Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2   >>

[RP] Opération de sauvetage pour une enfant trop tétue

Angel.
[Dans l'entre du monstre]


Angel se laissa tomber de son poids au sol, plissant les genoux au contact de cette terre ferme jonché de fleurs ça et là, disséminer un peu partout autour de lui, seul les rayonnements de la lune laissait apparaitre ses ombres quelques peu inquiétantes et sinistres…

Il avait surement fait trop de bruit, la malchance était de leurs cotés, car dans la pénombre il pu voir une des nones au corps comparable à une barrique de vin munie de pieds et de poings. Le regard affuté et suspicieux ne lâchait pas cette chose courir en donnant l’alerte…

Les changements du vent éclaircissaient son visage plus que sérieux dans un moment pareil qui lui fît rappeler son enfance ou il devait voler pour manger… Un son déchira la nuit qui commençait a pesée :

" Angel ? "

Son volteface en direction de cette voix d’enfant qui ne lui était pas inconnue, un sourire non dissimulé se dessinait sur ses joues, avant de répondre d’instinct :

« La mioche ! »

« Va falloir faire vite ou ça va castagner dans le coin ! »


Angel se précipita vers elle, une main tendue en sa direction et l’autre posé sur le manche de sa hache, près à la sortir a tout moment. Puis arrivé a sa hauteur lui saisi la main.

« Vu l’ombre que j’ai vu passé, je ne voudrai pas avoir à faire au monstre qui en est propriétaire ! »


Il était soulagé de la voir en bonne santé, même si à l’instant précis, ce n’était pas le moment de ce soucié de cela. L’affection qu’il lui portait primait sur la logique.

« Comment vas-tu ? As-tu été maltraité ? Sinon, on met tout à feu et à sang dans le coin… »

« Que t’est il passé par la tête de venir dans un endroit pareil ! »


Le visage divisé entre inquiétude et interrogation presque un peu trop protecteur, mais avec le ton d’un homme soulagé…

_________________
Solid
« Vu l’ombre que j’ai vu passé, je ne voudrai pas avoir à faire au monstre qui en est propriétaire ! »

Elle sourit malicieusement en lui montrant la sœur étalée de tout son long en travers l’allée.

Tu veux parler d’elle ? Dommage d’avoir été obligée de l’assommer, au moins elle et moi, on parlait le même langage. Remarque, elle se réveillera avec un mal de crâne qui ne la changera pas de d’habitude quand elle se prend une cuite.

« Que t’est il passé par la tête de venir dans un endroit pareil ! »

Sur le visage de la gamine, on vit une expression penaude apparaitre. Elle tourna la tête pour éviter le regard inquisiteur sur elle. Les yeux dans le vague, elle répondit :

Je n’arrivais pas à me décider, je n’arrivais pas à choisir… en venant ici, j’évitais le problème tout simplement. Bon d’accord, c’était pas malin mais on ne peut pas dire que vous montriez le bon exemple Lorad et toi, côté finesse.

Elle se baissa et commença à farfouiller du côté de la ceinture de Sœur Thérèse. Soudain en poussant une exclamation, elle se redressa et exhiba fièrement un trousseau de clé sous le nez d’Angel.

Et maintenant, si vous me donnez cinq minutes, je vais leur laisser un souvenir pour les trois jours de cachot que j’ai dû subir.

Sans attendre la réponse, elle courut vers le bâtiment principal. Une fois à l’intérieur, elle se dirigea vers l’herboristerie et y entra. Plusieurs centaines de flacons s’y trouvaient avec de petites etiquettes qui indiquaient leur contenu. Heureusement Sorenza avait apprit à lire dans son enfance et s’en félicita. Elle choisit un premier pot dans lequel se trouvaient des graines de lin selon l’étiquette. Elle les broya consciencieusement puis pris une bouteille sur laquelle on voyait ces mots : Ricinus communis.

Quelques graines de lin, un peu d’huile de ricin et le tour est joué.

Elle ressortit rapidement, trouva l’entrée de service pour la réserve spéciale et descendit les marches quatre à quatre. Elle choisit quelques bouteilles au hasard, sachant que les sœurs buvaient dans le calice lors de la messe. Dans chacune, elle versa avec précaution la substance laxative qu’elle avait fabriquée.

Elle rejoignit ses compagnons quelques minutes plus tard avec un sourire béat.


Je crois que les cochons vont avoir de la compagnie ces prochains jours, elles ne sont pas prêtes d’oublier leurs intestins. En attendant, on ne va pas repartir à pied. J’imagine que tu es le seul à cheval, Angel ? Il suffit donc qu’on en emprunte quatre aux nones, elles seront ravies.

