Et en plus il doit avoir un penchant pour la bouteille, ce qui n’arrange pas son cas. En plus j'ai l'impression qu'il me suit partout, en baragouinant des histoires de mariage.

Bref...


Et enfin, elle se jeta dans ses bras et lui colla une bise sur la joue.

CAAAALIIIIIIIIIIINNN

Edité pour cause de trompage, Mahaut embrassait pas Lynette mais le Duc

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Cmyrille
Il était pas enchanté. C'est le moins qu'on puisse dire. A chaque fois qu'il foutait les pieds dans cette horrible ville il en repartait en jurant qu'on ne l'y reprendrait plus. Non mais c'est vrai à la fin quoi! Trois jours de voyage à esquiver les bandits et les briguands qui ont pignons sur rue, montrer patte blanche aux armées qui tuent les gentils gens, arrivée dans une ville maudite où vit sa Moche-Soeur, tout ça pour se faire autant chier qu'à Angoulème. Il est où l'intérêt? Bon d'accord l'intérêt il est là d'habitude mais cette fois ce sont les nonnes qui en profitent alors du coup: Il est où l'intérêt?

Ben l'intérêt est venu d'un petit bout de parchemin griffoné qui disait "A l'aide la prévôte me réponds pas. Je veux aller à Bergerac pour faire une surprise aux ponettes."
Et voilà que trois jours plus tard il se retrouvait là, le moral en berne et la corde non loin du cou à errer sans but et sans enthousiasme dans les rues. Lynette semblait préssée de retrouver Mahaut, mais pas lui alors il avait trainer un peu le pied. Mais pas assez...


_LYNEEEEEEEEEEEEETTTTTTTTTTTTTEEEEEEEEE ! Elle est vivante ! Anatole, bordel, c'est Lynette ! L'enluminure ! LYNEEEEEEEEEEETTE !

_Maaaaaaaaaoooooooooooooooo !

Et ça y'est. Ca recommence à gueuler plus fort que des truies qu'on égorge. Infernal. C'est pas une vie...
Un bref signe de main à la Moche-Soeur et à l'invité surprise, et il retomba dans le mutisme.


'Lut.
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Vaxilart
Le Duc leva le doigt car il préparait une réponse sanglante quand le diablotin de la sorcière lui sauta dessus… Et le pire, c’est que Lynette ne semblait pas laver ses créatures fréquemment. Vaxilart n’était pas si vieux, mais le choc de cette étreinte manquant de lui briser le dos – seulement car il passait ses journées assis dans son bureau de chambellan; il n’était pas SI vieux quand même!

Complètement sous le choc de cette rencontre, il balbutina.


-…Revoir? …Marier? …Forci? …Svelte? …Grande? …Escalier!?

Au moins, se réjouit-il du fait que sa vie ne fut pas attentée cette fois; à ce sujet, il allait devoir être plus prudent, Breiz et Milo étaient peut-être encore dans les pâturages à batifoler s’imaginant une tête de Duc devant leur cabanon à Mâcon… Il frissonna à cette idée, à moins que ce ne soit le souffle d’ivrogne qui lui enveloppa le visage.

Commençant à manquer d’air, Vaxilart dit qu’il faudrait poliment lui demander de le libérer… Chuchotant à son oreille, plutôt timide devant l’attention publique que ces cris leur amenaient, il y alla sans détour.


-Demoiselle, je ne vous connais pas… Mais de grâce, libérez moi de cette étreinte, c’est que… que… Mon… épouse ! Voilà, mon épouse Lynette risque d’être jalouse, et elle a particulièrement mauvais caractère ces derniers temps.

