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[Armée] Camp du 2nd Corps de la BDN

Alix_de_kerenoc
La jeune femme s'était dépêchée de rejoindre le camp qui se formait dès l'annonce que lui avait faite son lieutenant. Elle avait vu quelques tentes de campagnes et les feux qui brûlaient comme aux enfers.

Tous les officiers étaient là et palabraient ensemble presque comme au marché.... Alcalnn, le gouverneur de l'armée qu'elle apercevait pour la première fois... et les lieutenants... le sien, Coulis, et encore autres... Jglth et Antiloque... et encore Neiviv... elle ne savait même où était son maître d'armes.
Si seulement ils avaient eu signe distinctifs sur leur vêtures... mais rien.


Alix, son bâton comme seule arme à son dos, était restée en arrière un moment avant de passer loin d'eux pour rejoindre un des feux et s'y réchauffer... et distinguer d'autres soldats comme elle, Louve et ce plus jeune qu'elle encore Leandre et elle leur avait fait un signe de la main pour les saluer, mais avait choisi le feu un peu à l'écart, non loin de la tente où elle avait été affectée.

Elle s'était accroupie sans un mot et avait sorti son couteau pour l'aiguiser un peu et qu'il soit près à pénétrer les chairs sans accoue si jamais elle aurait besoin de s'en servir.


Lentement elle passait la pierre à la lame, se concentrant sur son geste qu'elle répétait.
Mais d'un coup au petit bruit d'un brindille qu'on écrasait tout près d'elle,
Alix souleva la tête à la femme qui s'avançait avec son bâton à la main pour prendre un peu de chaleur au feu... une jeune recrue comme elle... mais qui semblait avoir eu du chemin à faire pour venir jusqu'à Dieppe.
Elle semblait transie...
Chance qu'elle-même avait une veste piquée qui lui gardait la chaleur au corps.
Passant la lame sur sa cuisse tout en se redressant, elle prit une miche dans sa besace pour tailler un morceau.
La jeune fille au cheveux d'ébène esquissa un léger sourire et tendit la belle tranche de pain à la femme en faisant un petit geste du menton... pour l'inciter à prendre.


Tenez compagnon... je pense que vous avez faim... nous allons manger ensemble en nous chauffant...
Euh... c'est comment votre nom...
Moi, c'est Alix... soldat de la lance du lieutenant Coulis... enfin Coulis du Fief de L'abbaye de Mortemer, le grand avec les cheveux si pâles... je suis dans l'armée du gouverneur Alcalnn... l'homme qui est là-bas avec une belle armure.


Elle remit son couteau à sa ceinture et mordit à pleine dents dans le reste de la miche, tout en se penchant pour rajouter une bûche de chêne au feu.
Elle se tourna un peu pour lui montrer le bâton accroché en travers de son dos.


Vous voyez compagnon... je n'ai pas plus que vous... même pas un bouclier...
Mais on va vous répondre qu'il faut les deux mains pour faire avec le bâton... alors pas besoin de bouclier pour les jeunes recrues.
Antiloque


Antiloque quitta la tente du Connestable légèrement dérouté par cette personne que tout le monde surnommait le Chat. D'ailleurs ce surnom lui allait plutôt bien, impénétrable, imprévisible, rusé, tout comme les félins. Absorbé par ses pensées, Antil ne s'était pas rendu compte qu'il était déjà arrivé aux tentes de la Lance des Hautes Falaises. Sur place il fut attiré par des cris qu'il connaissait bien, ceux de Louve et Leandre qui se chamaillaient déjà. Voyant le triste état dans lequel ils se trouvaient après s'être roulés par terre, il leur dit:

Allez hop debout vous deux!
Je vous rappelle que nous sommes dans un camp militaire et de surcroît en alerte, ce n'est donc ni le moment ni le lieu pour se battre comme des chiffonniers.

Comme punition vous serez de corvée d'eau aujourd'hui et également responsables de l'entretien du foyer de la lance.

Enfin il est possible que le Connestable fasse un tour par ici alors allez vous laver et soyez présentables.

En les voyant partir quérir de l'eau au puits, Antiloque se demanda s'il était vraiment raisonnable des les avoir engagé, eux qui étaient si jeunes, et de les exposer aux dangers du métier de soldat. Cependant ils avaient été recommandés par son maître d'armes Grandkhan et vu l'expérience et la sagesse de ce dernier, il devait avoir de bonnes raisons. Quoiqu'il en soit Antiloque se sentait particulièrement responsable de ces deux jeunes soldats et savait qu'il ferait tout pour les préserver de la mort.
Neiviv


Le sous-lieutenant attendait toujours que quelqu'un se manifesta.
Il jeta un coup d'oeil à la vallée du haut des remparts.Rien.
Il se décida alors à regarder vers le campements.
Les soldats Léandre et Louve se battait comme des chiffoniers.
Ils étaient jeunes, il avait encore l'envie de croire à une belle vie.
Un coup d'oeil à gauche des 2 jeunots, et v'là leur varlet qui les envoie en corvée de puits.
Le LG Jglth qui discute encore avec le Vicomte Alcalnn.
D'autres gens approchent.
Quelle bonne ambiance.
Il devait être le seul personnage morose, la tâche sur le paysage.
Il resta sur les remparts toutes la journée, et s'y endormit en même temps que le soleil.

