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[Rp ouvert] La Belle au Bois Dormant

Souzix_montfort_toxa
La situation avait changée le temps de son périple au jardin. Était-elle partie autant de temps ? Avait-elle perdue la notion du temps dans ses prières ?

Dans le château les domestiques s’agitaient des cuisines aux couloirs, c’était étrange personne ne faisait attention à la jeune fille. Le tonnerre grondait toujours au loin, lâchant ces éclairs dans un ciel de plus en plus gris. Souzix regarda un instant par une fenêtre se laissant envahir par la beauté divine de la nature.

Le très haut avait il entendu ? Lui en voulait-il ? Non c’était pêché d’orgueil de penser à ca…Dieu qu’ils avaient pensé à tout…cela rendait Souzix malade d’être aussi vertueuse tant de contradictions tant de souffrances non dite. Il ne fallait surtout pas perdre le contrôle...Jamais…

Elle resserra les poings repensant au pourquoi de sa présence ici, et au malheur de cette maisonnée, on recevait plus de bonheur en faisant le bien autour de soi au lieu de se morfondre se disait elle.

Encore un étage à arpenter malgré cette crampe aux jambes, tenir bon…

Puis la chambre… où il ne restait guère de place, blanche avait bougée enfin elle guérissait...le bonheur allait revenir c’était une certitude.

Une jeune femme lui tenait la main et il y avait une jeune fille toute mignonne, Blanche était aimée, entourée. Souzix se sentait de trop, sa mission était finie. Le cœur plus léger elle pouvait repartir dans la pluie si froide à l’image de sa vie.

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Naelhy
Biensûr que la Tartine à vu ce papier, comme tout le monde. Comble de l'originalité elle était restée bloqué sur la forte récompense, curieuse comme tous et toutes elle avait cherché ce domaine. Muni de l'objet divin et de tout le nécessaire, puisqu'elle allait pas y aller avec sa belle tête, doutant qu'on puisse réveiller une baronne de la sorte et s'en était allée vers là-bas.
Heureusement pour elle (et pour la Baronne) elle avait eut moins de mal à trouver cet endroit qu'à lire cette maudite affiche.

Alors elle s'avance, s'empêche de s'émerveiller comme une gosse devant tout ceci et marche fièrement au milieu de tout cela.
La blonde, elle, ne se posait aucunes questions, pas encore tout du moins, mis à part ce que pouvait être la récompense. Quand il s'agit de cadeau la Bachelette est un peu limitée. Comment une Hermine peut se retrouver dans un état comateux c'est le dernier de ses soucis.
La donzelle y est enfin, rencontre avec cet univers rose bonbon, bourré de franfreluche et qui lui rappelle d'avantage l'intérieur d'une pâtisserie qu'une chambre. Alors 'Elhy se retient de sourire, pourtant les chambres-intérieur-de-pâtisserie elle trouve ça affreusement Kitch, et ce qui est Quiche ça lui plait.


«Naelhy Wolback, vous me voyez ravi de faire votre connaissance Baronne.»

Et d'effectuer une courte révérence, parce que cette intérieur coloré à outrage lui parait gris, avec tous ces gens consternés ressemblant à des peau de clémentine en train de sécher.* Vous ne me croyez toujours pas pour le Quiche?

La Tartine s'avance devant le lit, plus sans-gêne que d'habitude mais après tout vu que la Baronne est entrain de pioncer, c'est pas elle qui va se rendre compte qu'elle lui dégueulasse son sol avec ses chausses boueuses. Logiquement du moins. Prenant une pose des plus inquiétante au vu de la tête qu'elle espère sérieuse affichée, mettant tout son poids sur une jambe elle lève enfin un oeil alors qu'elle bourre la pipe, histoire de vérifier que personne ne s'oppose à cette herbe satanique.


«J'espère que vous avez bon goût Madame la Baronne.»

Elle ponctue le tout avec ce petit sourire en coin qui lui donne l'air incroyablement détestable, avant de porter la pipe à ses lèvres et de l'allumer sans plus de cérémonie.

