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[RP] Croisade en croisé : Que gicle le sang du goupillon !

Raulvolfoni
Suite et fin de l’assaut du 20 au 21, côté assaillants

Au retour de l’assaut, Raul est quand même retourné voir ses blessés. Hors de question qu’on puisse croire qu’il a peur de revenir après l’enguirlandage qu’il a subi ce matin. Il a donc présenté son plus beau profil
Bonne idée. Parce qu’une autre jolie nonnette est venue, très aristotéliciennement, lui faire part de sa réprobation face à l’indigne traitement qui lui a été réservé ce matin…
Lui, un jeune homme si charmant, si joli…
Il l’a remercié pour sa politesse.
Elle l’a béni pour ses remerciements.
Il est content de lui faire plaisir.
Elle est heureuse qu’il soit content.
La nuit est si belle, cet été…


Citation:
Ma qué, quelle enthousiasme, cette petite ! Mh… J’ai failli ne pas suivre… Quelle gourmande, cette Maria….


L’amitié aristotélicienne, c’est beau… Le culte marial, je vous raconte pas…
Greenwarrior
Spi...Ke... AI... Aidez-moi à me relever... Bouter l'Anglois... Oui je dois.

Il perdait la notion de lieu et de temps. Il était en Anjou et se croyait au combat contre les Saxons. Etrange début de la fin que celà. D'abord les vivres, ensuite la prison et voilà qu'on l'empêchait de combattre.

Il attrapa le bras de Spikelilou, profitant pour lancer sa dague dans l'oeil d'un assiégé qui allait attaquer la belle rousse par traitrise... Dans son dos.


Rougemont, Saint Huon, que trépasse si je recule. Laissez-moi combattre Spike!!!

Mais rien n'y fit, il ne pouvait se relever, la douleur des careaux dans ses jambes lui déchiraient les muscles. Il dut se faire une raison, il devait repartir à l'arrière. dans la tente médicale.

Je reviendrais vous aider, vous et tous les comtois. Je le jure. Un comtois n'abandonne jamais les siens. j'en fais le serment sur mon collier du lion d'or.

Il se signa puis bougea les bras de manière à faire flotter l'étendard de droite à gauche, comme un cri de soutien pour les croisés qui luttaient et avançaient.
_________________
Raulvolfoni
Assaut du 21 au 22 août, côté assaillants.

Le lendemain, Raul retourne à l’infirmerie. S’enquérir de ses blessés, bien sûr… Arnaud, Odefant...
Déception, Maria n’est pas là. Mais sa copine sœur Béatrice, pour qui paraît-il elle n’a pas de secret, la remplace. Elle tient à entendre Raul en confession.
En bon croyant, Raul obéit à l’esprit et non la chose.
Que sœur Béatrice ne soit pas ordonnée ne change rien au fait qu’elle veut aider le caporal Volfoni à rester sur la voie aristotélicienne. Donc, confession…
Mais elle doit être oraculaire et secrète. Donc pas à l’infirmerie.

Donc, heu, y’a des buissons, pas loin ?
L’amitié aristotélicienne, on a beau dire…


Moral d’enfer pour le caporal Raul. Il se sent léger, léger…
Comme en plus, une des tours de l’enceinte d’Angers a finit par s’écrouler sous les tirs de l’artillerie…
A vrai dire, l’assaut n’est pas tellement plus efficace aujourd’hui. Mais Raul encourage les siens, botte des fesses, rit et sourit au milieu de la mêlée.
On doit rebrousser chemin, encore une fois. Mais le combat a changé d’âme, l’espoir de camp…


Citation:
22-08-2010 04:05 : Vous avez frappé Linon. Vous l'avez sérieusement blessé.
Linon
[On l'appelait l'Invincible]

Entre deux batailles, l'avocate comptait les blessés, les morts... le coeur battant, elle vérifiait encore et encore que celui-là vraiment, ne reviendrait pas. Elle murmurait une prière pour chacun d'eux, car toute hérétique que Rome l'ait décrétée parce que c'est un prétexte bien pratique, elle continuait d'être aristotélicienne. Les larmes aux yeux, elle chuchota la prière ultime pour les deux Bramafan qui s'étaient si vaillamment battues. Strakastre était en Armagnac... il faudrait lui annoncer la terrible perte.
Son macabre décompte achevé, elle passait dans la chapelle du château adresser une courte prière au Très-Haut, puis rejoignait ses compagnons d'armes.

