Afficher le menu
Information and comments (10)
<<   <   1, 2, 3   >>

[RP] De quoi ça s’agit ?

.mahaut.
- Papillon de lumière ! Sous les candélabres ! Papillon de lumière ! Youhouuuu, nous y sommes !

Elle avait passé la nuit à réfléchir. A boire, aussi, évidemment. Mais quand même, à réfléchir un peu aussi. Comme d'habitude, ces moments de grande masturbation intellectuelle (c'est pas moi c'est Dali) l'avaient amenée à chercher des compagnons de réflexion. Et qui de mieux que son compère de toujours, le Grand Prêcheur, juste un poil en dessous d'elle dans la hierarchie ?

De suite, ils avaient perçu l'incroyable potentiel du PA. Des hommes, des femmes, des couples, des églises, du fric. Simple comme bonjour.
La fin de la nuit avait donc servi à confectionner une devanture potable à un magasin d'avenir : "au bonheur pour toujours". Le sous titre étant évidemment "ou pas, selon l'option choisie et disponibilité en magasin".

Car que fallait-il pour être heureux ? Une belle cérémonie de mariage et ? Eeeeeet ? Oui, bravo monsieur "régler une fois pour toute le problème de ses obsèques". Et pourquoi pas tout régler en même temps ?

Ils avaient les clients (faciles, elle les avait cueilli au réveil, frais comme la rosée sur le pastis et les avait entrainé de force), le curé et le programme du parfait commercial.

Arrivés devant l'enseigne, elle prit les devants et leur ouvrit la porte.


- Si ces messires dames veulent bien se donner le peine d'entrée. Nous avons ici tout ce qu'il faut pour votre bonheur. Prenez un siège, je vous en prie...

Elle les installa, un coquetelle pour chaque hôte et s'installa derrière le bureau près de Lotx.

- Nous allons vous faire une proposition que vous ne pourrez pas refuser.
_________________
Gadzelle
Après avoir passé la nuit sur son hongre à faire la course avec un groupe de Poitevins - vous connaissez le jeu du : "tu passeras pas, moi en premier, hey les croches-pattes sont interdits! Sisi, puisque je vous dis que par là c'est un raccourci..." - Gadzelle arriva de bon matin à Bergerac. Toute personne sensée ayant galopé toute la nuit et se préparant à faire de même la nuit suivante serait allé directement reposer ses paupières dans une auberge digne de ce nom. Et bien, c'est presque exactement ce qu'elle fit! Dans sa tête, le plan prévoyait vaguement Bergerac, une auberge, puis pour le repos... faudrait voir avec la propriétaire et la tavernière. Voire avec toute la famille même.
C'est donc ravie par avance des retrouvailles qu'elle entra toute guillerette dans la Crevette à l'Arnica, une main relevée en un salut théâtral l'autre poussant la porte.


Youhou c'est moi! Alors, comment que ça va à Bergerac? Vous vous rendez compte, j'ai croisé un type en taverne hier, il ne me croyait pas que la liqueur de gland ça existait ...

Malheureusement pour elle, un bonheur pour les autres, sa tirade fut coupée nette. Une brochette des poivrots habituels de la taverne sortaient en masse de celle ci, la bousculant et lui coupant le souffle.
Plus d'entrée théâtrale, plus de regards admiratifs tournés vers elle... Mais que leur arrivaient-ils à tous?


Hé ho, on se calme là, il se passe quoi? Mahaut a vidé toutes les bouteilles? Une invasion de punaises? Le château fait cave ouverte?
Oh Lotxounet est avec vous! Mais mais mais, pourquoi personne ne fait attention à moi?


Vesquée comme un pou, la jeune femme décida de bouder. Comme bouder n'avait jamais apporté de réponses à toutes les questions qui se bousculaient sans arrêt dans sa tête, sa décision changea pour les suivre fondue dans la foule des poivrots. En boudant.

"Au bonheur comme toujours".
"ou pas, selon l'option choisie et disponibilité en magasin".
On avait du choisir pour elle l'option 'ou pas', vous allez prendre cher, le bonheur va vous fuir, ne passez pas par la case départ, ne touchez pas les 500 écus.


- Si ces messires dames veulent bien se donner le peine d'entrée. Nous avons ici tout ce qu'il faut pour votre bonheur. Prenez un siège, je vous en prie...

En tout cas l'accueil était charmant, il n'y avait rien à dire. Toujours boudant, elle prit siège et coquetelle, s'asseyant sur le premier et reniflant le second - et pas l'inverse - pour écouter le discours de la femme d'affaire qu'était devenue Mahaut.

- Nous allons vous faire une proposition que vous ne pourrez pas refuser.

Mais Sainte Honorée! (nom du bordel de Bergerac qui était en l'occurrence derrière la porte juste à côté) Pourquoi ils ne me reconnaissent pas!

*Tilt* Courge, et si c'était pour la délicieuse odeur qu'avait laissé sur toi le voyage de cette nuit? Et l'air de sortir d'une course de 42,195 km ou 13 lieues, autrement nommée mare aux thons à certaines époques.

