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Info:
Animation Gargotte Béarnaise créée par Lily Animée par Lily et Kessyba &amp;amp;amp;amp;gt;&amp;amp;amp;amp;gt;&amp;amp;amp;amp;gt; Plateau Pervenche&amp;amp;amp;amp;lt;&amp;amp;amp;amp;lt;&amp;amp;amp;amp;lt; animé par Kessyba Le comte a été assassiné... qui a osé ?!

[RP:Animation] Crime et Suspicions <<Plateau Pervenche>>

Kessyba
PLATEAU DE JEU PERVENCHE: responsable de jeu Kessyba
Les joueurs :
Chouxy : la porte parole, commence son enquête dans les oubliettes ;
Quasi : le chambellan, commence son enquête dans les oubliettes ;
Sepro : le capitaine, commence son enquête dans le bureau du comte ;
Telya : la chancelière, commence son enquête dans les cuisines.

(La partie peut commencer!)





Vous avez toujours rêvé d’être conseiller comtal?? De participer aux élections …. Bravo vous venez d’être élu conseiller !!! Le Comte a été choisi parmi l’un d’entre vous depuis hier… Aujourd’hui doit se dérouler la première grande réunion du conseil et vous vous dépêchez pour être à l’heure dans la salle de réunion du Château. Tous les conseillers sont déjà tous là …. Sauf le Comte !!! Ben dis donc il commence bien celui la !!! Première réunion et il n'est même pas fichu d’être à l’heure. Une heure passe … Deux heures et vous commencez tous à en avoir ras le chapeau de l’attendre. Alors vous envoyez des gardes à sa recherche… Puis un cri d’alarme !!! Des portes qui se ferment et la maréchaussée arrive.

Le Comte est mort !!!! Mais comble de malchance vous ne savez pas où, comment et par qui !!! En plus vous êtes tous suspectés parce que vous étiez les seuls présents dans le château au moment des faits … Qu’allez-vous faire ?? Rester bêtement à attendre que la maréchaussée en désigne un parmi vous (peut-être aléatoirement qui sait !!) ou allez vous enquêter pour savoir ce qui s’est réellement passé et lequel d’entre ces fourbes de Conseillers a osé assassiner lâchement le Comte !!!







(Cliquez sur l'image)





Les pièces

- La salle du trésor.
- La salle de tort… le bureau du Prévôt
- La cav... le bureau du Comte
- Les cuisines
- Les oubliettes


Les armes


- Le couteau
- L'épée du Sénéchal
- Le marteau du Juge
- La hache d’un bûcheron lourdais.
- Le fouet du Commissaire aux mines
- La dague du Comte

Les suspects

- Le Connétable
- Le Porte Parole
- Le Chambellan
- Le Chancelier
- Le Capitaine
- Le Bailli
- Le Recteur
- L'Evêque





(si vous avez le moindre problème, la moindre question, n'hésitez pas à le faire savoir à l'animateur chargé du plateau : Kessyba.

Bon Jeu ! )

_________________
Telya
CUISINE - Plantage du decor

3 Heures sonnent au clocher de l'église . Telya ouvre un oeil .... puis deux ... Elle remonte sur elle la couverture de fourrure qui a glisse et se retourne , cherchant en vain un sommeil qui la fuit.

Elle a une petite faim . Sans doute est ce pour ça qu'elle ne peut se rendormir mais l'idée de traverser le chateau comtal par ce froid glacial , lui otent toutes envies de quitter son lit douillet.

Cornegidouille pense-t-elle en sentant sa vessie qui la rappelle à l'ordre. Elle se blottit plus encore aux creux des draps , esperant que l'envie passera mais rien n'y fait.

En maugréant et frissonant , elle se léve , cherchant du pied ses chaussons sur le sol glacé et enfile vite fait une pelisse dans laquelle elle s'emmitoufle .

Aprés avoir apaisée sa vessie , la faim etant toujours là , elle décide d'aller faire un tour aux cusines pour grignoter quelque chose.
Elle traverse les couloirs sombre ou seule la lumiere lunaire jette quelques taches plus claires sur les dallages de pierres.
Elle a soudain envie de faire demi tour et de s'armer d'un chandelier mais continue quand meme .... Aprés tout , les cuisines ne sont pas si loin .

