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[RP] : Des pélerins à Vaudemont

Naudeas
Naud regarda le manège que fit un soldat en se rapprochant d'un autre homme. Au vu de sa bague, il devait avoir des fonctions en l'église. Naud ne put qu'afficher un sourire au dire de son ami. Enfin, ne pas déborder quoiqu'elle fut amusée, après la réflexion.

Le pèlerin Thylia a été torturée puis se trouve aujourd'hui en jugement, il est interdit de juger ou acter la même chose. Donc cela fait déjà une à mettre en relâche.

Elle porta son attention sur le Duc.

Ensuite, pour Lorad, comme déjà dit, il possède un appartement à Nancy, pour l'heure vous refusez qu'il puisse s'y déplacer pour s'y rendre et vous le prouver. Quand à sa participation au municipal, il est clairement dit qu'il a retiré sa candidature pour le poste de maire. Se croyant dans ses bons droits voyant votre loi, il a décidé de postuler en maire, vu qu'il possède un bien lorrain de plus de deux mois.

Alors je vous l'ai dit du début, j'ai coopéré en déposant mes armes, en demandant un laissez-passer, je suis venue au premier entretien de votre Archidiacre. Je suis là pour assurer que tout se passe le mieux et réitère ma demande de titre de séjour pour les hommes d'Angel, qu'ils puissent attendre les hommes que vos armées ont torturé, en me jugeant si un problème devait arriver !

De plus, je vous demanderai de vous calmer tous et d'écouter ce qu'il se dit avec plus d'attentions car sinon on en s'en sortira pas. Après pour ce qui est des questions, il serait judicieux d'être attentif car il y a des questions qui ont été répondus. Mais Angel en a posé, mais n'eut pas de réponses, est ce la aussi une façon pour la diplomatie ?

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Lorad
*lorad écoutait tranquillement tout le monde depuis un bon moment, cela le faisait sourire on les avait traité comme des bandits sans preuves et maintenant on l'accusé de choses diverses et variés.... Il prit donc la parole tout sourire*

Bien tout d'abord Bonjour à toutes et tous.

Sachez déjà que si j'avais voulu vider le marché je devrais avoir la bourse à Cresus !

Vous me parlez de guerre ou d'attaques de votre marché, ai je pris les armes pour que l'on me vendent des produits ? Vous me voyez là fortement surpris de vos dires, J'ai il est vrai acheté nombre de denrées pour manger au feu de camps de la Cosa Nostra.

Es ce un crime ? Je ne pense pas, vous me parlez de prix exorbitant. Mais de qu elle prix me parlez vous ? Du prix que j affiche au yeux de tous ?

Oui s est vrai je revends moins chers que j'ai acheté à notre feu de camps, et je n'ai d ailleurs empêché personnes de manger avec nous même s'il est bizarre que certains qui nous insulte viennent manger chez nous....

Il est vrai qu une viande préparé fraiche à 17 écus est exorbitant...

de même que du maïs grillé à 3 écus....

Je m en excuse....


*Lorad sourit comme à son habitude puis continua*

Messire Duc, je vois en vos lois
Citation:

Article 3 : Est éligible à une élection locale les personnes possédants les attributs suivants :

* Posséder un terrain In Gratibus sur le sol lorrain depuis plus de 2 mois.


Comme vous le dîtes mais je possède donc un terrain, en copropriété il est vrai, mais mon appartement est sur un terrain, je l ai depuis plus de deux ans !

Et messire le Duc, si je ne m'abuse, il faut différencier le champs du terrain, je n'ai pas de champs s'est vrai, mais le terrain je l ai !


*lorad essaya de ne pas exploser de rire en se disant qu'il abusait mais face à la mauvaise fois autant montrer qu'il savait lire.*

Donc pour moi vous m'accusez de chose injuste qui mériterait plus de preuves pour vos renseignements. Ensuite je dirais un pigeon peut toujours mourir en route mais j'attends toujours réponse de votre prévost, d'ou l'affichage en mairie du courrier que j ai reçu et de celui que j'ai envoyé, je me demande bien pourquoi on ne me répond pas ?

La justice est elle à deux vitesses ?

Pour se qui est du reste je reste ouvert à vos questions, j'adore parler.


