[RP] Confessionnal

Janot n'avait encore jamais fait ça avant, mais voilà, il arrive un jour où le poids de ses pêchers devient trop écrasant, un jour où il faut savoir dire stop.

Il attendit donc la fin de la messe pour se diriger vers le confessionnal, quelques personnes déjà y faisaient la queue, mais peu importe, il attendrait son tour. Puis, quand son tour arriva, il s'assit sur le banc, regarda vers la grille en bois qui le séparait du curé, garantissant ainsi également son anonymat, se penchât vers celle-ci, et souffla ces quelques mots rituels

Pardonnez moi mon père parce que j'ai pêché

Janot était toujours assis dans le confessionnal. D'un coup, le poids de ses pêchers lui semblait si écrasant, il ne savait par où commencer, ni s'il avait vraiment envie d'avouer tout ça à quelqu'un, même à un prêtre... Mais l'absolution promise après pénitence était si tentante... Il se pencha donc à nouveau vers cette petite grille en bois, et commença d'une voix à peine audible...

Tout d'abord, j'ai commis le pêcher de chair... J'ai convoité la femme d'un autre, je l'ai aimé alors que moi même je suis marié... Nous nous somme furieusement aimé, et dans une semaine, son fils, peut être le miens, va se faire baptiser...

Il sentait la liste longue, il préférait y aller progressivement...

Janot soupira, manifestement, le curé en avait vu d'autre, il savait à quoi s'en tenir... Il hésita quelques instant avant de poursuivre...

J'ai aussi commis ce même pêché avec la fille de cette même dame. Elle viens d'accoucher, mon fils est maintenant l'oncle de sa sœur...

Janot soupira... autant aller jusqu'au bout maintenant...

Le problème est que maintenant est que ma fille légitime est tombé éperdument amoureuse de mon fils illégitime qui va bientôt se faire baptiser. Et donc, je ne sais pas comment lui annoncer qu'elle en pince pour son frère...

Janot était perplexe, la vie de famille était compliqué, et ici il n'avait trouvé aucune solution. Mais le curé avait parlé, il ferait sa pénitence...

Il se signa, remercia le curé, et sorti

Il lorgna en sortant la file d'attente, impressionné par le nombre de fidèle qui venait se confesser :p

[suivant !!!]

Et bien ma fille! je vous écoute!
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Diacre de Chinon et Garde Episcopal
~Que le soleil resplendît sur les gens de bonne volonté~

L'homme d'église toussata et reprit:

Bon et ensuite?Que s'est-il passé?
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L'homme d'église était rompu à l'exercice et était prêt à tout entendre de la part de ses ouailles...

Venez en au pire alors !
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La veuve Couder qui s'occupait de la propreté de la Collégiale arriva et lançait les bras au ciel

Qu'est-il arrivé?!!! Par les saints de tous les saints!!!Déjà qu'on voyait pas beaucoup clair là d'dans!!! Bon circulez s'il vous plaît!,le diacre avec!
Je vais m'occuper de ce chantier!

La Veuve prit son courage à deux mains et commença à remettre tout en ordre,elle maugréait

Les pauvres pampilles de baccarat et puis si il avait eu un office,je serais morte....

Le Diacre revenait voir si la collégiale avait retrouvé un peu d'apparence qu'on puisse reprendre les confessions...
C'était place nette,la Veuve Couder s'était décarcassée à rendre le lieu à sa forme originelle.Il lui fera envoyer des fleurs par son palefrenier pour la remercier...

Il accrocha une petite ardoise et écrivit sur celle-ci" Reprise des confessions lundi après la Saint Pouyss"

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Prince avait repris le confessionnal...

Messire,rien qu'avec votre haleine,je vous reconnais!!!J'ose espérer que vous ne pétiasses pas car sinon nous allons nous retrouver dans la chaire!!!
Prince se signait pour faire un peu d'air

Alors mon enfant vous voilà revenu au berceau?
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Une jeune femme entra dans le lieu de culte, et trempa sa main dans le bénitier avant de se diriger vers le crucifix.
Elle s'agenouilla sur une planche de bois près du sol, joignit ses mains, ferma les yeux et baissa la tête vers le sol en signe de soumission.

Mon Seigneur, chuchotta-t-elle, guidez votre servante dévouée dans ses devoirs envers votre personne.
Donnez-moi la force d'abattre le dur labeur qui m'apportera de quoi souper chaque jour.
Que ma prière se prolonge au dela de ces murs partout où vous m'envoyez.

Eyrine resta agenouillée encore quelques longues minutes, silencieuse.

Après cet intermède auquel Prince n'avait pas pris la colère,il avait juste avec le son de sa voix fait déguerpir l'intruse...

Bon alors mon ptit Juju! je t'ai vouvoyé? Excuse,tu sais que tu as été absent un moment et tu sais comment c'est! L'amitié se perd vite!!!
Allez ,je plaisante!
Moi qui est toujours pensé que tu ne rentrerais jamais icelieu!!!
T'as pris un coup sur la teste? ou un coup de vieux?
Prince se délectait de mettre à mal le Juju


Tu n'auras rien à régler je te l'assures! Mais payer de ta personne pour toutes les fautes et péchés que tu as commis,ça OUI!Je vais être obligé de créer des pénitences pour toi!!!
Bon alors commence par le commencement!
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La Brinvilliers entra dans l’église, bien décidée à se confesser … Enfin, un curé, un vrai !