Relevant la tête, il lança un regard malicieux à l’encontre de la Mainoise qui s’avançait elle aussi reprendre le contrôle de cette drôle de femme. Elle était jalouse et ça se voyait!
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.mahaut.
Qu'est-ce qu'elle lui avait manqué ! Depuis que tout partait en vrille dans le Périgord, elle ne cessait de penser à leur voyage en Touraine puis en Maine, avec des engueulades pour le voyage, des hérauts irlandais qu'on toisait en déclarant la guerre et des angevins chanteurs.
Bordel, on savait vivre à cette époque. Ici, Mahaut dépérissait. Et de savoir Lynette entre la vie et la mort, ça ne l'aidait pas à retrouver le moral. Mais maintenant qu'elle était là, bien vivante et dans ses bras ! Elle la serra bien fort contre elle.
Elle aperçut son bof derrière qui arrivait avec son beau sourire matinal et elle lui fit un coucou de la main.
C'est alors que le machin derrière Lynette s'approcha et parla à la brune.


*Marrant, elle parle comme Lynette. Marrant, elle a plus sa taille. Bon, elle n'a pas de cheveux, alors que Lynette est bl... Châtain. Voilà, châtain. Mais... Qu'est-ce qu'elle dit ? OH MON DIEU !*

Bouche bée elle regarda la vraie Lynette avec des yeux ébahis. Mais qui donc avait-elle dans les bras ? Un vieux sénile de Bourgogne ? Non ? Elle avait réussi le rêve de toute femme ?


- Demoiselle, je ne vous connais pas… Mais de grâce, libérez moi de cette étreinte, c’est que… que… Mon… épouse ! Voilà, mon épouse Lynette risque d’être jalouse, et elle a particulièrement mauvais caractère ces derniers temps.


Elle relâcha l'homme, confuse puis regarda Lynette, le vieux sénile bourguignon (ce qui vous pose un homme en guise de surnom), puis encore Lynette, puis son Bof ronchonnant, puis le vieux sénile puis Lynette et un immense sourire se dessina sur ses lèvres. Des larmes de joie vinrent mouiller ses yeux. Ben oui, une alcoolique, ça pleure facilement.


- Par le Grand Machin ! Lynette ! Tu es ENFIN mariée ! Avec un bourguignon ! Mais c'est merveilleux ! Oh mon dieu oh mon dieu ! Un vieux sénile qui va crever dans pas longtemps en plus, histoire que tu hérites, tout comme prévu dans notre plan ! Oh la laaaa, je suis tellement émue !


Elle se tourna vers le mari.


- Excusez-moi, hein, vraiment. Je suis Mahaut, Lynette vous a peut-être parlé de moi et de ma soeur ? Ou pas, notez, si elle est maligne elle a dû attendre que le mariage soit validé. Soyez le bienvenu ici. Oh la la, je n'y crois pas. Vous avez épousé Lynette, notre Lynette à nous ! Vous ne le regretterez pas hein ! Elle est a-do-ra-ble ! Elle râle de temps en temps mais vraiment, c'est la meilleure des ex-chambellans qui soient. Notez, j'en suis une aussi alors je sais de quoi je parle. Mais ne restez pas là, voyons ! Allons boire quelque chose en taverne, racontez nous votre voyage !

Elle prit le bras de force de l'homme et fit signe à Lynette et Myrmillmze de les suivre en souriant toujours comme une décérébrée. Se dirigeant vers une taverne, elle poursuivit, sur un ton de conspirateur.

- Alors dites moi tout... Vous l'avez épousée quand ? Vous avez des propriétés ? Des titres ?
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Erwelyn
Erwelyn capta bien le regard malicieux du Mirandole, mais n'y prêta pas grande attention sur le coup. C'est vrai, ils passaient le plus clair de leur temps à s'envoyer des piques, donc il avait du y aller de son petit commentaire. Mais il avait affaire à une ponette là, qu'est-ce qu'il croyait ! Qu'il allait pouvoir baver sur Lynette sans que Mahaut ne réagisse ? Non, évidemment que non.
Elle patientait donc tranquillement, sourire victorieux aux lèvres, s'attendant à ce que la furie brune alcoolique – ça aussi c'est pas mal comme surnom – lui en envoie plein la tronche.

Mais là, surprise. Voilà que la périgourdine se mit à parler mariage, et le visage de la mainoise se décomposa. Stop là, pouce, la situation dérapait complètement. Qu'est-ce qu'avait bien pu lui chuchoter à l'oreille le bourguignon pour que Mahaut s'émerveille ainsi ?