D’un pas décidé elle prit le chemin des écuries, se retournant toutes les deux secondes pour engager ses compagnons de la suivre.
_________________
Franceska
Les deux pieds dans l'enceinte, la Gazelle était suivie de peu de Guillaume et Lorad qui à leur tour avaient franchit l'immense façade qui les avaient jusqu' alors tenu séparés de la vie monastique.

La Gazelle, les yeux légèrement plissés portait attention au moindre bruissement se faisant entendre, à la moindre des ombres s'élevant dans la noirceur de la nuit. Regard portés de gauche et de droite, elle avançait, s'enfonçant chaque fois plus au grès de ses pas, longeant quelques murs discrètement.

Soudainement un bruit sourd avait retentit tandis qu'une silhouette, à tout juste quelques pas d'elle venait s'abattre de tout son long sur le sol poussiéreux du cloître. Aux aguets, elle s'assura, avant de continuer à investir l'endroit que personne alentour ne surgissait. Après quelques secondes à peine et un silence régnant, si ce n'était alors le léger raisonnement de quelques chuchotements provenant de sa droite, elle avança de nouveau jusqu'à atteindre la masse qui avait chu sur le sol, la tête enfouie dans la terre, sur le moment éclairée par la paleur de la lune.

* Didiou !... vous parlez d'un morceau... * avait elle alors songé manquant de s' empierger dans ce qui ressemblait pour l'heure plus à une barrique qu'à autre chose.

Relevant le nez, s'approchant d'Angel et de la Môme, elle se retourna une fois de plus sur la nône qui gisait sur le sol.


" Elle doit être plus facile à rouler qu'à porter celle là... une chance qu'elle ne vous soit pas tombé dessus..."

Entre temps, elle avait vu Solid s'éloigner pour revenir à peine quelques minutes plus tard avant qu'elle ne finisse par les inviter à la suivre dans l'idée d'aller chiper quatre chevaux dans les écuries.

" Allons-y... mais dépêchons avant qu'on ne se fasse repérer si cela n'est pas déjà fait ! "

La Gazelle, se retournant brièvement sur les autres membres du groupe, effectua un signe de tête leur signalant de suivre la Môme.

Autour d'eux jusqu'à présent régnait le calme, le silence...
Silence ? Elle dressa l'oreille.
Des bruits confus commençaient à lui parvenir ; basse-cour hétéroclite qui semblait au loin se trémousser allégrement.

_________________
--Soeur_marie_absinthe


Sœur Marie-Absinthe ne dormait pas. Jamais. Elle priait Aristote, à chaque instant du jour et de la nuit. Elle se voulait un exemple pour sa petite communauté. Les sœurs, ses sœurs, ses ouailles, ses oies blanches, avaient besoin de repères. Et Aristote en soit témoin, Sœur Marie-Absinthe était digne d’être un modèle.

Souvent, la lassitude la prenait, mais toujours, toujours, son envie d’aimer le seigneur prenait le dessus et lui faisait redresser le dos, lui remontait le menton et lui mettait un bon coup de pieds au c… lui redonnait l’envie, quoi.
En cette nuit, elle priait le Très-Haut de bien vouloir les préserver d'une quelconque venue en leur lieu Saint après qu'alerte eut été donné durant la matinée.

Priant avec ferveur dans son bureau, elle guettait de temps en temps par l'une des fenêtres de la pièce restée entrouverte, la soeur Thérèse qui avait la fâcheuse tendance d'abuser des sorties nocturnes sachant même que celles-ci étaient strictement interdites au sein du couvent. Et elle persistait, en déjouant les pièges à nones que Marie-Absinthe avait semé un peu partout. La Soeur Thérèse n’avait pour l’instant pas été victime de la colère divine de Sœur Marie-Absinthe. Mais son tour viendrait…

Des bruits animaient sa profonde rêverie. Des voix montaient de la cour du couvent. Bon dieu ! Oui, il lui arrive de jurer mais si même les bonnes sœurs n’ont plus le droit de jurer de nos jours...
Se dépêchant, la "tortionnaire" sortit en criant :


"Soeur Thérèse ! Péronelle que vous êtes... je vous y prend ! L'amour du vice vous perdra, je vous l'ai toujours dit !"
"Mais, mais..."


Etrange ! Personne sur l'instant si ce n'est qu'elle pu apercevoir le corps inerte de Soeur Thérèse sur le sol et s'en approchant, tournant regard sur sa droite, vu cinq ombres se dessiner et s'élever au devant d'un des murs du couvent.
Laissant là la soeur Thérèse, elle s'empressa d'aller sonner les cloches pour avertir qu'intrusion venait d'avoir lieu...
Angel.
[Le son de l'effroi]


Le temps manquait mais la mioche connaissait mieux les lieux que le reste de la troupe.
C’est dans un mouvement rapide qu’il vu partir la chipie qui devait avoir un sale coup en tête, quelque temps fût une éternité pour lui avant de la revoir réapparaitre le visage souriant presque diabolique qui était le sien quand elle était intenable…

" Elle doit être plus facile à rouler qu'à porter celle là... une chance qu'elle ne vous soit pas tombé dessus..."