*Lorad sourit en se disant et toc toc un pigeon au petit poids, peut être avait il reçu le pigeon de demande de LP et n'avait il juste pas répondu comme il le faisait actuellement, en fait il répondent pas au pigeon, ils ont juste peur de perdre leurs pouvoirs de tyrans*




Angel.
Angel regarda Lorad avec cette habitude et compréhension qu’ils avaient en commun, un sourire était distinct sur son visage puis se pencha vers lui et susurra :

- « Crois tu qu’ils soient vraiment en mesure de comprendre tes explications car au vu de leurs emploie sélectif des lois, et de leurs applications… Même le duc lui à clairement dit que sur les jugements, le verdict sera purement arbitraire, cela rien à dire que leurs juges n’est qu’un pantin… Que les lois, ils s’en préoccupent pas, que l’emploie de la sorcellerie est autorisé, qu’ils sont seul le droit d’attendre des réponses et après tous cela, ils vont bientôt nous apprendre ce qu’est la diplomatie… »

Il avait bien du mal avec une si faible assemblée qui se tenait devant lui, mais cela était surement a la mesure de ce qu’ils avaient fait… Les actes parlaient plus que les mots tout comme les preuves qu’ils n’avaient jamais pu montrer… Tout comme la calomnie employer deux jours avant même leurs arrivé…
Angel ne comprenait toujours pas comment les Lorrains pouvaient accepter cet état de fait et qui était de toute évidence…
Il avait encore pas mal de cartes a joués pour la suite des choses, mais celle qu’il allait utilisé sera le coup de grâce…

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Uriel
Uriel se disait que ces discussions ne mèneraient à rien et se demandait pourquoi Naudeas lui avait demandé de venir ici.
Il salua alors Gratien.


Bonjour Major, ...
... montrez-moi un peu ces courriers ...


Il prit connaissance des réponses faites à la garde épiscopale, fronça les sourcils et inspira.

Bon et bien, je vois que les choses s'arrangent ? Hum oui major, je suis ironique, pardonnez-moi.
Au vu de ces courriers, je crains qu'il soit impossible d'avoir une discussion constructive ; je suis effaré devant tant de suffisance et d'orgueil.


Puis, se retournant vers le Duc.

Sabifax, je ne sais pas pour vous, cher ami, mais personnellement, j'en ai assez entendu et je n'ai plus rien à faire ici.

Le bon jour à tous.


Et sans se faire prier, il repartit vers la ville ayant d'autres choses à faire que de discuter avec ces gens qui ne voulaient pas reconnaître leurs erreurs mais qui demandaient aux autres de prendre tous les maux de la terre sur leurs épaules ...

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Sabifax

Toujours les mêmes phrases qui se répétaient inlassablement. Pourquoi ?

Il aurait été si simple qu'ils disent: ' Nous sommes des pèlerins et nous n'étions pas informé de la loi martiale.'

Mais non... ils cherchaient l'affrontement. A quoi bon discuter ?

Le duc les regarda... eux.
Un soupir s'échappe.
Il se tourne vers le diacre Uriel.


Vous avez raison Uriel, Je vous suis... dans un instant.


Il se tourne vers Naudeas.
Le visage du jeune duc indiquait la déception d'une rencontre si inutile.



Naudeas a écrit:
Je suis là pour assurer que tout se passe le mieux et réitère ma demande de titre de séjour pour les hommes d'Angel, qu'ils puissent attendre les hommes que vos armées ont torturé, en me jugeant si un problème devait arriver !


Madame...

Je ne peux laisser dire que Nos soldats lorrains ont torturé quiconque.
Si nos soldats ont sorti leurs épées, c'est que les personnes en face d'eux n'avaient point d'autorisation de circuler. Il en est de même dans la plupart des duchés sous loi martiale. Vous le savez fort bien, et par vos propos méprisants vous venez tout simplement de perdre tout crédit à mes yeux.

Comment un duché pourrait vous prendre garante de ces hommes, alors que par vos propos, vous vous entêtez à bafouer nos lois et l'autorité de tout un conseil ducal?

Vous êtes là, pour que tout se passe pour le mieux. Alors faites en sorte que cela se passe pour le mieux et qu'on n'entende plus jamais parler de ceux qui sont sous votre responsabilité.