Qui eut dit que la brune porterait un jour les armes? Son dégoût pour la chose armée était bien connu, et dans sa jeunesse, elle avait même tenté d'empoisonner des soldats de l'ost à coup de gâteaux à la mort-aux-rats.

Mais les temps avaient changé, et Linon aussi. Si ses convictions restaient les mêmes, ses attachements avaient grandement évolué. Elle était angevine maintenant, et surtout mariée à un maje-philosophe qui lui avait donné une merveilleuse enfant qui commençait à marcher à quatre pattes dans la chambre ducale. Pour eux, et pour tous ces hommes et femmes qui composaient l'Anjou, elle serait allée jusqu'à Rome pour en découdre avec ces prélats décidés à les exterminer.

C'est donc d'un pas tout à fait déterminé qu'elle entraînait chaque nuit sa lance sur les remparts pour repousser les assaillants.

La première nuit, son mari était à son côté, et même... devant elle, la protégeant d'un bouclier. Il la protégea si bien qu'elle ne dégaina même pas son épée ... En revanche, Titi fut sérieusement blessé à la jambe, ce qui lui permit de s'équiper de béquilles et de menacer tout le monde dans le château. Il rouspéta beaucoup pour tenter de l'empêcher d'y retourner, chargea les hommes de la lance de la protéger, mais rien n'y fit, Linon remonta sur les remparts, et cette fois, le Très-Haut voyant sa vaillance lui accorda deux victoires ! L'une d'elles était même l'un de ces pendards de mainois qu'elle avait eu la bonté de ne pas pendre quand elle était juge... Très contente d'elle-même, la jeune femme se dépêcha d'apporter des preuves au stand des têtes coupées et abandonna les corps au bon vouloir de Dieu.

Houspillés par son époux, les hommes de sa lance la protégèrent encore très efficacement la nuit suivante... elle aurait presque pu se faire les ongles tellement elle n'avait rien à faire. Mais la fatigue des nuits de bataille qui s'enchaînaient a raison des meilleurs, et c'est donc dans la nuit du 21 au 22 que la vigilance de Linon s'émoussa, permettant à un vil faquin de lâchement la blesser vilainement au bras.

Citation:
22-08-2010 04:05 : Raulvolfoni vous a porté un coup d'épée. Vous avez été sérieusement blessé.


Mais ouilleuuuuuuuuuu !!!!

Immédiatement, on la mit à l'écart des combats et quand ceux-ci furent enfin terminés, c'est une Linon livide qui retrouva son époux

trognon !!
*comment tuvas?
*qu'est ce y s'passe?


*ah mon Titou...

*bobo...


Titi se précipite près d'elle

*ca va aller ca va aller
*faut que ca aille


Linon sanglote

*t'as quoi
*t'as mal ou?
*on va trouver un médicastre
*on va te tirer de la


*au braaaaaaaaass
*ah non hein, pas lenflé !


Titi regarde son bras angoissé puis soupire de soulagement intérieur


*c'est rien mon trognon..
*ca va aller


*bobooooooooooooooo...

*c'est pas grave

Hein? l'air pas content
*tu vois t'as encore le temps de me fusiller du regard

*dis donc, on t'entend toi quand tu te fais piquer par une abeille !


Titi la serre dans ses bras

* moi j'prends un coup d'épée, mais c'est pas grave !