C'est réconfortée par cette révélation que Gadzelle fit des signes à Mahaut et Choubi dans la plus grande discrétion trucmachinchosiste. Droite sur son siège alors que tout le monde était avachi, prenant bien soin de ne pas renverser une goutte de son coquetelle qui miraculeusement n'était pas encore vide, la brune adressait de grands gestes vigoureux à ses amis en face d'elle et chuchotait toujours aussi discrètement :


C'est moi! Gadzelle! Dites, ça m'a l'air bien sympathique comme boutique ça, vous faites des réductions pour les trucmachins et poneys roses? Vous vendez quoi au fait? Ah, c'est peut être mieux si je vous laissais parler c'est ça?
_________________
Erwelyn
Anatole, pincez-moi
Aiheu mais ça va pas ?
Vous m’avez dit de pincer
Oui mais c’était une métaphore, c’que vous êtes limousin ! Mahaut ne vous a donc rien appris depuis qu’elle vous a si gentiment pris sous son aile ? Tssss


Bon, n’empêche, il l’avait pincée, et ce qu’elle avait sous ses yeux était toujours aussi réel. Dans le pâté, elle avait suivi Orka et son presque mari de elle sans vraiment poser de question, encore toute à la journée de la veille. Mariage, Vaxichou, bébé, meurtre. La quatrième partie était venue se rajouter au fur et à mesure de la nuit, alors qu’elle avait rêvé du Duc habillé en houppelande rose et attendant devant un autel, sourire aux lèvres.
Il fallait faire quelque chose pour arrêter cette mascarade, mais quoi ?

En gros, elle tirait exactement la même tête que le Myrmillon, genre « mais qu’est-ce que je viens faire dans cette galère ? ».
Arrivée devant la boutique improvisée et, il fallait le dire, décorée du plus merveilleux bon goût, elle zieuta les affiches. Une attira son attention plus particulièrement : Quarte mariages achetés et un enterrement offert.

Voilà au moins quelque chose digne d’intérêt. Pour sa part, elle prendrait bien simplement l’enterrement pour s’occuper de Vaxichou, mais fallait le faire en douceur, les poneys ne comprendraient pas qu’elle veuille tuer son mari juste après la noce. Quoique… Mais juste avant même, c’eut été encore mieux.

Les gens se bousculaient déjà, et chacun y allait de sa question. D’ailleurs, il lui semblait bien connaître la brune qui se tenait à côté d’elle.

Oh, bonjour amie de mes amies ! Toi aussi tu te maries ?

Hmmm. Avec du bol, elle arriverait à trouver quatre couples prêts à se passer la bague au doigt et elle profiterait de l’avantage « enterrement offert ».
Levant un doigt, elle prit la parole.


Dites, comment ça marche les quatre mariages achetés et l’enterrement offert ?
Et vous faites les nobles aussi ?
Ah tiens d’ailleurs, il est où mon Duc ? S’il croit que je vais me taper ça toute seule, il rêve, le bougre…

_________________
Mu1ere
A peine remise de sa chute devant le bureau des arrivées de Bergerac, elle était allée se soignée la gorge de boissons salvatrices et non moins alcoolisées. Rencontrant son n'enfant erwelyn, comme prévu et heureuse de ce fait.
Fallait dire qu'elle n'avait pas vu la n'enfant en question depuis un bail et donc fêtant comme il se devait la rencontre, la Muman et abbesse de Bayonne de surcroit apprit les nouvelles coup sur coup par les soins de Mahaut et Erwelyn.
il fallait quand même préciser que ce fut une vraie bataille que de tirer tout ceci au clair et qu'il avait fallu bien une heure a l'abbesse pour bien tout comprendre.
Heureuse pour son n'enfant- comme il se devait -Mu fut mise au courant d'un rendez vous a un endroit de la ville afin de choisir les robes de ces dames.

L'abbesse resterait dans son aube habituelle mais elle avait eu l'idée de passer chez un bijoutier qu'on lui avait recommander. Elle n'imaginait pas que ce Duc ou qui que ce soit d'autre paierait les alliances des futurs mariés.
Elle paya donc rubis sur l'ongle les dites alliances et en sortant de chez le bijoutier s'affala, comme a son habitude. Son aube toujours aussi longue, ça ne ratait jamais.
Non mais j'le crois pas ça!
Faut que j'fasse queke chose, sinon a la cathédrale, j'aurais l'air de quoi? Hein, j'vous l'dit moa!


Ainsi, elle pensa qu'a la dite boutique dans laquelle se rendaient erwelyn et Mahaut et pourquoi pas le Duc dont elle ferait enfin la connaissance, elle réussirait a trouver une tite main qui lui ferait un brin de couture...

Arrivée devant la boutique, elle lut tout ce qui y était inscrit.
Et faut bien dire qu'il y avait de la lecture...


Citation:
"Quarte mariages achetés et un enterrement offert"
"La maison accepte le vin, l'argent liquide et les titres de noblesse"
"Votre conjoint est hérétique? Avec l'option Saint Bâillon profitez tout de même d'un véritable mariage aristotélicien"

"Découvrez l'assurance annulation de mariage"
Mais aussi...
Profitez d'un mariage haut de gamme qui montrera à tous vos amis votre importance et saura rendre jaloux vos voisins.
Bénéficiez d'un sermon personnalisé de notre prêtre, d'un atelier de préparation à la nuit de noces par notre spécialiste en affaires matrimoniales le père Sifflard, d'une chorale à la voix haut perchée (les enfants lépreux sont en suppléments en raison de leur faculté à s'abîmer rapidement), de chippeunne delleuh et de faire-parts faits à la main.

Mais le mariage haut de gamme c'est aussi un service incomparable! Une cérémonie dans un lieu fantastique et un repas servi dans de véritables imitations d'antiquités romaines!

Alors n'attendez plus, demandez à votre conseiller pour mariage la formule DE LUXE!


