Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 6, 7, 8   >   >>

[RP] : Des pélerins à Vaudemont

Angel.
Angel l’avait suivit sans trop de conviction au vu de ce qu’il avait déjà pu voir à Trêve, la façon de faire en questionnant sans même répondre à ses questions était apparemment la façon de faire sa dite neutralité…

Il regarda l’Archidiacre et le salua comme il se devait de le faire puis son regarde se tourna vers Naud qui lui tendait un plie…

Angel s’en saisit avant de le lire silencieusement :

Citation:

Ma chère Naudeas,

Suite à la communication que tu m'as faite de cette missive que t'a envoyée Mun Von Frayner, je me permets de te répondre.

Je ne connais que très peu cet homme. En effet je ne vais quasiment jamais dans les locaux de la garde épiscopale. J'ai crée une garde épiscopale en Bretagne, afin qu'elle puisse escorter les nombreux prélats de la région.
Hors, il m'a fallu constater qu'à chaque fois que j'ai eu besoin de garde, ladite garde épiscopale était occupée ailleurs. Genève, Béarn ou autre. C'est d'ailleurs pour cela que j'ai accepté ton offre de garde privée.
D'autre part je pense qu'il n'a pas compris grand chose à la situation. Ce qui entre nous, est relativement inquiétant.
Comment peut il penser que les gens de la compagnie d'Angel seraient mes gardes ? C'est d'une absurdité sans nom.
Si tel était le cas, n'importe quel aspirant vidame le saurait, la garde serait alors enregistrée à Rome.
Tu peux éventuellement lui fournir ton certificat de baptême si cela lui fait plaisir. Encore que je ne vois pas à quoi cela pourrait lui servir.
Je suis aussi très surpris qu'il ne soit pas capable de reconnaître la signature du cardinal Camerlingue sur un document, avouons que pour quelqu'un qui a des responsabilités ecclésiastiques, cela dépasse l'entendement.
De plus Mgr Uriel a eu depuis le début tous les renseignements nécessaires, sur la compagnie d'Angel et sur ta mission.
D'ailleurs j'ai aussi prévenu le conseil du fait que je t'avais envoyée afin de surveiller que cela se passe bien avec cette compagnie. De plus certains des leurs n'auraient pas été attaqués sans raison valable la compagnie d'Angel aurait quitté la Lorraine depuis bien longtemps.

Laisse donc en l'état, si cet homme veut des explications il saura sans doute m'écrire.

Pace e bene



Un sourire ce dessinait sur son visage en finissant de lire les derniers mots, presque amusé de voir la belle réponse et contant de s’apercevoir que d’autre que lui pensait la même chose que lui…

Levant le regard vers l'homme dit de foi, il prit la parole :

- « Bien, si le débat est ouvert, je suis tout ouïe pour cela… Sans oublier les faits qui ont été perpétrer… cela va de soit… »


Angel croisa les bras en regarda le peu de convive venu mais cela était surement aussi l’attitude de gens qu’ils veulent ouvrir un débat sans même être là ou bien sans s’investir de la noblesse de la tache…

- « Mais si cela est pour répéter ce qui à été déjà dit… Je n’en verrais pas l’utilité… »

Il s’arma de patience en attendant la suite des événements…

_________________













Sabifax
Ce matin là, en se levant, le duc avait ouvert grand la fenêtre... prenant une grand bouffée d'air frais alors que dans le lit trop grand, une blonde à moité endormie tirait sur elle toute les couvertures. Il jetta un long regard amoureux vers la chevelure blonde puis sur les draps aux colines ondulantes, qui se soulevaient lentement au ryhtme d'une lente respiration sereine. Dans le coin du lit, un petit bout de pied dépassait de la couverture. Il le fixa comme hypnotisé. Il m'en reste neuf à croquer, se dit-il. Un instant le jeune duc fut tenté de vite refermer la fenêtre, tirer les épais rideaux en avant et prolonger la nuit. Mais... alors qu'il hésitait entre les affaires ducales et d'autres plus amorales, des bruits de pas trotinant dans le couloir, le tirèrent hors de ses pensées. Prune était déjà debout et commençait à s'agiter sous l'oeil dévoué de Blanche. Le jeune homme revétit ses habits puis sortit de la chambre, non sans effleurer du bout des doigts ce pied tentateur, sorti de sa cachette. La blonde maugréa 'grumphhh', tandis que le pied, dans un mumure d'étoffe, regagnait rapidement un abri jugé plus 'sécuritaire', tel une marmotte regagnant son terrier lorsqu'elle sent que le danger approche.

Sabifax rejoint la salle à manger. Privilège du duc, la table était servie et un copieux déjeuner l'attendait. Il prit place à la table pour le bonheur de son estomac . Entre deux bouchées, il profita du moment pour lire quelques courriers et se tenir informé des dernières nouvelles ducales.

Parmi toutes les missives, une lettre attira particulièrement son attention, elle sentait l'encens à plein nez, mais comme celles d'Uriel, qui elles sentent aussi l'odeur caractéristique de la mirabelle. Non, celle là semblait plus sobre et portait un sceau qu'il ne connaissait pas.


Clodeweck a écrit:


Au Duc Sabifax
Au conseil ducal
A tous ceux que ledict conseil pensera autorisés.


Suite à différents courriers, missives et échanges particulièrement ceux, au demeurant très constructifs avec Mgr Uriel.
Je prends ce jour la plume pour clarifier quelques points qui semblent encore obscure pour certains.
Particulièrement après la lettre publiée en place publique de Mun Von Frayner, vidasme.
En effet cette dernière publication est un tissu d'incohérences.

Naudeas La barillère, Dame de Farges, n'est pas le chef d'un groupe de pèlerins mais la capitaine de ma garde personnelle.
Le surnom « Domini canis » que je ne ferai pas l'affront de vous traduire nous est donné à quelques inquisiteurs et à nos gardes du fait de notre « mordant » dans la défense du dogme. Font donc partie de ces Domini Canis des gens comme S.E Verty, Mgr Graoully fut affublé de ce surnom, moi même, la dame des Farges, un Haut dignitaire de la garde épiscopale, un nonce, et une petite poignée de garde actuellement avec moi.
Pourquoi une garde personnelle ?
Parce que la seule fois où j'ai eu besoin d'une escorte de la Garde épiscopale celle-ci était occupée auprès des Sainctes Armées et j'ai du passer quarante cinq jours en Anjou.
Voilà pour ce qu'il est de « Domni canis », qui ne sont donc pas en Lorraine.

Ledict Angel, est le capitaine d'une compagnie, qui effectivement, a un lourd passé. Mais comme il est du devoir de tout aristotélicien, particulièrement des prélats de pardonner et d'aider chaque homme qui en fait la demande de retrouver le chemin de la vertu, ils sont en pèlerinage.
Il ne sont pas en pèlerinage pour la Lorraine, ils devaient juste la traverser pour se rendre à l'Ouest.

