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[RP] Chateau-En-Anjou (2)

Baillant
Angers… enfin! Voila quelques jours que le Vicomte n’aspirait plus qu’à cela : arriver à Angers. Pourquoi avait-il tant souhaité rejoindre cette ville ? Lui qui n’avait pourtant jamais vraiment défendu les angevins dans leurs actions, lui qui avait déjà levé l’épée contre l’Anjou et qui savait ô combien les angevins pouvaient faire naître l’envie d’aller guerroyer en leur contrée.

Mais voilà, le but de sa venue n’était pas tant pour reprendre Angers, le schisme des angevins n’était pas défendable bien que les dites armées saintes aient pu commettre certains actes quelque peu douteux, non, il était bien obligé de se l’avouer, même s’il refusait de l’avouer à tout autre, le but de sa venue c’était bien elle. Elle, dont il avait appris la terrible blessure (bien que ce ne soit pas la première) qui l’avait tenue inconsciente depuis tout ce temps. Pas une journée ne s’était passé sans que Baillant ne se souvienne d’elle dans ses prières, implorant Aristote de la maintenir en vie et de la faire revenir.

Quand enfin l’armée poitevine arriva à Angers, le Baron de Mauléon ressenti le soulagement d’être enfin arrivé attendant que les ordres soient donnés pour vaquer à ses occupations.
Ce n’est donc que dans la soirée qu’il pu sceller son cheval et partir en direction du fruit de ses pensées… c’était bien entendu sans compter sur le garde angevin encore debout qui protégeaient le corps de la dame de toutes personnes mal intentionnées.
Lorsque le Vicomte de Pons arriva, un garde l’interpella


- Hep vous, z’allez où comme ca ?

Avant même de songer à répondre, Baillant avait déjà la main sur le pommeau de son épée prêt à embrocher l’homme qui s’adressait à lui.
Se rappelant de l’alliance entre le Poitou et l’Anjou, le vicomte se ravisa non sans maugréer quelques peu.


- Excuses- moi l’angevin, vieille habitude. Je suis Baillant de Mauléon, Vicomte de Pons & Baron de Mauléon et vient voir la Duchesse Kilia.

L’angevin de par sa nature provocante cru bon de poursuivre le dialogue avec le visiteur.

- C’est donc vous l’homme dont on parle encore entre nous lorsque la nuit et nos femmes se font froides et que nous nous rassemblons pour raconter des histoires terrifiantes ? J’sui moi….

Baillant n’était pas venu pour l’écouter parler, même si le passage sur les histoires terrifiantes lui plaisait assez… toujours est-il qu’il lui coupa net la parole

T'es celui qui va s’écarter pour me laisser passer, sans quoi je jure que tu auras de nouvelles histoires terrifiantes à raconter… ou pas.

L’angevin revanchard certes mais également quelque peu trouillard n’osa point trop répondre voyant que son illustre visiteur avait de nouveau la main sur le pommeau de son épée. C’est donc sans trop de mal que le garde s’écarta surveillant tout de même du coin de l’œil ce que ferait le visiteur.

Baillant s’avança donc jusqu’au corps de la Duchesse Kilia qui semblait paisiblement endormit plus qu’inconscient. Quelques temps passèrent jusqu’à ce que le Vicomte se demande comment il pourrait faire pour la ramener à elle. Quelques minutes à mettre son cerveau en ébullition et quelques idées lui venaient déjà… ne sachant laquelle serait la meilleure il décida de toutes les essayer, après tout que risquait-il ? Il s’approcha donc de la Duchesse avec une parfaite assurance, en s’écriant :


A MOI MONTREUIL-BELLAY !!!
L’ARMEE DE MAULEON EST A SAUMUR !


Rien, la duchesse n’avait pas bougé d’un poil, normal il faut dire le Vicomte avait déjà fait le coup aux angevins trois ans auparavant, c’était donc des phrases auxquelles on peut supposer qu’ils étaient habitués.
Sans se décourager, le Baron de Mauléon poursuivi


Duchesse Kilia, me voilà, moi Baillant de Mauléon, devant mon illustre silhouette vous ne pouvez ignorer ma présence et pouvez désormais vous réveiller, vous lever, et marcher vers moi !