Elle arrive bientot devant une porte de chene qui grince quand elle l'ouvre. Là, sur un buffet , se trouve bougies et briquet . Elle le bat aussitot , enflamant l'amadou et allumant la meche de cire.
Une lumiere faiblarde jaillit en tremblotant , créant des zones d'ombres ou la moindre poële devient un monstre menaçant.

Elle ouvrit le buffet ou elle savait que la cuisiniere cachait pain et jambon et s'assit à coin de table
Elle se coupa une belle tranche de pain et une de jambon et elle allait y mordre à belle dents , lorsqu'un cri la stoppa dans son élan.

Elle sortit de la cuisine et vit des gardes qui passaient en courant , se hurlant des ordres .
Le tout laissait une impresssion de panique ...

Elle arreta un garde et lui demanda ce qui se passait.

M'dame , c'est le comte ... l'a été retrouvé mort dans une salle ... Assassiné !

Il repartit aussi vite mais pris le temps de lui lancer

Personne doit sortir du chateau . On a reçu des ordres .....

Telya ressera contre elle sa pelisse . Ne pas sortir du chateau ? pensait il que le meurtrier etait encore à l'interieur des murs ?
Elle retourna dans la cuisine et se saisit du chandelier , puis , aprés un court instant d'hesitation , elle prit aussi le pain et le jambon.

Dans l'agitation des couloirs , elle essayait de se faufiler , en priant Aristote qu'on ne la prit pas pour le meurtrier.
Le Comte etait mort ! Elle avait du mal à se faire à cette idée . Qui pouvait avoir interet à le voir mort ?

Aprés reflexion , elle dut s'avouer que de nombreuses personnes en voulait à mort à cet homme .
Elle regagna sa chambre et se glissa auprés de son époux . Elle résista à la tentation de coller ses pieds gelés contre le corps tout chaud de son cher et tendre .
Impossible de trouver le sommeil ..... Qui ? pourquoi ? voilà les questions qui revenaient sans cesse ...
Le sommeil finit par la gagner et elle s'endormit aux premiéres lueurs de l'aube .

_________________
Capitaine Flemme, incarné par Sepro
[Dans le bureau du Comte]

Trois heures ... La Cloche fait tressauter le Capitaine Flemme. Ce dernier met la main à la poche pour vérifier que sa fiole d'Armagnac est toujours présente. Rassuré, il en prend une bonne rasade avant de la remettre à sa place, bien en sécurité.

Trois heures ... Le Capitaine n'est pas encore couché ... A moins qu'il ne soit déjà réveillé ... Il ne le sait plus exactement. La flamme vacillante d'une bougie éclaire ses traits tirés, creusant un peu plus encore des rides accentuées par le tracas. Ses paupières se font lourdes ... il faut à tout prix rester éveillé!

Trois heures ... Heure de la réunion de crise avec le Comte ... Les troupes sont au plus mal, leur solde toujours impayée, la grogne monte ... Il faut trouver une solution ... Deux nuits que le Capitaine ne dort plus, tournant et retournant le problème dans tous les sens ... Il faut trouver des écus au plus vite pour éviter l'insurrection ...


Arpentant le bureau de long en large, le Capitaine attend l'arrivée du Comte. La demi-heure sonne au clocher voisin et rien n'indique une arrivée imminente.

Cinq minutes s'égrainent encore, à moins que ce n'en soit dix, et ... des pas, précipités, résonnent dans le couloir. Le Capitaine se redresse, bombant le torse pour accueillir celui à qui il a juré fidélité lorsque, dans l'entrebâillement de la porte, se tenant maladroitement au garde à vous, un soldat de la garde du château annonce, bredouillant :


Le ... le ... le Comte!!! Il est ... il est MORT!!! Le comte est mort, mon Capitaine!

Voyant son interlocuteur, le Capitaine Flemme relâche ses efforts de bonne tenue et laisse tomber les épaules, restant sans réaction face à la tragique nouvelle.

Personne ne doit quitter le château! Ordre du Prévôt, mon Capitaine!