Elle n'en croyait pas ses mirettes!
Au delà de l'étonnement, Mu se dit qu'elle en saurait bien davantage en passant la porte.
Et se saisirait d'un moment pour demander quelques explications.
Mais pour l'heure, elle voulait voir son n'enfant, le ventre qui paraissait-il arrondit, quoi qu'elle n'en avait rien décelé mais elle se dit que les femmes enceintes devaient le ressentir comme ça.

Levant les yeux au ciel a l'idée de rentrer dans cette boutique, elle se dit; Mon Dieu, donnez moi la force!
A peine entrée, elle vit plein de monde et surtout des femmes qu'elle salua et enfin la tête de sa erw qu'elle aurait reconnu entre dix.

Ma chériiiie dit-elle avec bonheur-ne pensant un instant plus a l'enseigne de la boutique- comme je suis heureuse!
elle la zouilla, comme a son habitude bien baveux...

je suis passée chez un bijoutier des plus arrangeant et je vous ai pris de belles alliances.
je sait que ça devrait être une surprise mais je voudrais être certaine que je ne fait pas une bêtise et que cela te plait...REGARDE...

Et déballant le papier de soie qui enfermait les deux alliances dans son étui de velours ...



_________________
Gadzelle
Le front plissé, Gadzelle essayait de lire l'affiche dans le dos du duo trucmachinchosiste. A cause des paillettes quelques larmes vinrent humidifier ses yeux malmenés.

Oh, bonjour amie de mes amies ! Toi aussi tu te maries ?

Lynette! CAAALIIIN! Toi aussi tu es là! Tu m'as reconnue, je ne suis donc pas invisible.
Me marier? Quelle étrange idée... Je n'ai jamais été fiancée - enfin presque - ça va être dur de me marier sans connaître le futur mari!

Dites, comment ça marche les quatre mariages achetés et l’enterrement offert ?
Et vous faites les nobles aussi ?
Ah tiens d’ailleurs, il est où mon Duc ? S’il croit que je vais me taper ça toute seule, il rêve, le bougre…


Ooooh! J'avais oublié amie de mes amies, tu te maries toi aussi! Le pigeon sarrasin fonctionne très bien dans le comté, il paraît même que tu attends un heureux événement...


Silence. C'est là qu'on dit 'toutes mes félicitations', non?
La brune n'avait jamais compris pourquoi on appelait ça un 'heureux évènements'. Finir les derniers mois grosse comme une vache, ne pas pouvoir bouger, souffrir le martyr, avoir de grandes chances d'y passer, se trainer un mouflet pendant des années... Bingo madame! Vous avez tiré le bon numéro! Toutes nos félicitations pour cette larve braillante et baveuse supplémentaire!
Non, Gadzelle n'avait pas l'âme d'une mère. Déjà qu'on lui avait fourré une gosse dans les bras sans presque lui demander son avis...

Une nouvelle femme fit son entrée. Ils en avaient du succès! A peine la boutique ouverte, ils avaient déjà un tas de nouvelles clientes. Regardant par dessus l'épaule de Lynette les rubans et le cadeau, Gadzelle réfléchissait distraitement. Nouvelle boutique - mariage - femmes hystériques - des brochettes d'invités - des banquets : tout ça rimait avec un seul mot... Ecus. Ils avaient trouvé le moyen de se remplir les fouilles. Elle ne se faisait pas de souci pour Mahaut, presque fille de papair et presque-veuve de Roudoudou comme le disait la rumeur, un joli héritage lui reviendrait un jour.
Par contre Choubinet... Pensive elle vrilla son regard sur le garçon.
Garçon... Il n'aurait pas un peu grandi? Bientôt jeune homme non? Les jeunes hommes ça se marie et ça partage les biens... Intéressant...

_________________
Elainedetroy
- Anatole ! Etes-vous certain que c'est ce ... ce ... cet endroit ?
- Certain, Dame Elayne !
- Anatole ! Un mouchoir, je vous prie ! Même si mon corps n'a plus de larmes, il vaut mieux prendre des précautions. Et puis relisez-moi la missive d'Orka. Je veux être bien sûre de ma décision.

Citation:
Le plus beau jour de ma vie

Belleuh maman bonjoureuh,

Si je prend la plume aujourd'hui, c'est pour vous faire part d'une merveilleuse nouvelle, qui va vous boulversifer. Devinez quouaaa?, Nan je rentre pas dans les ordres, mieux que ça.; Allez je vois que vous brulez d'impatience, alors je me lance..
Comme vous le savez peut être ( ou pas), Lynette, notre enluminure expérimentée va se marier avec un duc. Elle attend même un duchinou, vu qu'elle a vu de près la cigogne du messire en question ... Ayé je sens une larme poindre au coin de vos yeux . Mais attendez c'pas fini. Elle nous a fait part de sa volonté de se marier en grande pompe, et une idée a germé dans ma tête.; Et si on en profitait Myrmille et moua, pour faire de même? Avouez que ça va avoir de la classe un double mariage quand même.. Pis partager le plus beau jour de ma vie avec la meilleure amie de moua, ce serait carrément atteindre la félicité suprème. Notez qu'on aurait bien attendu mahaut et matpel, mais vu qu'elle l'a poussé dans la tombe, nous pouvons difficilement nous le permettre. pardon Anatole?? Il est pas mort?? taisez vous c'est comme si. Enfin voilà.. J'ai joint à ce parchemin un mouchoir pour étancher vos sanglots, et que vous puissiez lire la suitePardon Anatole?, NON ce n'est pas un vieux chiffon que j'ai trouvé dans ma soue à cochons, même pas vrai..