Nous n'avons aucun compte à vous rendre. Comme nous l'a écrit le camerlingue, le brevet d'orthodoxie n'impose rien au pouvoir temporel. D'ailleurs le camerlingue nous rappelle que si 'l'un d'entre eux devait contrevenir aux lois du duché il devrait être condamné'. Il en sera fait selon les vœux du camerlingue.

Si nous tolérons simplement votre présence c'est uniquement grâce à la demande du camerlingueet nous vous autorisons à rester, uniquement car nous avons foi en L'Eglise et en la parole de ses représentants.



En venant ici, il ne croyait pas se laisser entrainer dans une perte de temps. Il avait maintenant hâte de retourner à ses affaires lorraines ou d'autres plus personnelles.

Bonne journée.

Il tourna les talons, à son tour et suivant les traces d'Uriel regagna le castel. Avec tout ça, il n'avait même pas but une goutte! Quoique... si il marchait vite, il arriverait peut être à rattraper le diacre et l'entrainer dans une taverne, histoire d'ouvrir une bonne bouteille.



Angel.
Angel lâcha un léger sourire aux dires du petit duc despote qui n’aimait vraiment pas qu’on lui montre ses vils actes…
Il semblait bien et il savait que ce tyran ne donnerait aucune réponse à ses questions mais quand viendra le temps de l’inquisition et de son procès pour sorcellerie, il n’aura plus de choix que de s’y soumettre…



« Madame...

Je ne peux laisser dire que Nos soldats lorrains ont torturé quiconque.
Si nos soldats ont sorti leurs épées, c'est que les personnes en face d'eux n'avaient point d'autorisation de circuler. Il en est de même dans la plupart des duchés sous loi martiale. Vous le savez fort bien, et par vos propos méprisants vous venez tout simplement de perdre tout crédit à mes yeux.

Comment un duché pourrait vous prendre garante de ces hommes, alors que par vos propos, vous vous entêtez à bafouer nos lois et l'autorité de tout un conseil ducal?

Vous êtes là, pour que tout se passe pour le mieux. Alors faites en sorte que cela se passe pour le mieux et qu'on n'entende plus jamais parler de ceux qui sont sous votre responsabilité.


Nous n'avons aucun compte à vous rendre. Comme nous l'a écrit le camerlingue, le brevet d'orthodoxie n'impose rien au pouvoir temporel. D'ailleurs le camerlingue nous rappelle que si 'l'un d'entre eux devait contrevenir aux lois du duché il devrait être condamné'. Il en sera fait selon les vœux du camerlingue.

Si nous tolérons simplement votre présence c'est uniquement grâce à la demande du camerlingueet nous vous autorisons à rester, uniquement car nous avons foi en L'Eglise et en la parole de ses représentants. »



Le regard sur l’homme, qui croit que sa position et que son abus de pouvoir lui autorisent tout même l’interdit…
Angel posa ses yeux verts sur les siens, sans même voir une once de compréhension dans ceux de son homologue… Même répéter les choses cela ne l’aidait pas à comprendre…
Il va de soit que ce type n’a que pour imbus de sa personne…
Foi en l’église se dit il… Alors qu’il utilise la sorcellerie qu’Angel avait soigneusement réussi à prouver aux autorités compétentes en charge de ses soucis là…

Angel sourit de nouveau en gardant le silence puis se pencha légèrement sur Naudeas et susurre :

- « Les soldats ont pas torturés mais ont sortie les épées sur un groupe de deux puis s’en suivit d’une femme seule…De surcroit cette dernière, ils ont eux le culot de la mettre en procès pendant ses soins et il parle de respecter les lois… Quel beau respect… Ah aussi il faut respecter son conseil ducal… Ceux d’où viennent les divers insultes en publique sur les Domini Canis une institution de l’église et là encore il respect et quel diplomatie… D’ailleurs, les témoignages ont été envoyés par écrit… Je crois que ses gens là et nous, n’avons pas le même sens du mot respect… Et encore moins celui de la foi ou de la loi... Il dit qu’il ne doit rien, juste qu’il devra en rendre compte… »

Presque amusé de le voir partir tel qu’il était arrivé sans verve ni prestance encore moins de carrure qu’a son arrivé… Aucune compétence à ce poste là termina sa pensée...

