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[RP] Une vie de brigand

Takanomi
[Dans les ruelles: Takanomi et Cerdanne]

Hep hep hep….
Partez pas si vite vous fondre dans la nuit..
Vous m’aviez pas tout à l’heure proposé de vous montrer sous un jour meilleur?
Je me contenterais bien de quelques heures..


Takanomi fit encore quelques pas sur les cailloux humides après que ces mots eurent été prononcés par la jeune dame. Visiblement, il n'avait pas très envie de s'attarder. Il s'arrêta et se retourna à demi, néanmoins. Malgré la légère clarté qui parvenait dans cette rue, son visage était totalement ombragé par les rebords de son blanc chapeau à l'exception de son menton et de sa bouche sur laquelle apparaissait un léger sourire.

Il pronconça quelques mots, après quelques instants de silence, d'une voix à peine perceptible, peu engagée:


"Vous seriez prête à vous rendre en taverne avec un inconnu de mon genre à une heure aussi tardive et après avoir vu du sang et de la violence de ma part?"

Il retira ensuite son chapeau afin de rajuster les bords un peu froissés et s'en recoiffa.

"Personnellement, ça m'est égal, pour peu que je n'aie rien de particulier à faire...dans l'immédiat du moins.",reprit-il.

Takanomi devinait où pouvait se trouver De Valois et pour à peu près quelle durée et n'avait de fait pas l'intention de le laisser partir de cette façon.
Cela lui laissait un peu de temps devant lui, ce qui le disposait à accepter la compagnie de Cerdanne.

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Cerdanne
Ah ! Quand même !
L’éducation ca sert à ça…
Répondre aux demandes des jeunes femmes….
Il arrêta ses pas et prit le temps de répondre.
Des paroles peu engageantes mais elles permirent à la Provençale de découvrir sous les lueurs blafardes de la ruelle le visage de l’homme…

Elle le regarda en souriant et ne releva pas l’ironie de ses quelques mots.
En d’autre temps, elle aurait prit la mouche et aurait répliquer par quelques phrases bien senties.

Mais là….
la nuit s’étirait et l’Artois l’amusait moins tout à coup…
Le vent s’était levé et les odeurs nauséabondes tourbillonnaient autour d’eux.
Rappelant à qui voudraient l’oublier l’endroit où ils avaient posé leurs pieds.


Le sang, la violence….
C’est partout pareil.
’est la première fois qui compte.


Son regard se posa sur l’homme qui, sans être foncièrement agressif, signifiait à la brunette les limites à ne pas franchir.

Je ne voudrais pas vous empêcher de mener à bien vos affaires quelles qu’elles soient.
Et j’aime boire en compagnie de gens ravis de trinquer avec moi.
Je n’en suis pas encore à mendier pour me désaltérer…
Mais je ne doute pas de votre capacité à être agréable, quand vous le décidez.
Peut-être une nuit moins sombre nous aurons l’occasion de sourire sur cette étrange soirée.
En d’autres lieux…si vous avez l’âme voyageuse. L’Artois n’est pas vraiment accueillant avec les étrangers.

Je vous souhaite d’arracher ses petits secrets au brun…


Cerdanne le regarda une dernière fois, imprimant son visage dans sa mémoire et doucement se fondit dans la nuit….



J’ai eu grand plaisir à participer à votre Rp et vous remercie de m’avoir accueillit en Artois…
J’espère recroiser la plume avec vous…..Bon jeu Bon vent et bonne fin de Rp….Ljd Cerdanne.



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Phelia_valbony
Enfin installé sur une paillasse. Phélia le regardait dans les yeux. L'homme paraissait tellement souffrir, mais elle allait encore le faire souffrir... Ce n'était pas grave. Il fallait le faire...

Alors que la jeune femme détourna le regard un instant pour reprendre son souffle, elle ferma les yeux. Pourquoi fallait-il qu'elle tombe dans des histoires glauques? Pourquoi fallait-il qu'elle fasse tout pour sauver des inconnus?
Elle voulait sans doute se faire racheter à cause de son passé peu glorieux.
Donc! La demoiselle, après avoir prit son courage à deux mains, elle déchira la chemise de De Valois, et examina de près cette blessure plutôt critique maintenant. Était-ce trop tard? Elle s'en fichait royalement, elle avait sauvé une gamine des griffes d'une Armée Normande, et celle-ci avait survécu par on ne sait pas quel moyen à toutes ses blessures. La gamine était mourante, comme cet homme aujourd'hui..