Non ca non plus ca n’avait pas eu grand succès, si ce n’est peut être un peu de sang qui remontait au visage de la duchesse…. L’émotion sans doute !
Une troisième idée lui vint à l’esprit, il se posta devant elle puis la secoua dans tous les sens devant le regard abasourdi du garde qui jamais n’aurait cru voir une duchesse secoué de la sorte au cours de sa vie… mais même cette brillante idée n’eut aucun effet, pire le sang qui était remonté dans ses joues étaient maintenant totalement redescendu, on aurai pu jurer que la Duchesse avait attrapé le mal de mer étant donné les secousses.

Baillant commençait à arriver à cours d’idées… mais en ces temps de croisades l’unique pensée qui lui traversa l’esprit était de s’adresser à Aristote, il commença donc à prier pour le retour de la duchesse…


- Aristote, seigneur des hommes, entendras-tu ma prière ? T’ai-je jamais demandé la moindre faveur ? Aujourd’hui je te le demande, ramène là moi. Toi qui sais ce que l’avenir réserve, vois ce dont je suis capable si tu me l’enlèves, toi qui a connaissance de tout ceci, tu ne peux décemment la garder prêt de toi plus longtemps…

De longues minutes de silences et de chuchotements s’écoulèrent sans que l’histoire n’ait pu déterminer ce qui avait été dit. Toutefois après ce long moment, Baillant entendit une voix raisonner dans sa tête.

- Par ma barbe, mais qu’elles atrocités serai-tu capable de commettre, j’accepte de te la ramener si toutefois elle le désire aussi, quant à toi je t’ordonne de confesser au plus vite tes intentions et de les chasser de ton esprit avant que je ne te rappelle à mes côtés !

Le Vicomte grommela intérieurement avant d’être coupé dans son grognement.

- Chuuuut, j’entends tes grognements même dans ta tête !

- Quel être tout puissant tu es Aristote ! Je t’obéirai mais que dois-je faire pour la ramener à moi ?
- Le cœur a ses raisons que la raison ignore… Ecoutes ton cœur…


Baillant replongea dans ses pensées :

- Il est marrant lui… écouter mon cœur… Ca fait bien longtemps que je ne l’ai plus écouté si ce n’est pour l’entendre battre à la rigueur…
- Hmm… je suis encore là
- Aristote, je te prie de bien vouloir sortir de ma tête, je dois me concerter avec moi-même. Mon cœur, ma Raison, mon égo, ‘fin tout le monde, avis de réunion au sommet !
Le cœur, parait qu’il faut que je t’écoutes, qu’as-tu à dire ?

*thou thou… thou thou… thou thou*
-Hum et à part battre tu peux m’apprendre autre chose ?
- Je sais pas demande à la raison, t’fais toujours comme ca d’habitude d’toute façon, et souvent elle me pique plein de bonnes idées.
- Bon la Raison, quelque chose à dire pour ta défense ?
- Oui, bien entendu, il te suffit d’attraper le vieux Duc, comment il s’appelle déjà…. Ah oui 19quelque chose, donc tu l’attrapes tu le dépouilles de ses cailloux, tu récupères le tiens au passage, puis tu entoures la duchesse avec les cailloux et ta simple voix devrait suffire à la remettre sur pied !
- Hmm oui, c’est en effet une excellente idée, mais le vieux duc aime tellement ses cailloux que ne trouvant pas de bonne planque pour les mettre il les aura avalé, je ne vais quand même pas éventré un si vieux volatile, ca me ferait mal au cœur.
- Non non et non, écoutes un peu ton égo, vas-y profites de la situation pour envahir Montreuil Bellay, dans la panade où sont les angevins ils ne t’auront pas repris le nœud que tu seras déjà mort et enterré.
- Non non, ce n’est pas pour cela que je suis venu, puis il parait que l’Alliance est plus importante que MB… les angevins sont un peu tatillon dès qu’on touche à des bouts de leur territoire.
- Moi, moi, je suis ta conscience, la science de ce que tu es, en temps qu’il est : de l’étant en tant qu’étant (vous me suivez ?), ma parole comme la tienne ne peut souffrir d’aucunes contestations. Cette Duchesse, elle te plait reconnais le ? Tu la trouve plutôt bien conservée non ? Souviens-toi qu’il ne te semble pas insensé de dire que la beauté résulte de certaines proportions et de certaines mesures et rythmes harmonieux…
- Ma conscience, voilà bien la raison pour laquelle je ne t’écoute jamais, tu parles un dialecte qui m’est complètement incompréhensible. Bon, après vous avoir tous bien écouté, je crois avoir trouvé une idée, il doit lui falloir un choc violent pour qu’elle revienne… je… je crois avoir une idée… qu’Aristote me pardonne.


