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[RP] Une vie de brigand

De_valois
[RP ouvert à tous!]


Assis près du feu, à l'ombre d'une taverne, De Valois regardait attentivement les plans qui étaient disposés devant lui. Quelques lettres courraient également sur la table, et venaient se perdre sur une carte du duché. Son regard restait vif, franc et pétillant, même s'il pouvait inspirer la crainte et la sévérité. Mystérieux, intrigant, certains le disaient discret, d'autres insolent. Mais qui le connaissait vraiment pour pouvoir le juger?

D'un geste adroit et rapide, il rangea ses quelques affaires, se leva et s'empara de sa cape qu'il s'empressa de poser sur ses épaules. Avant de sortir de la taverne, il jeta un coup d'œil aux alentours, le regard méfiant. Personne en vue, il se fondit dans la nuit. Le bruit de ses pas venait se fracasser sur les murs de la ville. Le pavé humide transpirait la crasse et dégageait une puanteur des plus déplaisantes.

Mais alors qu'il venait fendre le silence nocturne, des murmures attirèrent sont attention. Il tourna rapidement la tête, mais c'était trop tard. Une main se posa sur sa bouche tandis qu'une lame vint se planter dans son ventre. Tout se passa tellement vite... Il tomba lourdement sur le sol, le souffle haché, et s'évanouit sous la douleur, tandis que ses agresseurs prenaient la fuite, ses précieux parchemins à la main.

Il gisait ainsi, dans la profonde nuit. Quelqu'un viendrait-il le sauver?
Takanomi
Takanomi était assis sur un banc grossièrement taillé, sous un poirier, les jambes croisée, dans une position de toute tranquilité, une lanterne éteinte à côté de lui posée. C'est alors que trois hommes s'approchèrent de lui, sombres dans leurs vêtements, visiblement méfiants et tendus. L'un d'eux tendit quelques documents à Takanomi qui alluma alors la lanterne pour les examiner plus aisément.
Après quelques instants, il laissa s'échapper un petit ricanement et se mit à agiter devant ses compagnons un parchemin légèrement froissé.


Je vous avais bien dit que cet homme me paraissait trop suspect tandis que vous en doutiez! ,scanda-t-il.

Il rangea alors les documents compromettants sous sa cape et se leva. Il dépassait de sa haute silhouette élancée ses autres partenaires et paraissait surtout plus élégant, plus détendu, plus mystérieux...

J'espère juste qu'il n'est pas encore mort. Disposez, maintenant. ,avait-il dit durement.

Et ils se dispersèrent tous les quatre dans la nuit, en des démarches silencieuses...
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Damefrenegonde


La nuit s'était bien étendue sur les paysages Artésiens, enveloppant chaque chose d'un noir profond, presque angoissant.
Des bruits de pas sur les pavés inégaux résonnaient dans l'une des ruelles étroites seulement éclairée par quelques lanternes grinçantes.
Frénégonde après une bonne soirée en taverne, finement cachée sous sa cape et son capuchon se hâtait de rentrer chez elle. L'esprit ailleurs comme à son habitude elle humait avec délice l'air frais des balades nocturnes qui annonçait la venue de l'automne.
Mais alors qu'elle posait un pied sous un porche un grand fracas se fit entendre fendant le silence pesant. Le bruit venait d'un peu plus bas. Prise de panique la Péronnaise ne savait que faire... Quelle était la cause de ce bruit? Peut-être une bagarre entre ribauds pour quelques piécettes? Une mégère en colère contre son mari rentré à moitié ivre? Une personne en détresse? Il faut dire que la nuit était propice aux crimes en tout genre...Aux vols et autres horreurs.
Mais la rousse ne pouvait rester ainsi et continuer son chemin. Sa conscience et sa curiosité lui ordonnaient d'aller se rendre compte. Alors à petites foulées elle rebroussa chemin, houppelande en main pour répondre à ses questions.
Au bout de la rue elle remarqua une forme inerte gisant sur le sol. Point rassurée, elle ne cessait de regarder aux alentours pour s'assurer qu'elle était bien seule. Une fois arrivée elle remarqua un jeune homme blessé, évanoui.
Ah Frénégonde tu trouve toujours le moyen de te retrouver dans des situations incroyables! pensa-t-elle en essayant de relever l'inconnu.
Positionnant son oreille près de sa bouche elle fut rassurée en sentant son souffle, bien que fébrile.
Heureusement qu'elle prenait des cours de médecine, sans quoi elle n'aurait su comment venir en aide à ce pauvre homme.
Elle ouvrit alors sa besace et en sortit un flacon de sels qu'elle disposa sous son nez. Cela avait le pouvoir de réveiller même un mort!