Elle ? Mariée ? Avec le vieux ?
Mais de quoi ça s'agit ???!!!

Mahaut avait l'air si émue, larmes aux yeux, se mettant à lui parler de plan avec lequel Lynette n'avait jamais été d'accord.
L'éclopée – qui ne l'était pas avant, rappelons le - avait toujours tout fait pour éviter les plans machiavéliques de mariage que les deux sœurs s'acharnaient à mettre en place. Évitant les traquenards dans les tavernes avec tous les hommes qui avaient le malheur de se retrouver dans la même pièce qu'elle, d'autant plus s'ils étaient nobles, allant jusqu'à se maquiller comme une prostipute lors de soirées organisées dans le cadre de la chancellerie, passant pour une folle aux yeux de ses amis mainois, se cachant dans des meules de foin pour ne pas participer à des jeux débiles pour former des couples...

Bref, elle avait vraiment tout fait pour éviter un mariage forcé, voire même un mariage tout court. Parce qu'il faut le dire franchement, une Lynette, c'est pas fait pour le mariage, c'est fait pour une longue vie de célibat tranquille et sans heurs, avec quelques aventures de ci de là, mais pas plus.

Et là, voilà qu'elle se retrouvait dans une situation complètement inédite, avec une ponette persuadée qu'elle s'était mariée pendant son absence. Là, elle était vraiment dans la mouise. Mahaut allait avoir le cœur brisé quand elle apprendrait la vérité. Cet imbécile de Duc n'imaginait même pas dans quoi il les avait fourrés tous les deux.
Alors que Mahaut s'émouvait de plus en plus, elle essaya de la raisonner.


Tu es ENFIN mariée !
Non mais je...
Avec un bourguignon !
Mais je t'jure que...
Oh mon dieu oh mon dieu !
M'enfin Mahaut j'aurais ja...


Pas le temps d'en placer une que la brunette avait déjà embarqué le Duc par la main, les conduisant dans une taverne. Pour de bon, la mainoise était perdue, c'était la fin des haricots, les carottes étaient cuites... bref, c'était vraiment mal barré cette histoire.
Perdue, Lynette leur emboita le pas, jetant une œillade assassine au Mirandole, se promettant de lui faire payer ça au centuple, avant de se pencher vers Myrmillon et de lui chuchoter à l'oreille :


M'enfin qu'est-ce que c'est que cette histoire Myrmillon ! Je me suis jamais mariée moua, et encore moins avec ce fol de Duc là ! Comment, comment je vais me sortir de cette galère ?
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Vaxilart
Bien que le précédent regard du Duc fût malicieux, le prochain qui fixa Lynette était bien moins confiant; chancelant entre la peur et l’angoisse. Dans quel pétrin venait-il de se foutre pardi!

-Heum, heu…

Il était simple de mentir (quoi que c’était plus une farce) une fois, mais filer l’aventure était immédiatement plus compliqué; surtout si l’on comptait se garder une porte de sortit en cas d’urgence. Le plus simple aurait été évidemment de spécifier sa méprise à la demoiselle bien saoule, mais vu son état c’était peut-être trop dangereux. Acculé au pied du mur, le Duc se concentra sur ce qu’il savait vrai, quitte à relancer la balle.

-Heu donc, je suis Duc de St-Fargeau et Baron d’Auxonne… Mais ce ne sont que des titres.. Du reste, Lynette se meurt de vous raconter tout cela… Elle m’en voudra de vous gâcher l’histoire!

Le tout ponctué d’un sourire presque honnête. Eh m*rde!
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.mahaut.
- Duc de Saint Fargeau ? DUC ?

Bouche bée, Mahaut resta plantée devant le comptoir, une main encore pointée en l'air pour appeler le tavernier.


- 'est-ce que j'leur sers ?
- Duc...
- Du quoi ?
- Un duc...


Elle se tourna vers Lynette, qui était elle aussi bouleversée de lui apprendre une si bonne nouvelle. Un duc...bourguignon...sénile ou presque ! Le rêve de toute femme ayant un peu d'ambition !