Réalisant enfin ce qui vient d'être dit, le Capitaine prend place derrière l'imposant bureau, et, posant les coudes sur le meuble, se prend la tête entre les mains pendant que le garde quitte la pièce avec autant de précipitation qu'il y était entré...
Chouxy
[Dans les oubliettes]


Chouxy, la porte-parole, avait un vilain défaut qui agaçait pas mal de monde, et le Comte en particulier : la curiosité.

Elle avait attendu que la cloche de l'Eglise sonne 3 heures pour sortir discrètement de son lit et traverser en silence les pièces du chateau qui la séparaient des oubliettes, une bougie éteinte à la main.
Elle avait toujours eu envie de visiter ces lieux de détention et de tortures, et l'occasion lui était offerte. Elle n'allait pas la laisser passer !

Le souffle court, elle se faufila dans les enfilades de pièces et longea de longs couloirs froids. Passant devant les cuisines, elle aperçut la Chancelière.
Chouxy s'arrêta un instant puis jeta un coup d'oeil dans la pièce. Elle vit alors que Dame Telya était plongée dans la contemplation d'un gros saucisson. Chouxy en profita pour passer devant la porte, sans se faire remarquer.

Elle poursuivit sa route jusqu'à la porte qui donnait sur le sombre escalier en colimaçon qui descendait aux oubliettes.
Chouxy poussa de toutes ses forces la lourde porte et pu alors voir la succession des marches qu'elle s'apprêtait à descendre et dont on ne percevait pas la fin.

Elle prit une grande inspiration pour se donner du courage et posa son pied sur la première marche. Elle se retourna et ferma la porte. Elle mit ensuite sa main dans la poche de sa pelisse et en sortit un briquet. Elle alluma sa bougie et observa autour d'elle.
A la faible lueur de sa chandelle, elle ne voyait que les deux marches qui étaient devant elle et les parois froides qui l'entouraient. Un frisson la fit trembler de la tête aux pieds.
Une autre à sa place aurait renoncé, mais ce n'était pas son habitude.

Elle compta jusqu'à 5 et entama sa descente dans les ténébres.

Après une vingtaine de marches, elle parvint enfin à un premier pallier qui donnait sur un long couloir. Courageuse, mais pas téméraire, elle se dit que son exploration pouvait se contenter de cet étage.
Tenant son bras bien tendu devant elle pour éclairer le plus loin possible, elle parcouru le long couloir vouté.
Les murs étaient nus et froids et une sorte de mousse verte sortait des fissures qui les décoraient. Chouxy passa son doigt sur l'un de ces interstices et suivit le dessin de la mousse, les yeux fermés. Elle respira profondément cette légère odeur de moisi qui lui rapellait l'odeur des caves, mais aussi de certaines bibliothèques qu'elle avait visitées.

C'est à cet instant qu'elle entendit des bruits de pas précipités qui venaient d'en haut des escaliers.
Des personnes couraient dans le long corridor qu'elle avait parcouru quelques instants auparavant pour venir jusqu'aux oubliettes.
Elle remonta les marches en toute hâte et colla son oreille à la porte.
Les pas étaient lourds. Elle entendit des mumures, puis tout à coup une voix d'homme cria :


Le Comte est mort ! Fermez les portes ! Personne ne doit sortir du Chateau !

Chouxy resta interdite, derrière la lourde porte. La phrase de l'homme résonait dans sa tête. Une question lui vint alors à l'esprit : pourquoi est-ce que personne ne doit sortir du Chateau ? ... parce qu'il s'agit d'un meurtre et que l'assassin est toujours là !
Cette pensée la glaça et elle dû s'asseoir sur la marche, adossée à la lourde porte en chêne.
_________________
En rouge et or, j'exilerai ma peur !
J'irai plus haut que ces montagnes de Lourdeur !

Quasi
[Dans les oubliettes]

Chambellan...être élu c'est bien, savoir ce qu'on doit faire c'est mieux..Juge ca elle savait..c'est le méchant qui condamne les gentils accusés innocents qu'elle défend. Procureur, elle savait..c'est l'alcoolique du juge qui récite le coutumier après six verres de calva, Coms, ca elle savait pour sur..c'est celui qui a le plus grand fauteuil..mais Chambellan...alors là fallait aller se renseigner. Les moutons peut être...Champs bêlant..oui certainement ça.