Scrutant le visage du jeune homme, anxieuse, elle attendit une réaction...

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Takanomi
Les "Petites Ruelles" comme les gueux aimaient appeler ce vieux quartier, étaient un ensemble tantôt de petits couloirs, tantôt de petites rues enchevêtrées les unes aux autres, sombres et nauséabondes. Les membres du Guet et même certains villageois n'y passaient que rarement à cause de l'odeur d'urine ou d'aliments en putréfaction, souvent éparpillés ça et là. Un endroit très peu fréquenté également du fait de l'ambiance terne des rares tavernes et du caractère de ceux qui y habitaient. En somme, un des quartiers les moins recommandables, sinon le moins agréable de la ville qui faisait office de "zone anarchique", paradis des gueux et des brigands, par là-même.

Aussi, Le Manchot, comme il se faisait surnommer, y passait de temps en temps pour l'une ou l'autre raison. Ce soir-là il y était par hasard, ou guidé par son flair.

Ainsi marchait-il, à la recherche d'un corps inerte, certainement blessé car ses hommes n'agissaient jamais de main morte. Il déboucha sur la gauche dans une rue escarpée et tristement pavée. Dans la semi-obscurité, il discerna deux silhouettes et s'en approcha, le pas nonchalant.
Il s'agissait étonnament de Frénégonde et évidemment de "l'agressé". Takanomi voyait d'un très mauvais oeil des connaissances rôder dans les alentours et verifiait à chaque fois leur présence en taverne avant de venir mener ses expéditions, de façon à ne point être dérangé.

Arrivé à leur hauteur, il dit d'une voix neutre:


Tu fais bien de le réveiller, j'aurai besoin de quelques explications...

Et comme Frénégonde, sans doute plus impatiamment, il attendit le réveil de l'homme encore inerte.
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De_valois
Une ignoble odeur traversa les narines de De Valois. Abjecte, immonde, répugnante! Aucun mot pour décrire ce mélange d'une intensité féroce qui aurait pu l'achever plutôt que de le faire revenir à la réalité! Mais c'est dans une quinte de toux qu'il reprit ses esprits. Mille jurons lui traversèrent l'esprit, mais il resta silencieux. Une ombre se tenait près de lui, une silhouette inconnue. La vue encore troublée par sa violente secousse ne lui permit de distinguer qu'une chevelure rousse qui courrait sur les épaules de la jeune femme.

L'heure n'était plus à la méfiance, il souffrait de trop pour faire naître de la suspicion. Ses doigts vinrent se poser sur sa blessure. Beaucoup de sang, mais rien de névralgique. Il tenta de se relever, tant bien que mal, alors que ses jambes vacillaient. Le poing et les dents serrés. Son regard se posa sur l'inconnue tandis qu'il gardait difficilement l'équilibre. D'une voix inoffensive et légèrement saccadée, il vint rompre le silence:

Merci Dame. Sans vous je n'aurais certainement pas pu...

C'est alors qu'il remarqua la présence d'un homme qui le fixait.
Cerdanne
Ce qu’elle aime par-dessus tout c’est déambuler dans les rues sombres. Seule bien évidemment …
Un chat qui furète, qui inspecte et profite d’un entrebâillement de porte, d’un oubli malencontreux pour s’introduire dans les maisonnées.


Dormez braves gens…

Rester dans l’ombre et à l’occasion donner un coup de pattes, un coup de griffes.

Elle avait suivi avec amusement l’attaque du bonhomme, appréciant au passage la dextérité avec laquelle ils lui étaient tombés dessus.
Le premier mouvement fut la curiosité..
Vite stoppé par la prudence qui depuis quelques temps pesait sur elle comme une chape de plomb.
Bien lui en pris…


Jolie rousse…Et généreuse, et honnête.

