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[Armée] Camp du 2nd Corps de la BDN

Alcalnn
Bienvenu à tous!
Vu qu'on est là, autant faire un RP non?
Alors quelques petits rappels:
Tout le monde peut faire un RP, sur le principe qu'il garde la logique du RP.
Rappelez vous quel est vostre statut: noble, roturier, soldat, milicien, officier...
Essayez aussi de vous renseigner sur l'équipement du XVeme siècle afin d'éviter les anachronismes!
Et surtout: AMUSEZ VOUS!






[Jour d'arrivée d'Alcalnn Blackney, Vicomte du Mont Saint Michel, Baron de Saint Paer, Connestable de Normandie.]

Blackney avait cheminé avec sa petite troupe jusqu'à Dieppe. Quand on était Vicomte et Baron, on pouvait se permettre d'entretenir une belle lance... Cranequiniers, archers, coustillers... l'un portant le gambison, l'autre une broigne... mais la plus part adoptaient une brigandine. Chapel de Montauban, salade ouverte, barbutes pour protéger la tête, mitons et gantelets pour les mains. Parfois, l'un d'eux arborait un plaston d'acier avec ses branconnières prouvant son statut de vétéran et de bien soldé.
Leurs épées étaient des plus diverses, du bazelaire lourd et tranchant, au panzerstecher léger et perçant!
Bref elle en imposait...
Mais le Vicomte qui la commandait jurait avec ses hommes. Il était vêtu d'un pourpoint et de chausses noires, sobres, seule sa dague et son épée rappelaient son rang.


-Monseigneur, croyez vous qu'on va se battre?
lança un des compagnons.

-Je ne sais Tinchebraye. Il me serait amer de combattre les Artésiens.

-On les dit pas si riches en plus.

-Je vois ce qui t'interesse...


Puis il revint à sa réflexion... Sa douce n'était pas là, au loin, en Limousin, livrant son combat contre la peste. Hervald, lui, son fils, était entre les mains de Lodania, au Mont. Il y avait de quoi réfléchir.
Il tira sur la pointe de sa barbe ou quelques poils gris commençaient à se faufiler... Quelle allait être la stratégie Royale? Bonne question. Et dire qu'à la base ils n'étaient que sensés remplacer l'ost de Dame Dunhyll, afin qu'elle et ses hommes puissent se reposer...
Mais les voilà arrivés, les murs de Dieppe droits et fièrement élevés devant eux. Il fallait créer un nouveau camp...


[Aujourd'hui]


Le campement du 2nd Corps était depuis quelques jours terminés, il était situé sur la rive nord de la Béthune. Les soldats de la Bande et les miliciens avaient bien travaillés. Un fossé avait été creusé, une palissade dressée, des tours à espace régulier érigées... En somme, une vrai petite ville. Vendeurs de tout poils, cantinières, forgerons itinérants et bien sur, des ribaudes, s'égaillaient dans ce camp construit tel que Végèce le préconisait, en carré avec la tente du capitaine au centre.
En parlant de ce capitaine, il était dans sa tente. L'aube levée depuis peu, il s'était affrété après une longue soirée passée à discuter avec ses officiers du camp, avec les Grands qui composaient sa lance, et surtout, avec le Lieutenant Général Julien, avec qui il discutait de telle ou telle missive venant de Rouen, Avranches... ou même Paris!

Il avait enfilé son doublet armant. Plus épais, plus lourd et renforcé de bandes en cuir, il était destiné a amortir les chocs et à recevoir sur ses sangles les pièces de l'armure. Cela manquait de la pompe d'un homme d'arme en grand harnois, mais fallait avouer que c'était plus confortable... Et puis avec les missions de reconnaissances envoyées au Nord, ce n'était pas une attaque surprise qu'il craignait le plus.
Il ceignit enfin sa ceinture d'arme et sortit de sa tente. Rolan, le capitaine de sa garde, était déjà prêt et tisonnait le feu dans son foyer devant la tente. L'homme se faisait vieux. Depuis le temps qu'il accompagnait le Chat et qu'il veillait sur lui... Il était presque comme un père. Ce petit homme brun, trapus, à la barbe soigneusement taillée en pointe... Il était la représentation même du vieux soldat de métier. Le Vicomte le salua:


-Bonjour mon vieux.

-Monseigneur.

-Des nouvelles des francs coureurs?

-Toujours rien d'après ceux qui sont revenu à l'aube. Les Artésiens stagnent. Ils croient toujours qu'on va les attaquer.