Tout ça pour vous demander une faveur... Serait-ce un effet de votre bonté de venir m'aider à la préparation du mariage?? Nous sommes actuellement dans une boutique tout ce qu'il y a de plus hailllpe, à périgueux, tout près du restaurant "A la saint Honorée" et qui s'appellec "Au bonheur pour toujours", ou nous hésitons sur la formule à choisir. Connaissant votre bon gout légendaire, Lynette et moi même aimerions vos avis éclairés sur toute l'organisation proposée, ainsi qu'une lettre de change pour payer les arrhes de ce double mariage, ainsi que nos baptèmes à Myrmille et à moi même. En effet, un tel évenement touchant un duc, et surtout une fifille à son pépaire risque de couter un max. Ne vous en faites pas, Vaxichou est blindé, il vous remboursera au centuple

Bien à vous

Votre presque fille aimante et dévouée
Ork

PS : Inutile d'amener de la tisane, je suis au régime pour pouvoir rentrer dans ma robe de mariée


[note de l'auteur :

Il nous semble important à ce moment du récit de faire un petit rappel historique du pourquoi de la tragédie, car tragédie il y a !

Elayne, la douce, la merveilleuse, la belle, Elayne de Troy, s'est mariée, par amour (important le par amour, il n'en est pas de même pour tous !) à Valnor, Comte d'Aubeterre, le 6ème Comte du PA, mais surtout l'actuel Premier Pair de France. Celui-ci a avoué devant toute sa famille réunie que Mahaut et Orkaange étaient ces filles bâtardes issues d'un moment d'égarement (qui dura plusieurs mois) avec deux serveuses d'auberge, la blonde Mirabelle et la brune Prune. Il faut préciser que cette infidélité eut lieu bien avant que les époux d'Aubeterre se rencontrent. Mais cela reste quand même une infidélité ! Cet aveu déclencha l'accouchement immédiat d'Elayne qui donna ainsi naissance dans la douleur aussi physique que morale à un magnifique brailleur, Pârys. Depuis, Valnor s'en est retourné, l'âme légère, à Paris pour assumer ses fonctions de PPF, et Elayne s'est retrouvée, le coeur lourd, en leur domaine de la Rabatelière, à assumer, mais surtout à éduquer, trois enfants et pas des moindres !]


- Mais, enfin Anatole ! Regardez les murs de cette boutique ! Ils sont tapissés d'annonces : "Quarte mariages achetés et un enterrement offert" ... "La maison accepte le vin, l'argent liquide et les titres de noblesse" ... "Votre conjoint est hérétique? Avec l'option Saint Bâillon profitez tout de même d'un véritable mariage aristotélicien" ... "Découvrez l'assurance annulation de mariage ou une manière astucieuse de se délier de son conjoint sans passer par Rome (annulation pour "faute du conjoint" en supplément)" ! Ceci n'est point une boutique d'atours !
- Mais, je vous assure ...
- Bon, laissons cela, nous verrons plus tard ! Annoncez-moi ! Il n'est peut-être pas trop tard !
- Bien ... Sa Grâce, Elayne de Troy de Lande Morte, Comtesse d'Aubeterre. Ca va ? C'était bien ? C'était assez fort !
_________________
Vaxilart
Le Duc s’était relevé avec un sale mal de tête le lendemain mâtin – n’allez pas croire qu’il allait passer une nuit sans cuite après s’être mis les pieds dans les plats à ce point… Un pair; nom de Dieu!

Sautant par-dessus la marche brisée (ref 2e rp sur les arpenteurs) interloqué et bien suspicieux sur l’état des lieux, le Duc se contenta d’un grand verre de lait ce mâtin; à la mode Korova milkbar. Il se creusait le rassoudoc, sous l’impression d’une sonate de Beethoven, le Duc en était à préparer ce mariage, ou plutôt la réussite de ses plans d’ultra-violence – la chienne allait le payer! Car, ne nous leurrons pas, c’est Lynette qui avait exagéré l’affaire et l’avait rendu incontrôlable.

Verre terminé, le Duc n’avait qu’une certitude, il lui fallait quitter cet endroit et vite. Il faudrait « préserver sa virginité » avant le mariage; mais surtout, il ne devait pas revoir les amies de sa par-futur-fausse-femme. Et surtout, il devait recentrer sa quête; sa vengeance serait secondaire aux raisons de sa présence au Sud du Royaume.

Résolutions prises, le Duc s’empressa de quitter furtivement l’auberge. Il trouverait une place sure et discrète où loger le temps de son départ. À Lynette, il fit mander courrier; c’était bien la moindre des choses.


Citation:

    Ma chérie, ma tendre Lynette, salut.


Il me fait mal de te l’apprendre par courrier et sans baiser, mais je sais que tu es déjà sur occupé par toute l’organisation de notre futur et si enviable mariage! Pour cela, je t’en remercie. Sache que je quitte la ville quelques jours; tu mérite un cadeau digne de mon amour et les bons, que dis-je : les meilleurs artisans n’habitent pas tous Bergerac.

Mais, n’ait aucune crainte! J’ai pris bonne escorte, je reviendrai en vie. J’ai pris rapide cheval, je serai de retour pour le grand jour. J’ai reniflé tes sous-vêtements ce mâtin, ton parfum me suivra jusqu’en mon cœur!

Attendant avec impatience le jour où nos destins se joindront enfin pour l’éternité, je t’offre tout mon amour et mes meilleurs vœux de chances pour cette dure organisation; heureusement, tu as des amies vaillantes et motivées!