Allez, fume les épinards Black Popaye.**




[*San Antonio, remplacement du mot parapluie par peau de clémentine. Oui, j'ai pas trouvé mieux...
**Oxmo puccino, Lipopette Bar]

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Je narre. «Elle parle.» Et généralement elle vous emmerde.
Blanche_
    Effrayée, la domestique parvint quand même à surmonter sa peur, et rejoindre la baronne alitée. Elle lui prit la main, y sentit le sang qui battait dans le bras fin, et su que quelque chose arrivait. La vie ou la mort, la fin ou la suite, peu importait en soit, que cette ultime avancée, et le devenir de sa princesse blonde.
    Elle avait sous le bras, un ours en peluche dépassé, au pelage si vieux qu'il était perdu, limé, vaincu aux endroits où le doigt candide avait caressé le plus. Il ressemblait à sa maitresse, qui gisait à son coté, en ce sens qu'elle avait été caressée, aussi, perdue, aussi, bafouée trahie et oubliée, comme dans un coffre de jeux qu'on aurait clos une fois les amusements consommés.
    Et puis, sous les yeux abominables de la brune domestique, qui alors trépignait et suait de la voir revivre, et avait les globes qui en jaillissaient du crâne, on apporta à la blonde baronne quelque chose qui sentait.
    Sans qu'on l'eut pu prévoir, ni annoncé, et sous les yeux d'une domestique à moitié glacée d'émotion, une main trembla au bord du lit, désespérant de ne pouvoir bouger tout à fait.
    Et le visage, d'où les yeux s'étaient ouverts et pétillaient, tentait à prononcer des mots. Une voix rauque et fatiguée par l'eau qui s'était engagée dans la gorge, retentit de toute sa faiblesse entre les quatres murs.


    Et alors...? Vous croyez pouvoir faire la fête sans moi ?

    Elle essaya à rire, mais n'y parvint ; le thorax faible palpitait un peu, et elle sentait entre les cotes la vie qui voulait à revenir jusqu'à l'intégralité du muscle de sang. Le cœur revenait à lui, et comme l'esprit il luttait, d'avoir vécu quelques instants dans l'immensité de l'infini, et d'être soudain entravé par des os et de la chair.

    Je veux que cette petite reste ici, avoua t'elle en scrutant les yeux de Naelhy.
    Et elle aussi. continua t'elle en regardant Amarante.
    Et puis les yeux virent Maeve, et elle sourit. Ils virent Anastriana, et se gorgèrent de larmes.
    Muo dunne, avouèrent ils.

    Mais elle ne put finir tant elle pleurait.

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Riches, tenez bon !
Maeve
Elle est réveillée.
Elle vit.

J'écarquille les yeux. Je ne vois plus rien ! Un épais voile humide me gêne. J'essuie bien vite mes larmes, et contemple la beauté. Cela fait un moment que je la fixais ; mais à force d'immobilité, voilà qu'ils ne voyaient plus rien. Mes pensées s'étaient dissipées, et je n'avais rien suivi. Ainsi, de nouvelles femmes remplissent la chambre. Je reconnus sans peine Anastriana, pas loin.


Je...

Ma voix s'étrangle. Qu'ai-je donc ? Je suis toute émue. Jamais encore ça ne m'était arrivé ! Et pourquoi je pleure, d'abord ? C'est joyeux, qu'elle soit réveillée ! Elle va être triste de me voir pleurer, Blanche ; en plus, pleurer en public c'est pas terrible, sauf si y a mort d'homme ou... Ah ben non, elle pleure aussi. J'ai le droit, ça veut dire ?
Je laisse couler, alors. C'est donc ça, être heureux à en pleurer ?

Doucement, je m'approche de la malade, et m'agenouille près du lit. Prem's !


Princesse.
J'ai cru que vous dormiriez très très longtemps. C'était triste. Alors j'ai commencé à écrire ça.
Je brandis un petit carnet, dans lequel j'avais gratté nombre de phrases. Nombre de leçons, en fait. Mais comme t'es réveillée trop tôt, je l'ai pas fini. Vouvoiement, tutoiement... Je ne sais plus que dire. J'te le montrerai plus tard.