Lorsqu'il est venu me demander l'absolution, une confession pour lui et son groupe, couvert par le secret de la confession, je lui ai donné ordre d'effectuer un pèlerinage, en vers l'Ouest et de se conduire en bons aristotéliciens.

L'indisponibilité de certains des membres du groupe pour de long jours oblige cette compagnie à demeurer sur place. Sans cette indisponibilité de trois d'entre eux ils seraient tous déjà loin de la Lorraine.
J'ai donc demandé à la Dame des Farges de se rendre elle aussi en Lorraine afin de surveiller que ces gens se conduisent correctement.
De s'assurer de plus qu'ils ne soient pas empêcher de retrouver la voie de la Vertu par trop de provocations.

Si, bien entendu , l'un d'entre eux devait contrevenir aux lois du duché il devrait être condamné. Mais avoir droit à une justice équitable comme tout homme est en droit de l'espérer.
Cependant la compagnie dans son ensemble ne fera aucune action contre le duché. Les gens n'ont pas besoin de trembler devant leur présence. Ni de frapper a priori.

Pour ma part, j'ai décidé de venir moi même afin de m'occuper de ces gens. Je serais donc auprès de vous dans quelques jours. Le chemin, est long depuis la Bretagne.

Au surplus je me permet de vous citer la lettre que j'ai donné à Angel pour sa compagnie.

Citation:

Congrégation de la Sainte Inquisition
Lettre de pénitence & brevet d'ortodoxie



Moi, Clodeweck de Montfort-Toxandrie, cardinal camerlingue, cardinal-archevêque de Tours, Primat de Bretagne, Cardinal Chancelier de la Saincte Inquisition, duc de Montforzh, par la grâce de Dieu, devant le Très Haut, sous le regard d’Aristote et au nom de notre Sainte Mère Église,


Constatant que les personnes dont les noms suivent ce sont adressés à la congrégation de la Saincte Inquisition pour obtenir le pardon et l'absolution.
Après les avoir entendus et leur avoir permis de revenir dans la voie de la vertu ainsi leur a été délivré brevet d'ortodoxie.
Cette lettre de pénitence vaut laisser passé auprès des autorités religieuses et auprès de tout aristotélicien qu'ils croiseront au cours de leur pèlerinage en vu d'accomplir la mission qui leur est confiée à titre de pénitence.
Quiconque s'opposera à l'exécution de cette pénitence pourra être frappé d'excommunication latae sententia.




Ad Claram et Sanctam Veritatem

Fait à Rome le XIVème du mois de Septembre, de l’an MCDLVIII de la Saincte Eglise aristotélicienne


Vous remarquerez.
Que cette lettre n'impose rien au pouvoir temporel mais juste aux fidèles aristotéliciens de permettre à ces gens d'effectuer leur repentir.

Je suis désolé que le vidasme de la Province de Tréves de sache pas reconnaître la signature du Cardinal Camerlingue et Grand Inquisiteur. Qui ne demande que de laisser passer ces gens.

Je prie le Duc et le conseil ducal de recevoir ma bénédiction, de me faire éventuellement parvenir un laisser passé, pour moi même et le cardinal electeur du consistoire pontifical de France.
Car même si votre duché est agréable nous ne voudrions pas y rester quarante cinq jours.

Pace e bene

















Les choses apparaissaient maintenant un peu plus claires. Quelques phrases firent réagir le duc. Que venait faire un pèlerinage vers l'ouest... en passant par la lorraine - avec mes saboooots dondaine ohohohoh. Pourquoi se déclarer marchand, alors ? Pourquoi piller le marché de Vaudémont. Pourquoi se présenter à la mairie ? Pourquoi toutes ces menaces ? Pourquoi… pourquoi ? Sabifax voulait il vraiment le savoir ? Ils étaient arrivé en Lorraine, créant volontairement ou pas une confusion et… ils s’étonnaient maintenant que le duché ait réagi…

Il replia la missive du camerlingue puis la déposa sur la pile des lettres à répondre. Dans l'ensemble, il était satisfait... le camerlingue indiquait clairement que nul n'était au dessus des lois. Au final, tout ceci ne se serait pas produit, si le concordat avait été respecté et que les autorités religieuses Lorraine avaient été avisé de l'arrivée des dicts pélerins.

Un petit mot d'uriel, lui rappela qu'il restait encore une affaire à régler.. Il mit sur ses épaules un léger manteau, suffisant pour tenir à l’abri des piquants froid du vent et d'un pas rapide il partit à travers les rues du village.

Quand il arriva au lieu désigné, le diacre était déjà présent et en discussion avec deux autres personnes. Il reconnut un des 'pèlerins' qu'il avait rapidement croisé en taverne. L'autre personne, une dame, était sans doute Naudeas.

Il adressa un signe de la tête vers Uriel avec un sourire confiant. Puis se tournant vers la dame, il la salua.


Bonjour.

Je me présente, Sabifax de Beauregard, duc de Lorraine.
Comment allez vous en ce matin d'automne. * Il resserre son manteau autour de lui *
Nous sommes heureux de vous rencontrer ici et espérons que nous pourrons finir de dissiper ce.... malentendu.


Il jeta un coup d'oeil vers Angel, remarquant les bras croisés et son air impatient, dans une curieuse attitude pour débuter une discussion.

Bonjour messire Angel.

Vu son air renfrogné, le duc n'ajouta aucune autre formule de politesse.


Bon!
Entrons directement dans le vif du sujet qui nous préoccupe... soit l'autorisation de séjourner en nos terres pour quelques personnes sous votre responsabilité.

Comme nous l'avons déjà expliqué, notre duché est sous loi martiale, et à ce titre, nous avons considéré que l'arrivée de dizaines d'hommes et femmes en arme sur nos terres, sans les autorisations nécessaires était une agression, mais finalement....il semblerait qu'il s'agisse plutôt d'une inconscience.... qui faillit malheureusement être mortelle pour certains d'entre vous.
Il va sans dire que les déclarations provocatrices lancés par certains en taverne, menaçant de piller le duché ou d'excommunier à tour de bras, les plaidoiries au tribunal qui ne mentionnent aucunement ce pèlerinage, le sieur Lorad pillant le marché de Vaudémont et se présentant à la mairie, n'ont fait que rajouter de la confusion à la situation actuelle.

Quoiqu'il en soit, il nous apparait clair que tout ceci aurait put être évité si le duché avait été avisé par avance de la présence de pèlerins repentis sur nos terres.

Maintenant, nous sommes prêt à discuter d'une éventuelle autorisation à séjourner encore pour quelques jours en Lorraine et voir si nous intercédons auprès du juge en votre faveur.

En premier, nous souhaiterions donc avoir la liste exacte des personnes qui effectuent ce pèlerinage.



Il plissa les yeux, malgré la saison, le soleil était encore fort lumineux dans le ciel. D'instinct, après avoir parlé, il porta la main à sa poche... sa flasque était là.