Baillant sortit enfin de ses pensées, remuant de la tête pour chasser de ses idées toutes les remarques de chacun des protagonistes qui font de lui ce qu’il est. Il s’approcha de la porte par laquelle passait encore le bout du nez du garde angevin, puis lui claqua littéralement la porte sur le nez espérant l’assommer suffisamment longtemps pour faire ce qu’il comptait faire.

Le Vicomte s’approcha de la duchesse toujours inerte, s’agenouilla et lui murmura à l’oreille.


Duchesse, il est temps de revenir maintenant, vous n’imaginez pas à quel point je serai vexé si vous ne réagissiez pas à ce que je m’apprête à vous dire : Kilia, je veux que vous deveniez ma femme… oui vous avez bien compris, je veux vous épouser là, maintenant, tout de suite, sur le champ et j’oserai presque aller jusqu’à vous ordonner de vous hisser à l’instant même sur vos jambes !
Vous savez que je ne suis pas d’une grande patience, alors inutile de me faire languir, ouvrez vos yeux que je puisse voir l’expression de votre regard face à la demande que je viens de vous faire !

_________________
--Bcassine
Citation:
C'est ça j'ai Trois têtes!!


Bécassine hocha la sienne :
- Bien jolies d'ailleurs petite veinarde... Et je ne suis pas seule à le penser...Regarde un peu qui vient en bas .

Bécassine et la petite âme se penchèrent au balcon des nuages

Citation:
Kilia, je veux que vous deveniez ma femme… oui vous avez bien compris, je veux vous épouser là, maintenant, tout de suite, sur le champ et j’oserai presque aller jusqu’à vous ordonner de vous hisser à l’instant même sur vos jambes !

Hurlait le matamore qui secouait le corps dont l'âme vaguait dans les entremondes.

- Il sait ce qu'il veut le bougre....

Elle regarda l'âme de Killia bien dans ses yeux d'âme, d'âme à âme
- Et toi, fillette déguisée en duduche, sais-tu ce que tu veux ?
Retourneras-tu sur terre parce qu'Il le veut ou parce que tu le veux ?
Kilia
Il y avait un comte. Elle l'avait écouté de son nuage. Ces mots résonnaient en elle comme un battement de cœur qui s'emballe.
Elle en était restée les yeux écarquillés. Il l'avait vraiment dit.
Et le cœur voulu s'élancer, la raison ne pu l'empêcher car cela était raisonnable, et l'envie dépassa le cœur.
Elle chercha la fée. Elle regarda Bécassine et lui sourit.

Je veux vivre!

J'ai compris. Je ne veux pas revenir pour les autres. J'aime mes filles mais je ne veux pas revenir pour elles mais pour moi. Je veux voir Lexy grandir, je veux être à son mariage et la voir heureuse. Voir ses enfants. Faire en sorte d'être là si elle a besoin de moi.

Je veux repartir dans le monde des vivants pas parce qu'on me le demande mais parce que même si être en vie c'est prendre un gros risque, je veux encore risquer cela.

Je veux le voir lui, avec mes yeux, le sentir et le toucher parce que je sens que je ne peux pas m'en passer. Je me perds dans ses yeux à chaque fois qu'il me regarde et ceci depuis si longtemps que je dois écouter mon cœur.

Je veux vivre pour retrouver un sourire perdu depuis trop longtemps.

Je ne veux pas être comme ton chien-chien enfermé dans le noir parce que je n'ai pas su trouver ce que je voulais.

Je le veux, Bécassine, Je le veux! Je veux Vivre Bécassine. Je n'ai jamais su autant quelque chose de ma vie.
Elle se mit à rire. Elle se mit à danser prenant Bécassine dans ses bras et la fit tourner avec elle.
Tu entends Bécassine, je l'ai dit Je le veux, Je le veux! La petite âme se sentait légère, légère. Elle tournait sur elle-même, heureuse d'avoir enfin compris.

Elle répétait en boucle Je le veux! Jeeee veux vivre.. je veux viiiivre, je le veux, entremêlé de rire, de bras levé au ciel, elle dansait, tournait. L'âme prenait de la force, de l'ampleur.

