Capitaine Flemme, incarné par Sepro
[Dans le bureau du Comte]
Trois heures ... La Cloche fait tressauter le Capitaine Flemme. Ce dernier met la main à la poche pour vérifier que sa fiole d'Armagnac est toujours présente. Rassuré, il en prend une bonne rasade avant de la remettre à sa place, bien en sécurité.
Trois heures ... Le Capitaine n'est pas encore couché ... A moins qu'il ne soit déjà réveillé ... Il ne le sait plus exactement. La flamme vacillante d'une bougie éclaire ses traits tirés, creusant un peu plus encore des rides accentuées par le tracas. Ses paupières se font lourdes ... il faut à tout prix rester éveillé!
Trois heures ... Heure de la réunion de crise avec le Comte ... Les troupes sont au plus mal, leur solde toujours impayée, la grogne monte ... Il faut trouver une solution ... Deux nuits que le Capitaine ne dort plus, tournant et retournant le problème dans tous les sens ... Il faut trouver des écus au plus vite pour éviter l'insurrection ...
Arpentant le bureau de long en large, le Capitaine attend l'arrivée du Comte. La demi-heure sonne au clocher voisin et rien n'indique une arrivée imminente.
Cinq minutes s'égrainent encore, à moins que ce n'en soit dix, et ... des pas, précipités, résonnent dans le couloir. Le Capitaine se redresse, bombant le torse pour accueillir celui à qui il a juré fidélité lorsque, dans l'entrebâillement de la porte, se tenant maladroitement au garde à vous, un soldat de la garde du château annonce, bredouillant :
Le ... le ... le Comte!!! Il est ... il est MORT!!! Le comte est mort, mon Capitaine!
Voyant son interlocuteur, le Capitaine Flemme relâche ses efforts de bonne tenue et laisse tomber les épaules, restant sans réaction face à la tragique nouvelle.
Personne ne doit quitter le château! Ordre du Prévôt, mon Capitaine!
Réalisant enfin ce qui vient d'être dit, le Capitaine prend place derrière l'imposant bureau, et, posant les coudes sur le meuble, se prend la tête entre les mains pendant que le garde quitte la pièce avec autant de précipitation qu'il y était entré...
Quasi
[Dans les oubliettes]
Chambellan...être élu c'est bien, savoir ce qu'on doit faire c'est mieux..Juge ca elle savait..c'est le méchant qui condamne les gentils accusés innocents qu'elle défend. Procureur, elle savait..c'est l'alcoolique du juge qui récite le coutumier après six verres de calva, Coms, ca elle savait pour sur..c'est celui qui a le plus grand fauteuil..mais Chambellan...alors là fallait aller se renseigner. Les moutons peut être...Champs bêlant..oui certainement ça.
Bon déjà aller a la première réunion de crise..3h00 du matin..ils ne dorment donc jamais !! ..le château elle connaissait..grande bâtisse imposante, impossible à rater. Son bureau aussi..on l'y avait conduite. Les cuisines..pas dur, suivre l'odeur de sabots de porc en gelée..Le bureau du Coms..bon elle y allait souvent voir Varden à l'époque mais avec les maçons qui envahissaient les villes et les châteaux..tout avait changé.
Elle suivit un couloir, un second, un choix à faire..droite , gauche...va pour gauche..mauvais choix..une chute..un trou, un cri.
Arghhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh
Oui, un trucbêlant ca crie pas comme une fillette.
Elle se redresse , trempée, trouve une porte et oh miracle, ouverte. Ils avaient oublié l'oubliette.
Elle sort, s'ébroue avec toute la délicatesse qui la caractérise, chercher l'air pour atténuer l'odeur de l'eau croupissante sur elle, Voit une agitation et s'affole. Une jeune personne est là, non loin, assise au sol. Quasi hésite mais les vas et viens incessants attirent son attention.
Flute, voila, je suis la dernière et tout le monde me cherche. Des cris, des gardes qui courent et ne la regardent pas..elle hésite à bêler un bon coup, s'abstient et interpelle un laquais.