La brune qui suivait attentivement la scène depuis son coin de mur n’en perdait pas une miette.
Non, la rouquine s’acharnait à faire reprendre des couleurs au moribond. Pas un seul mouvement vers ses poches.
Cerdanne grommela en entendant les pas trainants d’un troisième promeneur.
L’Artois réservait bien des surprises.
Elle se demandait si la ville s’était donné rendez vous ici.. Juste pour le plaisir de gâcher sa balade à elle.

L’affaire, vu de sa planque devenait intéressante.
Pas vraiment adepte du partage avec des inconnus, elle calculait les risques, toujours dans sa phrase prudente.
Mais ce qu’elle détestait par-dessus tout c’était l’affrontement inégal.
Deux bonhommes dont un blessé et une donzelle .
L’aimait bien les chiffres pair la Provençale.

Tranquillement, elle sortie de l’ombre.
Le sourire matois aux lèvres…
Voilà..Là au moins y avait un compte rond.

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Damefrenegonde


Les sels avaient encore une fois prouvés leur efficacité, le jeune homme s'était éveillé sous de violentes secousses, pour la plus grande joie de la Péronnaise.
Alors qu'elle essayait de mieux voir la plaie sanguinolante des pas se firent entendre. Sur la défensive, Frénégonde se leva prestement et fixa l'ombre qui se dirigeait vers eux. C'est alors que sous la lueur sinistre d'une torche elle reconnut son ami Takanomi. Quelle surprise! Un sourcil relevé elle écouta ses dires, ma foi bien étranges.


"Taka eh bien quel drôle de hasard.
Tu connais ce jeune homme? De quoi parle tu?"


Le jeune homme malgré sa blessure s'était relevé à son tour et la remercia mais fut stoppé dans son élan par la vue du blondinet.
La rousse sentait qu'une chose se tramait, son instinct lui disait que ce n'était rien de bien réjouissant.
Elle reporta son attention sur le blessé


"Messire, vous n'avez-point à me remercier cela est tout à fait normal.
Par contre je n'ai pas encore eu le temps de voir votre plaie. Ne vous agitez pas ou sinon cela pourrait s'aggraver."


Alors qu'elle s'approchait de lui une jeune femme fit son apparation. Eh bien à cette heure-ci la ville était bien peuplée...
Elle restait silencieuse face au petit groupe. La Péronnaise détailla l'inconnue puis sur un ton qui se voulait accueillant

"Bonsoir à vous, je suis Frénégonde."

Elle préférait jouer la carte de la gentillesse pour éviter quelques problèmes. L'atmosphère était lourde et elle ne se sentait pas du tout rassurée...

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Takanomi
Takanomi fixait toujours l'homme couché qui fut touché bien plus violemment qu'il ne l'avait imaginé. Cela le réjouissait quelque peu mais plus encore était-il content de ce sur quoi il était tombé.

Frénégonde lui demanda en quoi consistait ce qu'il avait dit mais il ne put lui répondre ou ne le voulut pas préférant sans doute agir seul.

Soudain rassurant, il posa une main sur son épaule et lui dit:


En vérité, tu devrais rentrer chez toi, je m'occupe de cet homme. Je t'expliquerai en moment plus opportun.

Puis, il s'accroupit devant l'homme et lui murmura de façon totalement indistincte, pendant que Frénégonde s'adressait à quelqu'un d'autre:

Quelle est ton organisation et combien êtes vous ici...?! Et je te conseil de me répondre très vite.
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De_valois
De Valois posa quelques instants ses yeux sur Cerdanne. Une femme des plus intrigantes. Une silhouette allongée, une allure, un regard de félin. Les ombres de chacun venaient sur perdre les hauts murs, dans une danse lente, oppressante tandis qu'une atmosphère pesante s'emparait des lieux. Le silence était lourd et profond, seuls leurs éclats de voix venaient le rompre.

Il posa de nouveau son regard sur Takanomi, sans vraiment prêter attention à ce que lui disait Frénégonde, trop absorbé par ses pensées. Il était là, devant lui, doté d'une audace sans pareille. Il l'avait reconnu, la description qu'on lui en avait faite était exacte. Il dégageait ce calme qu'on les hommes sages et rangés. Et pourtant...