_________________
Angel.
Angel attendait avec patience la venue des convives au débat proposé, les rayons du soleil venaient lui caresser le visage avec une douceur qui était plaisante surement que le soleil de l’Est a son lever matinal, n’était pas un mensonge…

Il aperçut un homme au mantel soyez arrivé et reconnaissait le Duc en sa personne, homme publique qui se dit de bienséance… Un sourire se dessinait encore une fois sur son visage en regardent le Duc et son salue…

Angel le salua comme il se devait de le faire puis entendit les premiers mots du premier homme de ce duché :

« Je me présente, Sabifax de Beauregard, duc de Lorraine.
Comment allez vous en ce matin d'automne.
Nous sommes heureux de vous rencontrer ici et espérons que nous pourrons finir de dissiper ce.... malentendu. »

Le regard sur l’homme frileux et surement accoutumer a la soie et la chaleur que peu de pèlerins connaissent…
Presque amusé du mot malentendu qui a valu la torture de trois des siens…

- « Déjà bonjour votre grâce… Et cela fait plaisir de vous voir ici… »


Puis le laissa continuer dans ses dires…

« Bon!
Entrons directement dans le vif du sujet qui nous préoccupe... soit l'autorisation de séjourner en nos terres pour quelques personnes sous votre responsabilité.

Comme nous l'avons déjà expliqué, notre duché est sous loi martiale, et à ce titre, nous avons considéré que l'arrivée de dizaines d'hommes et femmes en arme sur nos terres, sans les autorisations nécessaires était une agression, mais finalement....il semblerait qu'il s'agisse plutôt d'une inconscience.... qui faillit malheureusement être mortelle pour certains d'entre vous.
Il va sans dire que les déclarations provocatrices lancés par certains en taverne, menaçant de piller le duché ou d'excommunier à tour de bras, les plaidoiries au tribunal qui ne mentionnent aucunement ce pèlerinage, le sieur Lorad pillant le marché de Vaudémont et se présentant à la mairie, n'ont fait que rajouter de la confusion à la situation actuelle.

Quoiqu'il en soit, il nous apparait clair que tout ceci aurait put être évité si le duché avait été avisé par avance de la présence de pèlerins repentis sur nos terres.

Maintenant, nous sommes prêt à discuter d'une éventuelle autorisation à séjourner encore pour quelques jours en Lorraine et voir si nous intercédons auprès du juge en votre faveur.

En premier, nous souhaiterions donc avoir la liste exacte des personnes qui effectuent ce pèlerinage. »



Angel soupira un peu puis répondit :


- « D’une part, je vais juste reprendre le mot « malentendu »… Qui pour moi, ne l’est plus… Vous n’êtes pas sans savoir que trois de mes compagnons de route et comme vous aimez à entendre pèlerins ont été torturez mais, ils n’étaient pas dans notre groupe, le premier groupe, ils étaient deux, et l’autre une femme seul donc en rien menaçant… D’autre part je vous signal tout de même que prévenir est mieux que guérir… mais cela n’est pas de mise dans votre duché car comme prouve le carnet de note des courriers que je tiens a jours prouve que l’ont a été mis en jugement avant d’être prévenu… Est-ce de l’incompétence ? »

Angel fouille dans sa besace et tend son carnet au Duc en face de lui…





Puis reprit dans la fouler, ses dires :

- « Donc pour moi, si on est diplomate et qu’on ne ce fixe pas sur des choses sans preuves, on prévient avant… De plus, vos soldats n’ont pas attaqués à notre passage… Est-ce leurs couardises ou bien ils avaient l’ordre de se jeter que sur les retardataires ? Enfin, à leurs places, j’aurais honte de mes actes… Mais a la limite je leurs pardonne… »

- « Pour ce qui est du marché… Et bien si on est sectaire et qu’on ne désire pas que des étrangers achètent, il faut ne pas vendre… Première fois que j’entends qu’un vendeur ce plaint de vendre… »

- « Pour votre demande de liste, il me semble que je l’ai déjà transmise a votre Archidiacre qui m’avait fait la même demande… Donc faudrait voir à vous la communiquiez... pour ce qui est des dires de pillage… J’aimerai des preuves mêmes si je commence à comprendre qu’ici on ce base sur des « on dit »… Et pour ce qui est de l’excommunication et bien ce n’est pas une menace… J’ai juste relaté le LP de son éminence Clodeweck… »



Angel sort les écrits et commence a lire la fin :

Citation:
« Quiconque s'opposera à l'exécution de cette pénitence pourra être frappé d'excommunication latae sententia. »


Il releva les yeux vers le duc et dit :

- « De la torture sur des pèlerins, n’est pas un geste d’opposition ? Sans parler d’usage de sorcellerie mais cela sera vu par les autorités compétentes… »



- " Comme cette lettre soit disant reçu de tous sauf pour le moment , dame Naudeas, Lorad, Damoiselle Solane et moi même, mais que certains pèlerins ont réçu, rien ne sert de la montré à présent tous l'ont vus..."


Un leger sourire fut apparent...

citation d'un message sans autorisation de l'auteur. supprimée le 25/10 par {tchao}

Angel fronça les yeux en les relevant puis continua :

- « Ceux qui ont reçu cela alors que les torturés ont formellement reconnu messire Ludwig_von_frayner pendant les actes de tortures… Qui de part le nom est affilier au messire Mun von Frayner von Strass, qui est en charge de cette Ost… On prit cela pour une insulte et un manque total de respect… Tout comme votre juge qui a été lui aussi reconnu dans ce méfait odieux et crapuleux alors qu’en ça fonction de Juge, il est tenu a un rôle d’impartialité que je doute qu’il y a en ai dans ce duché, non pas par les habitants mais par leurs représentant a l’instar de votre connétable qui insulte dame Naudeas et son groupe des Domini Canis d’un soubresaut de chien et un autre que même sans titre la bienséance m’interdit de répéter et ce devant témoin… Mise a pas messire Ludwing , chancelier , je le rappelle qui me nomme de cloporte mais ses dires sont que le reflet de sa notoriété si on peut appeler cela ainsi… Il va s’en dire que quoi qu’il arrive… Ont ne repartira pas de ses terres en laissent derrière nous ne serait ce qu’un seul de mes frères et sœurs… Donc le temps de leurs rétablissements…»

Il s’appuya contre un arbre, mains dans ses fouilles en attendant le Duc et ses explications sur ses dit « malentendu »…


demande de confirmation d'autorisation de publication de message en cours {tchao}
_________________


















Zeiss
Zeiss avait appris qu'il y aura une "réunion" dans le camp de ces fameux pèlerins.Et d'après ce qu'il avait compris,tout le monde pouvait venir...Alors il décida de s'y rendre.Et puis si il faisait erreur,quelqu'un le lui dirais certainement.

Le jeune homme eut un peu de mal à trouver le lieu de la rencontre,alors il arriva quelque peu en retard,un peu après Sabifax.Son ami Uriel était présent aussi,il le salua d'un simple signe de tête,car ce n'était pas l'endroit pour un salut plus enthousiaste.Il fit un bref salut militaire au duc et regarda les deux personnes présentes.