Linon bougonne mais se laisse faire. Titi fronce des sourcils
*t'avais qu'à pas jouer à la guerre
*je me fais un sang d'encre chaque jour
*franchement


Il prend un ton professoral

*on va aller nettoyer ca
*pis on pansera le tout


La jeune femme baisse la tête
*vi

*et je veux plus te voir sur les remparts!

*m'en fous, j'y r'tourne dans 5 jours

*rien du tout
*pour l'instant tu te repose
*c'est l'infection que tu chercher?!


Linon bougonnait encore

*maintenant on fait à mon idée

*moui...

Il la serre encore contre lui et murmure: tu m'a fais tellement peur
Puis re-fronce les sourcil

*et je veux rien entendre dis donc!


Elle sourit doucement et pose la tête sur son épaule en murmurant : j'te dirais bien que c'était fait exprès

*manquerai plus que ca

Il adresse un rapide remerciement au très haut les yeux au ciel

*non mais j'le dis pas parce que boboooooooooooo...
*on va être rétablis en même temps tu vas voir !


*moui....
*ca c'est pas gagné
*et je viens d'aller aux nouvelles


*on a du renfort en route, les copains de Saumur !

*oui et des déserteur en route aussi
*regarde léandre


Titi plisse les yeux

*ce lâche
*il a pris la fuite


*faut le pendre !

*faudrait l'attraper pour ca
*tu veux traverser le camp croisé?


*oui !

*noooon!

La jeune femme rit

*on va te soigner et tu vas te reposer!

*oui mon Titou. Et dans 5 jours, on retourne bouffer du croisé
_________________

Cherche joueur pour reprendre un PNJ en PJ (garçon de 11/12 ans). Gros BG mais le futur du perso n'est pas défini.
Raulvolfoni
Trêve dominicale du 22 août, côté assaillants

Raul s’est baigné et s’est fait beau. Il a raccommodé et ravivé ses effets un peu usés. Brossé longuement ses cheveux blonds.
Un truc qui marche à peu près à tous les coups.

Il va à la messe.
D’abord, c’est nécessaire pour être vu et admiré des dames.
D’autre part si la Mama apprenait qu’il a évité sciemment une messe… Ouille, ses fesses ! Elle lui botterait le cul avec indignation. Quand elle se fâche, c’est une semaine sans faire du cheval, après !
Enfin, il paraît qu’il est dans le camp des bons, des croisés. Alors…

Malheureusement, la mère supérieure tient son petit monde à l’œil. Elle patrouille pour empêcher quiconque d’approcher ses chères brebis…


Citation:
M’ouais, on va faire comme d’habitude. On va éviter les problèmes. Dommage…
Bon, d’un autre côté… Que je sois pendu si cette demoiselle ne me fait pas des invitations. Mh, ce sourire... A damner un curé !
Où ai-je déjà vu ces fossettes ?
Oh, ces yeux…
Deos, il n’est déjà pas tous les jours facile de méditer sur ton infinie miséricorde, alors s’il te plaît, ne me complique pas trop les choses. Hein ?
Bon, zut, on y va…


Raul rejoint discrètement sa cible. Il a l’habitude, avec tous ces imbéciles de maris jaloux. Sinon, il serait mort depuis longtemps...
Son visage évoque la piété des plus belles statues. Celle de l’Ange de Reims n’est pas plus innocente que la sienne…

Il arrive à se placer derrière la belle. Légèrement de biais. Elle finit par se rendre compte de sa présence. Elle lui sourit.
Ils échangent quelques paroles ici et là.
Elle retient difficilement un fou rire. Au moment de la communion, quand le prêtre brandit l’hostie devant les fidèles. Et que Raul lâche doucement :
Deos sur un âne…
Ils quittent ensemble la petite église.
Raulvolfoni
Suite trêve dominicale du 22 août, côté assaillants

Trois nonnettes nettement maussades entourent Raul. Béatrice, Maria et leur amie Catherine semblent vouloir régler des comptes.