    Ta tendre moitié, Vaxilart.


P.S. : Tu pourras demander aux filles du Pairs de payer en attendant mon retour, je rembourserai évidemment le tout –riche comme je suis hein!


Prenant bien soin de ne pas sceller la lettre, le Duc la fit envoyer; quelques goutes de sueur perlant sur son front.
_________________
Erwelyn
Mailldé, mailldé !

Sourire crispé, Lynette écouta les félicitations de Gadzelle, souhaitant sur l'instant pouvoir rompre le cou au stupide volatile qui lui avait fait parvenir la nouvelle neuve.


Oooh, c'est dingue comme les pigeons vont vite à notre époque...
Hmm, et bien merci en tous cas, tu peux pas savoir comment que je suis heu-reuse !


A la limite de la crise cardiaque même...
Borderline qu'elle était la Lynette depuis la veille, et ça c'était pas arrangé quand elle avait vu Mu débarquer dans la taverne pour lui faire la surprise de sa venue. Evidemment, elle n'était au courant de rien, et évidemment, à la fin de la soirée, ça s'était fini en félicitations et en caaaaaaaliiiiins. En gros, son amie de toujours savait tout...

Elle avait menti aux ponettes au sujet du mariage et du bébé, ça déjà c'était gravissime. Mais voilà qu'elle avait du servir la même soupe à Mu. Sa Mu. Sa muman, sa filleule, celle qui l'avait accueillie, guidée dès son arrivée à Mayenne.
C'était une catastrophe. Plus jamais elle ne pourrait se mirer dans un miroir. Quoiqu'elle n'y perdait pas trop étant donné que depuis l'accident elle refusait de se zieuter dans une glace.
Ouais, une catastrophe catastrophique.

A sa vue, ses lèvres se mirent à trembler, son estomac fit d'étranges gargouillis, du genre « eh oh, j'ai pas tout fini de dégobiller ce matin ! ».
C'est une voix chevrotante qui l'accueillit, alors même qu'elle n'avait pas encore vu les alliances.


Mu, tu es viendue, comme c'est gentil.

Et là, c'est le drame, et on en parle jamais assez.
Un paquet.
Des rubans.
Des alliances.

Pendant quelques secondes, elle ne sut comment réagir. Continuer à mentir comme si de rien n'était ou tout balancer ? Ses amies n'y comprendraient rien. Et Mu qui venait d'arriver avec des alliances, mais, mais...
Et la réaction fusa, version ponettes, pour ne pas déteindre dans l'air ambiant et passer inaperçue.


Oh des alliances, c'est trop gentiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiil.

Crier, crier pour mieux oublier ce qu'elle était en train de vivre.
Elle était deviendue complètement hystérique, la pauvre Lynette. Même qu'elle pédalait complètement dans la choucroute, se demandant comment ça allait être possible de se dépatouiller de là.
Le jour où la vérité éclaterait allait être complètement dingue.
Et pire, elle s'imaginait aller jusqu'au mariage, attendant Vaxichou qui ne viendrait pas.
Ou pire encore, qu'il vienne, et qu'ils doivent annoncer à tout le monde que tout ça n'était qu'une vaste supercherie ze bigueuh dailleuh.
Ou pire du pire du pire que y'a pas pire... qu'il dise oui. Ah nan, pas possible ça. Il était borné et imbuvable, mais pas taré au point de dire oui le jour du mariage.

De toute façon, ils s'étaient embarqués dans un truc complètement irréel et pour l'instant elle ne voyait qu'une seule solution face à ce carnage : la mort ou la disparition de Vaxichou. La première solution lui paraissait la plus raisonnable. Oui, qu'il casse sa pipe avant le mariage et elle serait débarrassée de tout ce bordel.

Ce plan faisait jour de plus en plus clairement dans sa caboche, elle sauta au cou de son amie, joie feinte et bonheur absolu.


Ooooh Mu ! C'est merveilleux, vraiment. Quel cadeau sublime !
Tu n'aurais pas du !


Alliance contre son cœur, elle essayait d'être la plus crédible possible. Et pour ça, elle imaginait le duc pendu à une corde. Le sourire affiché alors était des plus sincère.

C'est ce moment que choisit un gamin pour lui amener un courrier.


B'jour, z'êtes m'dame Lynette ? Y a un mosieur bien mis sur lui qu'm'a dit d'remettre ça à une vieille avec un foulard.

Argh... Ouais, pendu avec auparavant du gros sel sur les pieds et une chèvre, voilà le sort qu'elle souhaitait ardemment réserver au bourguignon...

Donne-moi ça gamin. J'espère qu'il t'a au moins filé une pièce pour la course, il est plein aux as le vieux. Si non, hésites pas à lui réclamer hein.

D'un sourire, elle s'éclipsa quelques instants, persuadée qu'il lui annonçait qu'il s'était fait la malle en la laissant se débrouiller avec le sac de nœud.
Mais le ton de sa lettre la laissa perplexe. Il avait pété un boulon ou quoi le vieux ?
Pis c'était quoi ces manières de renifler ses sous-vêtements ! Ca s'fait pas !
Sourcils froncés, elle resta un instant figée, lisant et relisant le courrier, avant de crier. Non, d'abord, elle partit vomir, et au retour, elle apostropha le limousin :


Anatooooole ! Plume, encre, parchemin siouplait !

D'un air décidé, elle passa à côté de Mahaut, lui déposant la lettre dans ses mimines au passage.

