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[RP] Avec pignon sur rue...

Charles
    Le visage angélique de la blonde tendait à la déception à la suite du refus de sa proposition au baron, ce dernier n'allant pas trop se gêner pour ceci, sa franchise étant de mise, il n'avait pas à rougir. Et dans le fond, même s'il n'aurait été au service de Condé, la réponse serait surement de même augure, car l'idée de devoir vagabonder dans des provinces à des lieux de son domicile, l'égayait assez peu pour tout dire.

    Souffrir de solitude, peut être pas...


    Léger sourire en coin, finissant de boire les dernières gouttes trainant au fond du verre de vin de Beaumont. La question était somme tout direct et la réponse ne saurait être dénué de sens et surtout se devait d'être concis et des plus justes. Bien qu'à première vue, il n'avait rien en réserve, c'était peut être l'instant pour se décider au mieux, ce à quoi il espérait. Emprunter certaines charges, assez peu contraignants, mais juste de quoi le distraire durant sa présence sur le territoire bourguignon et qui sait, de rendre service.

    Et voilà qu'elle tenta rapidement de détourner la conversation sur la question d'un petit encas Charles n'en comprit pas grandement la raison, mais accueilli cette nouvelle offre avec un certain plaisir.


    Volontiers.

    Et sans plus laisser le temps à la blonde de s'occuper de ses fromages, il décida tout de même, à répondre à la provocation (si l'on peut nommer cela ainsi) que la Volvent avait fait. C'est donc tout naturellement qu'il reprit les quelques paroles qui s'étaient formées dans son esprit durant la déviation de Della ...


    ... Et sinon, je chercherais plus à m'investir dans des domaines plus pures, tel que les arts ou la science théologique. Les histoires et les mythes m'ont toujours fantasmés et pouvoir contribuer à l'essor d'une quelconque entreprise en ce sens, sans devoir autant mener les opérations me feraient bon plaisir.

    Car, pour tout dire, ce n'est pas les grands offices ou soirées organisés par les nobles qui me mettent en joie. J'ai déjà bien assez gouté à la mondanité, pour en être gavé comme les porcs sous leur amas de maïs.

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Charles de Margny
Baron de Fondi
Chancelier de Condé
Teckel à poil ras d'Autun
Della
Della s'était levée et entrebâillant la porte, elle s'adressa à Anahis, lui intimant d'apporter le fromage du vieux Raoul.

Puis, elle vint reprendre place, emportant dans son élan la carafe qui fut vidée de son contenu dans les deux verres.
Elle en ferait porter une nouvelle par Anahis. On ne sait jamais si la conversation devait durer...pour le seul plaisir de converser.

La Renarde hocha doucement la tête aux paroles du Baron lorsqu'il lui expose ses desseins.
L'homme semblait complexe mais tout à fait intéressant à découvrir, derrière une façade apparemment froide et renfermée, se cachait assurément une personnalité riche et agréable à côtoyer. En quelques sortes, ce Baron-ci lui en rappelait un autre...

La théologie est une très belle matière à étudier, en effet...Malheureusement, les séminaires sont rares. Je veux dire, ceux qui offrent une possibilité d'avancer au-delà du traditionnel diplôme de base. Je me suis inscrite au Séminaire Supérieur Romain il y a des mois et à ce jour, ce Séminaire n'a toujours pas organisé ses cours...C'est assez désespérant...et tellement paradoxal...D'un côté on demande aux Fidèles de s'investir et de l'autre, on leur ferme les portes ! Il n'en demeure pas moins que je dévore avec grand plaisir tous les ouvrages traitant de religion...Il sembla inutile à la Blonde de préciser qu'il lui arrivait encore de lire les chapitres de ses livres d'ancienne religion, elle avait appris à ses dépends que cela était très mal vu.
Quant aux arts...Elle s'arrêta, but une gorgée de son vin.
La pulpe artistique semble bien collée au fond des Bourguignons qui ne répondent que peu aux différents appels lancés à eux...malheureusement. Un long soupir, pas encore de découragement, mais dénonçant une certaine lassitude quand même...passagère sans aucun doute.

