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[RP ouvert] Les tribulations d'une Rouquine sur les routes.

Mariceleste
[Arrivée a destination.... enfin !]

Après plusieurs jours sur les routes et plusieurs péripétie Mari arriva enfin a Sainte Ménéhould avec ces compagnons de route.
Village tranquille, tavernes vide, le calme complet un calme que Mari apprécie énormément car elle était fatiguée.
Ces deux jours passés a sainte Ménéhould lui fit du bien car ils allaient repartir sur les route.
Et oui ils allaient faire le route en sens inverse mais là elle avait une autre personne dans son groupe et oui elle devait la ramener en Périgord, cette personne était un évêque, Monseigneur Lyonnis.

Pour Mari c'était la première fois quelle escortée quelqu'un qui appartenait a l'église et elle voulait que tout se passe bien mais voilà elle perdait a chaque fois un compagnon et oui elle n'avait pas de chance.
Une fois récupéré c'était au tour d'un autre qui se perdait..... grrrrr tout ça l'avait retardé de plusieurs jours elle c'était fait une promesse si elle devait en perdre un sur le retour.


- Et oui si je perds encore quelqu'un j'attache tout le monde avec une grosse corde et je plaisante pas !

Voilà se que Mari avait décidé et tant pis s'il fallait quelle attache aussi monseigneur Lyonnis.
Voici tout le monde sur le chemin du retour et la route était longue et pleine d'embuche, mais elle était confiante.
Ce qui devais arriver, arriva, elle avait perdu Mimi_la_tortue en chemin et elle ne pouvait la récupérer car elle était en rase campagne et Mimi_la_tortue était restée a Sainte Ménéhould, elle allait devoir rester un jour de plus a Troyes pour la récupérer.... halala.... une fois a Troyes elle va attacher tout le monde, voila !!

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Mariceleste
[Changement de route....]

Voilà plusieurs jours que Mari et ces compagnon de voyage avait quitté Sainte Ménéhould, c'est vrais elle a pas dit pourquoi elle est allée la bas.
Bon bien..... elle est allée chercher Monseigneur Lyonis qui déménage en Périgord et comme elle aime voyager, elle a acceptée de l'escorter..... tout simplement ! On va dire quelle a joint l'utile a l'agréable voilà !!

Après plusieurs jours sur les routes Mari décide de passer a Nevers et y faire une pause. Elle savait que ces compagnon n'allaient pas comprendre se détour par Nevers et bien voilà la raison.....


- Pourquoi se léger détour par Nevers ? Tout simplement que j'y ais des amis et que je profites de se voyage pour leur rendre une ptit visite hihihi.
Voilà pour quoi je passe part là et j'en profite pour faire une pause aussi.


Mari avait pas tout dit elle avait encore perdu un compagnon, alors Nevers était le village idéal pour l'attendre.
Bon les voici aux portes de Nevers, Mari s'arrêta un moment et regarda le village se réveiller doucement, les battements de son coeur s'accélérait elle était émut de revenir a Nevers. Ce village Mari le connait bien car elle y a séjournée plusieurs semaines et elle y a des amis maintenant.
Elle était contente d'y revenir car elle s'y était beaucoup amusée et les habitant étaient très accueillant, d'ailleurs elle avait ut du mal a repartir lors de ça première visite.


- Bien oui les habitants étaient tellement gentil et accueillant et j'avais aussi rencontrée un Messire qui me faisait chavirait le coeur..... et oui cela met arrivée et je lui ai résisté..... pffffff je me demande pourquoi d'ailleurs. Enfin bref passons !

Donc les voici a Nevers, Mari espérer y rencontrer ces amis, car elle avait besoin de s'amuser et de se changer les idées.
Quelques heures plus tard Mari passa en taverne et y rencontra des voyageurs mais elle ne vit pas ces amis, elle espérai les voir le lendemain avant quelle ne reparte.

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Mariceleste
[Sur le chemin du retour.....]

Mari et ces compagnon était sur la route depuis plusieurs jour, voire plusieurs semaine, ils traversa plusieurs villages ainsi que des rase campagne, la route était longue et fatigante.
La Rouquine avait mal partout surtout a son ancienne blessure qui de temps en temps lui faisait rappeler quelle était là.

Ils arrivèrent aux portes de Châteauroux, s'arrêta un moment puis descendit de cheval pour continuer a pieds.
Ils allaient y rester pour la journée ealors Mari chercha une taverne pour un bon ptit déjeuné et se débarrasser de cette poussière qui les souillaient.
Elle se reposa quelques heures et alla se promener dans les rue de Châteauroux, en passant devant une taverne elle y reconnue une amie, elle n'en croyait pas ces yeux c'était bien elle..... Biquoulette.

Elle entra dans cette taverne pour la revoir car elle se souvenait de ça rencontre avec elle a Guéret, elles avaient bien rit
.

- Coucou Biquou c'est moi ! Comment vas tu ?

Elle y fit la connaissance de Messire Sladificator et ça compagne, Biquou et Mari passa une très bonne soirée a raconter leurs rencontre avec Messire Mérove et se qu'il lui était arrivée en voyant Mari a moitié nue, elles en rigolèrent un moment.
Elles passèrent une partit de la soirée en compagnie de Messire Sladificator.


- Je dois dire que se Messire n'avait pas froid aux yeux et il était très charmeur se qui me plaisait encore plus !

