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[RP] Révolte à Gifu : le procès public de Nakayama

Hinks
Toujours l’oreille attentive Hinks ne quittait pas l'accusé des yeux.. il entendit alors une voix s'adressant à lui, Son regard se reporta alors sur l'homme qui parlait, pas le genre qui passait inaperçue au milieu de toutes les autres. il déduisit qu'il s'agissait d'un Lézard et décida de ne rien faire, entendre avant de se faire entendre. Toujours le regardant,la tête haute il réfléchissait.Qui est ce? un complice? un témoin? le connaissait il?
Hinks restait là ,devant lui.Aucune expression sur son visage, rien, juste un regard . les brutes de ce genre il en avait l 'habitude, il ne risqué pas être impressionné par celui ci.Ce n 'était qu'un de plus...


Son intuition fut confirmé quand il entendit l'homme parler de mission, de règne et de terre qui lui appartient, contrairement à la jeune brigande il semblait avoir foie en ce qu'il dit! est il possible qu'il s'agisse de leur meneur?

Je ne peux croire à quelconque vérité qui sort de ta bouche, les trompeurs de ton genre toujours prêts à parler comme la situation l'exige et non comme la vérité l'exige ne peuvent que mentir.

Tu affirme avoir briser ma mascarade, or depuis que je suis à Oda je me fais discret! je n'ai jamais prétendu à aucune responsabilité et encore moins au poste de shomin! jusqu'au jour ou tu as fait l'erreur d'attaqué Giffu avec ta bande.


Hinks regarda le sols sans rien dire,il pensait encore à cette nuit ou le village fut sauvagement attaqué alors qu'il été en retraite

Ce pays ne peut retrouvé sa dignité et surtout sa fierté tant que des raclures de votre genre s'amuse à jouer les terreur contre des paysans pour après prétendre être des sauveurs!


Soudain Hinks entendit une voix de femme, la voix de YinYang qui connaissais bien Hinks. Elle connaissait le jeune homme mieux que quiconque, pour l'avoir vu grandir dans tous ses états, sous tous ses aspects, contrairement à bien d'autre.


Chère YinYang, tu ne peux pas me comparé à ces brigands, quelque soit ma démarche je respecte toujours la loi. nous sommes esclaves des lois pour pouvoir être libres. j'ai toujours fait mon commerce dans la plus grande légalité!

Néanmoins je suis tout a fait d'accord avec toi qu'il est préférable d'avoir à faire à une criminalité dévoilée qu'à quelque individus imposteurs, n'empêche qu'on ne peut défendre la première criminalité sous prétexte que la seconde existe.

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Nous sommes frères par la nature, mais étrangers par l'éducation.
Togukawa_kadokawa
Le juge en était encore à noter les différents points qu'il jugeait important du plaidoyer de l'accusée :

- j'ai un mandat des lézards
- j'ai pris la ville qui était déserte, notamment de miliciens
- les caisses étaient vides
- j'ai tout fait pour embaucher des miliciens, d'où les 20 kobans

C'est à ce moment qu'apparu l'Hinks qui se mit à vociférer, ce qui eut l'effet logique et inévitable des réactions face à ces propos.

Le juge se lève et tape de la main sur son pupitre.


SILENCE !!!

Son regard noir se pose sur les derniers à avoir parlé.

Je ne laisserai pas ce procès se transformer en taverne de bas étage !

Hinks-sama, je me doute que vous avez à coeur que la vérité soit faite, je me doute que les accusations de cette personne puissent être déroutantes, mais je vous demanderais de bien vouloir ne pas transformer ce procès en place publique.

Il y aura un temps de parole pour vous, puisque vous êtes témoin, donc merci d'attendre que ce temps soit arrivé pour vous.


Un petit sourire forcé se dessine sur ses lèvres.

Pouvez-vous donc vous asseoir et patienter un peu ? S'il vous plaît ?

Il lui indique un siège vide, puis se tourne vers Nakayama.