Anahis entrait, discrètement.

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    Della de Volvent d'Amahir-Euphor
    Chambellan de Bourgogne

Charles
    Il n'était donc point seul à s'adonner aux plaisirs des études passées, à la chronologie des peuples et de leurs croyances. Serait-il possible qu'il ait trouvé une personne avec qui disserter plus longuement sur ses idées ? Certes, il avait bien l'occasion d'échanger avec différents membres de l'église romaine, mais leurs points de vue étaient toujours un peu abrupte.

    Verres remplis par la blonde Volvent, le barbu porta nouveau le calice à sa bouche afin de s'enivrer un peu plus, écoutant les paroles de son interlocuteur, qui s'étendait sur le manque de réaction bourguignon pour tout ce qui avait attrait à l'art.


    Les deux sciences peuvent se mêler ma bonne Dame. Ne pourrait-on pas plus développer au sein même de la Bourgogne, un format plus pléthorique ? Administrer l'étude des religions avec ses penchants artistiques divers ? Il n'est certes pas aisé de faire parvenir jusqu'ici certaines reliques de diverses civilisations, mais nous pourrions bien piocher par ici ou là, afin de rameuter quelques mondes dans cette sphère.

    Pour ma part, je n'ai pas encore grandement posé question afin de parfaire mes études en un nouveau séminaire, mes années à Malte m'ont enseignés bien nombres de choses qui aujourd'hui, n'ont qu'un désir, être communiés.


    Épanchant à nouveau sa soif, ne cherchant pas non plus à déblatérer tout et n'importe quoi, il entreprit de laisser Della répondre à ses attentes. Peut être serait elle prête à s'investir dans l'idée d'un quelconque projet à côté du Baron, aussi infâme que son apparence le présente.

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Charles de Margny
Baron de Fondi
Chancelier de Condé
Teckel à poil ras d'Autun
--Anahis


Le fromage du vieux Raoul était une pure merveille, ses chèvres donnaient un lait savoureux et le vieux chevrier fabriquait un de ces fromages pour lequel n'importe qui se serait damné !
Anahis trotta jusqu'à la réserve encore peu garnie de victuailles et emmena jusqu'à la cuisine le fameux fromage.
Là, elle en coupa un bon morceau qu'elle coupa en plus petits avant de les disposer sur un planche de bois.
Elle quitta la cuisine et ne put résister davantage, elle piqua un petit morceau qu'elle fourra prestement dans sa bouche.

Ni vu ni connu, elle entra discrètement dans la grande salle où sa maîtresse discutait encore avec le visiteur qui l'avait tant effrayée.
C'est en posant le plateau qu'elle lança un petit regard curieux sur les deux personnes, tendant l'oreille sur leur conversation, prompte à surprendre quelque ragot toujours bon à partager avec les autres servantes de Sémur.
Il lui sembla d'ailleurs que les deux s'entendaient à merveille. N'y aurait-il pas anguille sous roche ?

Ma damoiselle désire-t-elle autre chose ?
La maîtresse indiqua la carafe vide.
Et en plus, ça picolait sec !

Anahis s'en retourna à la cuisine, y remplit la carafe et revint la déposer à portée de main de damoiselle Della qui cette fois, la congédia.
Della
Elle laissa s'en aller Anahis qui comme toutes les servantes était curieuse et ne se priverait pas d'amplifier ce qu'elle pourrait entendre.

Ce petit délai lui laissa du temps pour goûter à la proposition à peine dissimulée que le Baron venait de lui faire. Le "nous", elle en était certaine, n'était pas anodin dans sa bouche.
Etant Intendante de l'ABC, il était certain qu'elle entendait là une idée des plus intéressantes.
Elle saisit son hanap à nouveau rempli et attrapa un morceau de ce bien nommé fromage.


Savez-vous qu'il existe en Bourgogne, une association culturelle ? Mais oui, vous le savez sans doute...
Elle s'appelle l'ABC. A pour Association. B pour Bourguignonne e et C pour Culture.
Figurez-vous que l'une des tâches de cette association tend à l'art, justement...Et je suis certaine que l'étude des arts religieux serait un sujet qui intéresserait l'ABC. C'est innovant, intéressant et extrêmement riche...