Tiens-moi ça s'il te plait, j'ai un truc urgent à écrire.

Langue tirée, elle s'appliqua, lettre liées et déliées s'inscrivant sur le parchemin au rythme de l'écriture. Il la cherchait, ben il allait la trouver, le goujon !

Citation:
Mon Vaxichou d'amour !

Je ne sais comment je pourrais supporter ta dure absence. Chaque minute, chaque seconde me rappellent à quel point mon cœur, mon corps, mes mains, voudraient être en ta présence.
Mais je ne saurais t'en vouloir, lumière de ma vie, si pour préparer toi aussi notre mariage, tu t'es ainsi évaporé.

Je n'ose t'avouer que je dors chaque nuit serrée contre ta paire de chaussettes, celle que tu portais le soir ou notre futur duchinou – je suis sûre que c'est un garçon ! - fut procréé. Oh que cette nuit fut grandiose, mémorable, à jamais gravée en mon cœur, comme une envolée de mille colombes dans un soir d'été ou le soleil flamboie (mais la prochaine fois, enlèves tes chaussettes...).

Pour les frais du mariage, amour de moi, crois-tu vraiment le Comte et la Comtesse d'Aubeterre assez stupides pour confier leur fortune à leurs deux filles ? Elles ne sont pas encore mariées, ne l'oublions pas. Les biens de leur famille sont donc encore dans le giron parental, et il en sera ainsi tant qu'une bague ne sera point passée au doigt des deux fifilles à leur pèpaire.

Ainsi, et puisque c'est si gentiment proposé, je fais sur le champ part de ta demande au Comte, qui ne manquera pas d'accepter, j'en suis sûre, étant donné que le mariage d'Orka se prépare dans le même temps. Tu seras donc redevable au premier pair de France, quel honneur n'est-ce pas ! Mais comme tu le dis si bien, rien n'est trop beau pour notre amour et pour ce jour qui sera, je n'en doute point, inoubliable en tous points.

En ce qui concerne celui de Mahaut, la pauvrette a fait mourir son futur épousé. C'est en tout cas ce qui se raconte dans tout le Périgord, malgré qu'elle s'en défende.

Je t'embrasse, mon aimé, de toute mon âme.
Reviens-moi vite,
Ta Lynette, qui n'attend que toi et ce fabuleux jour

PS : ne te sauve pas trop loin ni trop longtemps, les ponettes sont prêtes à venir te chercher jusqu'au bout du monde pour que tu sois présent lors de ce jour fabuleux...

Fière d'elle, elle releva la tête. Il n'allait pas en revenir de celle là !
_________________
Orkaange7876
Tout le long du chemin vers la boutique, on n'avait entendu que la baleine. Accrochée, voire arrimée au bras de son vil mari de elle, elle pérorait, un large sourire affiché sur les lèvres. Une sorte de monologue ouais, vu la tronche que faisaient ses compagnons de voyage. Le Myrmille était à la limite de l'autisme, lâchant des hmmm très évocateurs. Lynette quant à elle ne quittait plus la teinte verdâtre qui allait si bien aller avec la robe que les tisserands de la baleine rose ne manquerait pas de lui faire


Je vois du rose partout dans notre dame... Et je vois aussi des milliers de tonneaux qui se tiennent par la main pour nous faire une haie d'honneur, pendant que Mireille La Provençale nous chanterait le tube de l'année "mille colombes" avec un lâcher de colombes teintes en rose.. Et papapair qui m'emmènera à l'autel.. HAN Faut que je lui écrive ainsi qu'à Elayne pour leur dire.. Et faut haaabsolument qu'il m'envoie un échantillon de son manteau de pair, que j'assortisse ma robe avec lui... Mon Ari, que de choses à penser... Ha ne pas oublier de demander de boucher l'orifice cacatoire des colombes pour éviter de salir le manteau de Papapair... Ha nous arrivons...
ANATOLEUH VITE du parchemin et une plume et vous porterez ces missives à Aubeterre.. Reviendez avec Belle paire je vous prie Et que ça saute


Les missives expédiées avec Anatole, elle s'intéressa enfin à la boutique, ne prêtant aucune attention aux allées et venues autour d'elle. Ce fut un instant de silence, qui fit du bien à ses compagnons... Mais malheureusement de courte durée.; Assez rapidement, les beuglements retentirent à nouveau. La baleine avait les yeux pleins de paillettes, et en bavait presque d'excitation

OH-MAILLE-GODE.. C'EST EXACTEMENT CE QU'IL NOUS FAUT.... les faire parts, étouétou...je veux la formule DE LUXE évidemment... n'est ce pas Myrmille?? Par contre, nous pourrons faire l'économie de l'assurance annulation., passque on va rien annuler du tout N'EST CE PAS??? Oh Gadz salut tu es viendue nous aider? et qui sont ces charmantes dames? Ha oui la filleule de Lynette.. HIIIIIIII DES ALLLIANCES.... belles mais un peu tchipes si vous voulez mon avis
.. Elles brillent pas assez.. Ha dites moi mon brave, la formule DE LUXE comprend évidemment les bagouzes ornées de diamant 50 carats nan??


Sa Grâce, Elayne de Troy de Lande Morte, Comtesse d'Aubeterre.


Aaaah Belle mamaaaaannnn.. Vous enfin ici.. Viendez donc, asseyez vous, et respirez fort.; Oh mais vous avez les yeux rougis ma foi... L'émotion je comprends... Comment Anatole?? J'ai du mal comprendre là.. Non elle ne pleure pas de joie à l'idée de se débarasser de moi... tsss... Allons, feuilletons le catalogue d'enluminures, et aidez moi dans le choix. Comme je vous le disais, il ne faut pas regarder à la dépense, c'est la Vaxichou à sa Lynette qui raq.. euh paye.. Il vous suffit d'avancer les frais...