- Et donc, ils boivent quoi ?
- Un truc bien, Machin, on a un duc ici ! Vite ! On a un fauteuil qui sent bon ? Han mais il en faut deux, Lynette aussi sent bon !!


Se dépêchant, elle parvint à dégotter un siège un peu poussiéreux qu'elle poussa vers le Duc en le tapotant pour faire partir la poussière. Le fauteuil, pas le duc.

- Je suis navrée, on n'en a qu'un... Mais bon, vous êtes unis, Lynette peut aller sur vos genoux, non ? Au diable le vivre noblement quand les sentiments prennent le dessus !

Ravie, elle posa une Lynette bredouillante sur les genoux de son presqu'époux. Elle attira un tabouret à côté et les contempla, en faisant signe au tavernier de déboucher une bouteille spéciale "guesstes".

- St Fargeau... Duc... Raaah, alors là, mes respects, hein. Et baron en plus ! Baron d'Auxonne...

Elle maintint la phrase en l'air un instant, fronçant les sourcils.

- Auxonne ?


Le nom lui disait quelque chose, comme si un lutin s'était levé dans sa tête en agitant un panneau rouge marqué "MAILLE DAIS MAILLE DAIS".

- Auxonne... C'est une ville de Bourgogne, c'est ça ?

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Erwelyn
Bon sang, alors qu’elle croyait que ça ne pourrait être pire, voilà que Vaxilart venait de redonner de l’eau au moulin de la périgourdine. Foutredieu, n’aurait-il pas pu mentir sur ses titres, raconter qu’il n’était qu’un simple gueux en quête d’une femme à épousailler ?
Quoi que vu sa mise, la chose aurait sûrement été dure à gober. En même temps, vu le taux d’alcool que Mahaut devait avoir dans le sang, ça aurait été jouable.


Mahaut je…

Sourire crispé.

Tu permets que je m’entretienne avec mon…

Ah tiens, voilà qu’elle se retrouvait sur ses genoux maintenant.
Argh, elle va vomir, c’est pas possible.

Avec mon époux ?

Ah ben non, à première vue, elle ne permet pas. Aussi, Lynette passa son bras droit autour du cou du faux époux, qu’elle comprima fortement. Baissant la tête afin de se retrouver près de l’oreille ducale, elle se mit à chuchoter, la voix vibrant de colère.

Je ne sais pas ce que vous avez bien pu dire à Mahaut ni comment cette lumineuse idée vous est venue à l’esprit, mais nous réglerons ceci plus tard. Pour l’instant nous avons un soucis de taille. Que dis-je un soucis, c’est un euphémisme ! Nous sommes face à un cataclysme là, un ouragan, un typhon !

Hop, elle releva la tête, grand sourire aux lèvres adressé à la brune alcoolique, alors qu’un long frisson de dégoût lui parcourait l’échine de devoir être aussi près du Duc.

Cela fait des mois que je me bats pour que les filles de papair ne m’imposent pas leurs idées de mariage et voilà que vous arrivez avec vos gros sabots et que vous leur offrez sur un plateau d’argent tout ce qu’elles n’auraient jamais espéré !

Rire idiot en direction de Mahaut, alors qu’elle se retrouvait avec une chope à la main : Oui un Duc ! C’est fou ! Qui aurait pu imaginer…

Vous n’imaginez même pas la suite des événements… dans quelques heures, c’est tout le Périgord qui sera au courant, elles voudront officialiser notre union. Pire, elles voudront même organiser un grande réception pour fêter ça !

Sourire encore, alors que son visage palissait de plus en plus. Au fur et à mesure de ses propres paroles, elle se rendait compte elle aussi de l’ampleur de la situation.

Alors, je ne sais comment, mais débrouillez-vous pour que nous n’en arrivions pas là. Vous êtes seul responsable de notre galère, et croyez bien que je saurais vous le rappeler jour après jour, le Mirandole !