Bien, revenons à votre intervention. Je ne reviendrai pas sur certains point qui me semblent inutiles comme votre boutade sur le Daimyo ou les accusations contre Hinks-san.
Nous sommes ici pour vous juger, les accusations contre autrui ne vous seront donc d'aucune utilité, restez concentrée sur notre affaire.

Vous indiquez donc si je comprend bien, que vous avez agit pour sauver le Sô, sans, vous non plus, prendre la peine d'alerter le conseil. Vous avez donc agit de votre propre chef, mettant la vie des habitants de Gifu en danger.

Par contre, avez vous la moindre preuve de tout de que vous avancez, ou dois-je vous croire sur parole ?

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Nakayama
L'accusée avait par miracle réussit à rester éveillée pendant l'interminable discours du témoin Hinks. Déjà qu'elle avait eut peur que sa plaidoirie fut trop longue, il en avait reprit chaque parcelle, décortiquer celles-ci, reprit hors-contexte ses propos. Mais la foule n'était pas dupe et ne se laisserait pas endormir par cet hypnotiseur de bas-étage.

L'intervention d'Akire l'avait fait sourire. Elle savait dans quel était il devait être intérieurement et quelle force il lui avait fallu pour ne pas simplement lui rendre la bouche étanche d'un coup de massue bien ressenti. Et que dire du bonheur de voir Ying ici. Naka' savait bien qu'elle ne resterait pas, mais elle espérait tout de même que cette dernière avait changé ses plans. Ses soudaines apparitions comme si elle sortait de nul part lui manquait étrangement.

Même le juge en avait eut assez des balivernes de Hinks (c'était ce que Nakayama croyait du moins) et avait fait stopper les échanges qui se seraient rapidement transformer en d'autres type d'échanges, plus abruptes accompagnés de coups, s'il était demeuré silencieux.

La tribune qu'on avait gentiment offerte aux Lézards avec ce procès publique était une chance incroyable pour le clan. Forcer Oda à écouter le discours écailleux. Il y avait du Zai là-dedans et la jeune Lézarde ne manqua de le remercier d'un clin d'oeil qui semblait être adressé... au plafond! Si le fait qu'elle passe quelques jours en geôle pouvait offrir tout cela aux siens, soit! Elle en sera honorée! D'ailleurs, Naka' commençait à se demander quelle peine pourrait bien demander le procureur...


Kadokawa-sama, je ne comprends pas le sens de votre question. Pourquoi aurai-je dû demander la permission au Conseil pour prendre soin de ce qui m'appartient? Le Sô et tout Oda d'ailleurs, appartient aux Lézards! Demandez-vous l'autorisation de la Daymiotte avant de récolter votre riz, Kadokawa-sama?

L'oeil vif, l'oeil reptilien de la jeune femme balaya la foule, un doigt pointé sur eux;

N'essayez pas de comprendre ce que vous ne pouvez. Tout ceci dépasse votre entendement...

Elle allait s'emporter sur un discours enflammé, mais le souvenir du juge qui sermonnait Hinks la rappela à l'ordre. Elle laissa donc l'échauffement de la foule à Akire, il le faisait tellement bien de toute façon. Tâchons donc de rester ici avec notre tête, histoire de défaire la procure à mesure!

Et quant à savoir si vous devez me croire sur parole, je répondrai: "Le fardeau de la preuve n'incombe-t-il pas au procureur?" Je ne fais que vous donner la réelle version, qui est la seule à croire, jusqu'à preuve du contraire.

Alors, reprenons du début:

J'ai assis mon verdoyant derrière sur le siège du Sô. Lequel vous dites, appartient à un hirsute paysans, et moi je dis qu'il appartient aux Lézards. Quelqu'un m'a vu empaler du paysan? Piller le Sô?
*éclat de rire* piller quoi de toute façon, les lattes du plancher?

Gardant son doux sourire, Naka repoussa une mèche de cheveux, dégageant ainsi son tatouage sur le côté du cou. Enfin, la queue d'un Lézard, puisque le reste allait se perdre dans son kimono.