-Les fous. Décidement, certains capitaine Artésiens sont de piètre stratèges... Je suppose que Torchecul doit être derrière tout cette mauvaise presse!

-Cet homme est un fredin! J'aimerais pouvoir lui écraser ma masse sur la figure à l'en faire éclater comme une courge bien mûre!


-Tempère toi mon ami, je crois que ce n'est pas pour dessuite que tu pourra affranchir ton envie, que de plus, je partage.


Le Chat se frotta les mains au dessus du feu... C'est qu'il faisait froid! Les hommes avaient ils bien dormis? Il l'espérait. Qui serait le premier à le visiter? A moins qu'il ne passa dans le camp? Il se réservait se luxe vers la mi journée...

_________________
Antiloque


Antiloque avait entendu parler de l'arrivée du Connestable de Normandie et des ses hommes. Ayant été averti par le Lieutenant-Général Julien que lui et la Lance des Hautes Falaises allaient être incorporés dans le second corps de Bande de Normandie, il se rendit immédiatement sur les lieux où Alcalnn Blackney avait décidé d'établir le campement de l'armée. Sur place il s'aperçut que les travaux d'édification du campement avaient déjà débuté. Sans perdre un instant, il envoya un garnement quérir les soldats de la Lance pour qu'ils participent eux aussi aux travaux, puis il s'empara d'une bêche et commença à creuser l'indispensable fossé.

Le camp fut rapidement construit, plus rapidement en tout cas que ce que n'avait pensé Antiloque. Il fit alors appeler les soldats de sa lance et leur dit:


Compagnons,
A présent nous logerons ici, et ce, tant que nous serons en service dans cette armée. Ainsi il nous sera plus aisé d'agir dans l'urgence. Alors allez chercher ce dont vous avez besoin dans vos habitations et revenez installer votre tente près de la mienne. J'établirai ma tente, ici-même, près de l'angle Nord-Est du camp. Tachez de me rejoindre au plus vite.


Sur ce, Antiloque congédia les soldats et s'attela à dresser sa tente, ce qu'il fit non sans difficultés cependant. L'aménagement intérieur n'était pas fabuleux, mais étant donné le caractère provisoire du logement, cela serait largement suffisant. Une fois installé, et alors que les soldats de la Lance des Hautes Falaises commençaient à installer leurs tentes, le foyer central et divers mobiliers à usage collectif (tables, bancs, etc), Antiloque décida d'aller faire un tour dans le campement. Il vit alors la tente du Connestable et se promit d'aller le visiter le lendemain matin.

Il s'y rendit non sans appréhension tant la réputation du Connestable était grande, et l'ensemble des titres nobiliaires de ce dernier l'impressionnait d'autant, lui simple roturier. L'aube était encore fraîche quand il s'approcha de la tente centrale. Il vit deux hommes près du feu dont un semblait adopter une attitude respectueuse vis-à-vis de l'autre. Antiloque s'adressa alors à l'autre.


Monseigneur!
Je présume que vous êtes sieur Alcalnn Blackney, Vicomte du Mont Saint Michel, Baron de Saint Paer, Connestable de Normandie, n'est-ce pas?

Le Lieutenant-Général Julien m'a beaucoup parlé de vous mais c'est la première fois que je vous vois et j'en suis ravi. Mais excusez-moi j'ai oublié de me présenter.

Je suis Antiloque, varlet de la Lance des Hautes Falaises de Dieppe.

Je viens vous voir pour prendre les ordres et également vous demander une faveur. Auriez-vous l'amabilité de visiter ma lance? Il est toujours agréable pour un soldat de rencontrer en personne celui qui le dirige. Si vous acceptez, sachez que nos quatiers sont établis près de l'angle Nord-Est du camp.
Jglth



[Jour d'arrivée d'Alcalnn Blackney, Vicomte du Mont Saint Michel, Baron de Saint Paer, Connestable de Normandie.]