Il s'arrête, semble la renifler..elle lui jette un regard noir
Où est le bureau du coms?
Le jeune laquais la regarde étrangement.
Bon, cessez de suite, je sais très bien ce à quoi vous pensez!! c'est du meilleur gout dans les cercles les plus nobles!!
Alors ce bureau???
Mais dame..je..enfin..
Ce n'est pas Dieu possible, cette robe est du meilleur effet et pour le parfum c'est...c'est...un nouveau créateur,
le jeune homme était ennuyé cela se voyait bien. Il réussit enfin a dire d'une voix rapide:
Le Coms est mort Dame..cette nuit.
Quasi était effondrée..Elle était en retard et le coms n'y avait pas survécu...
Que s 'est il passé?
ben..il était vivant et hop..il ne l'était plus.z'ont dit que du coup il était mort.
effondrée s'est vu suivre de démoraliser..voila que ce n'était pas encore aujourd'hui qu'elle saura ce que son poste impliquait.
Mais sait on si il a été assassiné ou non et où est il?
trop de question pour le pauvre laquais. En fait il avait pour mission d'aller chercher à boire aux conseiller et n'était pas vraiment concerné par l'affaire.
Je sais pas Dame mais bon..il est plus vivant ca c'est sur.
Découragée vint s'ajouter aux deux autres et c'est ainsi qu'elle rejoint la jeune dame sur les marches.
Quasi
la dame semblait effondrée. Quasi n'osait pas la déranger de trop mais une question la tarabustait..elle lui tapota l'épaule.
Dites..je suis Quasi le nouveau chambellan...je vois que vous connaissez l'affreuse nouvelle...oui, j'ai sali ma robe.euh..On a occis le Comte je veux dire..quel drame..hier j'ai croisé le recteur..il courrait et quand je l'ai appelé il n'a même pas répondu..il avait un fouet à la main..étrange pour un recteur non?
Quasi lui posa la main sur l'épaule. elle avait intention d'aller voir le prévôt dans son bureau .
[chouxy: recteur, fouet, oubliettes]
Capitaine Flemme, incarné par Sepro
[Tour n°1]
[Toujours dans le bureau du comte]
La nouvelle est terrible, mais le manque de sommeil commence à gagner le Capitaine qui, en ces temps difficiles pour le responsable militaire, n'a sans doute jamais aussi bien porté son nom... La fatigue finit son uvre et Flemme passe successivement d'accoudé sur le bureau à écroulé sur ledit meuble, puis affalé dans son fauteuil pour terminer effondré sur le sol, dans une léthargie rythmée par une respiration lente à peine audible.
Abandonné à ses rêves hantés par la terrible nouvelle qui vient de lui parvenir, il ne remarque pas l'entrée de la Chancelière.
[Dans les rêves du Capitaine Flemme]
Champ de bataille, longue plaine désolée balafrée des signes d'un combat récent, quelque part dans la cambrousse entourant la bonne ville de Pau, une horde de soldats affamés par une campagne harassante poursuit le Capitaine Flemme, réclamant avec une véhémence proche de la mutinerie des soldes impayées...
Au loin, une ferme salvatrice semble lui tendre les bras. Mais à mesure qu'il s'approche, la bâtisse disparaît lentement dans un épais nuage de fumée, ne laissant progressivement place qu'à une simple cour pavée bordée d'une marre de fange dans laquelle un cochon bien dodu se prélasse dans une apparente tranquilité. Pensant échapper à ses agresseurs, le Capitaine Flemme se jette à ses côtés, n'y réfléchissant pas à deux fois.
« La vie est parfois à ce prix », se dit-il dans un réflexe de survie.
Consterné, il entend une voix lui répondre : « A qui le dites-vous, mon brave ? Moi aussi, je suis là pour fuir le danger! »
Se retournant vers l'animal grassouillet, sa consternation fait place à de la stupeur quand il se rend compte que c'est le pourceau qui lui parle. Cette stupeur devient même carrément de l'épouvante quand, découvrant son visage, le Capitaine y reconnaît les traits du Comte.