Comme je vous ai dit plus tôt, Kushiel viendra témoigner des kobans qu'il a versé au Sô. Mais c'est seulement pour vous faire plaisir, le Lézard n'a pas à rendre compte de ses finances.

La jeune femme croisa les bras sur sa poitrine. Raconter les choses, même si elles étaient amusantes, de long en large, de travers, à l'endroit à l'envers devenait d'un coup moins drôle et tout ceci commençait drôlement à l'agacer. Et le rouquin n'avait pas reprit la parole, et Shinken n'avait rien dit encore...
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Shinken
Las des circonvolutions inutiles des lézards qui aiment faire avec grande énergie des beugnes dans l'eau*, Shinken fit quelques exercices respiratoires que lui avait enseigné Maruyama no Pauz.
Il senti ses muscles se décontracter, peut-etre un peu trop.


Pffonnnt (inaudible)

D'un geste leste, gracieux et souple, il donna un ample mouvement de haori brassant délicatement l'air en direction d'Akire, le Lézard.

*expression d'origine flamande

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--Enoa
C est qu 'elle écoutait avec attention la fille de mauvaise vie du Cloaque.Elle sourit au regard noir d 'Akire en direction du Kuan,ben tien la relève est assurée en 'jte provoque et j 'attise'.Manquerait plus qu'il enlève ses zories le môme.Elle se mordit les lèvres pour ne pas rire.

Entre les pochards et les mômes ont va pas s 'en sortir.Surtout qu'elle y tenait pas plus que ça aux mioches ,chiants comme pas permis et faut surveiller...m 'enfin les gosses ça grandit.

Et puis l 'autre la bas qui fait celui qui vole 'mais j 'aie le droit',hypocrite va.Ah mais c 'est pas lui qui a eu procés sur procés?Et qui ramène sa langue ici,en montrant une autre facette de lui.'J 'aie fais mais y 'a longtemps alors j 'aie le droit de dire ce que je veux'....mais à quoi assiste t'on?.....mascarade et fanfaronnade ,il rabattrait du caquet un jour pour sur.Arrogant et vantard....il ne valait pas mieux que les autres.Encore des dessous de tables ca ,monnaie courante remarque.

Au moins au Lézards ils savaient qui ils étaient.Et marchaient pour eux.Elle riait Enoa,pourquoi?Parceque d'un côté il y avait les arrivistes qui se cracheraient dessus d 'ici peu et de l 'autre les brigands qui se soutenaient.

Et puis leur comédie à deux kobans,on juge Nak et c 'est un enchainement de ceux qui se mettent en avant à croire qu'ils sont jaloux.Et non la vedette ce n 'est pas eux.

M 'enfin le juge fit echo de sa vilaine voix et envolés les 'moi je' et 'toi tu'.

Elle aurait applaudit au discours de Nak.Mais se reteint et réajusta son étole.

Ils sont complétement abrutis ou quoi?Elle allait frapper à la porte?Ou peut être mettre au vote..Sont incapables de gèrer quoi que ce soit ,mais faire des procés ca j'ten colle a toute les sauces.Sont tous atteint d'idiotie aïgue et dire que le peuple avait voté pour ça et ben on était pas sortit.

Dans sa logique à lui ,faut demander.Et pour le ptit coin il faut demander?Et eux ils ont demandés la permission avant de monter une armée?Non parce que c 'est facile de mettre les paysans devant le fait accomplis.Mais c'est un autre sujet....

Oui Oda terre de Lézards,oui Oda terrain de jeu de brigands qui prônent la liberté d 'agir,de penser et de parler.

Elle regarda de travers celui qui s'exerçait à 'souffler'?En plus il s'agite.

Ca la démangeai de lui balancer une galette de riz a celui là,avec sa chance elle finirait sa course au fond de sa bouche et il s'étoufferait et là on l 'inculperait pour attentat à la galette.Il lui poserai la question le juge:Lui avez vous demandé sa permission?...

Elle le toisa....et d 'un ton et sec lui balança
...Et "vent du sud" va souffler ailleurs!
--Masao


Masao se mit à souffler lui aussi … un simple râle d’inquiétude.