Comme tous les matins depuis une semaine, le Lieutenant Général faisait le tour des remparts pour entendre de lui même de la bouche de ses soldats leur rapport sur les évènements de la nuit. Il passait ainsi plusieurs dizaines de minutes à discuter avec eux, à leur remonter le moral, à les informer des avancées de la situation même s'il devait bien avouer qu'à ce jour il n'en savait guère plus qu'eux, les informations qu'il recevait se contredisant toutes. Néanmoins il se rappelait que durant les campagnes auxquelles il avait participé, une chose avait de l'importance: le moral des troupes. C'est pour cela qu'il essayait de passer le plus de temps possible parmi ses soldats.
Il s'arrêta comme à son habitude à la tourelle sud-est et, les yeux dans le vague, se remémora ses premières campagnes, lorsque tout jeune soldat, engagé dans le 2ème corps de la BdN il avait eu la chance d'avoir des chefs qui se souciaient du bien être de leurs soldats et qui, comme eux, montaient en première ligne, l'épée à la main. C'était eux qu'il prenait pour modèles et espérait un jour se montrer digne de leur confiance et de leurs enseignements. Que de chemins parcourus depuis ces folles nuits en Bretagne... Le Capiaine Reaver avait quitté la Normandie, le lieutenant Patsy avait été appelé à de hautes responsabilités au sein du duché, l'infatigable combattant Alcalnn poursuivait sa carrière en tant que Connétable et le Vieux Duc Aegidius était toujours fidèle au poste. Cela lui avait d'ailleurs fait drôle quand la veille, son ancien Capitaine était venu lui proposer ses services afin de diriger une lance.
Perdu dans ses pensées et scrutant un improbable messager, il n'entendit pas le jeune garçon qui cherchait à attirer son attention en se raclant la gorge.

- désolé d'vous déranger Messire, mais y'a une troupe effrayante qu'arrive par le sud ouest. Y sont pas ben beaux à voir, ça j'vous l'dit. Ayé c'est la guerre alors?


- Comment ça par le sud ouest? mais ils viennent de chez nous alors. Le Chat serait il en avance? Sacrebleu il va me rendre fou celui là!!!

Julien se précipita à la suite du jeune garçon et se retint de rire à la vue du si imposant équipage. Qui aurait pu se douter que sous cet accoutrement d'une simplicité désarmante voyageait le Vicomte du Mont Saint Michel et Connétable de Normandie.

- Vicomte, je suis enchanté de vous accueillir en ces lieux, même si je ne vous attendait pas maintenant...


- Tu n'as donc rien appris à mes côtés? Toujours anticiper et se tenir prêt à toute éventualité voyons. Bon, je te rejoins dans ta tente pour que nous fassions le point.


- Très bien, je vous attend donc sous ma tente.
Lieutenant Coulis, veuillez montrer à Rolan où lui et les hommes du Vicomte doivent prendre leurs quartiers.



[Aujourd'hui]

Avant de se rendre à la tente du Connétable, le Lieutenant Général faisait le point avec le maire de Dieppe, Bouboucastor, sur les volontaires pour la défense de la Normandie.
Dans un coin de la tente, l'Intendant de la BdN, Philippe, s'arrachait les cheveux avec des écus et des rations qui n'arrivaient pas.
C'était dans ces cas là que Julien ne regrettait pas de ne plus être intendant... Ceci dit, il avait d'autres soucis: organiser une armée avec 80% de civils. A son grand soulagement, Aegidius lui avait proposé de mettre son expérience au service du 2ème corps et de diriger lui même une des lances. Cependant, les volontaires de sa trempe ne se bousculaient pas au portillon. Il convoqua les lieutenants de Dieppe et de Fécamp et avec eux s'occupa de la répartition des hommes. Malgré les grommèlements de Philippe et le bruit des parchemins que l'on froisse, ils réussirent tant bien que mal à s'entendre pour placer à la tête des lances des officiers de la BdN ou alors des civils ayant déjà servi. Une fois fait, il les congédia afin qu'ils aillent organiser les volontaires.
Il prit ensuite quelques minutes pour remonter le moral de l'Intendant puis se dirigea vers la tente du Connétable. Il l'aperçut en pleine discussion avec le Varlet Antiloque. Il attendit qu'ils finissent leur discussion puis s'adressa au Chat.

- Bonjour Vicomte. Alors, que penses tu ce campement? Il a plus d'allure que celui où nous étions pendant Hastings ne trouves tu pas? Bon d'accord, les dangers n'étaient pas les mêmes. En parlant de ça, voila ce que j'ai prévu comme organisation pour les troupes.


Tout deux se penchèrent sur le parchemin puis, une fois leur tâche accomplie, ils poursuivirent leur conversation sur un ton plus léger.