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Sous-Lieutenant de Dieppe.
Jglth


Encore une interminable réunion avec le Connétable venait de s'achever. Suite à un courrier du Duc la situation venait de se clarifier.
La diplomatie était en train de l'emporter. Une nouvelle fois la plume était plus forte que l'épée.
Il se dirigea vers les quartiers des gardes normands pour leur annoncer la bonne nouvelle. Ils allaient pouvoir rentrer chez eux. Certes ce n'était qu'à quelques centaines de mètres du campement mais l'absence de leur proches et une attente angoissante pouvaient atteindre le moral des plus endurcis d'entre eux.
Il les remercia chaleureusement et leur annonça que très prochainement le Connétable s'adresserait à eux et était porteur d'un message du Duc.
Devant les cris de joie qui s'élevaient de la tente du commandement de la garde normande, certains soldats de la BdN s'approchèrent afin d'en apprendre davantage.
Lorsqu'il écarta les battements de la toile, le Lieutenant Général tomba nez à nez sur ses soldats qui le regardaient avec espoir.
Il s'adressa ainsi à eux:

- Pour faire taire toutes les rumeurs je veux que vous sachiez mes braves soldats et soldates que l'issue de ces semaines de tensions est proche et que nous ne devrions pas avoir à combattre. Néanmoins, je ne peux vous accorder encore le droit de rentrer chez vous car il nous faut maintenir une troupe à la frontière. Il se pourrait bien que l'ennemi ne soit pas celui auquel nous pensions et que des brigands rôdent dans les parages.
Venez, je dois bien avoir un tonneau de calva dans ma tente, nous allons le partager au coin du feu en attendant que le Connétable s'exprime pour la Bande de Normandie, en son nom et en celui du Duc.


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Neiviv


Neiviv se réveilla sous les chants du coq.
Il posa son regard sur la pierre, et y vit son équipements au complets pour son plus grand soulagement

Sa miséricorde:

Son fauchard:


Son armure:

Et son Arc:

Il remit tout ceci sur lui, et couru sur le sol de sable et de terre de Dieppe.
Il se baladait près du campement, quand il entendit le LG Jglth prononcer un discours.
Il semblerait que ses maudits Artésiens est fini par se rendre compte qu'il ne pouvait rien face aux Normands. Il aurait fallu 3 soldats Artésiens, rien que pour battre une Normande armé d'une seule cuillère en bois, alors contre des soldats entraînés...
Il l'écouta ensuite jusqu'a ce que son supérieur parle du tonnelet de calva dans sa tente.
Il se décida alors, que même s'il y aurait du monde dans cette tente, il se devait de boire au moins un verre de Calva.
Combien de temps s'était écoulé depuis qu'il n'en avait bu avec des amis???
Peut-être des mois.
Tout en pensant à celà, il se dirigea vers la tente du Lieutenant Général
.

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Sous-Lieutenant de Dieppe.
Alcalnn
Petit retour en arrière





Le Vicomte du Mont avait laissé son auditoire méditer sur sa réflexion. Il parlait en connaissance de cause, c'était bien grâce à une initiative osée et rapidement menée que le 2nd Corps avait pu passer derrière les lignes ennemis lors de la dernière guerre de Bretagne. La chose avait été faîte avec célérité et discrétion. La préparation avait, elle aussi, été minutieuse afin de réaliser se tour de force qui avait complètement changer la donne stratégique. C'est ce moment là que choisit la Princesse pour se présenter.

-Messires, le bonjour à vous. Je me suis dit qu'une petite visite dominicale serait ma foi assez sympathique...

-Vostre Altesse nous fait là bien trop d'honneurs! Nous sommes touchés de l'attention que vous nous portez. Laissez moi présenter mes officiers. Tout d'abord, voici Messire Julien, que je crois vous connaissez, qui est le Lieutenant Général du Septentrion, ici le Lieutenant de la Garnison de Dieppe, Messire Coulis, et enfin, Messire Antiloque, Varlet de la Lance de Hautes Falaise.
Sur ce, ce dernier s'inclina et quitta la proximité de la tente de commandement.

Il allait poursuivre quand un picquenaire vint souffler quelques mots à l'oreille du Connestable.


-Princesse, je crois que vous êtes surveillée de près par les Ordres Royaux puisqu'on m'apprend que Dame Kalimalice est là...
Et alors qu'il allait enfin pouvoir enchainer, un coursier arriva, déposa un pli scellé et reparti aussi sec... On pouvait y voir les deux léopards imprimés dans la cire froide.

Dépliant le vélin, il lança un coup d'oeil d'excuse à la princesse et parcouru rapidement le texte. Visiblement, le Duc avait envie de remercier les soldats et il le ferait dans l'après midi.


-Vostre Altesse accepterait elle de m'accompagner visiter les soldats? J'ai des félicitations du Duc à leur transmettre, avec vostre présence, je pense que cela serait ressenti comme un bienfait! dit il en repliant le vélin et en le glissant dans son pourpoint armant...

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