- Alors, caporal, on délaisse la ville pour la campagne ?

- On préfère les filles de ferme à celles de l’Église ?

- Mes sœurs m’avaient pourtant dit que votre piété était sans faille…

- Oh, mes sœurs, douter ainsi de mon ardeur ! Nenni, nenni !

- C’est bien vite dit !

- C’est facilement prétendu !

- Ardeur, ardeur…

- Oh ?! Enfin, belles aristotéliciennes, vous ne pouvez…

- Oh, il suffit, vous n’êtes qu’un beau parleur, voilà tout…

- Si ce n’est hâbleur…

- Quel manque de tact…

- Enfin, mes sœurs, vous n’allez pas me reprocher de vouloir aider une âme moins forte que la vôtre à trouver le chemin de l’amour de Deos…

- Quoi ?!?

- Hein !?

- Vous…

- Hé, mes sœurs, encadrées ainsi que vous l’étiez ce matin par la révérende-mère, la sauvegarde de vos âmes était certaine. Il me fallait, en bon volontaire de cette divine croisade, m’assurer que cette damoiselle cheminait pieusement sans se tromper.

- Il suffit, mes sœurs, le caporal préfère prier avec les vaches, laissons-le à cette faute de goût, puisqu’il s’entête ainsi aux amours campagnardes.

- Si ce n’est aux amours vénales ?

- En effet, il semble considérer que les simples servantes de ferme et les dames de haute condition sont identiques et toutes ployables à merci…

- Ah, nenni, nenni, je ne m’entête point ! J’estime simplement que la piété des simples est aussi estimable que celle des autres. Toutefois…

- (Béatrice, Maria et Catherine, réservées) Toutefois ?

- Toutefois, leur religion n’a pas la délicatesse, la finesse épicée qu’on peut trouver chez les fleurs de bon lignage.
Visage qui se détend des trois belles.

- Avec de telles dames, on chemine plus pieusement et suavement qu’avec toute autre, par la grâce qui est la leur (Sourire des dames). Grâce qui témoigne de celle de Deos, tant elles sont élégantes, savantes et volontaires, et ne reculant ni à hue ni à dia pour convertir à davantage de ferveur dans l’amitié aristotélicienne (Petits rires)…

Raul continue à pérorer et le groupe s’éloigne, manifestement réconcilié…
Hans
[Faut être solide...]


Après une trêve dominicale admirablement bien respectée, Hans ayant même regardé ailleurs pour laisser passer quelques trombines connues qu'il lui aurait plu d'amocher encore plus, l'heure d'un nouveau combat est arrivé. C'est lundi, faut s'remettre au boulot.

Avec ce court répit, les deux camps se sont légèrement renforcés, et les positions ou le rapport de force reste inchangés par rapport à la semaine écoulée. Seule la chance pourrait finir par tourner, enfin.

Mais au moment de l'assaut, les choses se déroulent de manière plus inhabituelle. L'armée "In cruce figaris", composée de tourangeaux, de mainois et de comtois tous plus appréciés les uns que les autres, et menée par un commandeur tout à fait charmant, se retrouve subitement bien seule face à tout ce qu'Angers compte de défenseurs vindicatifs.
A croire que ses membres ont réussi a concentrer toute la haine et la rancoeur de cette bande de dégénérés.

Hans n'est même pas surpris, il avait envisagé cette manoeuvre dès le jour de son arrivée devant les murs de la capitale, prévenant les autres chefs d'armées que les choses risquaient de se dérouler ainsi lorsque les angevins sentiraient qu'il serait dur de tenir encore très longtemps. C'est beau d'avoir souvent raison quand même...
Le maître d'arme esquisse un léger sourire en coin. Il n'est pas plus effrayé qu'étonné. Voilà l'opportunité d'un beau combat pour en finir, ou pour épaissir la liste de ses faits d'armes. Et puis, ce ne sont que des angevins en face, qu'y a t-il à craindre?