Le morceau de fromage disparut entre les lèvres roses et le verre fut levé en direction du Baron, sourire à l'appui.
Mais aucune autre proposition quant à cette idée qu'elle trouvait absolument géniale...Il mordrait ou pas.

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    Della de Volvent d'Amahir-Euphor
    Chambellan de Bourgogne

Charles
    Voici que les victuailles arrivaient. Certes ce n'était pas les entrevues condéenne ou la richesse du festin feraient envier les trois quarts des fermes alentours, mais il y avait déjà de quoi faire frémir quelques palets attentifs. Et pour être franc, le Baron de Fondi avait toujours su se délecter des bonnes choses, encore plus lorsque celle-ci ne lui coutait pas un denier de sa bourse ...

    Alors que la servante quitta la pièce, la belle Volvent répondit aux envies du Margny et à croire son engouement pour l'idée, elle semblait plutôt emballé par les desiderata milanaises. Elle allait même jusqu'à lui présenter plus en fond l'organisation qui pourrait jouir des idéaux du barbu, voir même de les étoffer à travers divers projets ... Une proposition pour pallier les envies de Charles ? C'était peut être l'occasion de saisir son opportunité dans une voie qu'il désirait ardemment suivre.

    L'écoutant jusqu'au bout et levant son verre en direction lorsqu'elle en fit de même, il finit par le porter aux lèvres, goutant à nouveau de ce divin nectar. Gorgé profondément, avalé, verre qui vient se reposer sur la table et remplacé dans les mains rudes du brun par un bout de fromages, il s'adresse solennellement à la blonde.


    Il me serait un plaisir de pouvoir partager mes connaissances au sein d'une telle organisation et l'idée me semble plutôt de bonne augure. Mais je ne cherche bien évidemment à contraindre personne dans mes escapades personnels.


    Fromage qui vient se fourrer entre les dents, la langue qui savoure toute la délicatesse du fruit des pâtures ...

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Charles de Margny
Baron de Fondi
Chancelier de Condé
Teckel à poil ras d'Autun
Della
Et il mordit...à belles dents, avec toute la délicatesse que l'on attendait d'une personne telle que lui.
La jeune femme sourit encore et glissa un regard retenu vers son interlocuteur entré ici, juste pour faire plus ample connaissance...au départ.
Le vin était bon, plus que bon même. A température idéale, il se laissait goûter et boire sans retenue, libérant ses arômes à la manière du plus subtil des poisons, grisant, enivrant, envoûtant.


Vous ne contraindrez personne, Baron, je peux vous l'assurer. Tout qui se donnera à vos projets, le fera selon son libre choix.

Oserait-elle encore remplir ces hanaps déjà vidés trois ou quatre ou cinq fois, elle ne sait plus ? Elle choisit de ne pas le faire d'autorité mais au contraire de laisser à son invité, de disposer au pas.
Ses doigts enserrèrent le goulot de la carafe tandis que sourire et regards proposaient dans une invitation muette.

Et pour sublimer le tout, une autre invitation, très concrète, celle-là.

Si vous aviez l'amabilité de venir jusqu'au Château de Dijon, je vous ferais donner les clés de l'ABC. Je sais que vous en ferez bon usage...
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    Della de Volvent d'Amahir-Euphor
    Chambellan de Bourgogne

Charles
    Ainsi donc, nulle contrainte ne viendrait se mettre sur son projet s'il venait à rentrer dans les rangs de l'organisation. L'idée était plaisante et semblait satisfaire la blonde, ce qui avait pour effet de le confirmer dans ses paroles précédentes.

    L'entreprise était toute offerte à lui, il ne resterait donc plus qu'à développer l'idée et les moyens lui en seraient donné. Tout ceci était de bonne augure et à l'invitation de la Volvent à se présenter sous peu au château de Dijon lui assurait les dernières limites qui pouvaient l'écarter du lancement des opérations.