Le jeune De Valois le regarda proposer à Frénégonde de rentrer chez elle, puis se rapprocher de lui. Il gardait son regard fixé sur lui, il en oubliait presque sa blessure et cette respiration saccadée et profonde. Il lui souffla à son tour, dans un léger sourire, le regard insolent:


Je ne te dirai rien, plutôt mourir que de trahir les miens.


Son regard se reporta sur les deux femmes. Il savait qu'il n'était pas en état de se battre, et il avait conscience que leur présence serait salvatrice. Takanomi n'oserait effectivement pas s'attaquer à lui en public, sous peine d'éveiller également quelques soupçons. Cependant, Frénégonde et Cerdanne comprendraient-elles qu'elles étaient sa seul chance de sortir des griffes de Takanomi?

Il toussa et déglutit avec difficulté:


J'aurais en effet besoin de quelques soins...
Cerdanne
Ouhhhh…L’air s’épaississait et les yeux clairs de la Provençale se mirent à briller…

Elle avança tranquillement vers le petit groupe.
L’avantage d’être une donzelle c’est le peu de cas que peuvent en faire la plupart des bonhommes.
A plus forte lorsqu’ils sont bien fringués, bien mis et devant un homme à terre.
Instinctivement la brune n’aima pas les manières du gars qui posait une main sur la Rousse d’un air de dire –tires- toi de là.
Elle était arrivée droit sur eux, la silhouette offerte à leurs regards et il ne l’avait pas même regardé.
Fallait que ça presse de le secourir le blessé, ou que ça presse de le faire taire.
Elle esquissa un petit sourire et se rapprocha de la rousse.


Cerdanne … Joli rousse. Une chance que tu sois par là on dirait. T’as l’air de t’y connaitre en bobos …

Sa main, sans aucune discrétion jouait machinalement avec sa dague et elle souriait.
Son regard s’attacha aux deux hommes et elle murmura.


Sont –ils pas mignons …

Leurs murmures l’intriguait et un chat c’est bien connu : y a pas plus curieux.
Et la Provençale de s’approcher encore jusqu’à toucher l’arrogant qui l’avait ignoré.
Le dominant de sa hauteur, appuyée presque par erreur contre lui, sa lame brillait juste à hauteur de ses yeux.
La cape ample devait cacher bien des choses.
Et Cerdanne mourrait d’envie de fouiller ses poches.

Ce serait pour plus tard.
Le brun avait gouté d’une lame et semblait mal en point.
Qu’il vive ou qu’il meure peu importe.
Elle le regarda avec plus d’attention et grimaça.
Un beau brun, pour sur ! et le regard fier.
Ouais mais pas en position de force et pas en forme.
Comme à regret, elle renonça à ses envies d’exploration de tissus laineux et se colla contre le blondinet.


Va falloir l’aider…C’est sur. A moins que vous ayez mieux à proposer…


Se sentait pas l’âme d’un samaritain ce soir la brune.
La main sur la dague s’agitait de plus en plus.
Elle aimait les chiffres ronds et par-dessus tout décider seule du chiffre. Quatre ou deux…tout pareil au fond.

Son regard s’attarda sur l’homme blessé et lui sourit, clin d’œil à l’appui. Son bon cœur la perdrait c’est certain.
Mais elle avait en horreur les gens qui la snobait….

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Damefrenegonde


Citation:
En vérité, tu devrais rentrer chez toi, je m'occupe de cet homme. Je t'expliquerai en moment plus opportun.


La belle légèrement agaçée fronça les sourcils et délicatement enleva la main de Taka

"Désolée mon cher si ma présence t'indispose mais vois-tu je suis venue en aide à ce jeune homme et je compte bien m'assurer qu'il va bien.
De plus tes mystères ne me plaisent guère et j'aimerai comprendre."