Et Mahaut qui les fixait avec des étoiles plein les yeux…

Voyons mon aimé, je suis sûre que vous mourez d’envie de raconter vous-même à mon amie notre rencontre et notre union ! Je vous laisse la parole.
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Orkaange7876
Echevelée, haletante, traquée, une blonde arriva en trombe, l'air affolé, sur la place de Bergerac.. Là la bête traquée avisa un pauvre homme planté l'air morose au milieu d ela place.. Semblant le reconnaitre, telle une furie, elle lui sauta sur le dos en hurlant

VITEEEUH VIL MARI DE MOUA.. FAUT ME CACHER JE SUIS SURE QU'ELLES ME CHERCHENT DEJAAAAAAA


Cette blonde, vous l'avez reconnue, c'est la baleine, fraichement échappée du couvent ou l'avait planté Belle maman, et paniquant à l'idée de la meute de nonnes envoyée par Elayne qui ne manquerait pas de lui courir aux basques.. Seul endroit ou elle était s^re que les nonnes n'entreraient pas : la taverne mal famée de la place du village. Eperonnant sa monture de fortune, elle conduisit donc Cmùyrille vers ladite taverne, tout en continuant son incessant babillage (quoi?? Qui a dit son discours de poissonnière??)



Si tu savais .. j'ai vécu trois semaines d'enfeeer..Et elles ont osé m'enlever la cigogne que j'avais dans le veeentre... Allez plus viteeeuh que je puisse enfin remonter mon alcoolémie

Entrée dans la taverne, ork descendit enfin de son perchoir, et regarda autour d'elle d'un air suspicieux.; Assis au milieu de la taverne, deux vieux l'un sur l'autre.. La tête de la vieille lui disait quelque chose, mais trop préoccupée par l'affaire nonnes/Elaynedetroy vs Orkaange, elle n'arrivait pas à remettre un nom sur cette tête... Par contre, la brune accrochée au comptoir ça elle la remettait bien..

MAHAAAAUT.. C'est affreux.. faut que je te raconte tout ce qui m'est arrivé chez les nonnes tu vas pas en reviendre de leur sadisme.. Mais dis moi donc?? T'as de nouveaux amis? C'est qui les deux vieux assis l'un sur l'autre là?, Regarde comme ils ont l'air amoureeeux.. Je savais pas qu'on pouvait encore être amoureux quand on est vieux
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Quand on est plus de quatre on est une bande de cons. A fortiori, moins de deux, c'est l'idéal.
Vaxilart
La suite manqua d’emmener le Duc dans la tombe pour de bon, c’est qu’il manqua de peu de s’étouffer devant la réaction de la mainoise! Pardi, alors qu’il lui tendait une perche pour les secourir, voilà qu’elle allait donner de l’eau au moulin de la folle… Crispant ses muscles alors que la vieille chipie prenait place sur ses genoux, le Duc endura sans broncher les mauvais traitements – après tout, l’amour passe à travers le linge hein!

Passant les bras autour de la taille de sa... « charmante » « épouse », il approcha la bouche de ses oreilles à son tour, faisant mime de lui glisser des mamours.


-Eh bien, bravo! J’allais nous sortir de là, mais voilà que vous clouez notre cercueil ma belle!

Les yeux du Duc se tournèrent rencontrant ceux émerveillé de la brunette… Il en avait des frissons, être une telle bête de foire ne lui plaisait guère!

-Oui, oui, c’est un village bourguignon. M’enfin, un petit village, mais tout à fait respectable.

Puis, prenant sa choppe, – il allait lui en falloir du courage – le Duc revint à sa douce.

-Si c’est ainsi que vous voulez jouer… Vous allez me le payer! Très cher!

Après tout, il n’avait aucune raison de lui refuser satisfaction…

-Ah, ma chérie! Je suis telllllement content d’enfin rencontrer ces amies dont tu m’as tant, mais TANT parlé!

Si tu savais comme j’ai envie de t’embrasser langoureusement… M’enfin, je ne voudrais point gêner demoiselle… Mahaut, voilà demoiselle Mahaut!