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Leandre
Sa bouche s'ouvrit largement, ses bras s'étirèrent, et ses yeux se fermèrent. Assurément Leandre s'apprêtait à bailler. Et il bailla. Un bâillement à s'en décrocher la mâchoire, dont le bruit aurait pu tout aussi bien réveiller l'ensemble du campement à lui tout seul, avec la même force que le chant du coq au matin. Bon d'accord, la comparaison était peut être exagérée, mais les faits étaient là : c'était le matin sur la bonne ville de Dieppe et le jeune garçon se réveillait dans ce nouveau campement pour lui. Puisque sa lance semblait changer d'armée comme de chemise, il fallait bien s'adapter et monter le campement en conséquence, chose qu'ils avaient fait la veille, avant que le sommeil ne l'emporte dans les bras de Morphée, et Aristote seul savait comme ces bras étaient si attirants.

Couché sur son lit de fortune - il s'agissait en réalité d'une simple paillasse - le jeune soldat se redressa non sans mal. Lui qui aimait flâner après s'être réveillé, il était plutôt gâté actuellement. Il se vêtit rapidement de son habituelle paire de braies azur et de sa chemise de même couleur, sans même s'interroger sur la date de son dernier bain, du genre de ceux que la vieille gouvernante lui faisait prendre, et qui étaient remplis de cette mousse blanche. Il écarta ensuite les pans de la tenture pour cueillir les premiers rayons de l'astre solaire. Sa frimousse dépassait juste assez de la tente pour cligner des yeux à cause de la lumière puis pour enfin s'apercevoir que le camp était déjà éveillé, voire même en ébullition. Certains s'affairaient effectivement à alimenter en bois le feu, ou bien déplaçaient de lourds sacs, sans doute de sable ou de paille afin de fournir aux hommes une cible pour s'entraîner, et d'autres apportaient de la nourriture en quantité. Leandre se saisit d'une miche de pain qui passait, du moins elle donnait l'illusion qu'elle passait mais il est évident que c'était un homme qui passait et le pain était dans les mains de l'homme en réalité (ou comment raconter sa vie... le narrateur s'excuse pour ce passage inutile, cela va de soit).

Leandre était maintenant sorti de sa tente, et avait pris place juste devant, assis en tailleur à-même le sol. Mordant à pleines dents dans sa miche de pain, il ne cessait d'observer autour de lui. Un bon soldat était un homme qui savait observer, avait-il retenu. Alors c'est ce qu'il faisait, même si parfois cela était bien inutile, comme actuellement. Avalant une première bouchée, son regard se perdit au loin, tandis que ses pensées fusèrent complètement ailleurs. L'on disait que le chef de l'armée était un Vicomte et Baron reconnu par ses prouesses militaires et son expérience au combat. Vérité ou légende ? Peu importe, il lui fallait rencontre tel personnage. Après la Princesse vanillée, le Pair malpoli, le Chevalier charismatique, et le Vicomte au heaume, il pouvait bien se laisser porté par ses rêves de nouveau.

Finissant de dévorer sa miche de pain avec entrain, le jeune garçon se saisit d'un mouvement habile de quelques cailloux jonchant le sol. Relevant la tête, et donc le regard, il posa ses yeux sur la tente juste en face de la sienne. Il espérait que Louve dormait encore, ou du moins se trouvait encore dans sa tente. Habitué à la taquiner, il ne fallait pas manquer cette occasion, et puis il se devait bien de passer le temps en attendant les ordres pour ce jour. Alors il commença à lancer les cailloux, un par un, dans le tissu de la tente de Louve.

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Vaivai
Vaivai, nouvelle recrue au sein de l'armée Normande, arriva à Dieppe et chercha ses compagnons d'armes

Bon je vais où maintenant? faudrait que je trouve à demander, mais comme il est tard, pas grand monde dans les rues

aprés une longue marche à travers la ville, Vaivai aperçu un villageois

bonsoir messir, pourriez vous m'indiquer où se trouve les campements de l'armée Normande?

Vaivai vit le villageois se tordre de rires

que se passe t il l'ami, pourquoi riez vous ainsi? j'ai dit quelque chose à ce point de drole, que vous vous en tordez de rires?

moi un messil? ben l'plemiele fois qu on m'dit ça, j'va l'dile à l'tavelne ils vont tous pleuler d'liles, bon bon, j'va vous l'dile où se tlouve c'te campement, alols vous plenez tout dloit là bas, ensuite, à gauche, faut suivle tos les glands muls qui selvent à s'defendle, vous aulez une tavelne, plenez en face et là y aula un galde d'votle almée, j'pense qu'il vous l'dila lui où est votle campement

Vaivai essaya de comprendre tout ce que l'homme lui a dit et de retenir le chemin

bon vous remercie mon brave, je vais de ce pas suivre vos indications pour rejoindre mon campement, "enfin c est pas gagné" murmura vaivai

au plaisil messil, bon coulage, ahaha ahahahah.....