La jeune inconnue mystérieuse elle aussi se présenta à son tour. Le langage, le tutoiement n'étaient pas dans ses familiarités à la rousse, mais elle passa outre. Son regard de jade était posé sur la dague non dissimulée avec laquelle la jeune femme s'amusait. Drôle de personne pensa-t-elle...Quoique toute la situation était bizarre!
Le petit manège qu'elle se plaisait à faire laissait Frénégonde perplexe et peu rassurée. La voyant ainsi tournoyer tel un félin en quête de proie elle se décida à intervenir

"Et que nous vaut votre visite chère Cerdanne? Connaissez-vous vous aussi ce jeune homme?"

Puis reposant son regard sur le blessé elle remarqua sa mine déconfite et sa pâleur. En effet des soins devenaient urgents!

"Taka je ne sais pas ce qu'il se passe ici même je dirai que pour l'heure cela est le cadet de mes soucis. Cet homme est blessé bien que la blessure paraisse superficielle il perd beaucoup de sang. Il faut à tout prix que je m'occupe de lui!
Ne pouvons-nous pas chercher une taverne, un endroit chaud et convenable?"

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Melly



Melly finissait sa ronde nocturne. Toujours bien armée de son épée à la ceinture, de son bouclier dans son dos et de sa dague, elle tenait bien haut sa lanterne pour éclairer les chemins.
en avançant dans ce quartier qu'elle avait appris à ne pas aimer, elle distingua de loin un attroupement. Priant rapidement le très haut que ce ne soit une attaque en règle, elle sortie sa dague de son corsage et la pris en main. En cas d'attaque mieux valait lancer celle ci dans quelques infâmes gorges.

Approchant elle reconnue un ami de sa marraine ainsi que la rousse qui voulait lui piquer SeigneurPerseval aux enchères.


" - Hola, gentes dames et messires, que se passe t-il?

Elle salua d'un sourire tous les présents

" - Le sieur est blessé? ne restons pas ici, Messire Takanomi je ne sais si vous vous souvenez de moi, je suis Melly, la fillote de Phé, sergent du guet. Aidez nous nous allons le porter dans un lieu plus sur. Il lui faut des soins, ensuite je lui poserai des questions pour savoir qui lui a fait cela et que fait cet homme ici.

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Phelia_valbony
La nuit était déjà là depuis un bon moment. Alors qu’elle avait trouvé un moyen pour s’éclipser de son couvent pour un nuit afin de se changer les idées mais également trouvé son fils.
Malheureusement, là, elle ne tomba pas nez à nez avec son fils, ni même avec un brigand. Mais plutôt une étrange scène.
La brunette venait de reconnaitre Takanomi son ami et Fréné.
Suspect…Que font-ils tous ici ? Et qui est cet étrange homme..
Puis… Un regard vers cet homme…avant d’aller s’incliner devant ses amis mais aussi l’inconnue et cet homme.

Ayant trouvée une lettre, un matin, devant sa table de nuit, signée par la main d’un homme qui prétendait détenir un de ses biens, elle voulu savoir de quoi il en retournait.


‘’Humm…Bonsoir à tous.... Il s’passe quoi ici ?‘’

Elle alla jusqu’à l’homme qui était plutôt en piteux état...

‘’On me prénomme Damoiselle Phelia Valbony, herboriste d'Azincourt, et à l'occasion, aide soignante... ‘’

La prauve, elle ne comprenait pas grand-chose, déjà un peu de sang, un homme…eux…La nuit, le noir, les ruelles froides.

‘’Je pense que ce n’est pas le moment pour les…présentations, pourquoi cet homme saigne-t-il ?’’

La Fée mira tous les visages, attendant une réponse rapidement!
Ses yeux s'arrêtaient sur le visage, sur ce visage, c'était sa fillote, elle avait eu du mal à la reconnaitre avec tout ce qui se passait.


"Oh...Bonsoir..Melly, que fais-tu là?le monde est très petit ce soir....
D'où vient cet étranger qui fait que tout le monde s'occupe de lui?"

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De_valois
L'attroupement venait s'agrandir, de nouveaux visages perçaient l'obscurité, et s'éclairaient de méfiance. Chacun semblait suspicieux, et trouvait la situation bien étrange. Une atmosphère étouffante, non pas malsaine, mais terriblement lourde s'était répandue autour d'eux. Comme si quelque chose allait se produire. Quelque chose de grave. La même question venait effleurer les lèvres des individus: "Mais qui est cet étranger? Quelqu'un le connaît?"