Tout en l’écoutant, il ne pouvait s’empêcher de scruté l’environnement devenu hostile, avant de regarder à nouveau Franceska et de dire à voix basse :

« J’ai cru que ce n’était pas humain… »
avec un léger sourire en coin.


Puis regardant a nouveau vers l’entrée où la môme avait disparu, un peu tendu mais presque contant de la retrouvé avec ce moral là, il dit :

« Qu’est ce qu’elle a encore en tête… Je reconnais ce regard de crapule… » Toujours le sourire aux lèvres.


La gamine intrépide revint avec cette air espiègle puis fît mouvement de tête vers a ce qu’on dirait une écurie avant de prononcé ses quelques mots :

" Je crois que les cochons vont avoir de la compagnie ces prochains jours, elles ne sont pas prêtes d’oublier leurs intestins.
En attendant, on ne va pas repartir à pied.
J’imagine que tu es le seul à cheval, Angel ? Il suffit donc qu’on en emprunte quatre aux nones, elles seront ravies. "



La gazelle prit rapidement le pli pour répondre :

" Allons-y... mais dépêchons avant qu'on ne se fasse repérer si cela n'est pas déjà fait ! "



D’un geste de la main, Angel demanda à Franceska de passé devant avec les autres, et retourna vers la cordée avant de dire :

« Piquez leurs les chevaux, moi je récupère le mien… Je ne vais pas le laissé a la merci de ces monstres ! »


Puis comme un verre se brisant sur le sol, un son de cloche retenti au fin fond du couvent, le bruit, les ombres, tout les avaient trahis…

« « BING ! BONG ! BING ! BONG ! » »



Son visage ce durcit, plus de temps a perdre ce dit il, et dans un élan de bras, il cria a ses compagnons d’infortunes :

« Allez-y ! Ne tardé plus je vais faire diversion ! »



Angel se figea sur sa position à coté du murs, se préparent a une castagne digne d’un champ de combat…

_________________
Franceska
Repérés ils avaient été...
Trop longtemps qu'ils étaient restés dans l'antre conventuel depuis qu'ils avaient retrouvés la "Môme", plutôt que de chercher à se sortir de là au plus vite.

Un son de cloche assourdissant, était alors soudainement venue briser la trop grande tranquilité des lieux, qui visiblement ne l'était pas tant. Ce drôle de son de cloche, qui n'avait rien de commun à l'annonce d'une éventuelle prêche, mais qui sonnait, à cette heure avancée de la nuit comme un appel au rassemblement, commençait à éveiller tout le couvent, fenêtre s'illuminant de la lueur des premières bougies s'allumant.


Il fallait agir vite. Regard se tournant sur ses acolytes, seuls les derniers mots d' Angel résonnaient encore dans le fracas d'un "ding" et d'un "dong" retentissant.

« Allez-y ! Ne tardé plus je vais faire diversion ! »

Se plaçant au côté de la Môme, jetant coup d'oeil rapide de tout côtés elle prit parole :

" Il faut qu'on y aille ! Et maintenant !... Tu connais mieux l'endroit que quiconque d'entre nous.. Montre nous le chemin qui mène aux écuries que l'on puisse au plus vite sortir d'ici..."

Se retournant de nouveau sur Angel :

" ... à moins qu'il nous faille venir ici pour lui prêter mains fortes."

La Gazelle n'attendait plus qu'une chose, que Solid leur ouvre le chemin...
_________________
Solid
"Montre nous le chemin qui mène aux écuries que l'on puisse au plus vite sortir d'ici.."

En entendant Franceska, les yeux de Solid s'allumèrent et elle partit comme une flèche vers les fameuses écuries. On entendit alors un concert d'hennissements et quelques minutes plus tard, on vit sortir la gamine montant à cru un cheval bai et tenant par les rênes trois autres chevaux.

Ca tombe bien! Hier soir, quatre voyageurs ont demandé l'hospitalité. Leurs chevaux seront surement plus rapides que les vielles carnes du couvent.

A peine avait-elle rejoint le groupe qu’ils virent sortir une flopée de nones armées de balais, pots de chambre et autres objets hétéroclites. Retenant un fou rire, la gamine se retourna vers ses compagnons et leur demanda sur un ton des plus sérieux :

On fait quoi ? On les charge et on se paye une brochette de nones en folie armées jusqu’aux dents?