Alors qu'eux même marchent vers leur destin, que la mêlée s'apprête à les engloutir, le baron de Ligueil, le visage serein, une petite lueur pétillant au fond du regard, se retourne une dernière fois vers les hommes et les femmes qui l'accompagnent.


Si c'est pas la classe!
Va falloir tous se les coltiner, on partage pas pour le dernier acte.
Et surveillez vos arrières, on est aussi chargés d'empêcher les téméraires de pénétrer en ville.


Ils auront vraiment fait une bonne partie du sale boulot dans toute cette entreprise.
Troupe toujours en première ligne, éprouvée, décriée, qui se sera fait cracher dessus des deux côtés, mais qui encaissera jusqu'au bout. Pour l'honneur.

_________________
Mathieu__l
Mathieu avait vécu la trêve dominicale comme un supplice. Les premiers jours de combat étaient passés eux comme un rêve. Un rêve sanglant ou les angevins tombaient comme des mouches au pied des remparts.

Mathieu n'avait que faire des raisons qui avait poussé les curés à bouger. Il était venu faire expier les angevins pour leurs péchés en Maine. En un sens, il était bien un croisé. Il s'était toujours efforcé de faire profil bas sur ses motivations réelles, et ponctuait toujours ses départs au combat de "Qu'Aristote nous mène à la victoire" "Notre foi nous guide". Un brin d'hypocrisie ne gachant nullement le plaisir consistant à faire couler le sang angevin.


Le lundi, le baron de Ligueil, Hans, avait rassemblé ses troupes, décimés par les assauts précédents. Les Mainois avaient payé le prix fort lors des dernieres attaques, et il était un des derniers encore debout. Un signe clair qu'une mission lui avait été confiée.

Comme pour les premiers assauts, les croisés attaquaient sur 3 fronts différents. Ce matin quelque chose clochait. Les défenseurs semblaient plus nombreux que d'habitude. Hans déclara d'un ton mi désabusé, mi moqueur

Si c'est pas la classe!
Va falloir tous se les coltiner, on partage pas pour le dernier acte.
Et surveillez vos arrières, on est aussi chargés d'empêcher les téméraires de pénétrer en ville.



Mathieu exultait, ca allait saigner. Alors que les troupes se lancaient au combat il hurla

A mort l'hérésie!!


Ses cris de guerre étaient de plus en plus ridicules. L'inspiration et la créativité commençaient sérieusement à faire défaut. De toute façon tout le monde savait que les Mainois, les Comtois et les Tourangeaux n'avaient que faire de cette croisade. Il se reprit dans une forme qui lui demandait moins d'efforts

Bouffez la terre, raclure angevine

Il se lança dans la bataille mais fut tres vite encerclé par un groupe angevin. Il se débattit comme un beau diable. Mais épuisé, la sanction tomba rapidement. Un coup de baton dans les jambes le mit à genou. Un deuxième le projeta face contre terre. Une angevine porta un dernier coup. Les derniers mots que Mathieu avant de perdre connaissance furent ceux-ci

Hey petit, c'est 1 écu pour l'hotel.

Citation:
24-08-2010 04:28 : Vous avez passé la nuit à l'hôtel (coût : 1,00 écu).
24-08-2010 04:06 : Ermengarde vous a donné un coup de baton. Vous avez été sérieusement blessé.
24-08-2010 04:06 : Vous avez engagé le combat contre les défenseurs de Angers.
Arnaud_giboint
Arnaud sur son lit de camp se remettait lentement des blessures subies lors du premier assaut d'Anger .
De l'assaut il se souvenait d'avoir franchit les crénaux de la muraille assurant l'assise de l'echelle permettant à ses compagnons de grimper et d'enjamber à leur tour les crenaux,
Il se souvenait avoir vu les défenseurs angevins se ruer vers lui, et en avoir vu quelques uns tomber sous ses coups, puis le souvenir d'une douleur à l'épaule et à l'interieur de la cuisse droite puis plus grand chose.
Il avait beau essayer de se souvenir tout était flou.