    Mais en attendant, il prît avec délicatesse et sourire aimable, l'invitation pas si dissimulé que cela, de la blonde à se resservir de la cuvée locale. Verre remplit, il décida enfin de répondre à la Dame, non sans faire revenir le nectar à ses lèvres auparavant.


    Je viendrais ... D'ici peu, je viendrais.


    Il aurait surement encore quelques affaires à régler, tant à Sémur qu'à Dijon. Le contremaitre de son oncle lui avait encore fait envoyer quelques papiers avec certaines sommes déroutantes à régler; une fois ceci fait, il aurait tout temps d'aller rejoindre personnellement la jeune femme au sein de son association bourguignonne.

    Buvant à nouveau une gorgée, il comprît qu'il était peut être l'heure de disposer et de laisser la Dame s'occuper de ses affaires sans plus la déranger que ceci.


    Et bien, merci pour tout cela. Je crois qu'il serait un vice de vouloir abuser un peu plus de votre compagnie ...


    Un sourire en coin accompagna le Baron lorsque celui-ci reposa le verra vide.

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Charles de Margny
Baron de Fondi
Chancelier de Condé
Teckel à poil ras d'Autun
Della
Il serait bon de retenir que le Baron semblait apprécier le Beaumont. Il était aussi intéressant de noter que celui-ci avait tendance à plus volontiers discuter avec un ou deux verres avalés.
Un homme, somme toute.

Un vice...comme vous y allez.
Mais je conçois fort bien que cette agréable discussion arrive à son terme.


Della se leva et ouvrit la porte au Baron.
Je compte donc sur vous.
Ce fut un plaisir ce moment partagé. Sachez que ma porte vous sera toujours ouverte, messire Baron.

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    Della de Volvent d'Amahir-Euphor
    Chambellan de Bourgogne

Charles
    Comme convenu, bien doucereusement, il se leva, satisfait de ce qui fut un entretien, accueil chaleureux à Sémur pour tout deux et entreprise à mener. À croire qu'il serait opportun de passer le nez sous les carreaux plus souvent, on y trouve souvent ce qu'on attendait plus...

    J'y serais, n'aillez crainte.


    Légère inclination, main posée sur son chapeau, il salua bien prestement celle qui l'avait si chaleureusement fait inviter d'un jour sur son canapé. La porte était promise comme ouverte pour un jour futur, voilà qui était de bonne augure, mais un doute persistait, quelle serait la réaction de la bonniche ? Tout un mystère qu'il résoudra la fois prochaine, de monstre passera t-il à triste voleur s'infiltrant dans les murs ? Rien n'était moins sûr.


    A bientôt Dona Della !


    Et il reprit route dans sa quête des beautés sémuroise. Il avait encore tant à voir et le vin qui fut bien apprécié avait de quoi le faire tenir quelques pas avant d'aller s'épancher en une taverne.

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Charles de Margny
Baron de Fondi
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Della
Longtemps plus tard...

Ma dame, une lettre pour vous.

Bien, merci, pose-la là, Anahis, je la lirai plus tard.

Bien ma dame.
Elle a un fameux sceau, cette lettre.


Ah bon ? Que veux-tu dire par là ?

Ben, je sais pas trop mais ça a l'air d'être quelqu'un de haut placé.
Regardez...


La curiosité est toute féminine, tout le monde le sait.
Della se leva donc de son confortable fauteuil et prit la mettre.
A l'instant où elle vit le sceau, elle laissa échapper un :


Ah ben ça, alors !
qui eut pour effet :
Un problème, ma dame ?

Euh...non...non non, tout va bien, merci, Anahis...

La Renarde ouvrit le fameux courrier et le parcourut.
Ce qu'elle y lut la troubla encore un peu plus...mais que lui voulait donc Ingeburge ?
Car oui, la lettre était d'Ingeburge.

Citation:






    A Della de Volvent-Amahir, Chambellan de Bourgogne et Intendante de l'Association Bourguignonne pour la Culture,
    Salut.