Le Sergent était arrivé au moment où Sabi commençait à parler.Il l'écouta et écouta la réponse du sire qui se trouvait en face.

Il décida d'intervenir.

Bien,bonjour à vous.Je suis Zeiss,Sergent de l'Ost lorrain.

D'abord,je voudrais éclaircir un détail.Le sieur Mun Von Frayner n'est pas en charge de "cet Ost",comme vous dites.

Ensuite,j'ai juste quelques questions très simples...Il est vrai que vous avez plutôt bien argumenter vos réponses...Vous avez parler des "quelques achats" de votre ami Lorad,mais vous avez oublié de nous parler de sa présentation à la mairie de Vaudemont.Ou bien est-ce une étape obligatoire de votre pèlerinage,ou je ne sais quel voyage de repentance?

Vous avez aussi justifié les menaces d'excommunions,mais et les menaces de "mettre le duché à feu et à sang"?Je ne crois pas vous avoir entendu à ce sujet...

Ensuite,cette question va peut-être vous paraître un peu idiote,mais cette lettre de la GE,c'est une lettre de recrutement envoyée à tout le monde...Qu'a-t-elle à voir avec cette histoire?

Et pour ce qui est de "notre couardise",nous avions nos raisons d'attendre,et notre "honte de nos actes"...Non,nous n'avons pas honte du tout.


Zeiss termina par cette phrase incisive,attendant une quelconque réponse.
_________________
Uriel
Uriel était resté silencieux pour commencer - enfin pas tout à fait, il avait quand même répondu au salut des personnes qui s'étaient avancées, il ne voulait tout de même pas passer pour l'impoli de service.
Lui qui avait la parole facile avait préféré écouter les doléances de la Domini Canis et du Capitaine de la troupe des mercenaires-pèlerins, puisque, de toutes façons, ils étaient là pour cela.


Le bon jour à tous.

En effet, Capitaine Angel, nous ne sommes pas là pour ressasser ce qui a déjà évoqué, cela ne servirait de toutes façons à rien, puisque certains points ont été clarifiés et que la lettre de SE Clodeweck a jeté la lumière sur la plupart de nos interrogations.


Chacun parla et il écouta donc tout un chacun.
Il se tourna alors pour parler à l'attention de tous.


Je vous propose de parler d'une chose à la fois, car sinon, on ne s'en sortira pas, les conversations vont s'entremêler et à la fin on ne saura plus sur quel pied danser.
Je vais remettre certaines choses au clair :

Il faut que vous compreniez que le brevet d'orthodoxie de SE Clodeweck n'est pas un laisser-passer temporel. Si il peut tout à fait et justement servir de gage de bonne foi et de preuve quant à l'octroi d'un LP, en aucun cas, il ne vous autorise à traverser des terres sans avoir eu l'aval des autorités temporelles compétentes.
Si vous ne me croyez pas, demandez à tout juriste, qu'il soit ducal, comtal ou ecclésiastique, il vous le confirmera.

En vérité, la question que nous nous posons est : pourquoi n'y a-t-il pas eu de demande de LP pour la Lorraine, alors qu'il y en a eu une pour la FC.
C'est simple et au final, c'est de ce fait que découle tout le reste. Autant donc prendre le situation à sa source.


Bon les raisons mentionnées sur le LP de FC, on y viendrait après, éventuellement, mais pour l'heure, ce n'était pas la discussion.


Pour la parenthèse, la liste a été transmise directement à qui de droit, et ce que veux s'assurer SG Sabifax, c'est qu'elle est exhaustive et qu'il n'y a personne à y rajouter.


Il tendit un parchemin avec ladite liste afin d'en avoir confirmation finale.

Citation:
Angel., Ashrei, Franceska, Heimdall01,Kekeradoc, Keith, Lefier, Lorad, Mimi_la_tortue, Rgmax, Solane, Solid, Vr1, Archibald_33, Thylia, Annalol, Santini, Lguillaume50, Nayash, Grondar1

_________________
Mun
Promenade du soir ou surveillance des patrouilles .
Le Vice Dominus Vétéranus n'avait toujours pas trouvé le sommeil depuis qu'il était revenu.
Laissant des consignes pour le recrutement de nouveaux cadets au Major.
S'est sans conviction qu'il avançait vers la place .Quelques parchemins reçu cette journée le fessant encore rigoler.
Voyant un attroupement ainsi qu'un membre de l'Ost Lorrain présent auprès du Duc.
La curiosité était sienne.
S'avançant encore un peu une tête inconnue semblait être le centre de l'assemblée.
Léger signe de tête pour s'annoncer


Pax Vobiscum mes frères
_________________
Angel.
Angel fut surprit de l’arrivé d’un jeune homme qu’il n’avait jamais vu…


« Bien,bonjour à vous.Je suis Zeiss,Sergent de l'Ost lorrain.
D'abord,je voudrais éclaircir un détail.Le sieur Mun Von Frayner n'est pas en charge de "cet Ost",comme vous dites.

Ensuite,j'ai juste quelques questions très simples...Il est vrai que vous avez plutôt bien argumenter vos réponses...Vous avez parler des "quelques achats" de votre ami Lorad,mais vous avez oublié de nous parler de sa présentation à la mairie de Vaudemont.Ou bien est-ce une étape obligatoire de votre pèlerinage,ou je ne sais quel voyage de repentance?

Vous avez aussi justifié les menaces d'excommunions,mais et les menaces de "mettre le duché à feu et à sang"?Je ne crois pas vous avoir entendu à ce sujet...

Ensuite,cette question va peut-être vous paraître un peu idiote,mais cette lettre de la GE,c'est une lettre de recrutement envoyée à tout le monde...Qu'a-t-elle à voir avec cette histoire?

Et pour ce qui est de "notre couardise",nous avions nos raisons d'attendre,et notre "honte de nos actes"...Non,nous n'avons pas honte du tout.»



Il le jaugea de son regard vert émeraude dans sa présentation puis écouta ses palabres et jérémiades du début jusqu'à la fin, avant de ce demandé s’il était en charge de l’Ost…

Il eut la politesse de répondre tout de même a ses questions qui lui semble désuète..


- « Pour ne pas perdre mon temps, je vais vous répondre simplement, au moins je serais sûr que vous compreniez les choses… Si Lorad s’est présenté a la mairie, rien ne l’en empêche… Il est Lorrain… »

- « Pour ce qui est des soit disent menaces que vous évoquiez… Je ne vois pas de quoi vous parlez… »

- « Idiote oui elle les votre question sur le courrier de votre Ost, car bizarrement vous dites tout le monde, sauf messire Lorad, Dame Naudeas et moi-même… Déjà qu’elle est considérer comme insulte alors évitez à présent d’insulter aussi notre intelligence… »

- « Vos raisons, j’en conviens quand on est lâche… On a toujours de bonnes raisons de le dissimulé… Et oui, je cautionne vos dires sur le fait que vous en avez pas honte sinon l’acte n’aurait été perpétrer… »



Angel le regarde presque indifférant de la pauvre prestation qu’il lui est présenté avant de reprendre :


- « mais dites moi Sergent… Êtes-vous le responsable de cette OST ? Si ce n’est pas le cas, j’ai tout de même répondu par politesse à vos questions même si cela ne m’était pas obliger… Donc si vous n’êtes pas le responsable des armées… Je vous demanderai au moins un peu de réfléchie dans vos propos… ».