N'ayant plus prêté attention aux soldats qui le pourchassent, l'homme entend subitement des pas résonner sur les pavés de la cour voisine. L'un de ceux de la troupe, ou plutôt l'une d'après sa démarche féminine, s'approche de son compagnon de gadoue. Armée d'un couteau de cuisine, la femme l'abat sur le cou du pauvre porcelet, faisant gicler le sang dans une scène d'une horreur indescriptible...
Non ... Non ...
[Sortie du rêve, retour à la réalité du bureau du Comte]
... Non ... Non!!!
Se réveillant en sursaut, le Capitaine se dresse d'un bond et se retrouve, toujours effrayé, face à la Chancelière. Couteau à la main, cette dernière est à présent toute proche de lui et son haleine, diffusant des effluves de jambon, lui est clairement perceptible. Pas encore tout-à-fait remis de ses songes, le militaire recule d'un pas, une lueur d'effroi dans les yeux, s'écriant simultanément :
Ma ... ma ... ma Dada ... ma Dadame ... ma Dame la Chancelière ??? Que faites-vous donc avec ce couteau dans les mains ???
[à Telya : Bureau du Comte, couteau, Chancelière]
Quasi, incarné par Lily
La jeune femme lui avait répondu. Quasi ne se sentait pas de rester au milieu de lagitation à coté dune femme assez statique. Elle prit congés avant de rejoindre le bureau du prévôt. Dans la cour du château les gens, valet, conseillers, allaient et venaient. Enfin ils allaient plus quils ne venaient..ou était ce linverse
Quasi était perplexe, état assez régulier depuis sa nomination.
Bon..pas le droit de sortir..Donc cest un des dix conseillers ou un valet qui a commis le crime.
Quasi chercha dans sa mémoire..Qui pouvait donc ne pas laimer ? ahh reformulons, ca sera plus rapide. Qui pouvait laimer ?
La réponse arriva vite à son cerveau embrumé des vapeurs nauséabondes de sa robe maculée : personne.
Alors quelle laissait ses idées faire leur chemin, certaines même arrivant a atteindre leur but, sa tête, elle arriva dans la bureau du prévôt.
Le prévôt
elle ne savait même pas si cétait un homme ou une femme..elle entra après avoir secoué sa robe au mieux pour la faire sécher.
Personne !! il devait faire partie de ceux qui allaient ou venaient..
Une plume, un en crier...au moins il sait écrire, cest déjà ça.
Quasi savait que Telya était au nombre des conseillers élus. Elles étaient amies et la Chambellan se dit quune missive serait de bon gout pour essayer de résoudre au plus vite ce fâcheux incident qui laissait le comté étêté ;Enfin étêté sétait vite dit vu quil était notoire qu un chambellan était bien plus important quun comte. .
Citation: Ma chère Amie,
Un petit mot pour vous demander trois choses de la plus haute importance. Enfin, surtout les deux premières. Vous ne pouvez être sans savoir que notre comté a été trouvé gisant, sans vie, au château. Indépendamment de ce mauvais gout évident, jaurai besoin de vos lumières pour éclaircir quelques points.
Alors dans lordre des priorités :
Pensez vous quil soit nécessaire de porter une robe noire ? cela jure outrageusement avec mes superbes chausses jaunes et mon chapeau vert et vous savez combien je suis connue pour mon bon gout vestimentaire.
Ensuite, savez-vous ce quun Chambellan doit faire ? je sais bien que cest le poste le plus important puisquil ma été confié mais..des précisions me seraient utiles.
Et pour terminer, enfin cest vraiment accessoire, avez-vous idée de ce que peut bien faire le marteau du juge dans le bureau du prévôt ?
Merci de votre temps très chère et au plaisir de vous revoir
Quasi
Elle confia le pli à un valet qui allait et venait moins vite que les autres.