Les hommes d'arme Mainois lui contèrent qu'il avait basculé par dessus la muraille pour s'affaler un bon nombre de pieds plus bas sur les assaillants ce qui avait considérablement amorti sa chute et blessé quelques croisés du même coups, et qu'ensuite sont epouse l'ayant trouvé gisant au sol avait appelé à l'aide pour qu'on vienne lui porter secours.

On lui conta encore que le Sénéchal l'avait trainé en arrière des combats pour qu'on le porta ensuite sous sa tente et qu'il était resté durant deux jours inanimé en proie à de forte fièvre.

Aujourd'hui il commençait à reprendre quelques forces les medicastres l'ayant quelque peu recousu, sa cuisse toujours douloureuse l'empéchait de se déplacer avec facilité malgré les bequilles, et une jeune nonne du couvent venait lui refaire ses pansements deux fois par jours, fort agréable et joli minois ce qui ne gachait rien, très douce toujours à demander si elle ne lui faisait pas mal, ce qui le faisait quelque peu sourire comme si il etait dans ses habitudes de se plaindre. Bon il grimaçait bien unpeu au debut lorsqu'elle enlevait ses pansement sanguignolant mais à ce jours la cicatrisation se faisant ce n'était pas l'échange des ses pansements qui lui causait les plus grandes douleurs

On lui conta aussi que ces amis et compagnon Stratovarius et Ofedant etait eux aussi tombés sous les coups de l'ennemi et que la section qu'il commandait avait été décimée puisqu'il ne restait plus qu'un sergent debout se qui fit sourire Arnaud imaginant Raul seul dans sa section qui devait se sentir bien seul le pauvre

il essayait de rassembler ses souvenirs lorsqu'une estafette entra


Sir la ville est tombé hier et ce matin Chevreux à pris le contrôle de la mairie permettant à l'armée de Hans d'entrer dans les murs Les Sanctes Armées ont triomphée des hérétiques

A cette nouvelle le visage d'Arnaud s'eclaira au moins se dit il les pertes subies par le corps mainois ne l'auraient point été en vain. Et il s'enquit de savoir si ceux qui restait encore des mainois combattants etaient encore sain et sauf

Mathieu a été blessé dans le dernier assaut Sir mais les autres sont indemes

Ainsi donc les trois femmes Mainoise du groupe semblaient avoir échappée à l'infirmerie , Arnaud s'en réjouissait pour elles

Bien. J'espère que Mathieu n'est pas trop giréevement blessé tout de même
Les Mainois auront cherement payé leur engagement malgré tout

Bon il va falloir donc que je me fasse transporter dans les murs et que l'on me trouve place en quelconque lieux pour que je me rétablisse au plus vite
Je pense que l'affaire en soi n'est point terminée. Il se pourrait bien que l'on voit quelques armée se profiler à l'horizon lorsque le Ponan apprendra que Chevreux à pris la mairie de la ville

_________________
Raulvolfoni
Assaut final, lundi 23 août, côté assaillants

- Tu es sûr de ton coup, là ?

- Ah, messer caporal, douteriez-vous de la parole d’un médicastre formé à Salernes ?

Citation:
Si tu as été formé à Salernes, moi je suis maréchal de France… Tu as plutôt une tête à vendre des reliques fabriquées à Nuremberg comme des coquilles de Saint-Jacques…

- Hum, je croyais que les médicastres soignaient sans fabriquer les potions et les apothicaires fabriquaient les onguents sans jamais curer la maladie ? Sous peine chacun de graves préjudices devant les tribunaux, non?