Tant de temps passé à Loches sans voir l’ombre d’un homme d’église …

Elle regarda autour d’elle, dans cette église étrangement plus sombre que celles qu’elle connaissait, mais tout aussi froide … Sur sa droite, ce qui semblait être un confessionnal … Elle s’en approcha sans bruit et vit un écriteau « Reprise des confessions lundi après la Saint Pouyss » … Elle ne savait plus quand était exactement la Saint-Pouyss, mais il lui semblait bien que cette fête était déjà passée … C’est alors qu’elle distingua une voix forte, probablement peu habituée aux chuchotements habituels des confessions honteuses … Une odeur d’ail et de sueur lui prit la gorge … Autant se réfugier à l’autre bout de l’église en attendant que le confessionnal soit libre … par pudeur, certes, pour ne pas entendre ce que l’homme disait, tout de même assez fort, mais surtout à cause de l’odeur …

Repliée donc dans une des chapelles dédiée à Marie, La Brinvilliers s’adossa au mur et regarda la statue de la vierge à l’enfant … Pffffffffff … Connerie, que tout ça … Une vierge, un enfant, pas de géniteur … Enfin bon … Les Ursulines de Saint-Denis lui avaient appris à croire sans se poser de questions … Alors elle croyait, cahin-caha et ne se posait plus trop de questions … Il lui semblait seulement … euh … comment dire … honnête … oui, honnête, de se confesser aujourd’hui … Elle l’aurait bien fait à Loches-la-Morte lorsqu’elle avait pris sa décision … ou plutôt, lorsque s’était imposée à elle la seule et unique chose possible à faire dans la situation qui était la sienne, mais Loche-la-Morte n’avait pas de curé … donc, pas de confession possible … Elle avait dû attendre d’être ici … Et encore, elle ne savait même pas que Chinon avait une église si imposante et son propre curé qui assurait, semblait-il, toutes les confessions lui-même … une chance !

Tout en gardant un œil sur le confessionnal, prête à s’y jeter dès que la personne qui l’occupait en sortirait (si seulement il pouvait traîner avec lui son odeur … car ce ne pouvait être le curé qui puait ainsi … encore que … Pourquoi pas, après tout … Qu’est-ce qui pouvait empêcher un curé de puer ? Elle se souvenait bien de sœur Bertille qui sentait la sueur et le linge mal lavé à longueur de journée, à longueur d’année (la chose s’amplifiant par contre l’été …) et de sœur Marie-Victoire et son haleine de dents gâtées …) elle se surpris à prier : « Mon Dieu, faites que ce ne soit pas le curé qui empeste ainsi, sinon je ne pourrai peut-être pas tenir jusqu’au bout de ma confession … »
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La Brinvilliers vit les deux côtés du confessionnal se vider en même temps …

Le confesseur, qui, étrangement, connaissait son nom, lui dit sans ménagement de revenir lundi !
Un confesseur refusant de confesser ??? Elle le regarda partir avec un gros ivrogne puant ... l’autre côté du confessionnal …

Ne serait-ce pas plutôt l’heure du vin de messe ?

Elle tourna les talons, bien décidée à ne pas remettre les pieds dans cette église … Et si elle n’avait reçu une éducation religieuse
aussi poussée, dans sa fureur, elle aurait probablement volé quelque chose ! Oh, pas grand-chose … Juste pour dire …

Bof, allez, de toute façon, que m’aurait dit le curé après avoir entendu : « Pardonnez-moi mon Père car je vais pécher » ?
Ce pauvre petit cureton de village n’aurait sûrement rien compris à une confession par anticipation … Tant pis …
Elle tuerait De Mesdeuzes, dût-elle aller en enfer à cause de ce triste sire qui lui refusait la confession et le repos futur de son âme …
Ne lui restait plus qu’à se refaire une santé à Chinon et à repartir vers le Poitou, seule avec ses petits bras musclés (qui arrivaient à peine à tenir le bouclier …).
Mais, pas vraiment besoin de force, pour arracher une tête … Quand la volonté et la rage s’en mêlent …
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Oui oui Juju on va déjà boire un peu un pt'it coup avant de continuer ,ça va nous mettre en exergue les sens et les papilles afin de mieux appréhender ta confesse car là tu as déjà du sang sur les mains,je te signale!

Prince se dirigea vers une niche dans le mur de pierres chercher du vin de messe,en metta dans un pichet en étain et fit couler dans deux immenses timbales...

Buvons mon Juju! La vie est courte et nous ne sommes que de passage sur cette terre bien aimée...
Mais tu te tiens à carreaux avec moi! Bon continuons la confesse,je suis là pour ça....T'en était à ce pauvre nobliau que t'avais trucider mais c'est pas trop ça qui me tracasse,c'est les deux innocents qui ont trinqués et qui ont été martyrisés...

Prince s'en remit une bonne gorgée de vin de messe car il savait pas ce que la suite lui réservait...
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Diacre de Chinon et Garde Episcopal
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Prince faisait semblant de gérer la situation mais il n'en pensait pas moins,ça faisait un genre de "babybulgare" dans sa tête...

Bon si personne est innocent Juju,tout le monde est coupable alors?
Arff,tu dis que t'étais mince toi avant? Et bé dis donc on peut dire que c'est loin c'temps là!
Et pis t'as jamais attrapé de chaude pisse avec tes galipettes?
Bon et pas la peine de me montrer!
Ce pauvre cheval...Tu me diras c'est de la bonne viande!

Prince remit une rincette dans les gobelets et attendit la suite...
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