Vaivai regarda l'homme rires de plus belle et prit la direction indiquée en se dirigeant tout droit en espérant trouver rapidement le campement
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la carte de pêche---> http://peche.melyadon.info/index.php5
Alcalnn


Pour rompre le jeûne matinal, Rolan avait préparé quelques pommes, un tranchoir et une bonne part de fromage. Rien de tel pour commencer la journée que de se remplir l'estomac. Est ce que Nennya, là bas, avait de quoi manger? Il supposait qu'elle était logée dans un endroit plus chaud et plus douillet que lui. Les limougeaux étaient des gens biens non? Enfin, il l'espérait.

-Vous ne mangez pas messire?

-Si si Rolan.

-Si vous rentrez tout maigre comme un coucou, vostre dame va me passer un sacré savon.


-Elle te terrifie tant que ca?

-Il en faut plus pour me terrifier...


-C'est bien ce que je pensais.


Il arracha un bon pan de la miche de pain et mordit à pleines dents, puis saisissant l'outre il se rinça la bouche au moretum, ce doux vin de mûre était sucré et enivrant. En abuser s'était s'assurer un mal de crâne du tonnerre!


-Monseigneur! Je présume que vous êtes sieur Alcalnn Blackney, Vicomte du Mont Saint Michel, Baron de Saint Paer, Connestable de Normandie, n'est-ce pas?

-Effectivement, c'est moi, enfin, la ,prochaine fois, Alcalnn Blackney sufira.
répondit il en riant.

-Le Lieutenant-Général Julien m'a beaucoup parlé de vous mais c'est la première fois que je vous vois et j'en suis ravi. Mais excusez-moi j'ai oublié de me présenter. Je suis Antiloque, varlet de la Lance des Hautes Falaises de Dieppe.

-Enchanté officier, de vous rencontrer aussi. Je ne sais ce que le Lieutenant Général a pu vous raconter... c'est inquiétant.

-Je viens vous voir pour prendre les ordres et également vous demander une faveur.


-Ah! Ca commence! quel sens de l'humour...
Cela devait être déroutant pour ceux qui ne fréquentaient pas le Chat...

-Auriez-vous l'amabilité de visiter ma lance? Il est toujours agréable pour un soldat de rencontrer en personne celui qui le dirige. Si vous acceptez, sachez que nos quatiers sont établis près de l'angle Nord-Est du camp.

-Je n'y manquerais pas. Je le ferais à la mi journée.


Alors qu'il allait demander au Varlet si ils avaient eu des nouvelles d'éclaireurs, il fut interrompu par l'arrivée de Julien... Décidement, à ce demander si il ne pouvait se passer de lui...

- Bonjour Vicomte. Alors, que penses tu ce campement?

-Salutations Lieutenant Général. Je trouve ce campement très bien. Les Anciens n'auraient pas fait mieux je crois... As tu déjà lu Végèce? Tacite? non? Pas bien grave, lis le Comte de Saint Omer et de Lille, c'est déjà très bien, dommage qu'il soit Artésien... Mais heureusement du bon coté!

-Il a plus d'allure que celui où nous étions pendant Hastings ne trouves tu pas? Bon d'accord, les dangers n'étaient pas les mêmes. En parlant de ça, voila ce que j'ai prévu comme organisation pour les troupes.


-Effectivement, le danger n'est pas le même et ca change des chariots... Voyons voir ce que tu as prévu.

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Coulis
Le camp était décidement annimé ce matin. Tant de soldats de tous les horizons Normands, tant de Dieppois fidèles qui avaient répondus à l'appel du Duché. Il cherchait souvent du regard ses propres troupes Dieppoises parmi les Gardes Normands.

Coulis attendi que les differents protagonistes aient fini de s'entretenir pour y aller de sa présentation.

Mon Capitaine Alcalnn Blackney, je me présente.

Coulis, Lieutenant de la Bande de Normandie de Dieppe,

Coulis n'était jamais à l'aise dans ce genre de situation, mais ce qu'il faisait subir à ces jeunes recrues, il était normal qu'il y soit confronté lui aussi quelques fois.