Et d'un corps qui semblait endormi une faible voix en sortie. Un murmure dans un souffle qui venait de loin, oh oui de très loin...Je le veux. Des paupières lourdes réussirent à frémir, puis à s'entre-ouvrir juste un peu, se refermant malgré elle quand la lumière intense vient la bruler. Mais une phrase retentissait en boucle dans sa tête," Je veux vivre". Une phrase qui stimulait les battements de son cœur à chaque fois un peu plus.
Parce qu'il fallait se battre, mais se battre non pas pour les autres mais pour soie...pour vivre...pour être heureuse.
Bientôt elle put percevoir une ombre.
Étrangement elle n'avait pas mal, son corps avait eu le temps de se remettre de ses blessures, et pour revenir il lui avait fallut tant d'adrénaline que la douleur en avait été emportée.
Son corps avait attendu que la duchesse ce décide.

Au bout de quelques minutes ce sont deux émeraudes qui se perdirent dans l'azur du Vicomte. Il était bien là...Elle n'avait pas rêvé, elle l'avait bien entendu, c'était bien son insupportable...

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Mère D'Anjou dict Lumière de l'Anjou,Paire de France.Note JNCP: "Peut mieux faire"
Baillant
Le Vicomte s’attendait presque, après une telle déclaration, à ce que la foudre le cloue sur place, que le ciel lui tombe sur la tête, où pire qu’il soit proclamé Duc d’Anjou à vie ! Mais rien de tout ceci ne se produisit, non, pour seule réponse il vit les fébriles paupières de la Duchesse se soulever permettant à son regard de ce poser sur le sien.
Baillant observa longuement ces yeux qui le fixaient désormais, ils n’avaient pas l’air furieux… c’était bon signe. Un sourire se figea sur son visage, il avait du mal à masquer sa joie de la voir revenir à elle. Bien sûr il avait cru entendre un « je le veux » mais le chuchotement était tellement imperceptible qu’il était difficile de dire si cela lui était adressé ou si la Duchesse délirait, ce qui n’est pas forcément signe de mauvaise santé pour un angevin…

Au point où il en était, il pouvait bien appuyer ses propos que risquait-il puisque les premiers avaient permis de lui rendre ses esprits. Après s’être tout de même assuré que le garde angevin, plus très vigoureux, était toujours suffisamment sonné pour ne pas comprendre ce qui se passait, le Baron de Mauléon revint auprès de la Duchesse lui adressant la parole sans trop faire de bruit pour ne pas alerter quelque survivant angevin trop curieux…


Combien de fois ai-je espéré revoir ce regard lorsque vous voguiez entre la vie et la mort… Vous voyez, j’ai tenu ma promesse en me tenant près de vous, tiendrez-vous la vôtre mieux que celle m’assurant que vous ne seriez point blessée ?
Quant au reste et si par malheur le doute vous habitait, soyez assurée qu’après tant de temps, vous pouvez considérer comme acquis le fait que je veuille faire de vous mon essentiel, et désire vous prendre pour femme devant Aristote et les hommes. M’autoriserez-vous à croire que vous ne me ferez pas languir plus que ce qu’il ne faut avant de me donner votre réponse ?

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Kilia
Ses yeux dans les siens, avec comme bruit de font les percussions de son cœur, elle suivit son regard qui se dirigeait vers le milieu de la pièce. Même s’il était semble-t-il assommé avec le visage mangeant le planché elle n’eut point de mal à voir qu’il s’agissait de Bagminton. Pas de doute elle ne rêvait pas. Dans un rêve on frappe avant d’enter pas après. A force de vouloir avoir pied en Anjou voilà que les Poitevins prenez les mauvaises manières angevines.
Lorsqu’il revient vers elle pour lui avouer son envie, son cœur cette fois semble s’être arrêté, elle respire à peine. Ses yeux regagnent les siens et elle doit recherche en elle toute l’énergie possible pour arriver à lui répondre. Parce qu’elle serait bien partie dans des grandes phrases mais elle n’en avait surement pas encore la force. Comme s’il lui fallait réapprendre son corps laissé un peu trop longtemps sans connexion.
Elle lui sourit, et même si le son de sa voie était faible elle pouvait lui répondre de façon audible.
Je vous autorise à le croire…
Elle prit quelques secondes avant de reprendre. Non pas qu’elle voulait faire durer le suspens, mais juste parce que cela lui était assez difficile de parler. Aurai-t-elle du réfléchir ? Assurément non, elle n’avait pas besoin de réfléchir.
Je tiendrai ma promesse
Je le souhaite aussi… devant Aristsote et les hommes.

Depuis quand l’aimait-elle en fait? L’avouera-t-elle seulement un jour ? Le tourbillon de la vie… (oui tant pis on choisit pas son public ^^)

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Mère D'Anjou dict Lumière de l'Anjou,Paire de France.Note JNCP: "Peut mieux faire"
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