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Naudeas
Décidément pas moyen de parler quand tout était déstabilisé. Bien ils toléraient la présence, et bien soit. En effet, ils ne pouvaient réchapper à la justice temporelle. M'enfin dire ça parce que ca les faisait entrer dans les bonnes grâces de Clodeweck n'avait rien de très souverain comme attitude. Avant que le Duc puisse partir, elle glissa. Elle écouta aussi ce que lui susurra Angel, la colère semblait monter aussi, mais elle souffla pour ne pas crier à son tour.

Messire, tolérez si vous le souhaitez, vous savez très bien que ces hommes ne feront rien qui puisse intenter à la pérennité de ce Duché. Après j'ai traversé beaucoup de Duché qui était sous la loi martiale mais jamais, je n'ai été torturée de la sorte. Frappez après parlez, ce sont la des méthodes bien peu orthodoxes voire même archaïques. On informe les gens avant de les menacer d'armées pas après.

Naud soupira de dépit.

J'ai demandé à rouvrir le débat avec consultation de son Éminence pour calmer les tensions qui étaient de plus en plus présentes. Le premier jour, je fus insultée par un de vos membres de votre conseil alors qu'elle ne me connaissait point. Des mots ont été prononcés ou écrits sans doute avec plus de passions qu'il n'aurait du. Je voulais qu'on nous explique certaines choses qui se sont produites, mais tout reste dans le vague. Vous direz que j'ai parti prit alors que non, j'essaye de trouver ce qui ne va pas. Vous refusez les preuves qui s'ouvrent en vos yeux, vous refusez qu'on vous interroge, de façon pourtant diplomate et courtoise. On ne vous met pas le couteau sous la gorge pour que vous puissiez y répondre.

Après, vous n'arrivez pas à comprendre la colère des pèlerins qui est légitime pour quiconque. On ne torture pas des gens impunément parce qu'ils pénètrent en des terres sans accords. Un Laissez passer vaut il le prix d'une vie ?! Vous avez peu voyagé et vous l'admettez vous même et que le Très Haut m'en soit témoin, c'est bien la première fois que je vois des gens torturés parce qu'ils n'ont pas de laissez-passer.

En général, un courrier est envoyé pour que la situation puisse être rétabli et cela même sous loi martiale. Vous admettrez également que si vous n'êtes pas en le Duché même vous ne pouvez savoir si celui ci est sous loi martiale, on ne peut décemment pas avoir accès à toutes les chancelleries que ce soit en l'Empire ou dans le Royaume de France. Alors la j'en appelle à votre bon sens de réfléchir un peu également. Vous êtes Duc, mais cela ne fait pas de vous et moins qu'un homme. On reconnait pas la valeur d'une personne par son titre mais bien par son bon sens, alors soit on reprend ce débat dans le calme et la sérénité, soit celui-ci est définitivement clos jusqu'à l'arrivée du Grand Inquisiteur, qui tranchera sur les faits qui vous sont reprochés.

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Uriel
Chacun rentra donc chez soi, vu qu'il était impossible de discuter.
De fait, si tous restaient sur leurs positions de manière inflexible aucun pourparler n'était envisageable.
Gageons qu'avec le temps certaines choses se décanteraient et que les "pèlerins" se rendraient compte que les lorrains n'étaient pas les monstres auxquels ils faisaient référence, car après tout, ils n'avaient fait que défendre leur contrée et leur peuple.
Soit.

Quelques heures plus tard, à la faveur d'un passage au marché, Uriel et Naudeas se rencontrèrent et discutèrent de choses et d'autres. Ils parvinrent à la conclusion que cet échange n'avait pas servi à grand chose et qu'il était préférable d'aller de l'avant. Et étant donné que la religion semblait être une partie du débat, c'était donc un sujet que l'on pouvait qualifier de "neutre". Ils en virent donc à ébaucher un semblant de projet qui déboucherait sur une autre rencontre, mais où l'on ne parlerait plus de laisser-passer ni d'erreurs passées. Enfin, il était entendu que ni l'un ni l'autre n'entamerait les débats sur le sujet.