Bon déjà aller a la première réunion de crise..3h00 du matin..ils ne dorment donc jamais !! ..le château elle connaissait..grande bâtisse imposante, impossible à rater. Son bureau aussi..on l'y avait conduite. Les cuisines..pas dur, suivre l'odeur de sabots de porc en gelée..Le bureau du Coms..bon elle y allait souvent voir Varden à l'époque mais avec les maçons qui envahissaient les villes et les châteaux..tout avait changé.

Elle suivit un couloir, un second, un choix à faire..droite , gauche...va pour gauche..mauvais choix..une chute..un trou, un cri.


Arghhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh


Oui, un trucbêlant ca crie pas comme une fillette.

Elle se redresse , trempée, trouve une porte et oh miracle, ouverte. Ils avaient oublié l'oubliette.

Elle sort, s'ébroue avec toute la délicatesse qui la caractérise, chercher l'air pour atténuer l'odeur de l'eau croupissante sur elle, Voit une agitation et s'affole. Une jeune personne est là, non loin, assise au sol. Quasi hésite mais les vas et viens incessants attirent son attention.


Flute, voila, je suis la dernière et tout le monde me cherche. Des cris, des gardes qui courent et ne la regardent pas..elle hésite à bêler un bon coup, s'abstient et interpelle un laquais.

Il s'arrête, semble la renifler..elle lui jette un regard noir

Où est le bureau du coms?

Le jeune laquais la regarde étrangement.


Bon, cessez de suite, je sais très bien ce à quoi vous pensez!! c'est du meilleur gout dans les cercles les plus nobles!!

Alors ce bureau???

Mais dame..je..enfin..

Ce n'est pas Dieu possible, cette robe est du meilleur effet et pour le parfum c'est...c'est...un nouveau créateur,


le jeune homme était ennuyé cela se voyait bien. Il réussit enfin a dire d'une voix rapide:

Le Coms est mort Dame..cette nuit.

Quasi était effondrée..Elle était en retard et le coms n'y avait pas survécu...

Que s 'est il passé?

ben..il était vivant et hop..il ne l'était plus.z'ont dit que du coup il était mort.

effondrée s'est vu suivre de démoraliser..voila que ce n'était pas encore aujourd'hui qu'elle saura ce que son poste impliquait.


Mais sait on si il a été assassiné ou non et où est il?

trop de question pour le pauvre laquais. En fait il avait pour mission d'aller chercher à boire aux conseiller et n'était pas vraiment concerné par l'affaire.

Je sais pas Dame mais bon..il est plus vivant ca c'est sur.

Découragée vint s'ajouter aux deux autres et c'est ainsi qu'elle rejoint la jeune dame sur les marches.
Kessyba
Partout dans le château ces mots raisonnent en écho et la nouvelle se répand comme une trainée de poudre.
_Le comte à été assassiné, le comte est mort!

Face à cette triste réalité tous se posent la même question!
_Si le sort du comte est bon c'est que quelqu'un le lui à réglé, mais qui donc, comment et ou donc???

Les hypothèses vont aller bon train c'est certain, et les quatre visiteurs présentement dans les murs du château ne vont pas s'en priver!

En tout cas c'est ce que nous espérons vivement!

[Vos hypothèses en bleu........pervenche???]
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Quasi
la dame semblait effondrée. Quasi n'osait pas la déranger de trop mais une question la tarabustait..elle lui tapota l'épaule.

Dites..je suis Quasi le nouveau chambellan...je vois que vous connaissez l'affreuse nouvelle...oui, j'ai sali ma robe.euh..On a occis le Comte je veux dire..quel drame..hier j'ai croisé le recteur..il courrait et quand je l'ai appelé il n'a même pas répondu..il avait un fouet à la main..étrange pour un recteur non?

Quasi lui posa la main sur l'épaule. elle avait intention d'aller voir le prévôt dans son bureau .

[chouxy: recteur, fouet, oubliettes]
Chouxy
[Tour 1]
[ Les oubliettes ]


Chouxy n'avait même pas entendu la jeune femme arriver. Elle ne s'aperçut de sa présence que lorsque cete dernière se mit à lui parler. Chouxy sursauta et la dévisagea tout en l'écoutant.