[telya : Bureau du prévôt, marteau du juge, lévêque]
Capitaine Flemme, incarné par Sepro
[Tour n°2]
[Encore et toujours dans le bureau du comte]
Se remettant petit-à-petit de ses émotions oniriques, le Capitaine dévisage une Chancelière quasiment aussi apeurée que lui. La Dame tente de le convaincre de son innocence en exhibant ce qu'il avait pris pour un couteau et expliquant pourquoi elle le tenait en main. Légèrement rassuré et se réveillant progressivement, Flemme reprend ses esprits et s'excuse de son emballement, masquant sans vergogne les raisons intimes de son effroi derrière de prétendues nobles raisons :
Veuillez accepter mes excuses, Dame, mais vous n'êtes pas sans savoir que le Comte est décédé dans le courant de la nuit dernière. Décidé à mener mon enquête, j'ai remarqué la disparition d'un couteau et, pensant que ce pourrait être une arme efficace, j'ai pensé à venir fouiller le bureau du Comte.
J'étais justement occupé à rechercher des indices là où vous m'avez aperçu, criant mon impuissance ...
Regard en coin vers la Chancelière pour éprouver la crédibilité de son mensonge tout en poursuivant :
... quand je suis tombé nez-à-nez avec vous qui brandissiez cette arme en ma direction. De plus, votre haleine de jambon laissait présager que vous ...
Manquant de révéler son rêve et craignant de paraître ridicule, il sentit ses joues s'empourprer légèrement, mais se reprit aussitôt :
... hum, hum ... euh ... donc, votre haleine laissait présager un passage en cuisine, lieu d'où ledit couteau aurait disparu.
Veuillez, encore une fois, accepter mes plus plates excuses pour avoir osé insinuer que vous eussiez pu être l'auteur d'une pareille infamie à l'encontre de notre ... euh ... regretté Comte!
Il abandonna ensuite la Chancelière à ses propres occupations, déterminé à en savoir un peu plus sur les événements de la nuit. Sa réflexion n'avait guère progressé, mais il voulait en savoir un peu plus sur ce qui se serait éventuellement passé en ce bureau. Connaissant relativement bien la Porte-parole, il gribouilla ces quelques mots, faisant mander un page pour les lui faire parvenir :
Citation:Chère Chouxy,
Tu n'ignores sans doute pas que notre dévoué Comte est décédé cette nuit. Je connais ta grande curiosité et ta non moins grande perspicacité et je suppose donc que tu cherches, toi aussi, à savoir ce qui s'est réellement passé en ce Château.
Ayant remarqué la disparition d'un couteau, je suis actuellement dans le bureau du Comte en train de faire quelques investigations et je me demandais si tu n'y serais pas venue avant moi, repérant de ce fait l'objet que je recherche.
Quant à l'éventuel coupable, tout le monde connait les luttes de pouvoir qui opposaient l'Évêque à feu notre Comte. Crois-tu que l'homme d'Église aurait pu régler définitivement cette question cette nuit ?
Dans l'attente d'une réponse éclairante, je te prie de recevoir, chère Chouxy, mes salutations les plus cordiales.
Amicalement,
Capitaine Flemme
[à Chouxy : Bureau du Comte, couteau, Évêque]
Chouxy
[Tour 2]
[Bureau du Comte]
Chouxy se retrouva donc seule, derrière la porte des oubliettes que Dame Qasi, le chambellan avait laissé entrouverte.
Ellejeta un oeil dehors et observa quelques instant le ballet des valets qui couraient en tout sens, puis elle pensa :
Si quelqu'un me trouve ici, cachée derrière cette porte, que va-t-il penser ? que je suis l'assasin du Comte. Certes, cela serait une idée bien ridicule, mais on a déjà vu des innocents, accusés à tort, condamnés et écartelés en place publique pour moins que ça.
Se ressaisissant, elle sortit d'un pas décidé et se dirigea vers le bureau du Comte pour en savoir plus. Elle fut interceptée par un page qui lui remit une missive de son ami le Capitaine.
Citation:Chère Chouxy,
Tu n'ignores sans doute pas que notre dévoué Comte est décédé cette nuit. Je connais ta grande curiosité et ta non moins grande perspicacité et je suppose donc que tu cherches, toi aussi, à savoir ce qui s'est réellement passé en ce Château.