Je me relève et lui vole un bisou. Bisou tout mouillé. Mais bisou quand même !
Alors je m'écarte. Il faut laisser la place, et la laisser, elle, se reposer. Un dernier regard, et voilà que je sors, que je m'éloigne. Si mon corps n'est plus à ses côtés, mes pensées y restent.

Et tandis que Beilhal me ramène à Bubry, j'ouvre délicatement le fameux carnet, et me relis.


"Préambule :
Toutes les leçons qui suivent sont tirés de l'enseignement de Blanche-Anne de Pannecé.
Toute copieur ayant copié sans autorisation se verra botter les fesses.
Les leçons sont à l'usage de toute future princesse..."

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Naelhy
Elle est vivante.

Premier constat digne d'importance de la belle donzelle, semblable à celui des autres présentes elle en est certaine. Elle regarde la baronne, un peu éberluée, elle l'a bien devant elle, qui veut qu'elle reste, la "petite", elle s'étonne que ça ait marché. Pourtant tu étais bien là pour ça non? Dis la demoiselle, n'étais tu pas venu pour la sauver de Morphée?
Si -peut être.

Elle scrute son regard, n'y voit d'ailleurs pas grand chose, se maudit d'avoir jamais su lire dans les gens, elle se sent vide parfois, trop détachée, trop blasée, surtout trop décalée.
La donzelle reste interdite, abandonne même son herbe quelques instants. Ces végétaux ont vraiment d'étranges pouvoirs. La blonde qui se tient devant elle lui parait juste tourmentée, sentiment que 'Elhy n'a jamais connu, ou fort peu.

Finalement n'a t'elle pas gagné sa récompense? Aller sourit ma belle, t'as gagné, regarde.
Mais pourquoi elle pleure, elle s'est réveillée, non? Mais allez, il ne faut pas pleurer jolie baronne. Pourquoi être triste? Ou peut-être êtes vous simplement émut. Les fins sourcils se froncent, elle ne sait pas, elle sait juste qu'elle reste. Petit coup d'oeil à l'autre gagnante, même si ce jeu ci a tout d'original, pour la Tartine s'en est un, comme beaucoup de chose.

Mais quel songe la dîtes Hermine a-t-elle fait pour y rester enfermée aussi longtemps. On dit que c'est les baisers de princes charmants qui sortent les princesses de leurs siestes séculaires, non, les baisers endorment, ce sont les gifles qui réveillent. Ici, ce fût l'herbe on dirait, sinon elle ne serait déjà plus là.
Blanche, allongée dans ce lit, lui semble pourtant tout avoir, alors pour la première fois depuis qu'elle est ici elle s'interroge -Qu'est ce qu'elle fiche dans ce lit? Qui est le prince qui l'a endormi? Et puis finalement, elle ne trouve pas de réponse. La baronne est belle, riche, et même si à l'instant même, dans son lit, elle n'a pas fier allure, cette blonde ci lui plait. Et là non plus elle ne cherche pas bien loin, l'explication lui viendra, mais pas tout de suite. Vient la mini rousse, elle n'écoute pas, reste dans sa rêverie et se contente de regarder.

Un sourire se forme quand elle rallume la pipe, elle en est l'auteur. Elle fini par tirer longuement dessus, pour relâcher cette fumée tout en rondeur. On inspire, on fait un rond. La Baronne veut qu'elle reste.

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Je narre. «Elle parle.» Et généralement elle vous emmerde.
Amarante.
Elle ne prêta plus trop attention aux allées et venues dans la pièce où elle trouvait. Elle tenait toujours la main cette femme ce concentrant sur le moindre mouvement. Pourtant, elle dut quand même lever le nez, car une jeune femme, comme toutes les autres, venait aussi tenter sa chance pour réveiller la belle Baronne. La seule chose était que sa méthode avait une odeur épouvantable ...