Vous avez vu le recteur un fouet à la main ? En effet, cela est très étrange ...
Elle fit une pause pour réfléchir.
La jeune femme semblait digne de confiance, Chouxy se confia à elle

J'ai déjà entendu des rumeurs selon lesquelles les relations entre le Recteur et le Coms étaient très tendues. Pensez-vous que cela aurait pu conduire le Recteur jusqu'au meurtre ?

Chouxy restait pensive alors que les bruits de pas continuaient derrière la porte.

(Quasi : Salle du trésor, Epée du Sénéchal, Porte-parole)
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En rouge et or, j'exilerai ma peur !
J'irai plus haut que ces montagnes de Lourdeur !

Telya
On la tira du lit ... Réunion de crise oblige ... Dans le froid , elle s'habilla et se rendit dans le bureau du comte.
La piéce etait vide , aucun feu ne brulait dans la cheminée . Elle attendit , faisant les cents pas , nerveusement.
L'idée que le comte aurait pu etre assassiné dans cette piéce ne la rassurait pas du tout .

Qui pouvait avoir interet à le tuer ?

Résoudre l'enigme l'aiderait à ne pas visualiser le comte, etendue sur le tapis , baignant dans son sang .... Brrrrrr !! Elle frissona .

Elle furetta un moment , ne trouvant rien de concluant et soudain , crut entendre des voix .
Celles ci provenaient des oubliettes . Laissant là le bureau glacial et sinistre , elle s'approcha et tendit l'oreille mais la porte etait trop épaisse et elle ne percevait que des murmures.

Pas courageuse pour deux sous , elle fit machine arriére et se retrouva dans le bureau du comte .


Chouxy ( cuisine , le couteau , le capitaine )

[/i]
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Capitaine Flemme, incarné par Sepro
[Tour n°1]

[Toujours dans le bureau du comte]

La nouvelle est terrible, mais le manque de sommeil commence à gagner le Capitaine qui, en ces temps difficiles pour le responsable militaire, n'a sans doute jamais aussi bien porté son nom... La fatigue finit son œuvre et Flemme passe successivement d'accoudé sur le bureau à écroulé sur ledit meuble, puis affalé dans son fauteuil pour terminer effondré sur le sol, dans une léthargie rythmée par une respiration lente à peine audible.

Abandonné à ses rêves hantés par la terrible nouvelle qui vient de lui parvenir, il ne remarque pas l'entrée de la Chancelière.


[Dans les rêves du Capitaine Flemme]

Champ de bataille, longue plaine désolée balafrée des signes d'un combat récent, quelque part dans la cambrousse entourant la bonne ville de Pau, une horde de soldats affamés par une campagne harassante poursuit le Capitaine Flemme, réclamant avec une véhémence proche de la mutinerie des soldes impayées...

Au loin, une ferme salvatrice semble lui tendre les bras. Mais à mesure qu'il s'approche, la bâtisse disparaît lentement dans un épais nuage de fumée, ne laissant progressivement place qu'à une simple cour pavée bordée d'une marre de fange dans laquelle un cochon bien dodu se prélasse dans une apparente tranquilité. Pensant échapper à ses agresseurs, le Capitaine Flemme se jette à ses côtés, n'y réfléchissant pas à deux fois.


« La vie est parfois à ce prix », se dit-il dans un réflexe de survie.

Consterné, il entend une voix lui répondre : « A qui le dites-vous, mon brave ? Moi aussi, je suis là pour fuir le danger! »

Se retournant vers l'animal grassouillet, sa consternation fait place à de la stupeur quand il se rend compte que c'est le pourceau qui lui parle. Cette stupeur devient même carrément de l'épouvante quand, découvrant son visage, le Capitaine y reconnaît les traits du Comte.

N'ayant plus prêté attention aux soldats qui le pourchassent, l'homme entend subitement des pas résonner sur les pavés de la cour voisine. L'un de ceux de la troupe, ou plutôt l'une d'après sa démarche féminine, s'approche de son compagnon de gadoue. Armée d'un couteau de cuisine, la femme l'abat sur le cou du pauvre porcelet, faisant gicler le sang dans une scène d'une horreur indescriptible...


Non ... Non ...

[Sortie du rêve, retour à la réalité du bureau du Comte]


... Non ... Non!!!