Sans plus d’importance porter au sergent qui lui semble un peu hors sujet…

Une voix qu’il avait déjà entendue et reconnue, c’était le frère Uriel :



« Le bon jour à tous.

En effet, Capitaine Angel, nous ne sommes pas là pour ressasser ce qui a déjà évoqué, cela ne servirait de toutes façons à rien, puisque certains points ont été clarifiés et que la lettre de SE Clodeweck a jeté la lumière sur la plupart de nos interrogations.
Je vous propose de parler d'une chose à la fois, car sinon, on ne s'en sortira pas, les conversations vont s'entremêler et à la fin on ne saura plus sur quel pied danser.
Je vais remettre certaines choses au clair :

Il faut que vous compreniez que le brevet d'orthodoxie de SE Clodeweck n'est pas un laisser-passer temporel. Si il peut tout à fait et justement servir de gage de bonne foi et de preuve quant à l'octroi d'un LP, en aucun cas, il ne vous autorise à traverser des terres sans avoir eu l'aval des autorités temporelles compétentes.
Si vous ne me croyez pas, demandez à tout juriste, qu'il soit ducal, comtal ou ecclésiastique, il vous le confirmera.

En vérité, la question que nous nous posons est : pourquoi n'y a-t-il pas eu de demande de LP pour la Lorraine, alors qu'il y en a eu une pour la FC.
C'est simple et au final, c'est de ce fait que découle tout le reste. Autant donc prendre le situation à sa source. »



Il tourna son visage vers l’Archidiacre avec un sourire en entendant qu’il valait mieux traiter les choses qu’il leurs faciliterai la chose et pas celles qui dérangeaient…


- « B’jour, frère Uriel… »

- « Je reconnais bien votre façon à débattre que sur les sujets qui vous intéressent et cela à sens unique… Je vais pas vous apprendre que je suis en droit tout comme vous de me posé des questions et comme vous je ne me gène pas pour le faire… maintenant si c’est pour que cela aille que dans un sens… Je couperai court a ce pseudo débat… »


Angel se racla un peu la gorge et reprit la parole :


- « Pour répondre a votre interrogation sur le LP demandé en Franche Comté cela est très simple, un homme qui est arrivé quelques jours avant notre départ, nous à avertit du peu… Donc a question simple…Réponse simple… »

- « Il va s’en dire que cela était pas le cas pour votre duché… Et puis… A afficher un décret calomnieux en place publique, comme constater à l’arrivé des miens et moi-même… N’était-il pas plus aviser d’écrire ? Mais bon, cela ne fait que reprendre mes dires déjà prouvés… »



Il interrompu quand il vit l’arrivé d’un homme sur les lieux et annoncé :

« Pax Vobiscum mes frères »


Angel le regarda de haut en bas avant de comprendre que le luron était comme certains Lorrains, avar de présentation alors qu’il interrompt la discussion…


Sans même porter plus d’attention a l’impoli, Il reportât son regard vers l’Archidiacre et reprit doucement la parole :


- « Cela répond t il a votre question ? »


Toujours aussi calme et avec un sourire qui lui est propre, Angel attendait, encore une fois constatant le manque de concret et encore les on dit… Jamais l’ombre d’une preuve….

_________________
Uriel
Uriel ne voyait pas où cela pouvait mener de plus.
De toutes façons, l'homme était tellement persuadé d'être dans son bon droit qu'il ne reconnaîtrait jamais que les erreurs commises par certains de ses gens. Mais aussi de n'entendre que ce qu'il voulait bien entendre.

Et voilà que l'homme prétendait tout savoir sur tout, connaître les gens sans les connaître. Uriel en avait vu des dizaines, comme lui ... un de plus, un de moins ...

Je couperai court a ce pseudo débat…

encore une menace de fait ... enfin, pas une vraie de vraie ... mais ça y ressemblait juste un peu.


... à moins que ce soit moi qui le fasse avant vous.
Je vous rappelle que ce n'est pas moi qui ai demandé cette rencontre.


« Cela répond t il a votre question ? »

C'est une réponse qui en vaut bien une autre ...

... mais qui n'explique rien du tout ... il haussa les épaules ...
Cela aurait été tellement plus simple de dire "oui, on a oublié de demander un LP" ou plutôt ... "oui, l'un des nôtres a demandé un LP, mais comme il l'a demandé à la mauvaise personne qui n'a cru bon d'avertir quiconque, bhen on l'a jamais eu" ...


... et puisque vous semblez croire que je n'attends que des réponses ... et bien maintenant ... quelles sont vos questions à mon égard et à celui du clergé lorrain ?

L'archidiacre se demanda si il allait s'amuser à devenir ironique mais non, ce ne serait pas très aristotélicien, il chassa donc cette pensée de son esprit.
_________________
Naudeas
Et voilà que tout reprenez de plus belle, Naud écouta les différentes plaidoiries, voilà un procès qui s’ouvrait en place publique. Elle haussait des sourcils quand les interrogations devenaient plus prenantes. Elle salua au fur et à mesure les personnes qui venaient se présenter tantôt pour dire «je suis là » tantôt pour interroger. Elle avait décidé d’être objective, comme demandé par Clodeweck lors de leur dernier entretien.

Votre Grâce, Mon Père,

Je vous demanderai donc pour clarifier une chose de leur accorder le temps que les hommes de Messire Angel se soient remis de leurs blessures de leur accorder le droit de rester en la ville de Vaudémont. Je me porte garante de leurs attitudes, vous pourrez à tout moment me condamner si un méfait venait à arriver. Comme vous avez pu le constater les lorrains et la cosa nostra ne se mélangeant plus. Messire Angel, fut averti pour la Franche-Comté de mander un laissez-passer qu’il laissa le soin quelque peu maladroit ou par initiative que messire Lorad alla demander hors vous en conviendrez qu’il n’est affiché nulle part sauf si au demeurant être en le Duché même, qu’il en fallait un.


Ensuite, j’ai eu pour preuve que Messire Lorad a bien un appartement en vos terres, ce qui fait de lui un lorrain, mais à n’en pas douter selon votre codex que cela fait de lui un lorrain donc a tout à fait le droit de se positionner si celui-là lui chante en candidat quoiqu’en loi martiale, vous ayez les pleins pouvoirs. Quand au marché, je fus présente, il est bien achalandé sauf sans doute une critique est que la mairie ait tendance à tirer les prix vers le bas. De plus, cette bande de gaillards doit bien se nourrir et permettent de faire vivre le village. Si vos bourgeois ne voulaient pas vendre, ils ne le feraient pas non plus. Je me nourris depuis le début en votre marché, mais n'ai acheté du pain qu'auprès de la municipalité, là, je dirais problème de gestions du maire, ceci n'étant pas le débat.