Il regarda du coin de l'oeil Alix_de_Kerenoc, qui l'avait suivi pour voir de pres le sieur Alcalnn. Il cru voir une pointe d'ironie dans son beau regard emeraude. Surement elle pensait à sa premier présentation lors de sa prestation de serment, lorsque qu'elle ne me connaissait pas encore et tenait là sa revanche


Coulis sourit...et sa presentation faite, rajouta

Je me tiens à votre disposition si vous avez des requetes.

Coulis sourit en son fort interieur. A voir l'homme et sa troupe, il ne pensait pas avoir affaire à un Capitaine de cour et pensa que les requetes ne pourraient etre prècieuses.
Armoria
Elle avait été prévenue : Alcalnn le rude était installé et bien installé, dans con campement. Elle fit donc préparer sa monture, caparaçonnée à ses armes - le cheval du dimanche, en somme - et se fit annoncer quand elle se rendit sur les lieux au sortir de la messe, Forrest trottinant au-devant de son cheval pour prévenir les gardes. Une fois en vue, elle donna ses instructions au valet, assortie d'une plaisanterie qui avait cours depuis longtemps entre eux.

Allez, Forrest, claque, sonne !

Faisant halte, elle se prit à songer que c'était bien pratique d'avoir quelqu'un qui vous annonçait. Quel nom donner à cette pratique ? Ah oui, voilà : un avertisseur.
_________________

[Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique]
Jglth


Alcalnn et Julien continuaient leurs habituelles joutes orales, pratique dont ils étaient friands quand soudain un valet, dans une livrée impeccable et qui ne lui était pas totalement inconnue, vint annoncer le visite de la Princesse Armoria.
A cette simple idée il blêmit et commença finalement à trouver que le campement dont il avait coordonné la mise en place n'était pas si bien que ça... Tout du moins, pas pour accueillir une Princesse.
Ce bref moment d'angoisse passé, il se fit la réflexion que c'était un grand honneur que la Princesse faisait à la Bande de Normandie et aux citoyens Dieppois mobilisés.
Puis se tournant vers le Chat, qui semblait prendre un malin plaisir à voir son visage passer par les différentes couleurs de l'arc en ciel, il l'apostropha de la sorte.

- Rigole mon ami, rigole. Je te signale que je ne suis pas comme toi un familier des grands de ce royaume. Euh, au fait, on s'adresse comment à une princesse?

Puis se tournant vers le valet:

- Vous pouvez dire à vostre maitresse que c'est avec un immense honneur que nous l'accueillons dans ce bien modeste campement.

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Neiviv


Neiviv admirait le splendide des falaises de Dieppe depuis le campement du 2ème Corps dont il faisait partit.
Il était équipé d'une armure de cuir bouilli qui le faisait cuire par cette journée ensoleillé, d'un fauchard, d'une miséricorde: qui tient son nom du dernier mot des victimes de cette longue dague , et d'un arc qu'il avait attaché dans son dos.
Il mangeait tranquillement la miche de pain qu'un paysan lui avait gracieusement offert tout en médidant sur sa vie:
Il était sous-lieutenant de la garnison de Dieppe, il ne se rendait que très peu en taverne, sans les autres soldats, il serait seul.
Il restait d'ailleurs assez à l'écart du monde, même s'il entretenait de bon rapport avec les autres.

Il passa le regard sur le Lieutenant Général et sur le Connétable.
Malgré le code qui aurait voulu qu'il aillent faire ses présentations à ses supérieurs, il préféra rester assis là.
Il n'aimait pas parler, il était assez timide, et préférait qu'on lui adresse la parole en premier.
Il connaissait par contre toutes les coutumes de respect, auxquelles il se plirait sans rechigner si ces 2important personnages de Normandie qu'il regardait venait vers lui.

Il ferma les yeux et pensa à son existence:
Pourquoi était-il là, si c'est pour finir solitaire?
Pourquoi était-il soldat?
Pourquoi vivait-il encore sur cette terre de guerre?
Il trouva finalement la réponse dans le fond de son coeur: le peu d'amis qu'il avait.

Il rouvrir les yeux et vu quelqu'un approcher des portes de la ville.
Il se dépêcha d'aller intercepter cette personne pour vérifier son identité.
Il arriva devant les portes, quelques secondes avant que le voyageur n'entre dans Dieppe.