Se réveillant en sursaut, le Capitaine se dresse d'un bond et se retrouve, toujours effrayé, face à la Chancelière. Couteau à la main, cette dernière est à présent toute proche de lui et son haleine, diffusant des effluves de jambon, lui est clairement perceptible. Pas encore tout-à-fait remis de ses songes, le militaire recule d'un pas, une lueur d'effroi dans les yeux, s'écriant simultanément :

Ma ... ma ... ma Dada ... ma Dadame ... ma Dame la Chancelière ??? Que faites-vous donc avec ce couteau dans les mains ???



[à Telya : Bureau du Comte, couteau, Chancelière]
Telya
AAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHH!!!!!!!!!

Elle ne put s'empecher de crier en voyant se dresser soudain devant elle le Capitaine .
Son regard hagard lui fit comprendre qu'elle se reveillait .

Elle posa une main sur son coeur comme pour l'empecher de bondir hors de sa poitrine


Non mais ça va pas ? A-t-on idée de surgir de la sorte ? vous avez failli me faire mourir de peur .

Le capitaine , non contente de lui avoir fait la peur de sa vie , tenait des propos incohérents . Telya douta un instant de sa santé mentale mais se rappela que en fouillant dans le bureau , elle avait machinalement ramassé un objet qu'elle tenait encore dans la main .

Un couteau ? .... Elle leva sa main ... Que nenni , ce n'est qu'un coupe papier qui trainait sur le bureau du comte . J'ai du le ramasser lorsque j'ai entendu des murmures , venant des oubliettes pour tenter de me proteger .

Elle lui fit un sourire qu'elle esperait engageant .
_________________
Quasi, incarné par Lily


La jeune femme lui avait répondu. Quasi ne se sentait pas de rester au milieu de l’agitation à coté d’une femme assez statique. Elle prit congés avant de rejoindre le bureau du prévôt. Dans la cour du château les gens, valet, conseillers, allaient et venaient. Enfin ils allaient plus qu’ils ne venaient..ou était ce l’inverse…Quasi était perplexe, état assez régulier depuis sa nomination.

Bon..pas le droit de sortir..Donc c’est un des dix conseillers ou un valet qui a commis le crime.
Quasi chercha dans sa mémoire..Qui pouvait donc ne pas l’aimer ? ahh reformulons, ca sera plus rapide. Qui pouvait l’aimer ?

La réponse arriva vite à son cerveau embrumé des vapeurs nauséabondes de sa robe maculée : personne.

Alors qu’elle laissait ses idées faire leur chemin, certaines même arrivant a atteindre leur but, sa tête, elle arriva dans la bureau du prévôt.

Le prévôt…elle ne savait même pas si c’était un homme ou une femme..elle entra après avoir secoué sa robe au mieux pour la faire sécher.

Personne !! il devait faire partie de ceux qui allaient ou venaient..
Une plume, un en crier...au moins il sait écrire, c’est déjà ça.

Quasi savait que Telya était au nombre des conseillers élus. Elles étaient amies et la Chambellan se dit qu’une missive serait de bon gout pour essayer de résoudre au plus vite ce fâcheux incident qui laissait le comté étêté ;Enfin étêté s’était vite dit vu qu’il était notoire qu’ ‘un chambellan était bien plus important qu’un comte. .
Citation:
Ma chère Amie,
Un petit mot pour vous demander trois choses de la plus haute importance. Enfin, surtout les deux premières. Vous ne pouvez être sans savoir que notre comté a été trouvé gisant, sans vie, au château. Indépendamment de ce mauvais gout évident, j’aurai besoin de vos lumières pour éclaircir quelques points.
Alors dans l’ordre des priorités :
Pensez vous qu’il soit nécessaire de porter une robe noire ? cela jure outrageusement avec mes superbes chausses jaunes et mon chapeau vert et vous savez combien je suis connue pour mon bon gout vestimentaire.
Ensuite, savez-vous ce qu’un Chambellan doit faire ? je sais bien que c’est le poste le plus important puisqu’il m’a été confié mais..des précisions me seraient utiles.
Et pour terminer, enfin c’est vraiment accessoire, avez-vous idée de ce que peut bien faire le marteau du juge dans le bureau du prévôt ?
Merci de votre temps très chère et au plaisir de vous revoir

Quasi


Elle confia le pli à un valet qui allait et venait moins vite que les autres.