"M'sieur d'Valois, je vais vous sauver, mais n'espérez pas passer dans un trou de souris après cela. Il faudra répondre aux questions de Damoiselle Melly. Maintenant, serrez les dents..."

Phélia avait remarqué que la blessure saignait un peu moins maintenant, et c'était le moment de recoudre. Cette Herboriste n'avait pas l'habitude d'utiliser le feu et préférait largement les aiguilles avec le fil, c'est moins dangereux.
En serrant les dents, elle alla vers la petite cheminée où elle fit chauffer l'aiguille avant de la désinfecter au Calva, son alcool préféré même si ça venait des Normands.

La blessure était ouverte au milieu ventre, un peu au dessus du nombril. La plaie était tellement ouverte qu'on pouvait facilement voir si un organe était atteint. Par chance, l'arme n'avait pas trop fait de dégât. Du moins, elle l'espérait vraiment...Elle n'a jamais fait de la médecine approfondit elle! Qu'importe, personne ne voulait le sauver, cet étranger.

Les petits doigts de Phé s'occupaient de mettre le fil dans la fente de l'aiguille pendant que son esprit était ailleurs. Ca lui rappelait beaucoup de chose, cette blessure au ventre, surtout la sienne il y avait quelques mois... Tout en secouant la tête, elle essayait de chasser ses lointains souvenirs pour être concentrer sur sa tache actuelle: Sauver quelqu'un.
L'aiguille ne mit pas trente-six heures à rentrer dans la peau froide du mourant pour commencer à coudre.
Elle fit passer le fil d'un côté de la peau, puis de l'autre côté, et la plaie commençait déjà à se refermer, bien sûr, pas parfaitement, et il y avait toujours du sang qui voulait s'échapper. L'aiguille en vint au bout de trou.

La Valbony souffla fort pour tenter de ne pas s'évanouir, oui il faut rappeler peut-être qu'elle venait de s'échapper du couvent pour retrouver son fils, et qu'elle n'avait rien dans l'estomac depuis quelques jours. Et la fatigue qui se montrait de plus en plus au dessus de ses yeux, de grosses traces bleues étaient visibles à chaque nouvelle heure de la nuit.

L'horreur enfin fermée, la jeune femme prit une bassine d'eau chaude et nettoya sa blessure avec douceur, l'eau chaude glissait sur son corps pour venir se coller au sang sec. Elle remit l'éponge dans l'eau, la nettoya et refit la même chose, jusqu'à qu'il ne reste plus de sang...Sur ce corps blanc et froid.

"Maintenant, c'est à lui de prouver qu'il veut vivre... Je n'ai plus rien à faire".

Ses yeux passaient tout son corps au peigne de fin, et s'aperçut qu'il avait des traces plutôt bizarres sur le torse...Des sortes de bleus... Cet homme avait des choses à cacher, pourquoi avait-il tant de traces sur le corps. La question qui lui brulait les lèvres c'était: Qui avait faire ça?

Mais il ne pourrait pas répondre..Il était trop faible pour ça.
Elle prit de l'onguent, et en passa sur le ses bleus avant de lui mettre un bandage, à la fois sur la blessure, mais aussi sur la pommade à base de plante.


"Il souffrira moins ainsi..."

Voilà, elle avait fait son travail. Doucement elle rangea tout et mit une couverture sur lui avant de se diriger vers la sortie. Maintenant, il devrait se débrouiller tout seul. Elle n'avait plus rien à faire ici...Il fallait mieux disparaitre avant qu'il se réveille, même si elle savait que quelque chose la retenait près de lui...Il fallait lutter contre ses envies stupides et sa curiosité.


"Melly..Je n'ai plus rien à faire là maintenant...Veilles sur lui si tu peux, et fait attention aux idiots de dehors, j'voudrai pas qu'ils me le fassent crever après avoir sué pour le sauver..."


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Melly
Melly observait depuis la porte Phélia agir et soigné le blessé. malgré la distance, elle reconnu les coups et les bleus qu'il avait sur le corps. Encore quelques mystères à éclaircir.
Elle fronca les sourcils en entendant la jeune femme dire qu'elle partait, les laissant seuls.

" - Tu ne restes pas pour le veiller?
Au fait Louis est avec moi le temps que tu te retapes, il est en train de dormir à l'hotel. Tu n'as pas besoin de t'inquièter pour lui, il va bien, il m'a rejoint et je veille sur lui. Veux tu te reposer un peu? "



[i] Laissant le blessé dormir et Phélia se reposer, elle alla s'installer à son bureau pour faire son rapport sur la nuit.

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