Elle regarda l’Archidiacre

Mon Père, je connais la justice temporelle pour avoir été juge, mais je connais aussi la loi des hommes ; vous en conviendrez que les actes ont été plus vite en besognes ?! Ensuite, un possédant lorrain a tout à fait le droit de se rendre en sa demeure, ne doutant pas qu’on puisse lui accorder le droit qui est sien. Et là, vous en conviendrez que la loi martiale n’est rien à côté de la charte des juges.

Elle reprit sa respiration, regardant les hôtes lorrains.

De plus, je fus conseillère ducale en Bourbonnais Auvergne et fut surprise, non moins flattée que vous puissiez en parler en d’autres duchés ce qui nous anime pour l’heure. Le Vice-Chambellan du Bourbonnais Auvergne puis une ambassadrice du Lyonnais Dauphiné m’en ont informé, je poserai la question qu’elle était le but d’une telle lettre ? Vous pourriez me répondre, s’il faut vous rappeler les teneurs de cette information la voici, ou j’aimerai qu’on puisse me la compléter s’il en manque.

Tendant le pli à ces messires

Citation:
Dans la soirée du 12 octobre, nous avons appris que ces hommes seraient membre d’un groupe, les ‘Domini Canis’, sous autorité de Naudeas La barillère, Dame de Farges et du Grand Inquisiteur, Camerlingue, son éminence Clodeweck de Montfort-Toxandrie et qu’ils seraient sur nos terres pour un pèlerinage.

Le duc, l’ensemble du conseil ducal et les membres de l’état major de l’OST, ne peuvent que relever les contradictions suivantes qui nous appellent à la vigilance:

- Ces individus au lourd passé pour la plupart d’entre eux se déclarent paisible voyageur, mais franchissent nos frontières, en groupe armé et sans autorisation.

- Les raisons de leur présence reste encore obscure : Ils ont commencé par se déclarer en simple voyage d’agrément et de visite courtoise à une nancéenne, puis ensuite comme pèlerins et membres d'une garde de l’inquisition.

_________________
Zeiss
Zeiss avait peu près eu les réponses qu'il s'attendait à avoir,et il était satisfait.

Un léger sourire et signe de tête pour le remercier de ses réponses,c'était suffisant.Il avait eu ce qu'il voulait.Et même plus,en fait.
Maintenant,il n'avait plus qu'à attendre en silence et écouter les autres,ce qu'il fit.

_________________
Uriel
Ah .. un peu d'objectivité. Depuis le début de toutes façons et Uriel l'avait souligné à chaque fois, les discussions qu'il avait eu avec Naudeas avaient toujours porté leur fruits. Les éléments échangés l'avaient été sans suspicion. Il restait parfois quelques zones d'ombres ou peut être inexactitudes, mais cela relevait d'une autre histoire.
Uriel ne fit aucun commentaire sur Lorad et les premières paroles ; premièrement parce que bon, le Duc était là et qu'il ne souhaitait en aucun cas se substituer à lui et d'autre part il n'avait pas à s'occuper des détails temporels, à moins qu'on lui demanda expressément de le faire.


J'entends bien vos paroles.
Et bien, je crois que nous en venons au problème de la poule et de l'oeuf. Qui est venu en premier ... ce n'est pas la question du jour, certes, mais la discussion en a tout l'air.

Je gage que pour les lorrains, ce soit l'absence de LP ainsi qu'une réputation acquise lors des actes passés - et certes repentis de fait aujourd'hui - de certaines personnes citées.
Là nous ne sommes pas omniscients et l'on ne sait pas forcément - globalement parlant - qui si repent, pourquoi et de quoi.
L'on pourrait alors vous demander : pourquoi ne pas avoir lors de votre étape à Epinal, vous renseigner, exposer vos lettres de créance, attendre que tout soit vérifié et vous mettre en règle avant de poursuivre.

D'un autre côté, vous - Dame Naudeas ou Messire Angel. - pourriez nous dire : pourquoi ne pas avoir demandé alors que vous saviez que l'on venait, ce que nous venions faire et pourquoi ? Pourquoi n'être pas venus à la rencontre de notre groupe puisque les lorrains avaient les noms ?

Vous voyez, c'est un peu le serpent qui se mord la queue. Chacun a des tas d'arguments à exposer.


Il prit connaissance de la lettre des ambassadeurs ; il ne pouvait non plus émettre d'opinion.
Il était bien conscient que remuer tout cela ne servirait pas à grand chose, que ce soit lui ou un autre qui le fasse. Des actes avaient été posés, l'on ne pouvait, ni l'un ni l'autre, remonter le temps ... et avec des "si", bhen on mettrait Paris en bouteille. Tous n'étaient que des humains, imparfaits.
Ce qui importait au final, c'était de mettre en place pour chacune des parties, ce qu'il fallait pour que cela n'arrive plus. Autant être constructif.


Pour le reste, je crois que tout le monde est unanime sur le fait de votre présence à Vaudemont. Je l'ai déjà dit plusieurs fois, et même si vous avez du mal à me croire, vous n'y avez rien à craindre.

Et allait-il falloir lancer le débat des moqueries lancées à la Garde Episcopale ? Répondre sur un ton bien peu aristotélicien, éjecter une personne de la taverne ... ah oui ... c'est vrai ... on les a traité trop durement mais ne se privent pas d'agir de la sorte avec les autres.

_________________
Sabifax
Sabifax salua les nouvelles personnes au fur et à mesure de leurs arrivées. Il venait de parler, il y a peu de temps, alors il commença par écouter les propos cherchant à finir tout ceci au plus vite pour pouvoir ensuite se reconcentrer sur d'autres dossiers lorrains.

La discussion partait un peu trop dans tout les sens à son gout. Beaucoup de choses presque posées en postulat étaient carrément fausses et commençaient à le déranger. Comment discuter si Angel et Naudeas, prenaient carrément des positions contraires aux lois du duché. Cela ne faisait en plus qu'accroître le ressentiment et la suspicion que beaucoup de lorrains lui avait exprimé.

Quand Uriel, lui tendit un bout de parchemin comportant la liste des noms, il sourcilla légèrement. Il la rangea dans sa poche et s'assurerait qu'elle soit transmise à qui de droit.

Puis il prit la parole à son tour, devant clarifier certains points.




Bon...

Mettons les choses au clair.
Quand je parle de 'malentendu', je ne parle pas de l'intervention de l'armée à Vaudémont, plusieurs jours après votre entrée illégale dans le duché. Je parle plutôt du fait que vous soyez entré en Lorraine, sans Laissez passer, alors que la loi martiale est clairement en application. J'ai peu voyagé, mais... lors de mes déplacements, avant de franchir une frontière, je me suis toujours assuré qu'il était légal et sans danger de la franchir.