La tournure des évènements ne lui plaisait pas trop, tout ce monde, cette tension … Les lézards se devaient de conserver leur calme car, malgré leur nombre, le rapport de force n’était pas en leur faveur dans cette salle …


Il du faire un important effort pour interrompre ses réflexions et recentrer son attention sur les débats et ce, malgré les lourdes vapeurs émanant d’Esculo et les pitreries incessantes de Kuan.


Sa frustration se fit néanmoins sentir, par le regard noir qu’il adressa au gosse …



Tasuki
Et c'tait parti en cacahuète... L'rouquin avait écouté l'accusée d'une oreille attentive, et s'tait même surpris à s'demander si c'qu'elle disait c'tait pas vrai... S'était vite reprit, surtout qu'l'avait des témoins d'tout c'qui s'tait passé. Mais l'avait envie d'fouiller un peu plus avant quand même... Verrait ça plus tard. L'avait aussi sout'nu l'regard qu'elle lui avait lancé en lui r'prochant d'l'accuser à tort. Y en a qu'avaient pas froid aux yeux! Et l'avait aussi sourit en coin à la r'marque sur les vingt kobans donné pour protéger un truc qui t'nait à cœur. L'était pas dupe non plus l'grand.

Du mouv'ment lui fit tourner la tête. Un bonhomme entra et y supposa qu'c'était Hinks-san. Bien! Les gardes avaient fini par l'trouver pour lui dire qu'il était convié! leur avait fallu du temps pour l'déloger! La prochaine fois il leur dirait d'le prendre tel un sac de riz à l'épaule. Ça irait plus vite. Et ça commença fort... Pendant c'temps, écoutant toujours, l'air d'rien, l'rouquin avisa une p'tite bonne femme sur l'devant qui l'fixait curieus'ment. L'rouquin haussa un sourcil en s'demandant c'qui pouvait bien avoir, et finit par s'pencher vers elle pour lui glisser un truc à l'oreille. Fallait qu'y cause!!


Et c'est qu'le début, j'imagine pas la suite. Va falloir aller s'rincer l'gosier après.

Sourire en s'redressant, et y s'retint d'encourager l'papy quand il intima l'silence! Enfin on allait s'entendre penser! Et l'accusée r'prit au questionn'ment du juge. Envie d'meurtre quand elle l'prit à parti, bien sûr qu'les preuves incombaient au proc, mais elle s'plantait d'affaire là.


Kadokawa-san! Afin d'remettre les choses en ordre, j'propose d'écouter c'que les témoins ont à dire. J'veux parler d'Shinken-san et d'Hinks-san -même s'y l'en a d'jà dit beaucoup...- C'sont eux qu'ont réussi à r'pendre l'sô des mains d'cette vip... Lézarde.

Y r'garda cette dernière avec un léger sourire.

Et ensuite j's'rai pour écouter l'témoignage d'ce Kushiel.
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Togukawa_kadokawa
Le regard du juge reste impassible mais son esprit est en ébullition. Comment ? Oda appartiendrait aux lézards ? Ils n’ont pas froid aux yeux ceux-là !

D’un côté le juge avait une soudaine envie de tout envoyer balader, d’ordonner aux gardes de couper la tête à tout ceux qui étaient dans cette pièce.

Mais d’un autre côté il était aussi impressionné par l’aplomb de l’accusée, ce qui le changeait de la plupart des autres brigands qu’il avait vu défiler devant lui. Le discours de la jeune femme restait digne, contrairement à tous ces cris qu’il entendait d’habitude. Pour un peu il se mettrait à apprécier cette conversation….. si l’auteur n’avait pas cette peau écaillée et la langue fourchue.

Le procureur prenait la parole, demandant aux témoins de venir témoigner. Voulant prévenir tout débordement, le juge s’intercalle.


Hinks-sama et Shinken-sama, avant que vous n’interveniez, laissez moi vous rappeler le but de votre intervention. Il est très simple : il doit apporter la preuve que l’accusée à bien pris le Sô de force et prouver si oui ou non elle l’a pillé.