[telya : Bureau du prévôt, marteau du juge, l’évêque]
Capitaine Flemme, incarné par Sepro
[Tour n°2]

[Encore et toujours dans le bureau du comte]

Se remettant petit-à-petit de ses émotions oniriques, le Capitaine dévisage une Chancelière quasiment aussi apeurée que lui. La Dame tente de le convaincre de son innocence en exhibant ce qu'il avait pris pour un couteau et expliquant pourquoi elle le tenait en main. Légèrement rassuré et se réveillant progressivement, Flemme reprend ses esprits et s'excuse de son emballement, masquant sans vergogne les raisons intimes de son effroi derrière de prétendues nobles raisons :

Veuillez accepter mes excuses, Dame, mais vous n'êtes pas sans savoir que le Comte est décédé dans le courant de la nuit dernière. Décidé à mener mon enquête, j'ai remarqué la disparition d'un couteau et, pensant que ce pourrait être une arme efficace, j'ai pensé à venir fouiller le bureau du Comte.

J'étais justement occupé à rechercher des indices là où vous m'avez aperçu, criant mon impuissance ...


Regard en coin vers la Chancelière pour éprouver la crédibilité de son mensonge tout en poursuivant :

... quand je suis tombé nez-à-nez avec vous qui brandissiez cette arme en ma direction. De plus, votre haleine de jambon laissait présager que vous ...

Manquant de révéler son rêve et craignant de paraître ridicule, il sentit ses joues s'empourprer légèrement, mais se reprit aussitôt :

... hum, hum ... euh ... donc, votre haleine laissait présager un passage en cuisine, lieu d'où ledit couteau aurait disparu.

Veuillez, encore une fois, accepter mes plus plates excuses pour avoir osé insinuer que vous eussiez pu être l'auteur d'une pareille infamie à l'encontre de notre ... euh ... regretté Comte!


Il abandonna ensuite la Chancelière à ses propres occupations, déterminé à en savoir un peu plus sur les événements de la nuit. Sa réflexion n'avait guère progressé, mais il voulait en savoir un peu plus sur ce qui se serait éventuellement passé en ce bureau. Connaissant relativement bien la Porte-parole, il gribouilla ces quelques mots, faisant mander un page pour les lui faire parvenir :

Citation:
Chère Chouxy,

Tu n'ignores sans doute pas que notre dévoué Comte est décédé cette nuit. Je connais ta grande curiosité et ta non moins grande perspicacité et je suppose donc que tu cherches, toi aussi, à savoir ce qui s'est réellement passé en ce Château.

Ayant remarqué la disparition d'un couteau, je suis actuellement dans le bureau du Comte en train de faire quelques investigations et je me demandais si tu n'y serais pas venue avant moi, repérant de ce fait l'objet que je recherche.

Quant à l'éventuel coupable, tout le monde connait les luttes de pouvoir qui opposaient l'Évêque à feu notre Comte. Crois-tu que l'homme d'Église aurait pu régler définitivement cette question cette nuit ?

Dans l'attente d'une réponse éclairante, je te prie de recevoir, chère Chouxy, mes salutations les plus cordiales.

Amicalement,

Capitaine Flemme




[à Chouxy : Bureau du Comte, couteau, Évêque]
Chouxy
[Tour 2]

[Bureau du Comte]

Chouxy se retrouva donc seule, derrière la porte des oubliettes que Dame Qasi, le chambellan avait laissé entrouverte.
Ellejeta un oeil dehors et observa quelques instant le ballet des valets qui couraient en tout sens, puis elle pensa :
Si quelqu'un me trouve ici, cachée derrière cette porte, que va-t-il penser ? que je suis l'assasin du Comte. Certes, cela serait une idée bien ridicule, mais on a déjà vu des innocents, accusés à tort, condamnés et écartelés en place publique pour moins que ça.

Se ressaisissant, elle sortit d'un pas décidé et se dirigea vers le bureau du Comte pour en savoir plus. Elle fut interceptée par un page qui lui remit une missive de son ami le Capitaine.