La loi martiale Lorraine le dit, tout groupe armé franchissant les frontières est considéré comme un ennemi. Cependant, dans notre incertitude vis à vis de votre groupe, la Lorraine n'a pas fait agir ses soldats dès votre entrée en notre duché. Nous avons fait preuve de tempérance.Des poursuites au tribunal sont peu de choses comparées à l'intervention directe de l'armée.
Ensuite, au tribunal.... les accusés se sont contentés de plaider la non validité de la loi martiale et le fait d'être de simples marchands.


Il toussote un peu.

Je vois dans tout ça... un cirque, visant à faire régner une certaine confusion dans notre duché. Dans quel but ? Ça je vous le demande... Alors que comme l'a mentionné Uriel, il aurait été plus simple de nous dire la vérité, de vous annoncer auparavant auprès des autorités religieuses locales.

Le duc pose son regard sur Angel.

L'attaque à Vaudémont, n'est donc pas un malentendu... Elle est la conséquence de votre intrusion en armes dans nos terres. Vos compagnons sont les victimes de vos intentions si peu claires et des paroles que vous avez proféré sur la sécurité de notre duché.

Il n'est nullement besoin de nous menacer encore et toujours d'excommunication. Pour nous ceci concerne purement des lois temporelles et doit être réglé comme tel.


Sabifax avait encore en tête le courrier du camerlingue et les clarifications données par Uriel. Nul pèlerin n'est au dessus des lois temporelles et doit s'y conformer.



Deuxio, Lorad... a bien pris sa résidence à Vaudémont en y arrivant, ce qui est quand même curieux pour un pèlerin...
Mais son pillage du marché a été vu comme un acte commis dans le but de créer la zizanie et le chaos.


Il baisse la voix la voix et s'adresse à la dame de Farges.


Naudeas a écrit:
De plus, cette bande de gaillards doit bien se nourrir et permettent de faire vivre le village. Si vos bourgeois ne voulaient pas vendre, ils ne le feraient pas non plus. Je me nourris depuis le début en votre marché, mais n'ai acheté du pain qu'auprès de la municipalité, là, je dirais problème de gestions du maire, ceci n'étant pas le débat.


Bien sur qu'ils se nourrissent... * sourire *
Mais ont ils besoin pour cela de vider le marché de toute nourriture et.... de remettre ensuite en vente à des prix exorbitants ?


Il fait une petite moue, la regardant encore.

Le duc n'aimait pas se faire prendre pour plus idiot qu'il n'est déjà. Le marché de Vaudémont avait bel et bien été la cible d'une attaque en règle et si la la dame voulait que sa petite troupe passe un bon séjour, elle devrait éviter de faire preuve de mauvaise foi. Comme dit sa bien aimée ' Il ne faut pas pousser mémé dans les orties'...

Il poursuivit.


Lorad est inéligible. Sans avoir besoin de justifier de la loi martiale.
Notre lois sur l'éligibilité ne l'autorise pas à se présenter et il en a été avisé par le prévôt. Lorad est sommé de retirer sa candidature.
Nous sommes certains que nous pouvons compter sur vous pour le lui rappeler.


Sabifax passa la langue sur ses lèvres, son gosier était sec comme une bouteille de vin de messe après la communion. Mais il lui fallait encore continuer

La charte des juges.... Pourquoi en parlez vous ? Elle s'applique uniquement si il y a eu jugement.
Quel jugement y a t il eu, jusqu'à présent ? Un seul... remis à Mimi_la_tortue, et qui fait preuve de clémence.
Les autres procès, ont été suspendus pour l'instant mais ils seront menés à terme. Je ne vous cache pas que, la sentence dépendra du comportement de vos ouailles.


Il la vit tendre un bout de parchemin.

Nous avons émis un communiqué sur la situation pour répondre en premier aux questions de nos concitoyens. Il a aussi été diffusé à l'ambassade et il semblerait que certains ambassadeurs ont jugé l'information digne d'être remonté à leur conseil. Je ne vois pas en quoi cela peut vous déranger.
Le communiqué complet est lisible par tous et il appelle à la tempérance, rappelant à la fois les principes d'Aristote et les respect des lois.


Des réponses qu'il aurait, dépendrait sa décision d'accorder ou pas l'autorisation aux dicts pèlerins de rester en Lorraine.


_________________
Angel.
Angel écouta encore les propos vindicatif d’un duc opprimant et despotisant… Il savait ce que pouvait mener une trop grande admiration de son nombril pour l’avoir tant vu sur certaines personnes de ça trempe…


« L'attaque à Vaudémont, n'est donc pas un malentendu... Elle est la conséquence de votre intrusion en armes dans nos terres. Vos compagnons sont les victimes de vos intentions si peu claires et des paroles que vous avez proféré sur la sécurité de notre duché.

Il n'est nullement besoin de nous menacer encore et toujours d'excommunication. Pour nous ceci concerne purement des lois temporelles et doit être réglé comme tel. »



Il reprit encore une fois la parole qui montrent bien que le gérant juge sur les actes passés des gens juste parce qu’il à simplement peur :



- « Quitte me répéter, je n’ai fais que lire les écrits du Camerlingue, qui lui est en droit de le faire… Et je lui est apporter les preuves que ça venue ne sera pas peine perdu… »



« Deuxio, Lorad... a bien pris sa résidence à Vaudémont en y arrivant, ce qui est quand même curieux pour un pèlerin... »



- « Pourquoi un pèlerin ne peut il pas s’installer où il désire, de surcroit près de sa famille ? juste parce qu’il doit faire un pèlerinage qui se finira a un moment où a un autre et qu'il peut prévoir pour l'avenir… De plus a lire votre codex et l’utilisé quand vous le désirez et l’omettre avec autant de ferveur quand cela vous est plus nécessaire est une noble attitude… Il à une affiliation familiale sur ses terres donc par votre codex, il est en droit de s’installer… »



- « Pour ce qui est des vendeurs… S’il on ne désire pas vendre…On ne vend pas… Encore une fois, c’est une première d’entendre cela sauf quand on voit le prix que vous vendez votre maïs messire le duc…3.40 écus…. »



Angel secoua doucement la tête avec un sourire distinct :


- « On peut comprendre aisément qui veut ce faire la belle vie ici, et comme qui dirait une sage parole, on est jamais mieux servis qua par soit même… Je comprends donc que vous n’aimez pas trop être dérangez dans vos ventes messire et encore moins qu’il y est un peu de concurrence sur le marché… »


« La charte des juges.... Pourquoi en parlez vous ? Elle s'applique uniquement si il y a eu jugement.
Quel jugement y a t il eu, jusqu'à présent ? Un seul... remis à Mimi_la_tortue, et qui fait preuve de clémence.
Les autres procès, ont été suspendus pour l'instant mais ils seront menés à terme. Je ne vous cache pas que, la sentence dépendra du comportement de vos ouailles. »