Ce n’est pas à vous de juger de la culpabilité ou non de l’accusée, ça c’est mon boulot.

Et bien sûr, tout propos déplacés ou ayant attrait à autre chose que ce qui nous intéresse ne m’intéresse pas.

Contentez-vous des faits, essayez de ne pas baser votre intervention sur votre ressenti.


Il se cale au fond de son siège, espérant que ses conseils seront suivis.
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Karzimor
Que de bruit dans cette salle ! Elle en avait presque du mal à se concentrer sur l’objet de son attention, le rouquin.

Elle le regardait avec ses grands yeux, le détaillant autant qu’elle le pouvait. Il l’amusait avec ses airs qu’il se donnait. Il était là, au milieu, essayait de faire bonne figure mais on voyait bien qu’il n’était pas à sa place, que tout ça n’était pas on élément. Il était comme une souris entourée de minous. Et du coup, elle n’avait qu’une envie, l’attraper, le serrer contre elle pour le sortir de ce mauvais pas. A chaque fois qu’il parlait, son cœur s’emballait. A chaque fois que son regard se portait sur elle, elle dessinait un grand sourire sur ses lèvres.

Et pourtant, quand il s’adresse à elle, elle sursaute, rougit cache ses yeux avec ses mains.


Euh… oui…. Enfin …. Je sais pas…. Vous voulez dire que…. C’est que… ben…. Faut voir vous voyez…. Parce que bon, euh….

Elle ne savait même pas quoi répondre. Elle en balbutiait, envahie par l’émotion. Et avant qu’elle n’ait eu le temps de répondre, le voila reparti, s’adressant au vieux au fond avec aplomb. Qu’il était courageux de parler ainsi devant tout ces yeux tournés vers lui, de parler au Juge qu’elle trouvait vraiment… brrrrr…. !!

Et du coup, elle se sentit courageuse elle aussi, pour montrer au rouquin qu’il n’était pas seul à défier les peur. Aussi elle se lève et s’écrie.


Oui, je veux bien, j’en serai comblée !

Puis, se rendant compte de l’endroit où elle était, elle se rasseoit, encore plus rouge, regardant ses pieds.

Cette fois, c’est elle qui a envie d’être une petite souris, pour pouvoir se cacher.

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Shinken
Shinken se leva et s'avanca sereinement. Il ne doutait pas de la réaction des complices de Nakayama et des autres pilleurs, qui se révèlaient comme ils parlaient. Comme d'accoutumée, leurs pensées étaient autant audibles que leurs paroles creuses. personne n'imaginait entendre un de ces rats dire quelque vérité qui puisse porter préjudice à leur complice ici jugée.

Konnishiwa,

Mon témoignage sera aussi simple et limpide que de l'eau. La vérité n'a pas besoin d'un ennuyeux écran de fumée aux odeurs de lézards séchés pour se révéler.

Je témoigne ici de la prise de So de Gifu par Nakayama et ses complices, ceux-la même qui prennent sa défense aujourd'hui et qui vocifèrent ici même, par la révolte et sans aucune légitimité. Elle n'est même pas de Gifu.

Je témoigne ici du fait que durant leur occupation du So, le salaire des miliciens a été porté à 20 koban. Une somme astronomique qui montre bien plus leur peur de perdre le so que d'en gérer convenablement la trésorerie, comme ils aimeraient le faire croire.

Je viens ici, conscient que cela augmentera ma cote de popularité auprès d'eux, de démontrer que leur intention de bien gérer le so était d'une stupidité effarante.

Les caisses du so étant peu fournies, mais suffisemment pour que l'on considère qu'il y ait un pillage de celles-ci, ont donc encore été davantage sollicitées pour un intérêt personnel, celui de nakayama et de ses complices. Il s'agit donc bien du vol des richesses du So.

De nombreux témoignages allant dans le même sens peuvent encore s'ajouter a celui-ci , il suffit de contacter n'importe quel habitant de gifu n'étant pas de la secte des clébards.