Halte là citoyen, qui êtes-vous???

Le voyageur semblait âgé, mais pas vaincu par le temps vu les muscles de celui-ci.
Il répondit au sous-lieutenant:


Je suis Hamricker, le marchand de laine itinérant, je passe habituellement de çi et là pour vendre des laines dans d'autre région, mais je suis en ce moment à cours de marchandises. Je suis donc venu refaire mon stock.

Le soldat le regarda de haut en bas, ne remarquant aucune agressivité sur le visage su marchand, et aucune armes.

Vous pouvez passer messire Hamricker.
Bon séjour à Dieppe.


Le viel homme ne demanda pas son reste, et entra dans les remparts.
Le soldat retourna donc aux campements pour guetter l'approche de nouveaux visiteurs.


Désolé si quelqu'un s'appelle Hamricker, ce n'était pas intentionnel

_________________

Sous-Lieutenant de Dieppe.
Louve.
Le jeune garçon avait eu le temps d'envoyer l'équivalent d'un rocher dans la tente de son amie qu'une présence se glissait à ses côtés et susurrait à son oreille.

Qu'est-ce que tu crois que tu es en train de faire hmm ??

A peine le temps pour lui de se retourner vers le visage aux yeux pétillants de son amie que déjà elle lui sautait dessus et le faisait rouler à terre dans un grand rire.

Surveille tes arrières soldat !

Elle avait posé à terre sa gamelle et les quelques ustensiles de cuisine empruntés à sa marraine pour le campement et s'appliquait à le plaquer au sol comme il détestait qu'elle le fasse. Oh cela faisait un petit temps déjà qu'elle était levée et qu'elle guettait la tente du dormeur pour tenter d'y voir le moindre signe d'activité. A la fin n'y tenant plus elle s'était préparé de quoi déjeuner dans un grand remue-ménage, espérant que le fumet de la viande -oui; Louve était exclusivement carnivore ces jours-ci- ou au moins le bruit occasionné réveilleraient le loir dans sa tannière.
Mais rien, pas même une interruption de ses ronflements (hé oui, à son âge...)... C'est donc en soupirant que la jeune fille avait été laver ses ustensiles de cuisine à un ruisseau proche, revenant juste à temps pour découvrir les frasques du Valfrey semblait-il...

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Alcalnn



Le camp commençait à battre tel un coeur dont les soldats en étaient le sang. C'était agréable cette vie martiale, il avait cela dans le sang, peut être charrié par le sang ancestral normand? Du moins ne brandissait il pas sa hache a table et ne se tapait il pas les cuisses comme un rustre. Quoique parfois, trancher un débat d'un bon coup d'épée lui était passé par la tête.
Mais il fut interrompu par un cérémoniel quelque peu particulier.



-Mon Capitaine Alcalnn Blackney, je me présente. Coulis, Lieutenant de la Bande de Normandie de Dieppe, je me tiens à votre disposition si vous avez des requetes.

-Enchanté Lieutenant! Vous avez là une belle garnison et ma première requête sera que vous vous sentiez plus à l'aise. Vous n'êtes pas là devant le Roy et nul besoin d'hausser le ton vous êtes à vostre place ici, tenez là.


Peut être y était il allé un peu fort... Mais il fallait qu'il se sente à l'aise, il s'expliqua:


-En effet Lieutenant, pourquoi mettre une distance entre nous? Je partirai au combat en hurlant et vous serez obliger de me suivre, tant qu'a faire, autant que vous suiviez quelqu'un dont vous vous sentez proche non?

Ah bein tient... en parlant d'être devant le Roy... que venait donc faire un homme à la livrée de la Princesse? Il pensait la Princesse car il ne connaissait qu'elle... Que disait le proverbe? "Unique donc préférée?"

-Rigole mon ami, rigole. Je te signale que je ne suis pas comme toi un familier des grands de ce royaume. Euh, au fait, on s'adresse comment à une princesse?

-J'ai l'air de rigoler? Pietre condition que la mienne pour un soit disant familier des Grands de ce royaume... Et pour les princesses ont dis vostre Altesse.

- Vous pouvez dire à vostre maitresse que c'est avec un immense honneur que nous l'accueillons dans ce bien modeste campement.


-Il est pas si modeste! Je le trouve très bien moi ce camp! Et si la Princesse le trouve misérable et bien que m'importe!
lanca t il une fois que le gonfanonier fut reparti.