Raccourcissant ses rênes et serrant les mollets pour s’assurer de l’obéissance de sa monture malgré la forte activité de l’endroit, elle s’approcha d’Angel en lui disant :

Monte en croupe, on va aller récupérer ton cheval. Mieux vaut dominer la situation si vous voulez vous amuser !
_________________
Angel.
[ Le balais des salades...]

Quand son regard se posa en la même direction que celui de la mioche… La vision qu’il eut était presque inhumaine, dans l’ombre et comme s’ils surgissaient droit des enfers, une horde de nonnes sauvages, frustrées et acerbes munies d’armes non négligeable… Des balais…





Angel avait du mal a contenir un sourire, il avait fait pas mal de chose, vu pas mal d’horreur dans sa vie mais là, il n’aurait jamais imaginé être confronté a cela un jour… Des balais, et autre ustensiles aussi glauque… Avaient-elles l’habitude de les manier ou étaient-ils cachés sous leurs paillasses…

Cette pensée lui provoqua un frisson jusque dans l’échine…

La mioche avait pas trainé a monté une de ses magnifiques bêtes, mais sa façon en outrerait plus d’une de la noblesse. Elle s’approcha rapidement de lui avant de dire :

" Monte en croupe, on va aller récupérer ton cheval. Mieux vaut dominer la situation si vous voulez vous amuser ! "



Puis dans un réflexe il se tourna vers les autres et se mit à crier :

« Sauvez vous !! »



Dans la hâte, il se pencha et arracha une plante avec sa motte de terre et en criant de bon cœur vers les sœurs tout en la lançant vers la première qui avait déjà une tronche bien ravagée :

« Je vous baptise mes sœurs ! Avec tout les vœux de la cosa nostra ! »








Angel sauté derrière Solid la teigne puis lui dit rapidement :

« Attends pas une autre invitation… »


Dans un geste rapide, il se saisie des rênes de la magnifique jument et la fît se cabrée…

Puis dans un claquement de talons, prit la direction du reste du groupe…

_________________
Lguillaume50
Toujours sur les talons de Franceska, Guillaume arriva devant l'écurie, devenues bruyantes à l'arrivée du petit groupe. Il vît Solid sortir du bâtiment montée sur un cheval, quand soudain, il remarqua un troupeau d'vaches qui surgirent du range-moine.

"On fait quoi ? On les charge et on se paye une brochette de nones en folie armées jusqu’aux dents?"


Il sourit a la question de Solid, avant de répondre:

Une brochette, gare à l'indigestion alors... Pour ce qui est d'la charge, ça peut être marrant! Malgré tout, faites gaffe à celles qui ont des balais, on dirait pas mais c'est une arme redoutable.

Peu après, il entendît Angel crier:

« Sauvez vous !! »

Guillaume le regarda puis répondît:

J'sais bien qu'elles sont moches mais quand même!!!
Allez, il leur reste cinquante mètres a faire, dans une demi-heure elles sont là...


Et s'en alla rejoindre Solid qui attendait que chacun aît son cheval.
Franceska
Solid revenu près d'eux, sans attendre plus longtemps, Franceska attrapa la bride du canasson sans nom à l'allure cossue . Malgré un comportement quelque peu rétif et après avoir donné quelque tapes rassurantes sur l'encolure de l'animal, la Gazelle vint se placer au niveau de l'épaule gauche de la bête, saisissant fermement entre ses doigts fins les reines et mettant sitôt pied à l'étrier, lançant d'un coup vif son corps vers le haut pour prendre enfin place sur le dos de l'animal.

Regard figé de l'avant, elle avait sourit, moqueuse, de voir se trémousser et caqueter comme de véritable poules, les soeurs équipés de balais.


* Qu'est ce qu'elles croyaient ?*.
Elles étaient sur le coup plus à même de les faire mourir de rire, loin de les appeurer avec leurs armes de fortune.
*Non mais.. des balais... qui l'eut cru !*

Lançant le canasson au galop, elle passa près de Solid et d' Angel qui octroyait dernières salutations à sa façon, les cheveux aux vents, prenant direction de la sortie du couvent.
_________________
Solid
Une dernière pirouette et Solid pris le chemin de Genève. Un dernier regard en arrière, un sourire entendu... Son regard ne quittait pas Angel. Elle ne savait pas ce que l'avenir lui reservait mais elle pensait que c'était toujours mieux qu'une vie de recluse.

Lorad, à sa droite, un peu à l'écart mais ne faisant qu'un avec le groupe... A sa gauche, Franceska et Guillaume, galopant d'un même front... Devant eux, Angel, se retournant fréquement pour vérifier que tout le monde suivait... Et elle, Sorenza Liderato, dite Solid, au milieu de d'eux tous, une enfant de 13 ans, aussi libre que l'air...

_________________
See the RP information <<   <   1, 2   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)