Personne ici n'est dupe de la tromperie de certaines paroles de lézards, ni des tentatives de détourner les regards vers des choses qui n'ont rien a voir avec ce procès.

Domo arigato.


Shinken se tut puis reprit

J'espère que votre justice sera moins clémente qu'envers votre ancien chef de clan, le deshonorable Tokugawa takezo, qui s'en sort avec une peine de 10 koban pour faits de brigandage avéré.
Vous êtes libre de votre jugement, mais si la peine est aussi grotesque et si jamais la culpabilité était reconnue, vous en répondrez face à moi au Dojo.

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Kuan
Kuan avait les oreilles grandes ouvertes et les yeux fixés sur la scène qui se déroulait là. Pour une fois qu'il était sage et se tenait tranquille. Il ne peut se retenir de pouffer de rire en entendant la fille au premier rang crier quelque chose qui n'avait rien à voir. Et de glisser dans l'oreille d'Esculo :

Elle, elle y a bu trop de saké.

Shinken annonça ensuite que Nakayama allait devoir payer plus de 10 kobans. Pour lui c'était énorme, de quoi se payer à manger pour plusieurs jours. Kuan ouvrit de grands yeux ronds.

'Sculo, j'y prêterai à Naka des sous pour y payer les 10 kobans moi.

Ah quel noble coeur ! Il commençait cependant à s'ennuyer un peu, et gigota sur le banc. Un sourire étira ses traits, tandis qu'il reprenait son lance-pierre. Il se faufila de rangs en rangs et se planqua derrière le dos de son oncle. Là, il allait pouvoir viser.

Chuuut, dis pas j'y suis là.

Il chargea l'arme avec une nouvelle crotte de nez, et lança le projectile en direction du juge et du procureur. Sa main vint se plaquer sur sa bouche pour se retenir de rire, et un petit pouffemment s'échappa du premier rang. Le garnement se fit tout petit, murmurant à Akire :

J'l'y ai eu ?

Il ne se prenait pas au sérieux Kuan, et encore moins les procès du genre. Il y a toujours matière à s'amuser.
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Hinks
Hinks écouta les paroles de la défense, des paroles vides et provocatrices, dont le seul but étant de faire monter l'exaspération et chauffer les esprits.
il se leva et prit la parole à la demande du juge afin de renforcer le témoignage de shinken san.


Je témoigne ici de la prise de So de Gifu par Nakayama et ses complices, par une révolte sauvages et injustifiées.

Je témoigne aussi que Nakayama a embauché des miliciens à 20kb, ainsi elle a pu défendre sa position pendant trois jours, trois jours durant lesquelles elle a mit une annonce pour recruter un fonctionnaire dans le domaine de la finance, je précise avoir reçu une lettre signer Lézard me demandant de mettre à leur disposition mes connaissance en finance en contre partie d'une récompense une fois l'impôt lever.

Je témoigne aussi que j'ai récupéré le sô avec plus de 100kb de négatif, en outre j'ai trouvé dans le bureau de l'administrateur un mandat à l'intention d'un certain kushiel, l'un de ces complices.


Raclement de gorge

il s'agit du mandat numéro 6018 qui ne respecte pas la forme, ce dernier ne mentionnant ni le pourquoi du mandat ni ce qu'il contenait. cependant on sait qu'aujourd'hui ce mandat présente la somme de 87,35k ainsi que deux pelotes de coton. j'ai demandé à l'intéressé de rendre le mandat mais il ne l'a pas rendu.
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Nous sommes frères par la nature, mais étrangers par l'éducation.
Axouni
Axouni qui observait le procès depuis un recoin sombre de la pièce sourcilla lorsqu'il le thème du mandat fut abordé.

Touchant le bras de sa compagne, il s'avança.


Ce qui est faux.

Le mandat que notre nouveau Shomin annonce, n'est autre qu'un mandat qui fut attribué en effet à Kushiel, bien avant tout ces évenements. Il fut attribué en mai, et d'ailleurs on nous a déjà jugé et condamné pour ce fait.