A ce moment là un gamin vint porter une missive à Lynette, qui se leva d'un bond (enfin au ralenti, hein? Oublions pas qu'elle est vieille et handicapée, voire bientôt rendue complètement dingue par toute cette histoire), colla le parchemin dans les mains de Mahaut, et se précipita pour prendre la plume à son tour. Rapide comme la baleine poursuivant le plancton, Ork courut pour arracher l'objet des mains de sa soeur, ne manquant pas au passage de lui refiler un coup de pied, afin de l'empecher de la poursuivre. COurant à travers la pièce, elle grimpa sur un bureau, hurlant "MAISON MAGIQUE" pour pouvoir lire la lettre tranquille.. Et de nouveau, le silence péniblement rétabli n'exista plus


OH-MAILLE-GODE (oui je sais j'me répète). IL est mignooon.. Un cadeaauuu...*snif* C'est beau tout cet amour.. Mais dis Lynette je comprends pas.; Pourquoi il renifle tes sous vêtements?? Ca se fait quand on est mariés?? Dites belle maman, il fait ça papapair aussi?? Marrant comme coutume, je savais pas.; Prends en bonne note hein vil mari de moua, faut qu'on rentre dans la norme quand on sera mariés
_________________
Quand on est plus de quatre on est une bande de cons. A fortiori, moins de deux, c'est l'idéal.
Elainedetroy
Mais que faisait-elle en cette galère ? Maudite galère !

- Anatole, mais c'est quoi ce lieu ?
- Ne vous inquiétez pas, vous en sortirez vivante, ma Dame !
- En êtes-vous si sûr ? Votre bras, je vous prie, je sens que je vais défaillir.

Signe de tête discret pour saluer les personnes présentes : trois femmes banales et certainement roturières au vu de leur tenue vestimentaire, dont une, sans âge, avec un foulard sur la tête ; ces deux belles-filles dont la blonde hyper excitée, pour une fois que ce n'était pas la Brune qui hurlait ; et Cmyrille, muet contrairement à son habitude en sa présence. Ce dernier n'eut droit qu'à un regard assassin. Il ne perdait rien pour attendre. Elle mit sa main dans une ample poche de sa houppelande pour tâter le petit flacon qui mettrait fin à ses soucis familiaux. Mais en attendant, elle accepta avec soulagement un siège, le chagrin l'affaiblissant d'heure en heure.

[note de l'auteur :

Il nous semble important à ce moment du récit de faire un petit rappel historique du pourquoi de la tragédie, car tragédie il y a !

Elayne, la douce, la merveilleuse, la belle, Elayne de Troy, s'est mariée, par amour (important le par amour, il n'en est pas de même pour tous !) à Valnor, Comte d'Aubeterre, le 6ème Comte du PA, mais surtout l'actuel Premier Pair de France ...

Comment cela,vous le savez déjà ? Pas grave, car il est important de préciser la noblesse qui coule dans les veines d'Elayne et de Valnor ! Idem pour leur héritier, Pârys qui, à peine âgé de quelques semaines, s'est vu offrir le titre de Kniaz Von Sigulda (pour les ignorants, Prince de Sigulda), ainsi que moultes terres et forteresse, par la Kniaz (Princesse, toujours pour les ignorants) Loralia de Raven, cousine germanique de Valnor de Lande Morte. Ainsi, la noblesse s'amplifiait de ce côté de la famille.

Par contre, du côté des bâtardes, Mahaut et Orka, la noblesse risquait fortement de s'amenuiser sinon de disparaître avec leurs projets maritaux. Mahaut avait réussi à faire fuir en un monastère son futur époux, le Vicomte Matpel de Barbezieux, où il préférait mourir que de ressortir, ce que l'on peut comprendre quand on côtoie sa promise, et Orka avait décidé de se marier, en grandes noces en plus, et sans l'autorisation paternelle, à un vil roturier, Cmyrille.

Comprenez qu'Elayne ne pouvait laisser faire cette traîtrise. Elle n'osait se débarrasser d'Orka, même si cela aurait été plus facile et surtout tentant pour sa tranquillité, de peur d'affliger son époux ; mais elle pouvait, elle se devait de débarrasser ce bas monde de Cmyrille. Une minime perte pour l'humanité, un grand soulagement pour la famille !]


... Pourquoi il renifle tes sous vêtements?? Ca se fait quand on est mariés?? Dites belle maman, il fait ça papapair aussi?? Marrant comme coutume, je savais pas.; Prends en bonne note hein vil mari de moua, faut qu'on rentre dans la norme quand on sera mariés

L'occasion était trop belle !

- Hum ! Hum ! Et bien, ma chère belle-fille, il est temps que je vous instruise de certaines choses ... de votre première nuit ... enfin ... de votre nuit de noces. Venez près de moi ! Votre soeur est encore bien jeune pour entendre ce que je vais vous dévoiler.
_________________
Lora1
Cela fessait un petit moment qu’elle avait quittée Bayonne avec sa « Muman » Mu1ere.
Lora avait laissée ses enfants au soin de dame Antoinette car ce voyage devait lui permettre de remettre ses idée en place, elle avait besoin de réfléchir à son avenir.

