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[RP] Cathédrale - Baptême de Corbeaunoir

Desiderade
Le temps se faisait long, et Désidérade attendait toujours le signe de son ami. Elle l'avait perdu de vue dans la foule, aussi elle retourna ajuster les fleurs, allumer quelques cierges, bref, passer le temps. Une fois les préparatifs plus qu'achevés, elle se plongea dans la lecture du Livre des Vertus.

Citation:
Aristote avait été invité à une réception chez un riche marchand athénien exerçant également les fonctions d'archonte. Il s'appelait Polyphilos. C'était un homme riche et puissant, passionné par la philosophie. Il venait souvent écouter Aristote, aussi souvent que ses charges et son statut le lui permettaient. Sa maison était pleine à craquer, et les tables regorgeaient de victuailles.

Aristote tenait une coupe de vin qu'il venait de remplir au cratère. Il prit une feuille de vigne farcie quand Polyphilos s'approcha de lui.

Polyphilos : Aristote, cher maître. Comment trouvez-vous cette réception ?

Aristote : Je vous avoue que je préfère les plus petits comités, on ne s'entend pas, ici. Mais votre maison est splendide et le banquet est digne des plus grands rois.

Polyphilos : Merci pour ces compliments. Mais rien n'est trop beau pour mes amis et j'aime à les avoir tous autour de moi.

Aristote : Tous ces gens ici, sont donc vos amis ?

Polyphilos : Bien entendu. Nul n'entre ici qui ne soit mon ami.

Aristote : Je vois pourtant des gens de toutes extractions sociales et occupant diverses fonctions pour la Cité.

Polyphilos : Et alors ? Je ne suis pas hautain. Je laisse ça au nouveaux riches.

Aristote : Certes, c'est tout à votre honneur. Mais il ne peut s'agir d'amitié véritable. Un vrai ami est un égal car l'amitié doit être parfaitement réciproque et équitable. Si elle ne l'est pas, ce n'est plus de l'amitié mais de l'intéressement. Un roi ne peut rien attendre d'un mendiant, ce dernier est incapable de l'aider en cas de besoin, or l'entraide est la base de l'amitié. Donc il n'y a pas d'amitié possible entre personnes par trop inégales.

Le jeune fils de Polyphilos s'était approché.

Eumónos : Je le répète sans cesse à mon père. Ces gens ne sont pas ses amis et il doit prendre ses distances.

Aristote : Ce serait tomber dans l'excès inverse, jeune homme. L'amitié est le plus grand bien de l'homme. Elle noue les liens des communautés. Et les communautés forment à leur tour la Cité. L'amitié permet les relations sociale et l'Humain peut alors prendre part dans les affaires de la Cité. Et comme la vertu cardinale de l'homme est la participation à la cité, l'amitié est une chose essentielle.

Eumónos : Mais comment trouver un parfait égal ?

Aristote : Ce n'est pas nécessaire. Il faut surtout que l'intéressement ne soit pas trop prononcé dans le chef d'un des prétendus amis. Le juste milieu, celui de la vertu, c'est de savoir s'entourer d'amis véritables, de gens qui peuvent compter sur vous et sur qui vous pouvez compter.

Polyphilos et Eumónos hochèrent la tête pour marquer leur accord. Aristote s'éloigna de quelques pas avant de se retourner.

Aristote : Ces feuilles de vigne sont délicieuses, aussi délicieuses que le conseil d'un ami, vous ne trouvez pas ?

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Amie Lescurienne
Vicaire général de Narbonne, Abbesse d'Alais, Doyenne du séminaire de Narbonne
Corbeaunoir
Corbeaunoir aperçut la douce Liloïe entrer. Il fit mine de ne rien avoir vu, jusqu'à ce qu'elle s'approche de lui.

- C'est tout à fait normal, je voulais que vous soyez présente à cet important évènement.

En même temps qu'il prononçait ces mots, il aperçut son suzerain dans le fond de la cathédrale. Il semblait ne pas trop être en forme, mais s'être tout de même déplacé. Corbeaunoir lui adressa un sourire, ignorant si celui-ci pourrait l'apercevoir.

Puis, il retourna vers Desiderade. Il se plaça devant elle, sans dire mot, sachant qu'elle comprendrait qu'il était prêt.

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Desiderade
La cérémonie débuta.

Désidérade s'éclaircit la voix, et se mit à parler d'une voix douce.



Mes amis, mes enfants,
Nous sommes réunis aujourd'hui pour accueillir parmi nous Carles d'Okhtarloc de Carguignan, dict Corbeaunoir, un ami, et enfant de Dieu dans notre grande famille aristotélicienne.