Le regard de De Valois se posa alors sur une femme. Ils se connaissaient tout deux. Très bien même. Il devait d'ailleurs se retrouver ce soir-là, pour étudier ensemble les documents que détenait De Valois. Mais elle feignait de ne l'avoir jamais rencontré. Il était sans doute plus prudent de taire cette complicité qui les unissait pour ne pas devoir accuser le regard soupçonneux de chacun. Un sourire entendu se dessina sur le visage du blessé.

Puis, il observa rapidement chaque protagoniste, avec une attention néanmoins affaiblie. Tout le monde parlait, sauf Takanomi.

Enfin, dans un ultime effort, il murmura son nom:


Je suis De Valois. Simple voyageur...


Sa tête se baissa lourdement, son visage se crispa. Ses doigts exerçaient une profonde pression sur sa blessure. Le mal risquait de l'emporter.


[HRP: En ce qui concerne la complice de De Valois, rien n'a été prévu pour le moment. Donc si l'un des persos veut l'être, il n'y a pas pas de problème!]
Takanomi
Je ne te dirai rien, plutôt mourir que de trahir les miens.

Le jeune homme ne manqua pas culot mais surtout, il sut tirer profit de la situation dans laquelle il était, malgré sa blessure.
C'était maintenant Takanomi qui se trouvait en situation de faiblesse, plus à cause du monde qui l'entourait qu'autre chose. Il se releva au moment où Frénégonde prit la résolution de venir en aide à cet homme. Pour lui, elle ne faisait que compliquer les choses. Déjà, Le Manchot ressentait mal le fait de s'attarder dans cet endroit, surtout qu'une jeune femme s'approchait, dague à la main, silhouette féline et arrogante, une rencontre qui se disait commune dans ce genre d'endroit mais l'occasion était mal choisie. Takanomi se leva froidement, sans tenir compte du fait que Cerdanne s'était appuyée contre lui délibérément et lui signifia sans retenue, les yeux plongés dans les siens que sa présence le dérangeait dans ses projets.
Takanomi reporta son attention sur Frénégonde qui lui dit:


Taka je ne sais pas ce qu'il se passe ici même je dirai que pour l'heure cela est le cadet de mes soucis. Cet homme est blessé bien que la blessure paraisse superficielle il perd beaucoup de sang. Il faut à tout prix que je m'occupe de lui!
Ne pouvons-nous pas chercher une taverne, un endroit chaud et convenable?


Takanomi avait prévu en même temps ce qu'il allait faire et comment organiser la suite de son opération. Sans grande conviction, il répondit toutefois aimablement à Frénégonde:

Rentre chez toi, je m'occupe de lui puisque tu as l'air de tant y tenir...

Melly, une charmante demoiselle qu'il avait rencontrée en taverne à Azincourt arriva. Elle était devenue membre du Guet entretemps et cela se voyait à son regard, aiguisé maintenant, différent d'avant.
D'autrepart, Phélia, une amie avec qui il avait relativement peu de contacts à présent, malgré les missives et les chaleureux moments passés en taverne auparavant. Mais lui aussi avait d'autres priorités et particulièrement en ce moment même. Aussi, la salua-t-il et lui sourit, malgré que son esprit était ailleurs.Mais il se contenta de relever le regard, par hasard de De Valois, à la vue de Phélia et décida de retenir ce détail pour la suite.

Au sergent du Guet Melly il fit un geste pour lui signifier qu'il prenait en main la situation.
De Valois prit le temps de se présenter dans un grand effort et ce fut le signal qu'il fallait se presser. Malgré son impair, Takanomi savait se montrer habile, maintenant habitué. Il passa un des bras du blessé autour de son cou et souleva le corps. Puis il dit à l'assistance:


Je m'occupe de ce... (souriant malgré lui) voyageur et vous invite à rentrer chez vous.

Il reprit sur une note enfantine, ironique:

Sauf si biensûr vous souhaitez rester dans ce mangifique décor et ce délicieux parfum de fleur!

Et il s'éloigna, avec le blessé...
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