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Cmyrille
Et ça y était... Pourquoi. Voilà la vraie question. Pourquoi. Pourquoi il était resté planté comme un clampin au milieu de la place du village au lieu de se réfugier dans un abri quelconque et se dissimuler à la vue des truies une fois sa mission achevée et Lynette livrée à son mari (le pauvre)? Une soudaine crise de comérage accidentelle sans doute. c'est qu'à force de cotoyer les deux tar, frangines, ça détaignait un peu. Il écoutait tranquilement l'histoire de Lynette et du Duc bourguignon quand Mahaut les entraina dans une taverne. Sauf que lui, trop choqué par ce qu'il venait d'apprendre (manque d'habitude de la comération) était resté planté au milieu, encore...

Et là, le drame. Tout bascule. Ce pauvre homme à qui tout souriait se retrouve acculé. Le poids terrifiants de ses péchés s'abbattant soudainement sur ses épaules.



VITEEEUH VIL MARI DE MOUA.. FAUT ME CACHER JE SUIS SURE QU'ELLES ME CHERCHENT DEJAAAAAAA


Et le voilà entrainé à l'insu de son plein gré vers la taverne au combien distinguée qu'avait choisie Mahaut...
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.mahaut.
La Bourgogne, ses caves, ses vignes, ses bourguignons et Auxonne... Quelque chose la chiffonnait encore mais elle ne parvenait pas à mettre le doigt dessus.
Auxonne... Auxerre, oui, de nom, ça lui disait quelque chose, mais Auxonne aussi. "Un petit village tranquille" avait-il dit. Hmm... Mon foie, non, ça ne lui revenait pas. Elle décida de mettre l'information de côté.

Elle les regarda se chuchoter des petits mots doux sur leur fauteuil. Voilà, c'était donc ça le bonheur conjugal. Il faudrait qu'elle essaye, un jour. Il faudrait déjà qu'elle trouve un fauteuil.

Orka débarqua alors en les regardant elle aussi avec des paillettes plein les yeux. Fallait avouer qu'ils allaient bien ensemble.


- Orka regaaaaarde ! Mais regaaaarde ! Tu ne la reconnais pas ? C'est Lynetteeeeeuuuuuuh !

Elle se mit à sautiller sur place.

- Et avec c'est son mariiiiiiiii ! Elle a épousé un Duuuuuuuuc !

Resautillement et regard attendri.


- Ils sont mignons, hein ?


C'est le moment que choisit le duc pour prouver son amour.



- Ah, ma chérie! Je suis telllllement content d’enfin rencontrer ces amies dont tu m’as tant, mais TANT parlé !
Si tu savais comme j’ai envie de t’embrasser langoureusement… M’enfin, je ne voudrais point gêner demoiselle… Mahaut, voilà demoiselle Mahaut !


A entendre le Duc, Mahaut se mit à rougir. Eh oui. On pouvait dire ce qu'elle voulait, mais elle était toujours pure, chaste et innocente. En chantant des chansons paillardes, oui. Mais elle n'avait jamais su exactement pourquoi le hérisson ne pouvait pas se faire mettre, parce que la chanson ne précisait jamais quoi exactement. Ça ne l'empêchait pas de chanter.
Mais donc, elle était chaste, et le fait de vivre à La Rabatelière depuis quelques mois n'avait rien arrangé. Elayne prenait très à coeur son éducation et n'avait jamais répondu à ses questions sur la reproduction humaine et ses secrets. Elle en était restée aux cigognes.
Son presque fiancé étant trop heureux de ne jamais l'approcher de trop près, elle ne pouvait pas apprendre par elle même.

Alors, "embrasser langoureusement" c'était un peu inquiétant. Confusément, elle se demandait si une langouste devait intervenir ou si c'était juste une façon polie de dire "je vais te baver dessus".

Que devait-elle faire ? D'un côté, le vivre noblement avec "tu ne baveras pas sur ton prochain, sauf si c'est ton ennemi auquel cas tu peux lui trancher la tête en fin de repas en prenant soin de ne pas tâcher la nappe". De l'autre, l'amitié et la joie de voir son amie si heureuse au bras d'un homme.
Dilemme.


- He bien... euh... Pff... C'est que... Je ne voudrais pas... Bon, si, allez-y. Mais vite, hein ? Je fermerai les yeux.

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