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[Haute trahison] Comté contre Miladyw

Mila
Mila écoute la sucette entre les lèvres l'air innocent mais l'oreille qui traîne. La question... ben voyons ils ne veulent pas instaurer le bagne et la soumettraient à ça...

Pas mauvais le sureau, elle aime bien. Bien mieux que d'être ici.

Bon, suis fatiguée moi. La Justice n'avance pas.... ce procès me bloque en tout. Que dois-je avouer qu'on en finisse ?

Alors vi j'ai écris une lettre à Santi et oui il a emménagé malgré le décret grâce à cette lettre. Remerciez-moi, on a un conseiller qui n'a toujours pas démissionné lui.

Je reste opposée au terme de Haute Trahison mais sinon dans l'ensemble peu de choses sont fausses, si ce n'est justement cette déstabilisation du pouvoir comtal qui m'attribue plus de pouvoir que je n'en ai réellement.

Monsieur le greffier vous avez pris note ? Je signe où ? On fait quoi ?

Je suis épuisée de tout cela. Peut-on en finir, m'inculper ou pas mais ne plus laisser ceci en attente ?

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Ladoce
Elle avait écouté le greffier et s'était arrêtée à l'idée du "fou du comte" et c'est sans aucune honte qu'elle laissa son esprit vagabonder et qu'elle s'imagina, le santi national, vêtue d'une combinaison de velours, aux rayures multicolores, avec un chapeau parsemé de petites clochettes ... et des ding dong tout au long de ses interminables heures passées au conseil à attendre que quelqu'un prenne part au débat ... quand soudain la voix de Mila la ramena à la raison, et la laissa songeuse, mais un songe d'une autre teneur

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Comtesse de Provence
luth
Luth arriva apres avoir recu un pigeon, la il attendait les questions du greffier
Ladoce
Mila, je veux bien croire à ta fatigue, à la lenteur du système aussi qui n'aide pas. Je pense qu'au final tu es en train de payer seule de cet acte stupide, qui en plus n'a amené à rien, quand on sait que de toute façon Santi avait emménagé avant de recevoir ce courrier.

Aujourd'hui, je suis face à un dilemme. D'un côté, faire croire que l'on a volé des sceaux comtaux et s'en servir à de telles fins, c'est un acte grave. Cependant, c'était au moment de la plainte que les choses auraient du être traitées, pas des lustres après.

D'un autre côté, après une période tumultueuse, tu as montré sans mal à tout le monde combien la Provence comptait à tes yeux et combien tu étais prête à t'investir. Tu es maire de la ville d'Arles, tu es la conseillère la plus active, et malgré ton attitude et tes propos parfois excessif, tu ne recules jamais devant les tâches que l'on te propose.

Et ça, cela devient rare en Provence, et en laissant cette plainte courir, c'est la Provence qui je pénalise.

Aussi, en prenant en considération ces éléments, mais également le fait que tu t'es puni toi même en te fermant des portes de par cette situation, si tu acceptes de t'excuser auprès du Conseil, par un courrier qui sera affiché sur nos panneaux d'information, je suis prête à abandonner cette plainte.


Ladoce fixe Mila droit dans les yeux, pas de jeu, pas de triche, un regard sincère entre les deux femmes, attendant sa réponse

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Comtesse de Provence
Mila
Un yoyo dans la tête, s'excuser, ne pas s'excuser, s'excuser, ne pas s'excuser.... les conseillers s'excusent-ils d'être absent du conseil ? Bon il y a quand même eu un incendie avec toutes ces bêtises accumulées au fil des semaines....

La vraie question était celle du regret. Regrettait-elle ses agissements ?

Elle soutint le regard de Ladoce tout en cherchant au fond d'elle la réponse. Oui bien entendu qu'elle regrettait.


D'accord je vais faire ce courrier.

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Ladoce
Parfait! Je l'attends pour mettre un terme à tout cela alors.

Mila avait soutenu son regard. Elle avait pris selon elle la bonne décision, nulle doute qu'entre tous, elle était celle qui regrettait le plus

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Comtesse de Provence
Ladoce
Quand Ladoce eut confirmation que le courrier venait d'être déposé au pôle justice, elle se retourna vers le greffier.

Iskander, prenez note que j'abandonne les poursuites contre Mila. le courrier justificatif de sa part sera affiché.

Je ferme donc cette salle

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Comtesse de Provence
Iskander
La Comtesse et Dame Constance de Champlecy partirent dans un nuage de parfum ... un souvenir me revint du temps où elles faisaient des farces ensembles ...

Je glissai une sucette à l'anis à Messire Luth puis lui portai la main à l'épaule, un geste pour le remercier d'être venu.

Il me restait mon ouvrage à terminer.

Classer, inscrire tout, détaillé, compléter ... classer surtout.

Une des affiches placardées un peu partout pour compléter le dossier.


Citation:
A l'attention du conseil comtal de Provence Indépendante,

Moi, Constance de Champlecy, dict' Mila, déclare me voir désolée de l'ampleur de mes actes face au pôle justice du comté de Provence à propos d'une lettre délivrée à messire Santiago Riccardo le 14 juillet 1458 usurpant l'identité de Ladoce de Lorso alors Prévôt et l'autorisant en son nom à emménager malgré un décret le lui interdisant.

Je précise aussi pour qu'aucun amalgame ne soit fait que Santiago Riccardo réside légalement dans ce comté au même titre que n'importe quel provençal, une décision de justice ayant statué sur ce point.

Je regrette que les faits et les divers autres débordements qui ont eu lieu les dernières semaines de l'été en salle de plainte aient amenés tout le monde à aller trop loin.

Je présente donc mes excuse au comté de Provence et à son conseil ainsi que le précédent pour avoir utilisé un acte extrême afin de me faire entendre sur un décret que je n'approuvais pas plutôt que d'avoir tenté de discuter calmement. Je présente également mes excuses pour avoir fait payer de la sorte mes amertumes personnelles vis à vis de certaines personnes dont la principale intéressée, Ladoce de Lorso ainsi que Santiago Riccardo qui a sincèrement alors cru la lettre sincère et officielle et en a payé les frais bien que la Justice ait rétablie les choses entre temps fort heureusement pour lui.

J'espère par mon travail au sein du comté rattraper un tel comportement.



Fait en Arles,
le 23 septembre 1458




Voilà.

C'était terminé. Bien terminé. L'honneur du Comté et de Ladoce étaient rétablis. Mila pourrait faire des choses qu'elles voulait faire.

Justice ? Peut-être ... peut-être pas ... vivre ensemble, certainement ... une bonne chose donc.

Il me restait à tout mettre dans un grand sac et à aller le pendre avec les autres dans les archives du greffe.

Le dernier acte appartient au greffier ...

Entendre comme un air qui traine dans l'air ... il fera beau demain.

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Iskander

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