Ma compagne Lily, ici présente, pourra en témoigner, ses cicatrices de certains bourreaux d'Oda aussi
.

Il se recula de nouveau pour rejoindre, regardant de nouveau le tableau, sans une émotion.
Hirotaka
Hirotaka était présent dans la salle comme pour tout procès en public il écouta tour à tour accusée, témoin et juge.
Arrivée au témoignage de Shinken-san et Hinks-san plusieurs question lui vienne à l’esprit.

-Comment Shinken-san a-t-il reconnu Nakayama

-Comment Shinken-san pouvait alors ainsi défier un représentant du daimyo par menace ?

-Comment Shinken-san peut-il insulter de Clébart les lézards (Clébart qui n’est pas du vocabulaire en 1457)

-Qui nous dit que le mandat ne vient pas de Hinks-san et veut-t’il pas faire porter le chapeau à l’accusée ?


Il décida de se levé
Cria haut et fort



Honte a vous !!

Regarda Shinken-San

Comment pouvait vous ainsi défier un représentant de la loi du daimyo ? Vous devriez avoir honte de vous san !! Comment voulait vous avoir une bonne justice si tout le monde fait comme vous ?



Il se tourna vers le juge ainsi que toute l’assemblée.



C’est avec se genre d’individu comme cela que notre justice devient du n’importe quoi ! Notre justice ne se sent plus à sa place menacer par des personnes qui ne savent rien de la justice ! Des personnes qui ne savent que menacer ! Notre justice ne peut t’elle plus faire son travaille, sans être sans cesse importunée, par des parasites incessant ?!


De se fait comment avait vous reconnu l’accusée car je suppose que les révolte ne se passe pas en pleine journée mais en pleine nuits. Je me trompe ? Si se n’est pas le cas comment être sûre que c’était bien elle et pas quelqu’un d’autre ?



Il prit une respiration profonde.


Que sont des clébarts ? Dans chaque villages rencontrée je n’ai jamais entendu parler de se mot serais-ce un patois utiliser par votre clan ou famille ou un mot qui ne veut strictement rien dire ?



Puis se retournas à nouveau vers hinks-san.



Pouvait vous donner la preuve de se mandats ? Que c’est bien l’accusée qu’il la produits et écrit ainsi que la lettre que vous a envoyée les lézards ? Juste vérification si sa ne serai pas une manipulation sur la justice du daimyo.



Il attendit la réponse devant les témoins.
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Shinken
Shinken sourit

Et si tu la fermais, ca permettrait d'entendre moins de stupidité pour commencer.

Comment j'ai reconnu l'accusée, c'est simple, elle occupait le so, nigaud ! Tu crois que pour empecher les habitants de le reprendre il y avait juste un écriteau "interdit d'entrer, ce lieu est défendu par les lézards" aux portes du So ?


Et shinken de partir dans un éclat de rire, ils e reprit, puis comme si un père parlait à un enfant

Tu comprends mon petit, tout le village ou presque a vu cette personne prendre le so...

Un clébard, c'est un chien. Quand on est un ignare, généralement on se tait, mais visiblement, vous n'avez pas assez d'intelligence pour vous en rendre compte. Vous êtes-vous posé la question de l'origine des mots que vous employez vous même avant de faire la leçon aux autres.. ? J'en doute, et vous y invite.

Bon sérieusement, pour revenir sur l'accusée, vous en êtes a demander si on l'a bien reconnue alors qu'ici tout le monde reconnait qu'elle a pris le so, y compris l'accusée. vous n'avez pas un peu l'impression d'être a coté de la plaque ?
(oh ben zut alors, le mot plaque devait pas exister... il comprendras quand même ? Pour "clébart" qui existe soi-disant pas, on écoute tes références historiques...)

voila, vous pouvez plier votre honte et disposer...

D'un geste de la main très hautain, il lui fit signe de déguerpir d'un endroit ou il n'avait rien a faire, d'autant qu'il avait pas l'air de comprendre grand chose.
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