- (Gène perceptible) Certes, certes, mais les malheurs du temps ont tant ruiné ma pratique, capitaine, que me voilà bien obligé…

- Je ne suis que caporal, mais cela peut suffire pour déposer en justice…

- Ah, mais vous voulez ma mort !?

- On me l’a déjà faite, celle-là… Mais jamais ô grand jamais je n’ai ouï un médicastre, durant siège avec assaut répétés et blessés innombrables, se plaindre de la diminution de sa pratique ??

- Ah, heu…

- Baste. 50 écus non-rognés. De toute façon, c’est tout ce qui me reste de mes parties de dés…

- Tss, quelle clientèle…

- Alors ?

- Tope-là.

- Tope-là. Mais tu es sûr de l’effet ?

- Mais puisque je vous le dit ! Le gingembre est souverain, et sous cette forme, toutes les belles clameront…

- Ça va, ça va, je ne te demande pas de commentaire. Prend tes écus (Sonneries et bruit d’artillerie). D’ailleurs, il est temps. File, maintenant.
Raulvolfoni
Assaut final, lundi 23 août, côté assaillants, suite

L’artillerie tonne. Les lances se regroupent. Quittent le camp qui borde la Loire et s’avancent, petit à petit. Pas de réplique depuis Angers, c’est plutôt bon signe, munitions épuisées ?
Hourds, tours et sommets des courtines sont maintenant ravagés après une semaine de siège. Epsonstylus fait remarquer à Raul que le Sénéchal fait tirer ses pièces les plus puissantes sur une seule section de muraille. Depuis hier. Un ingénieur l’a sondée la veille et rapporté qu’elle pouvait bientôt céder.

Toujours utile que les anciens vous expliquent certaines choses.

- Le fait que les bombardes tirent dans un ordre précis, à intervalle régulier, c’est utile aussi ?
Epsonstylus hoche la tête d’assentiment, sans rien dire. Elle vient d’apercevoir Hans arriver.

Citation:
Si c'est pas la classe!
Va falloir tous se les coltiner, on partage pas pour le dernier acte.
Et surveillez vos arrières, on est aussi chargés d'empêcher les téméraires de pénétrer en ville.


Une salve de cinq tirs successifs vient de retentir. Comme depuis deux heures. Les oreilles sont encore pleines du bruit. Les nez de ceux proches de la batterie, emplis de fumée.

La muraille s’effondre.
Bruit de fin du monde.
Montagne de fumée.

On se regarde.

- Allez, racaille bénie par le pape Eugène ! En avant ! Pour Christos et Aristote !

Marche rapide. Accélération très progressive. Le nuage commence à se dissiper. On s’approche.

- En avant ! Ayyyyyyyyyyyyyyyy !

Aaaaaaaaaaaaaaaaayyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyy !!!!


On arrive au fossé rempli de débris de muraille. Toujours pas de réaction. On grimpe. Arrivée en haut du talus formé des restes. Personne pour les retenir.
Raul voit, plus bas, des gens d’armes arriver par les rues adjacentes. En ordre dispersé. D’autres qui courent sans savoir où aller. Vagabonds se mêlant aux défenseurs. Certains armés, d’autres non.

On charge dans le tas.
Boucherie.
Version charcuterie, même.
Mais Raul n’en a cure. Il frappe toute personne qu’il ne reconnaît pas. Casse sa vouge dans une boîte crânienne. Prend son épée. Passe d’une silhouette à l’autre. Donne des ordres. Pare les coups.
Pour l’instant, ça va.


24-08-2010 04:07 : Vous avez frappé Amadeon. Ce coup l'a probablement tué.
24-08-2010 04:07 : Vous avez engagé le combat contre Scartos.
24-08-2010 04:07 : Vous avez frappé Meltreize. Ce coup l'a probablement tué.
24-08-2010 04:07 : Vous avez engagé le combat contre Laulau2000.
Raulvolfoni
Tout d’un coup, une explosion lointaine. Bientôt, des cris font savoir que l’armée de Chevreux a compté sur l’attaque d’Hans depuis le sud. Miné discrètement un mur mal entretenu à l’ouest. Et dégarni par l’assaut d’Hans… Vive la poudre noire !