Citation:
Chère Chouxy,

Tu n'ignores sans doute pas que notre dévoué Comte est décédé cette nuit. Je connais ta grande curiosité et ta non moins grande perspicacité et je suppose donc que tu cherches, toi aussi, à savoir ce qui s'est réellement passé en ce Château.

Ayant remarqué la disparition d'un couteau, je suis actuellement dans le bureau du Comte en train de faire quelques investigations et je me demandais si tu n'y serais pas venue avant moi, repérant de ce fait l'objet que je recherche.

Quant à l'éventuel coupable, tout le monde connait les luttes de pouvoir qui opposaient l'Évêque à feu notre Comte. Crois-tu que l'homme d'Église aurait pu régler définitivement cette question cette nuit ?

Dans l'attente d'une réponse éclairante, je te prie de recevoir, chère Chouxy, mes salutations les plus cordiales.

Amicalement,

Capitaine Flemme


Allons voir ça de plus près ...

Chouxy arriva devant la porte et trouva son ami en pleine inspection minutieuse des lieux.

Tu cherches le couteau ?

Le Capitaine sursauta.
Elle continua :
Je viens de lire ta missive. Tout ce temps, j'étais aux oubliettes, assez perturbée, elle baissa la tête pour cacher son angoisse. Dame Quasi était avec moi pendant un temps, puis elle est partie, assez subitement. Elle m'a confié que la veille, elle a croisé le recteur..il avait une attitude suspecte et en plus, il avait un fouet à la main ! Etrange non ?

Chouxy attendit une réaction de son ami.


(Quasi : Bureau du Comte, Hâche de bûcheron, Chambellan)
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En rouge et or, j'exilerai ma peur !
J'irai plus haut que ces montagnes de Lourdeur !

Capitaine Flemme, incarné par Sepro
[Tour n°3]

[Euh... Où encore ? Ah oui, dans le bureau du Comte!!!]

Devisant tranquillement avec son amie Porte-parole alors que le jour commence à poindre à l'horizon, le Capitaine, dont l'état léthargique se dissipe avec les dernières traces de la nuit, écoute sa théorie et la trouve intéressante. Il est cependant dubitatif quant à la culpabilité de la Chambellan, non qu'il la connaisse suffisamment pour l'éliminer officiellement de la liste des suspects, mais surtout qu'il a la certitude que l'opposition entre le Comte et l'Évêque n'a pas encore livré tous ses secrets et que ce dernier, tout aristotélicien qu'il se prétend, n'en a pas moins des desseins noirs quand il s'agit de s'approprier le pouvoir.

Se laissant séduire par cette éventualité, il se décide à écrire à la Chambellan pour s'enquérir de la réalité de ses pérégrinations :


Citation:
Dame Quasi, Chambellan du Comté de Fourberire,

J'ai ouï dire que, dans le cadre de vos fonctions, vous aviez assisté à de nombreuses entrevues entre feu notre Comte et son Excellence Monseigneur Pär Veunut d'Évot. D'après ce qui se raconte, ces passes d'armes étaient souvent houleuses.

Or, ces derniers temps, les intérêts de l'Église et ceux du Comté se sont régulièrement heurtés, menant à une guerre ouverte pour le pouvoir. De ce fait, notre Évêque avait toutes les raisons pour se débarrasser d'un rival devenu gênant et le mobile est loin d'être le seul indice qui trouble mon esprit.

En effet, il est connu de tous que son Excellence est grand collectionneur de haches et que, comme son titre l'indique, il excelle dans le maniement de cette arme et, étonnamment, il se fait que celle qui était exposée dans le bureau du Comte n'est plus à sa place.

Connaissez-vous la raison de toutes ces coïncidences ?

Si oui, je vous saurai gré de m'en avertir dans les délais les plus brefs afin que lumière puisse rapidement être faite sur cette sordide affaire.

Dans l'attente d'une réponse aussi rapide que précise, recevez, ma Dame, mes salutations les plus respectueuses.

Capitaine Flemme, Chef des armées du Comté de Fourberire


Scellant à la hâte l'enveloppe dans laquelle il a au préalable glissé la missive, il fait mander un des nombreux pages qui arpentent les couloirs du Château et le presse de la faire arriver à destination dans les délais les plus brefs.



[à Quasi : Bureau du Comte, hache d'un bûcheron lourdais, Évêque]
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