Ayant remarqué la disparition d'un couteau, je suis actuellement dans le bureau du Comte en train de faire quelques investigations et je me demandais si tu n'y serais pas venue avant moi, repérant de ce fait l'objet que je recherche.
Quant à l'éventuel coupable, tout le monde connait les luttes de pouvoir qui opposaient l'Évêque à feu notre Comte. Crois-tu que l'homme d'Église aurait pu régler définitivement cette question cette nuit ?
Dans l'attente d'une réponse éclairante, je te prie de recevoir, chère Chouxy, mes salutations les plus cordiales.
Amicalement,
Capitaine Flemme
Allons voir ça de plus près ...
Chouxy arriva devant la porte et trouva son ami en pleine inspection minutieuse des lieux.
Tu cherches le couteau ?
Le Capitaine sursauta.
Elle continua :
Je viens de lire ta missive. Tout ce temps, j'étais aux oubliettes, assez perturbée, elle baissa la tête pour cacher son angoisse.
Dame Quasi était avec moi pendant un temps, puis elle est partie, assez subitement. Elle m'a confié que la veille, elle a croisé le recteur..il avait une attitude suspecte et en plus, il avait un fouet à la main ! Etrange non ?
Chouxy attendit une réaction de son ami.
(Quasi : Bureau du Comte, Hâche de bûcheron, Chambellan)_________________
En rouge et or, j'exilerai ma peur !
J'irai plus haut que ces montagnes de Lourdeur !
Capitaine Flemme, incarné par Sepro
[Tour n°3]
[Euh... Où encore ? Ah oui, dans le bureau du Comte!!!]
Devisant tranquillement avec son amie Porte-parole alors que le jour commence à poindre à l'horizon, le Capitaine, dont l'état léthargique se dissipe avec les dernières traces de la nuit, écoute sa théorie et la trouve intéressante. Il est cependant dubitatif quant à la culpabilité de la Chambellan, non qu'il la connaisse suffisamment pour l'éliminer officiellement de la liste des suspects, mais surtout qu'il a la certitude que l'opposition entre le Comte et l'Évêque n'a pas encore livré tous ses secrets et que ce dernier, tout aristotélicien qu'il se prétend, n'en a pas moins des desseins noirs quand il s'agit de s'approprier le pouvoir.
Se laissant séduire par cette éventualité, il se décide à écrire à la Chambellan pour s'enquérir de la réalité de ses pérégrinations :
Citation:Dame Quasi, Chambellan du Comté de Fourberire,
J'ai ouï dire que, dans le cadre de vos fonctions, vous aviez assisté à de nombreuses entrevues entre feu notre Comte et son Excellence Monseigneur Pär Veunut d'Évot. D'après ce qui se raconte, ces passes d'armes étaient souvent houleuses.
Or, ces derniers temps, les intérêts de l'Église et ceux du Comté se sont régulièrement heurtés, menant à une guerre ouverte pour le pouvoir. De ce fait, notre Évêque avait toutes les raisons pour se débarrasser d'un rival devenu gênant et le mobile est loin d'être le seul indice qui trouble mon esprit.
En effet, il est connu de tous que son Excellence est grand collectionneur de haches et que, comme son titre l'indique, il excelle dans le maniement de cette arme et, étonnamment, il se fait que celle qui était exposée dans le bureau du Comte n'est plus à sa place.
Connaissez-vous la raison de toutes ces coïncidences ?
Si oui, je vous saurai gré de m'en avertir dans les délais les plus brefs afin que lumière puisse rapidement être faite sur cette sordide affaire.
Dans l'attente d'une réponse aussi rapide que précise, recevez, ma Dame, mes salutations les plus respectueuses.
Capitaine Flemme, Chef des armées du Comté de Fourberire
Scellant à la hâte l'enveloppe dans laquelle il a au préalable glissé la missive, il fait mander un des nombreux pages qui arpentent les couloirs du Château et le presse de la faire arriver à destination dans les délais les plus brefs.
[à Quasi : Bureau du Comte, hache d'un bûcheron lourdais, Évêque]