Les Angevins comprennent que c’est fini.
Furie et folie du désespoir, ils se jettent avec plus de hargne encore sur les assaillants. A coups de hache, de masse, de bâton, de fourches, de poings…

Raul perd son épée. Doit se défendre avec sa miséricorde. Son attaquant dérape sur une flaque de sang. Raul ne se le fait pas dire et place son arme dans un défaut de l’épaule, déformée par les coups.
Il récupère son épée. Le type ne se relèvera pas tout-de-suite.
Il regarde autour de lui. C’est un carnage chez les assaillants. Epsonstylus est en sang, à terre. Où est Mathieu, bon Deos ? Blaise lui dit qu’il est blessé.


- On se regroupe autour de la bannière ! Autour de la bannière ! Où sont les autres ?!

- Il paraît que le sénéchal et Wiloose sont tombés !

- Par les os de Christos ! Les gens de traits, dans la maison à gauche, et lardez-moi ces furieux avant qu’ils ne nous massacrent tous ! Vouges et boucliers au premier rang !

Situation qui s’éternise, et qui ne fait pas reculer les Angevins. Ils meurent plus vite, les assaillants plus lentement… Un peu…
Mais on entend une cavalcade.
La fin ou l’espoir ?

- La bannière de Chevreux !

Same player, shoot again, disent les Anglois…
- Haro, haro sur les Angevins! Égorgez-moi ces porcs ! Ni quartier, ni rançon !
Raulvolfoni
24 août, du côté des assaillants

Raul bougonne.
Une fois que les Angevins n’ont plus résisté, les Croisés ont ordonné l’arrêt des combats. Patrouillés pour calmer un peu la soif de meurtre qui anime tout un chacun juste après la bataille.

Et surtout. Surtout.

Interdit le pillage.
Sous peine de pendaison.

N’importe quoi…
Ils se croient en pèlerinage, ou quoi ?

Même les cadavres ennemis…
Compte là-dessus…



Il fait nuit. Donc pas de lumière. Mais Raul a de bons yeux.
Il se glisse discrètement. Se faufile. Surtout, ne pas être vu. Ne pas faire de bruit.
Une patrouille. Raul, immobile, se confond avec son environnement. Heureusement, ils n’ont pas de mastiff avec eux ce soir. La victoire rend imprudent, semble-t-il.
Les pas s’éloignent.
Raul reprend sa progression après avoir respiré lentement et calmé son cœur.

Il finit par trouver une entrée. Pas de bruit. Il s’y glisse. Parcourt l’espace à tâtons. Du drap, une assiette, la couche, ah, le coffre…
Dire qu’il a perdu son nécessaire à effraction à Chinon… Tant pis, avec sa dague, ca devrait aller…

Mauvais timbre de la serrure. Il s’applique.
Douuucement, douuuuuuuuuuucement…
Ah, ca y est…

Il trouve enfin ce qu’il cherchait.
Place le coffre sous la couche.

Quitte la tente.
Repart à pas de loups.
S’éloigne.
Franchit les fortifications en sens inverse.
Fait le tour de l’enceinte du camp.
Arrive au poste de garde.


- Alors, caporal Raul, tu les as retrouvés ?
- Sergent, s’il te plaît, Jehan. Je suis le seul sous-officier survivant de ma lance durant l’assaut, alors sergent.
- Et qu’est-ce que tu fichais ? Tu les fabriquais ?!
- Mais non, j’ai juste croisé Albergati…
- Alors, puisque tu les as récupérés, tes dés, on joue ?
- Ouais, mais sors le cruchon, alors…

Raul n’allait quand même pas avouer qu’il avait perdu la clé de son propre coffre, non ?
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