[Quelques jours plus tard]

Les frimas de novembre avaient déposé un peu de givre sur les vallées proches du village.
Uriel s'habilla un peu plus chaudement pour se rendre à un endroit qu'ils avaient convenu, muni d'un écritoire portable et de quelques feuilles de parchemin.

Arrivé au lieu-dit, il rassembla un peu de bois et alluma un feu à l'aide d'un briquet à silex et de l'amadou. Puis il se mit à attendre que des personnes arrivent, éventuellement.
Bien entendu, pour se réchauffer ... il avait apporté une bouteille de mirabelle ...




[HRP : Certes la discussion avec LJ Naudeas était hrp, mais il faut bien laisser place à l'imagination pour rester cohérent, je poste donc quelque chose de neutre.]
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Naudeas
Les quelques jours après comme déjà dit.

Pfff ce matin, il fallait se lever, mais euh, il faisait bon dans le lit à plumes d'oies. En plus c'était tout chaud, et le feu éteint, il faisait tout froid. Elle se risqua une patte dehors, mouais ca donnait pas envie, pis les yeux y piquaient encore. Ils avaient encore besoin de dormir. Bref, quand il fallait y aller, il fallait y aller. Elle tira l'édredon d'un coup, prit une grande inspiration, fila rapidement enfiler des bas de laines bien chaude, puis des braies, ses bottes en peau de bébêtes des bois. Elle avait enfilé sa chemise, ajouté une cuirasse aussi en poil de bêtes. Avait ajusté son col, avait hésité à prendre ses armes, mais elle partait pas à la guerre, mais à une pastorale, elle prit quand même sa grosse cape de laine.

Elle se tressa les cheveux rapidement, vérifia si elle avait de quoi prendre note, ses quelques bouteilles de Framboises de Farges, toujours meilleur que leur pisse mémé. A force de trainasser dans le lit, elle avait oublié dimanche d'aller au cours de grec, ca serait pour une prochaine. Sinon pas le temps pour un bon petit déjeuner bien chaud et bien copieux, ca serait un fruit de sa réserve, une poire.

Elle se hâta donc au lieu de rendez-vous, en espérant qu'ils viendraient, qu'elle ne soit pas la seule truffe avec l'Archidiacre à se geler le fondement. Elle le salua, grimaçant à la vue de la Mirabelle, faudrait vraiment qu'ils pensent à sortir de leur Duché voir, qu'il y avait pas que ça. Elle soupesa ses framboises, bien décider à lui proposer à la fin de la pastorale s'il avait été sage, ben oui pas tout le temps les autres à être sage, l'Archidiacre le devait être encore plus, ca elle l'avait bien notée..Une chose de bonne à noter, un feu qui crépitait doucement, elle passa ses mains au-dessus des flammes pour se les réchauffer.


Bonjour, Mon Père, belle initiative que ce feu..

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Chelsy
La demoiselle s'était levé tôt ce matin... Comme à peu près tout les matins à dire vrai!
Il était à peine 9h00 qu'elle avait déjà réussi à trouver une offre d'emploi, chose exceptionnelle et précieuse à ses yeux, ainsi que fait le tour du marché pour trouver de quoi se sustenter.

Afin de prendre son repas dans la tranquillité, elle se rendit à la taverne de la Cosa et déjeuna en silence... Après avoir terminé sa miche elle quitta l'endroit chaleureux et prit la route pour se rendre au point de rendez vous indiqué par Naudéas quelques jours plus tôt...

Le vent perçait ses vêtements trop peu épais et vînt lui lécher la peau de ses multiples langues glacées...

S'est pleine de frisson qu'elle rejoignit Naudéas et l'archidiacre Uriel.


- Bonjour mon Père, Bonjour Naud. Je ne suis pas trop en avance j'espère? J'avais un peu peur de louper l'événement..

La jeune femme se tourna timidement vers Uriel.

- J'espère que vous pardonnerez mes lacunes concernant le déroulement d'une pastorale collective.