Aujourd'hui, par le sacrement du baptême, Corbeaunoir fera partie intégrante de notre communauté, c'est donc un grand jour pour nous de l'accueillir ici ! Cet homme avait accompli bien des choses ici-bas, on ne compte plus les honneurs et distinctions qu'il a pu avoir. Pourtant aujourd'hui, il accomplit quelque chose de grand, d'unique, il entrera dans la lumière de la Foi, comme bien d'autres avant lui, et bien d'autres après lui...
A présent, confessons-nous et recueillons nous ensemble pour le salut de nôtre âme.




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Amie Lescurienne
Vicaire général de Narbonne, Abbesse d'Alais, Doyenne du séminaire de Narbonne
Corbeaunoir
Corbeaunoir sourit à Desiderade, puis se tourna vers l'assemblée.

- Je confesse à Dieu
Tout-puissant, à tous les Saints,
et à vous aussi, mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché,
en pensée, en parole, en action.

Je supplie tous les Saints,
et vous, mes Amis,
de prier le Créateur pour moi.

Que le Très Haut nous accorde le
pardon, l'absolution et la
rémission de tous nos péchés.


Alors qu'il prononçait ces mots, il tentait de regarder, tour à tour, chacun des invités présents, en leur souriant.
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Christina64
Après avoir reçu un baiser de son frère, christina se recula.

Je suis aussi heureuse de te voir, mon frère.
Puisse le très haut te guider vers le même bonheur qui m'inonde, je dois dire, grâce à mon amour, Spartan et nos merveilleux enfants.



Christina répondit discrètement au salut du Héraut pour qui elle avait un profond respect, un homme à la noblesse de cœur, comme elle lui avait dit un jour à un certain bal...où malgré l'affront qu'elle lui avait fait, avait répondu en l'invitant à partager une danse. Peu de Noble aurait réagit ainsi, et ça la Lieutenant ne l'oublierait jamais.

Puis elle salua Joro ; le Vicomte Actarius qui paraissait pas au mieux de sa forme. C'est vrai qu'elle l'avait connu florissant, parcourant les villes du Languedoc lorsqu'il était Comte, allant au devant de la population. C'était un moment qu'elle avait apprécié, elle le croyait sincère, dévoué au Languedoc et puis en un jour tout bascula. Il n'avait pas voulu ouvrir les yeux et la lodévoise n'avait pas manqué de lui dire en face. D'ailleurs, c'était sans doute son grand défaut que d'autres qualifieraient de qualité. Elle ne mâchait jamais ses mots et disait toujours ce qu'elle avait sur le coeur tôt ou tard.


Peut être plus tard, désormais, car c'est ce que lui avait appris sa Marraine, la Dame de Lauzières." Sois patiente, lui répétait-elle toujours, mais reste telle que tu es, agis avec ton cœur."

Et la Lodévoise s'était faite à cette patience, elle l'avait cultivée, si bien cultivée, qu'elle en avait fait une arme redoutable que certains goûteraient.

Certes sa marraine lui manquait, mais ses mots raisonnaient dans sa tête quotidiennement, leur correspondance, elle la relisait régulièrement, et c'était devenue une force en elle qui ne la faisait jamais lâcher prise.

Puis elle vit entrer la délicieuse Liloïe, son amie, qu'elle avait rarement l'occasion de rencontrer désormais.

Elle fut étonnée des mots qu'elle entendit prononcer à son frère, comme ci le monde avait tout d'un coup changé, de passer d'un monde de roturier à un monde de Noble vous faisait oublier tout ce que vous aviez vécu auparavant, votre façon d'être, vos paroles, vos amitiés.

Décidemment, n'y aurait-il que Maëlie pour rester elle-même ?

Son frère allait-il devenir pédant ?

Christina ne manqua pas de sourire, un sourire amer, car elle les connaissait tous, elle savait ce qu'ils étaient et ce qu'ils avaient été, ce qu'ils avaient de bien mais aussi leurs écarts.

Puis la céromonie commença.

Elle écouta la confession.

C'était ainsi, pêcher et ensuite prier, vous serez pardonné et pourrez recommencer.



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Maman de la jolie Illydra, du charmant Ugo et de l'adorable Roland
Desiderade
Imperturbable, Désidérade poursuivit. Elle était toute autre, maintenant, de la même manière qu'à chaque fois qu'elle officiait. Emplie de sérieux, toute à sa tâche.