Elle fit une grimace en essayant de retenir sa respiration, mais d'une constitution normal elle ne put la retenir très longtemps et se mit à tousser en respirant la fumée qui se dégageait de la pipe... Elle allait se lever pour ouvrir la fenêtre quand elle sentit réagir la Baronne. La fumée et cette odeur abominable avaient-elles réussit à la réveiller ?

Elle regarda la jeune femme à la pipe incrédule puis tourna son regard sur la belle endormie qui se réveillait, ouvrant difficilement les yeux et osant une petite parole faible.


Et alors...? Vous croyez pouvoir faire la fête sans moi ?
Je veux que cette petite reste ici


Elle croisa son regard brillant et entendit les quelques mots qu'elle lui adressa faiblement.

Et elle aussi.

Elle voulait qu'elle reste ? Incapable de prononcer un mot, elle serra la main qu'elle tenait toujours dans la sienne pour lui signifier qu'elle resterait autant qu'elle le désirait. Elle sentit des larmes de joies lui piquer les yeux tant l'émotion était palpable. Elle ne connaissait cette femme que depuis quelque temps à peine, mais elle était heureuse de la voir revenir dans le monde des vivants entouré de tous ceux qui l'aimaient.

Elle essaya de distinguer les autres femmes présentes sous son regard embrouillé et malgré la saturation de l'air dû à l'odeur de la pipe, elle savait qu'elle s'en remettrait maintenant ...

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Le fil d’or enchanté, créations de Bannières.
Blanche_
Donnez moi de cette chose verte et plânante ! dirait la Baronne si elle pouvait parler. Mais elle n'en estait plus capable, parce qu'elle pleurait, que toute cette eau s'évacuait dans sa gorge, s'engouffrait dans le ventre, s'y logeait, et tambourinait en remontant dans ses yeux pour couler encore. Elle se contenta donc de tendre la main, et vers Maeve avant qu'elle ne parte, et vers Naelhy pour tirer sa pipe aussi. En tout bien tout honneur, purement toxicomaniaque.

- Faudra rien raconter de ce que vous avez vu ici, hein.
Elle se redressa dans le lit, et Griet derrière elle remontait les oreillers. C'est pour le secret, faut toujours garder des secrets.

Qu'est ce qui s'est passé en mon absence ?
demanda t'elle en tournant la tête vers sa domestique.

- Beaucoup de choses, répondit elle alors. Beaucoup de choses, Altesse.
Mais entre les morts, les élections, les français, les parents... elle ne savait pas par où commencer, et lança un regard de détresse vers les femmes présentes.
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Riches, tenez bon !
Naelhy
Elle n'aime pas voir les gens pleurer, encore moins la blonde baronne qu'elle viens de réveiller, et elle aime encore moins ne pas pouvoir donner des réponses à ce regard interrogatif qu'elle croise, parce qu'elle n'en sait fichtrement rien de ce qui s'est passée pendant que l'Hermine pieutait.

«N'allez pas vous étouffer avec vos pleurs, on mettrait tout ça sur l'dos de l'herbe divine.»

La pipe passe d'une main à l'autre. 'Elhy suit le geste d'un oeil, espère qu'elle n'ira pas cracher ses poumons avec le torrent d'eau qui semble se bousculer pour finalement lui sortir par les yeux. Pauvre Baronne, l'a vraiment du être salaud avec vous votre prince, si je puis me permettre ce langage, il n'est même pas venu tenter de vous réveiller le bougre. Mais comme souvent elle le pense très bas.

Après tout l'absence total de prince dans la pièce fait vaguement ressembler l'assemblée à une réunion exclusivement féminine, vous savez, de celles qu'on fait pour se raconter les derniers ragots. Mais non enfaite, ici pas de rire puisque l'air se fait humide à force de voir toutes ces larmes couler, ni de ragots puisqu'on est tenu au secret. Mais il n'y avait pas à s'inquiéter puisque la Wolback ne savait rien, à par qu'une herbe miraculeuse avait réussit à sortir une Baronne d'un coma dont la cause reste pour elle un mystère. Elle ne voulait pas se faire traiter d'hérétique en racontant ça la demoiselle.

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Je narre. «Elle parle.» Et généralement elle vous emmerde.
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