Elle afficha un discret sourire et vînt se placer aux côtés de Naudéas...
Uriel
Une fois le feu allumé, l'homme s'était mis en quête de quelques belles bûches car si la chaleur serait forte tout près des flammes, il ne fallait pas non plus attraper la mort pour une pastorale en plein air !
Et puis avoir la goutte au nez et faire *snirf* *snirf* en donnant les leçons, ça n'allait pas le faire du tout.
Bon ... ce n'était pas tout ça, mais il convenait de goûter la mirabelle pour savoir si elle était bonne ...

... goulayante à souhait ... se dit-il lorsque le liquide jaune-ambré coula sur sa langue. Il n'en prit cependant qu'une petite lampée, car le but n'était pas non plus d'être bourré.

Alors qu'il regardait danser les flammes, il repensa à l'invitation à la danse de la Secrétaire Apostolique de France, c'est vrai que cela était encore à faire et puis dans quelques jours, les fêtes ducales, là aussi ça allait être du beau car Lava lui avait demandé d'être juge, comme l'année dernière.
Des bruits de pas l'enlevèrent à sa contemplation.


Ah bonjour Dame Naudeas ... en effet, cela nous réchauffera le corps ainsi que l'âme, car étudier dans le froid, ce n'est guère très plaisant.


Ce disant, il lui désigna un petit chaudron.


Regardez, j'ai apporté aussi ce qui convient pour faire de la tisane, au moins ne mourrons-nous pas de froid.

A peine eut-il terminé qu'une seconde femme arriva.

Bonjour Damoiselle, et bien ... vous n'êtes ni en retard, ni à l'avance, vous arrivez juste au moment qui convient.

Il l'écouta puis rit de bon coeur, car si il avait donné certainement plus de cent pastorales, il n'avait jamais fait cela dans une salle de classe.


Oh et bien vous savez, ce sera une première pour moi. En deux années, je n'ai jamais donné une pastorale collective, à plus de deux personnes.

Il repensa soudain à la pastorale mémorable qu'il avait donné à Barberine et à Altesses, à l'archidiocèse, voici si longtemps déjà ...

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Franceska
Bonne élève elle eut été... Bonne élève elle serait... et Franceska saurait le faire sans grand mal... comme d'accoutumé.

Ô ciel cotonneux, caressé par une douce bise hivernale venant frôler la peau diaphane de la Gazelle encore à demi bercé par les bras de...

De qui au juste ?...Bras tendu, main posée sur l'oreiller voisin, elle tâta, du bout des doigts, dans un léger effleurement pour commencer avant de laisser s'abattre ses doigts sur le tissu habillant le coussin, s'en emparant pour finir jusqu'à venir le plaquer sur son visage dans un profond soupir.


... Morphée... Il était seul compagnon de son sommeil matinal, "Son Autre" ayant déjà dû, sans doute aucun, s'absenter à l'aube pour vaquer à ses habituelles occupations et autres responsabilités qui l'incombait.

Repoussant légèrement de côté le coussin qu'elle tenait plaqué sur son minois, un voile orangé venant envahir la pièce faisant fuir la pénombre qui l'habitait encore, lui fit plisser sur l'instant ses azurs encore brumeux.
Après quelques minutes nécessaire pour qu'enfin elle émerge, elle ôta de sur elle les draps qui la couvrait jusqu'à présent, à grand coup de pieds avant qu'elle ne s'étire tel le félin au sortir de sa sieste en même temps qu'elle prenait place assise sur le bord de sa couche.

Se penchant de côté, elle s'empara des vêtements qu'elle avait pris soin de préparer en vu de les revêtir pour se rendre au rendez vous qui avait été fixé.
Bas, chemisier... s'en suivi le passage des braies pour lesquelles elle se laissa tomber à l'arrière, sur sa couche encore chaude d'avoir été occupée, ventre rentré à son maximum tandis qu'elle remontait sur elle le cuir se mouvant de droite et de gauche.
Reposant enfin pied à terre, elle termina de s'affairer, passant sur ses épaules un doublet, gilet piqué et fourré pour l'hiver, une paire de gant de cuir, une paire de chausse de cuir fourrée elle aussi et pour finir sa pèlerine, manteau fourré de lapin qu'elle s'était décidé de porter à l'occasion...

Refermant la porte de sa chambrée derrière elle, elle dévala les escaliers qui la mènerait dehors à vive allure avant de gagner la rue et de se diriger là où on lui avait soufflé de venir...
Elle se le devait... ne pas faire faux bond à ses proches et encore moins à...Aristote.