Je vais maintenant lire un extrait du Livre des Vertus :


Un court moment de silence passa, pendant que le texte sacré imprégnait le cœur du bienheureux fidèle présent devant elle.
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Amie Lescurienne
Vicaire général de Narbonne, Abbesse d'Alais, Doyenne du séminaire de Narbonne
Bentich
Ben toujours très attentif écouta la cérémonie.

Mais avant d'aller plus loin la confession de toutes les fautes devait se faire, et il recita la confession. Tout en observant Corbeau, celui tentait de cacher son émotion en souriant aux invités présents.


Je confesse à Dieu
Tout-puissant, à tous les Saints,
et à vous aussi, mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché,
en pensée, en parole, en action.

Je supplie tous les Saints,
et vous, mes Amis,
de prier le Créateur pour moi.

Que le Très Haut nous accorde le
pardon, l'absolution et la
rémission de tous nos péchés.


Une fois ce petit rituel fait, Ben écouta avec attention la lecture du livre des vertues, extrait que Ben appréciait au plus haut point
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Desiderade
Souriant de tout son cœur à Corbeaunoir, Désidérade reprit; Le moment des voeux était arrivé, elle espérait que la pastorale de son ami n'était pas si lointaine et qu'il se souvenait du sens de cette cérémonie.

Le baptême est le sacrement par lequel un croyant devient un fidèle.

La religion aristotélicienne est l'institution qui répand le message de Dieu, à travers la parole d'Aristote et de Christos.Par le baptême, toi, Corbeaunoir, va nous rejoindre dans la communauté aristotélicienne. Tu seras en contact spirituel avec le Très-Haut, en communion avec les Saints, mais aussi avec chaque baptisé. Ce baptême te permettra d'accéder à une nouvelle vie dans le chemin de la vertu. Libéré de tes attaches matérielles, tu pourras donc, comme chaque fidèle, rejoindre le Très-Haut et les prophètes après ton trépas, pour vivre une éternité de bonheur et de béatitude.

Comprends-tu bien le sens de cet engagement ? Souhaites-tu toujours rejoindre notre communautés de fidèles ?

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Amie Lescurienne
Vicaire général de Narbonne, Abbesse d'Alais, Doyenne du séminaire de Narbonne
Corbeaunoir
Corbeaunoir écouta attentivement Désidérade, puis lui répondit calmement.

- Oui, je comprends bien le sens de cet engagement, et oui, c'est sans l'ombre d'un doute que je désire rejoindre la communauté de fidèle.

Puis il attendit la suite de la cérémonie, souriant.
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Desiderade
Dirigeons nous maintenant vers le baptistère, où tu recevra l'eau, source de vie, après avoir déclamé le serment d'allégeance à l'Église.


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Amie Lescurienne
Vicaire général de Narbonne, Abbesse d'Alais, Doyenne du séminaire de Narbonne
Corbeaunoir
Corbeaunoir, heureux, sourit puis récita le serment devant l'assemblée.

- Je reconnais en Dieu le moteur du monde,
la pensée suprême et la cause efficiente et finale du monde.
Je reconnais l'Eglise Aristotélicienne comme mon guide dans
la connaissance de Dieu, et je jure de lui rester fidèle ainsi
qu'a son autorité, seule représentante sur terre de l'Etre divin.
J'accepte tout cela de ma propre volonté pour le salut
de mon âme en vue de ma résurrection près de Dieu
dans la contemplation éternelle de Sa Beauté.
Je désire que mon nom apparaisse comme baptisé
et serviteur de Dieu tout puissant.

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Desiderade
Désidérade s'approcha du baptistère, prit de l'eau, et aspergea Corbeaunoir avec gaieté. C'était le moment le plus amusant du baptême, selon elle.

Je te baptise au nom de l’Eglise Aristotélicienne et au nom du Très Haut, pour l’amitié de tous les Saint et pour l’amour du Père de l’humanité.

Puis elle alluma un cierge, qu'elle lui tendit.

Reçois ce cierge, porte par tes exemples la lumière aux autres. Par le baptême, tu as gagné le droit de suivre le chemin de la vertu, mais souviens-toi de ce que tu encours si tu trahis ton engagement solennel par une conduite deshonnête !



Pour finir, elle lui confia une petite médaille...


Reçois cette médaille, signe de ta dévotion et de ton appartenance à la communauté des fidèles aristotéliciens.



Mes amis, vous pouvez maintenant rejoindre notre nouveau frère afin de le féliciter.
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Amie Lescurienne
Vicaire général de Narbonne, Abbesse d'Alais, Doyenne du séminaire de Narbonne
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