C’était en début de soirée, elle se trouvait en taverne lorsqu’en discutant avec une dame, elle venait apprendre une chose … incroyable … sur sa sœur.

Elle avait eu besoin d’un peu de temps pour réaliser se qu’on venait de lui dire. Sa sœur allait se marier avec un Duc … C’était inouïe à croire mais de plus elle était enceinte… Lora avait déjà tout entendu mais CA.

Elle prit donc la direction de la fameuse boutique ou elle avait une chance de trouver sa sœur. Elle prit son courage à deux mains et poussa la porte.


Bonjour,…


Il y avait trop de monde, trop de bruit, rien à faire pour se faire entendre. Elle chercha Erw du regard, la trouva dans un coin un peu reculé. En jouant des coudes en peu à droite, un peu à gauche, elle fini par se retrouver en face d’elle. Elle la prit dans ses bras et la félicita.


Tiens ma belle, je ne savais quand te le donner, il me semble que le moment est venu.

Elle lui tendit.


_________________
Erwelyn
Eyyyy ma lettreeeeeeeeeuh !

Rha zut ! Elle était sur sa maison magique, pas moyen d’aller la cherch… ah mais n’importe quoi ! Qu’est-ce qu’elle était en train de raconter là… maison magique, pfff. Pas facile des fois de se trimballer avec des nenettes qui ont la moitié de son âge, faut se réhabituer au langage…
Et voilà que la baleine se mettait à parler du reniflage de sous-vêtements à la Vaxichou, argh.


Orka ! Descends de ta maison magique tout de suite et rends-moi ça !
Attention, j’ai un passe-enchanté qui me permet d’entrer partout et de grimper dans toutes les maisons magiques, je compte jusqu’à trois !


Ben ouais, faut s’adapter à l’interlocuteur hein…

Un…
Deux…
Tr…

Et là, son élan fut coupé par un visage familier qui s’approcha tout près d’elle. Lora. Sa sœur de cœur était viendue elle aussi. Et elle n’était pas viendue les mains vide, cornefianchtre…

Bon, ok, respire, respire ! Non, non, vomis pas.
Lèvres tremblantes, Lynette regarda Lora arriver, sourire aux lèvres. Elle, elle était à deux doigts de l’eclatage de larmes. C’en était trop pour son petit cœur.
Déjà, avec les alliances que lui avait offert Mu, c’était borderline. Mais là ! Là ! Elle savait très bien ce qu’avait du coûter le présent que Lora tenait ce jourd’hui dans ses mimines. Et pour le coup, c’est un gros sentiment de honte qui lui monta au palpitant, faisant enfin jaillir des larmes. Pas de joie, non, mais plutôt un truc du genre « mais-comment-je-peux-leur-faire-çaaaaaaaaa »

La future-pas-mariée voulut passer la main dans ses cheveux, gênée, mais se rendit compte que là aussi, y’avait un truc qui clochait. Ben ouais, elle avait eu droit à la boule à zéro quand on l’avait soignée après sa chute, donc pas possible.
D’une voix chevrotante, elle remercia sa presque sœur, la prenant dans ses bras et la serrant plus fort que de raison.


Fallait pas, vraiment. Vos cadeaux sont si…si…

Et hop, attrapage de la Mu au passage, alors que les larmes se mirent à couler franchement.

Vous êtes là et…
C’est trop, trop…
Hiiiihuuuuu
(traduction : pleurage à grosses larmes et cri de ponettes mélangés)

Levant la tête au bout de quelques instants, elle les observa longuement, joues rouges et larmes plein les yeux, reniflant bruyamment. La classe quoi…


Snriiiifff
Scusez, c’est les n’hormones qu’il paraît, les femme enceintes, tout ça…


Ses prunelles tombèrent sur la lettre posée sur la table et les sourcils se froncèrent. Toi mon coco, tu vas pas me laisser gérer ça toute seule, sinon ça va barder pour ton matricules, j’te l’dis !

Je… j’ai un courrier à envoyer, pardonnez-moi deux minutes

Discrètement, elle apposa un dernier post-scriptum sur son courrier et le plia.

Citation:
PS2 : quant à moi, je ferai en sorte que tes nuitées et journées soient cauchemardesques, que plus jamais tu ne gouttes un plat avec quiétude si jamais l’envie saugrenue te prenait de filer véritablement à l’anglaise, me laissant gérer cet ouragan seule… Aristote m’en est témoin.


A l’extérieur, reprenant enfin un teint normal en plein air, elle héla à nouveau le gamin qui jouait sur la place.

Va apporter ça à celui qui t’a donné la missive tout à l’heure. C’est lui qui te paiera, après tout, nous sommes fiancés n’est-ce pas !
Aller file gamin.


Enfin, se recomposant un visage normal de femme qu’elle est trop heureuse de se marier, ouais, ouais, elle glissa son bras droit sous celui de Mu et le gauche sous celui de Lo.

Bon les filles, ça fait un moment qu’on a pas trinqué ensemble !
Une liqueur de poire, ça vous dit ? Comme ça on pourra parler chiffon…


Et hop, la fiole offerte par son parrain des années auparavant apparue devant leurs yeux, ainsi que trois godets pris sur la tablée.

Z’en pensez quoi d’une robe violette, avec des paillettes roses et un chapeau rayé orange ? Les couleurs, paraît que c’est top tendance à la capitale… Pis avec le collier de Lora et l'alliance de Mu, ça va claquer grave.

Ouais, elle parle trop djeuns, et alors ? N'étaient-elles pas dans la boutique la plus haillpeuh de tout le royaume ?
_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)