Lieu du rendez-vous atteint, elle salua de façon amicale Chelsy et Naudéas qui déjà se trouvaient là à attendre, avant de se présenter enfin face à l'Archidiacre qu'elle salua à son tour.


Bien le bonjour mon Père...

La Gazelle prit place assise dans son salut, près du feu, un discret sourire pouvant se lire sur ses lèvres violacées par le froid, ôtant en même temps ses gants avant d'avancer ses mains tout en remuant le bout de ses doigts au plus près des flammes pour tenter de les réchauffer.
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Uriel
Record battu, voici que venait Franceska. 3 personnes pour la pastorale collective ... enfin non, car la jeune fille l'avait déjà passé donc ça ne comptait pas.
Il se demandait comment il allait gérer cela, lui qui avait l'habitude des lieux calmes ; toutes proportions gardés, l'on était pas non plus dans un poulailler et fort heureusement par ailleurs.
Il salua donc l'ancienne novice.


Bonjour Franceska, soyez la bienvenue ; j'imagine que je ne vais pas vous apprendre grand chose.
Quoique vous pourriez être surprise, car j'ai revu récemment les leçons de la pastorale, vous allez donc découvrir un nouveau texte.


Le Premier Archidiacre s'accroupit alors près du feu et saisit quatre gobelets en terre cuite dans lesquels il versa de la tisane bien chaude. Il avait lui même choisi un subtil mélange de thym, de sauge et de menthe, et si le goût était fort, tout du moins cela serait très utile pour ne point attraper le rhume.
Il leur en proposa et désigna par la même occasion un pot de miel, histoire d'adoucir la boisson, si d'aventure elle fut trop âcre car les goûts et les couleurs, hein, ça se discutait !

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Solane
Encore une nuit sans sommeil à compter les lucioles du très haut. Solane fixe son reflet dans l'eau claire de la rivière. Aucune ombre sur son beau visage. Elle se dévêt, puis se glisse toute entière dans le bain glacé refrénant un grognement.

Elle se lave, s'essaie à nager et rejoint la rive tout en essorant ses cheveux. Comparé à l'eau, le fond de l'air est chaud. Elle s'essuie, mets du linge propre et s'assoit un instant sur un rocher pour goûter les premiers rayons du soleil automnal.

Elle enfile enfin ses pieds dans ses bottes, se redresse et rassemble ses effets avant de se diriger d'un pas nonchalant vers le lieux de baptême. Elle sera marraine...

Quel étrange enfant que le feufolet... Un diamant brute... Elle sourit... cherche la Môme du regard... Elle n'est pas encore là. Elle salue de la tête les personnes présentes et vient se poster derrière Frances à qui elle colle une bise sur la joue, amusée de la voir frigorifiée.
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Solid
La mioche était arrivée tôt à la clairière. Elle avait profité que l’ecclésiastique lui avait tourné le dos pour grimper en haut d’un grand chêne et s’y installer confortablement. Elle avait assisté à l’arrivé de chacun en s’amusant de les voir frigorifiés. Pour sa part, depuis un an, au grès de sa fuite, elle avait appris à ne plus sentir la morsure du froid sur sa peau.

En haut de son perchoir, elle rêvassait en observant les oiseaux qui venaient sans crainte se poser à côté d’elle. Ce n’est que quand Solane arriva, qu'elle se décida à la rejoindre. Descendant agilement de branche en branche, elle se suspendit à la plus basse et se lâcha dans le vide. Après s’être réceptionné en douceur, elle resta un instant accroupie la tête baissée puis quand elle releva cette dernière, on vit sur son visage un sourire moqueur et un regard pétillant de malice.

Se redressant, elle récupéra sa besace, sa cape et ses armes qu’elle avait préalablement cachées dans un fourré et alla rejoindre le groupe d’un pas lent et conquérant. Tout en s’asseyant à côté de Solane, elle jeta son habituel *‘jour*à la limite du dédaigneux. Fouillant dans sa besace, elle en sortit une pomme qu’elle dévora allègrement mais sans grande discrétion, fixant l’homme d’église avec curiosité.
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