Il se tourna vers Rolan, qui touillant le ragout, haussa les épaules. Et bien il était soutenu... Mais que pouvait donc bien faire la Princesse, et accessoirement Grande Maistresse du Royaume, ici? Bah! Peut être voulait elle simplement avoir le plaisir d'une petite conversation avec le Blackney bien sur?
Revenant à ces interlocuteurs il se passa la main sur le visage et dit:

-Pour combien de jours avons nous encore du ravitaillement? J'aimerais que si nous avons à cheminer, ce dont je doute, mais peut être cette Auguste arrivée va certifier ce doute, il nous faudra le faire sans tarder.


Il passa les mains dans son dos et prit une profonde inspiration... C'était le moment de discuter stratégie...

-Officier, si jamais vous devez apprendre quelque chose sous mon commandement, c'est que la vitesse de réaction est le premier pas vers la victoire. Peu importe vostre nombre, peu importe les signes divins, si vous êtes en retard, vous avez déjà un pied dans la tombe. Dois je vous rappeler que Philippe VI de Valois perdit la moitié de son Royaume parce qu'il cheminait trop lentement?


Il espérait que ce conseil rentrerait dans leurs tête et que le jour où ils auraient un commandement ils se rappellerait le Capitaine grisonnant, un peu désuet, qui le leur prodigua.

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Armoria
L'avertisseur Forrest avait claqué, avait sonné, et la place était ouverte. Brave Forrest. Elle termina le peu de chemin qui lui restait à parcourir, et démonta devant la tente d'Alcalnn.

Messires, le bonjour à vous. Je me suis dit qu'une petite visite dominicale serait ma foi assez sympathique...

Arrivée peu princière hormis l'annonce faite par Forrest. Elle gardait le ton cérémonieux... Pour les cérémonies. En entrant dans le camp, elle avait regardé ça et là, avec malgré elle l'oeil de celle qui en peu de temps avait hélas connu bien des batailles et bien des campements. Son air avenant en disait long sur l'opinion qu'elle avait sur la tenue de celui-ci.
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[Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique]
Kalimalice
L’escorte royale était à Dieppe depuis plusieurs jours, kali arpentait le petit village pour le découvrir. En ce dimanche elle se rendit à l’office, pour une fois qu’elle avait le temps d’aller visiter la demeure d’Aristote .Une fois sa prière faite l’orléanaise se rendit vers le marché .S’arrêtant ça et la, aux abords des étales.
Elle avait déjà entendu parler du campement mis en place par Alcalnn.
Depuis son arrivée elle avait eu envie d’aller le saluer, mais elle se demandait si la situation et la charge de travail permettrait au connétable de la recevoir.

Ses pas la menèrent au campement, mais quelle tente était la sienne .Elle approcha d’un homme en faction.


Voudriez-vous m’annoncer à Alcalnn Blackney.dites lui seulement que je suis Kalimalice et que je souhaiterais le voir

Regardant l’homme portait son message, elle commençait à sourire enfin elle allait avoir des nouvelles de Nennya et du petit chaton qu’elle avait aidé à mettre au monde.
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kalimalice.....
_faile_
Faile s’était recroquevillée sur elle-même. Elle avait froid. Péniblement elle ouvrit une paupière. Le lieu n’était guère familier. Tout lui revint d’un coup en mémoire. Son voyage depuis Fécamp dans la lance d’Audlina puis son incorporation dans l’Armée. C’était la seconde fois qu’elle venait à Dieppe pour se battre. La nuit avait été calme et ces quelques heures de sommeil lui avait fait le plus grand bien après la surveillance incessante des entrées et des sorties.
Comme tout soldat en alerte elle avait dormi toute habillée, prête à intervenir au moindre bruit. La paillasse était inconfortable mais il n’était pas le moment de faire les difficiles…

Comme tout soldat débutant, elle n’était que peu équipée. Sa dague personnelle et un bâton qu’on lui avait confié.


Pourvu qu’il ne se brise pas pensa-t-elle en l’observant. Et surtout pourvu que je ne m’assomme pas avec…

Dubitative elle observait le morceau de bois tout simple qu’elle tenait à la main se demandant comment elle devait le tenir… au moins, une fourche avait le mérite de piquer davantage…

Bah, on lui donnerait bien une leçon…

Vite prête elle s’approcha du feu qui alimenté soigneusement avait brulé toute la nuit.

Il lui fallait quelque chose à avaler…

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