- « Comme a l’instar de votre juge qui fait apparemment que figure de bonne présence d’après vos dires… Vu que la sentence a l’air d’être tangible selon les actions… Tangible comme la présence du juge sur les tortures… tangible comme ses deux attaques lâches sur un couple puis une femme seule… Quel bravoure que de s’abreuver d’une tel victoire sur des pèlerins isolés… que le très haut vous pardonne… Car un jour d’autres hommes ne vous pardonneront pas… Mais l’inquisition aurait du travail à faire sur vos utilisations de la sorcellerie… »



« Nous avons émis un communiqué sur la situation pour répondre en premier aux questions de nos concitoyens. Il a aussi été diffusé à l'ambassade et il semblerait que certains ambassadeurs ont jugé l'information digne d'être remonté à leur conseil. Je ne vois pas en quoi cela peut vous déranger.
Le communiqué complet est lisible par tous et il appelle à la tempérance, rappelant à la fois les principes d'Aristote et les respect des lois. »




- « Respect des lois… Vous avez l’avantage de me faire doucement rire, pour un homme qui dit respecter les lois, et dans un même temps avoue que la décision d’un jugement ne tiens que par tel ou tel parole voir acte… Vous avez une drôle d’interprétation de la justice et des lois messire le Duc et même avec le respect que je vous dois cela est tout de même risible… Tout comme l’utilisation de la calomnie, qui je vous le rappelle est sommes toutes faites interdites, car sans preuves… Cela est bien de la calomnie que de désigner sans l’ombre d’une preuve… Si juste à des faits rapporter sur des on dit… Heureusement que je n’ai point de valet ou femme de ménage… Vous auriez pu nous trouvez des délies de latrines, j’en passe et bien d’autres… »



Toujours aussi calme mais amusé de la triste prestation et le manque de charisme de ce duc qu’il vit devant lui… Comment les Lorrains pouvaient ils faire confiance a un homme qui manipule a sa guise les lois qu’il dit défendre alors qu’il vient d’avouer que les jugements en cours était bel et bien tangible sur la neutralité du juge qui l’était déjà au vu de ses actions passés…


Angel tourna son visage vers Naudeas et lui susurra :


- « Quand je te disait que la corruption était de mise dans le coin… »


Il resta impassible devant la troupe qui pour une fois faisait preuve de vérité même si là elle était non désirer… Les mots résonnaient dans son âme, tel le méprit qu’il avait de ses gens là dit de foi et respectueux des lois mais les actes et les dires prouvaient bien la perfidie… : « Je ne vous cache pas que, la sentence dépendra du comportement de vos ouailles. »…


Angel plissa les yeux…Puis un sourire se dessinait sur son visage et reprit doucement la parole vers le duc :


- « La vérité resurgit souvent quand on le désire pas… »


Il attendait impassiblement la suite du débat qui ne devait pas les arrangés en place publique a la vu et su de toutes et de tous…

_________________
Gbe
Revenu, il y a seulement quelques jours, d'une longue, trop longue mission en dehors de sa Lorraine, Gratien avait immédiatement mit le cap au Sud afin d'entamer une nouvelle campagne de recrutement.

Hier profitant du campement, il avait envoyé quelques missives pour sensibiliser les lorrains et autres itinérants à la vocation et aux missions de la garde épiscopale.

Quelques heures après cet envoi, il reçut une réponse d'une certaine dame Naudéas. Le contenu était pour le moins étonnant. Lui qui revenait d'Anjou, qui n'avait pas compté les heures de patrouille, qui avait vu tomber des frères et soeurs d'armes sous la lame de l'hérétique, lui qui par deux fois fut attaqué, ... voilà qu'on reprochait à son corps d'armes son inaction...

Il s'adressa à un garde de faction :

Avez-vous vu Monseigneur Mun ?

Le garde :

Oui, Major, il s'est dirigé vers le centre du village.

Gratien :

Très bien je le rejoins.

Gratien se mit donc en quête de son vidame.
A peine arrivé sur la place, il vit un attroupement. Mgr Mun était sur le bord. Gratien reconnut encore le sergent Zeiss. Voilà des mois qu'ils ne s'étaient plus rencontrés.

Monseigneur Uriel discutait avec deux personnes, dont une portait les insignes ducaux. Ce-dernier avait la parole, il était question de Chiens et d'événements qui semblaient avoir touchés ceux-ci. Une fois que celui qui devait être le Duc eut terminé, Gratien s'avança.


Salutations à tous,
Gratien croisa le regard d'Uriel et de Zeiss. Il les salua plus particulièrement. Puis, il prit son vidame à part.

Monseigneur Mun, puis-je vous demander audience quelques instants ? Je voudrais vous montrer ces deux missives ? Elles émanent d'une certaine Dame Naudeas.


Gratien tendit les parchemins à son vidame

_________________
Gratien du Bas Ermitage dict GBE - Garde épiscopale - aspirant-Lieutenant diocésain de l'évêché de Toul
Sabifax
La discussion tournait carrément au ridicule.
Chose certaine, Angel ne connait pas les lois lorraines ou feint de les ignorer.

Enfin, l'homme en face semblait surtout vouloir noyer le poisson dans l'eau du bain.


Nous ne reprochons pas au dénommé Lorad de s'installer à Vaudémont. Là n'est pas la question. Mais de ne pas avoir le droit de se présenter comme maire.


Sabifax dut donc se contraire à clairement sortir la loi sur l'éligibilité et en citer un petit extrait.


Citation:
Article 3 : Est éligible à une élection locale les personnes possédants les attributs suivants :

* Posséder un terrain In Gratibus sur le sol lorrain depuis plus de 2 mois.


Lorad remplit-il les conditions énuméré dans nos lois ?
Oui ou Non ?
Etes vous capable de répondre simplement à cette question ?


Il continua.

Pour le mais, j'avoue tout!
Je plaide coupable d'avoir vu un des vôtres vider tout les étals de nourriture.
Je plaide coupable... d'avoir ré-approvisionner le marché de Vaudémont avec les réserves du duché.
Je plaide coupable de l'avoir mis à un prix permettant aux producteurs locaux d'écouler leur marchandise.


Puis son regard se fit plus dur, un peu excédé par les gesticulation d'Angel.

Le duc n'était pas dupe, celui ci faisait tout pour distraire l'attention sur les questions qui étaient posées.


Mais nous ne sommes pas là pour faire mon procès. Seulement pour voir si Nous vous autorisons à rester un temps en Lorraine.

Vous me faites perdre mon temps alors que vous n'avez répondu à aucune de mes interrogations...


Plus il y réfléchissait, plus il se disait que le mieux était de mettre court à cette discussion.
La rencontre avait pour but de les autoriser ou non à rester en Lorraine, et Angel semblait déjà l'avoir oublié.

Il tourna son visage vers Naudeas, espérant qu'elle saurait être plus diplomate qu'Angel.



_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 6, 7, 8   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)