    Ma dame,


    Je serai brève car je dois avouer que je doute fortement que vous alliez au terme de cette missive, si tant est que vous l'ayez décachetée; la vue de mes armes vous aura en effet peut-être convaincue de jeter celle-ci au feu. Aussi, si vous l'avez finalement ouverte, ce dont je vous remercie, je me propose d'abréger votre temps de lecture en vous exposant directement l'objet de ce pli que vous tenez entre vos mains.

    Il s'agit en fait là d'une invitation à venir à Auxerre*. Je souhaiterais en fait vous entretenir diligemment de certain sujet et j'espère fortement, mais non présomptueusement, que vous répondrez favorablement à cette demande.

    Soyez assurée que mes intentions ne sont en rien belliqueuses.


    Que le Très-Haut vous garde.

    Rédigé et scellé à Auxerre le dixième jour de décembre de l'an de grâce MCDLVIII.

    SA Ingeburge von Ahlefeldt-Oldenbourg,
    Duchesse d'Auxerre.




C'était vrai qu'elle hésitait à jeter le parchemin aux flammes.
L’inimitié qui régnait entre les deux femmes était palpable à 50 lieues à la ronde.
Mais Della avait fait une promesse à son Hochmeister. Et c'était peut-être là, le premier pas à faire pour que cette promesse tende à se réaliser.

Alors, elle prit la décision de se rendre à Auxerre...

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    Della de Volvent d'Amahir-Euphor
    Chambellan de Bourgogne

Della
[Janvier 1459, fin de mois difficile.]

Della comptait ses sous.
Ca faisait une belle somme, quand même, qui dormait dans ces bourses.
Fruit de son travail, très certainement. Peut-être aussi de quelques petites manigances, de ventes de vin pas très règlotes voire même de pots de vin.
Bah, c'était ça les affaires !
Après tout, pendant des années, elle avait sué sang et eau, maintenant, elle pouvait bien en profiter...
On pouvait la dire riche. Sans se tromper.
A cette somme en écus, il fallait encore ajouter une garde-robe fastueuse et une réserve de vins de qualité assez impressionnante.
Oui, elle était riche.

La veille, elle avait encore signer la vente d'un lopin de terre contre une somme rondelette.
Et demain, elle recevrait le futur locataire de sa maison avec pignon sur rue.
Oui...un locataire qui prendrait bientôt possession de cette belle bâtisse pour un loyer démentiel.
Un locataire ?
Mais...mais alors ??? Cela veut dire que...??? Elle s'en va, la Blonde ????

Anahis, avez-vous trié les vêtements de Charles, comme je vous l'ai demandé ?

Oui, ma Dame. Tous ceux qu'il ne sait déjà plus mettre ont été emballés séparément.

Bien, vous les porterez au couvent, je sais que les soeurs recueillent des nouveaux-nés. Ils leur seront utiles.

Bien, ma Dame.
Et pour les vieux vêtements que vous m'aviez fait mettre au grenier ? Les emportons-nous ?


Non, Anahis, faites de même, au couvent. Les soeurs les donneront aux pauvres.


Anahis se retira après avoir demandé si c'était tout pour le moment.

Sa maîtresse parut soudain bien songeuse...Ce serait une fin de mois difficile...

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    Della de Volvent d'Amahir-Euphor
    Chambellan de Bourgogne

--Anahis


Au couvent, elle avait dit la patronne !
Mouais...si c'est pas dommage quand même de mettre toutes ces belles choses au couvent, pour les pauvres.
Alors qu'elle pourrait être si belle, Anahis, avec ces jolies chôôôôses. Elle en ferait tourner des têtes, la demoiselle avec un si beau décolleté et ces belles dentelles !!!

C'est ainsi que plusieurs des "vieilles robes" de Dame Della changèrent de malle et se retrouvèrent dans celle d'Anahis.
Il lui suffirait seulement de ne pas les porter devant la patronne.
Après tout, quand elle sortait, Anahis, sa maîtresse n'était pas avec elle. Elle avait pas besoin de chaperon, l'Anahis, pardi !


Anahiiiiiis !

Vite, la servante replia illico presto le fruit de son détournement et elle se précipita dans l'escalier.

Oui, ma Dame, j'arrive, j'arrive.
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