Elle passa une excellente soirée en leur compagnie puis se retrouva seule avec Sladificator se qui fut des plus interessent.
Quelques heures plus tard Mari rejoignit ces compagnon de route et partit vers Guéret.
Son passage a Guéret restera gravé dans ça mémoire et très longtemps

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Mariceleste
[Retrouvailles a Guéret...]

Mari quitta Châteauroux pour rejoindre Guéret, elle arriva très tôt le matin aux portes de Guéret accompagnée de Mimi_la_Tortue, Tannerkid, Monseigneur Lyonis et une nouvelle arrivante Dame Silva.
Tout le monde étaient fatigués et avait froid, il leur fallait trouver une taverne ouverte et très vite.
Il marchèrent dans les rue a la recherche de celle ci quand enfin Mari aperçue une lueur briller a travers la fenêtre elle poussa la porte et y entra.

Elle retrouva avec plaisir Messire Plum puis Messire Wayl quelle avait déjà rencontrée lors de son premier passage y a quelques semaines de ça.
Mais il y avait une rencontre qui lui tenait très a coeur, voir ça tante Lulu et oui Mari avait une tante a Guéret a vrais dire elle en avait partout.

Elle finit par arriver en taverne Mari fut surprise de la voir en couple avec Wayl car lors de sont premier passage Wayl était avec Biquoulette, enfin ils font comme il veulent ça les regarde après tout.
Mari passa une agréable soirée avec ça tante Lulu et son compagnon Wayl, ainsi que Plum, mai svoilà c'était l'heure pour Mari de regagner ses compagnons et reprendre la route vers Limoges.

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Mariceleste
Mari avait traversée plusieurs villes avec ces compagnons, ils étaient tous fatigués, le froid les engourdissaient mais il fallait continuer jusqu'à Sarlat, qui pour Mari était la ville de ces souffrances.
Ils passa a Angoulême ou elle prit toute ces affaires et dire bonjours a ces amis, puis repartit le soir vers Périgueux.
Plus elle approchait de Sarlat plus sont coeur s'accélérait, elle ne savait pas ce qui l'attendait la bas mais fallait si rendre car l'évêque Lyonis devait officier la bas.

Encore un jour de marche et ils arrivèrent aux porte de Sarlat, ce Mardi 21 Décembre 1458, ils s'avancèrent doucement prêt du poste de garde ou le gardien dormait d'un sommeil profond.
Mari fait signe a ces compagnons d'avancer doucement sans faire de bruit,
un peut plus loin ils descendirent de cheval pour continuer a pieds.

Beaucoup de souvenir remontait a la surface les bon comme les mauvais mais elle tiendrait le coup après tout elle ne restait que deux jours, le temps de poser ces affaire préparer ces armes et voire Pat en taverne pour régler les derniers détails avant le grand départ.
La journée fût longue ainsi que la soirée et c'est avec beaucoup d'émotions quelle revoit tous ces amis la soirée fût génial.


[Le lendemain, jour du départ....]

Nous sommes le Mercredi vingt deux Décembre 1458 un jour comme tous les autres vous allez me dire, mais pas pour Mari c'était le jour du départ, un départ vers une destination quelle ne connaissez pas.
Elle était prête et n'attendait plus que Pat, Mélie et les enfants car on ne pouvez pas partir sans eux et passer Noël sans tout ce petit monde.

Revenons quelques heure avant le départ..... Mari passa son temps en taverne pour voir le plus possible ces amis car elle ne les avait pas vue depuis plusieurs mois, en faite depuis sont départ pour la Bretagne.
Ohh elle était bien revenue jusqu'à Angoulême d'où elle prit la nationalité pour aller en Champagne chercher un Evèque.... l'Evèque Lyonis, pour l'escorter jusqu'à Sarlat ville quelle ne voulait plus revoir.

Mais voilà elle devait y passer, donc la voici revenue a Sarlat pour attendre le départ. Elle passa le plus clair de son temps en taverne certain était content de la revoir et d'autre un peut moins mais c'était pas important elle ne restait pas de toute façon.
Après avoir mis tout en ordre préparer ces affaires elle se rendit en taverne avant de partir pour de long mois.

La soirée ne c'était pas passé comme elle l'espérait, elle s'en doutait un peut, mais bon pour quelques heure d'attente elle allait tenir.
Tard dans la soirée elle devait prendre la route avec Pat, Mélie et les enfants.
L'heure des au revoir arriva, c'était dur pour Mari car c'était pas se quelle espérait on l'avait traitée comme une étrangère de passage 'au revoir et bonne route' voilà se qu'on lui avait dit comme si on lui disait 'bon débarra'

Elle sortit de taverne les yeux remplis de larmes et rejoignit Pat et le reste de la famille a la poterne pour partir dans cette nuit glacial vers l'inconnue.......

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Pattricia
[Sur le départ...]

La môme au loup attendait sur le pas de la porte. Ils n'attendaient plus que la rouquine pour lancer le départ, mais quand celle-ci était en taverne... Faisant les cents pas devant la porte d'entrée des "Mures", la jeune femme refaisait le point dans sa tête, Les coffres-forts tchek, les biens de la mairie à vendre sur la route tchek, la nourriture bien à l'abri tchek, les armes de secours tchek, les caisses d'alcool de poire tchek, la garde-robe digne d'une suite royale tchek, les fourrures pour que les gamins gèlent pas tchek, la liste des prévôts et autres Connétables tchek, etc.

- Manque plus qu'la rouquine quoi !


C'est pas que la Vindicative n'est pas patiente, c'est juste qu'avec Mari en taverne...
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--_lucie


- C'est pas juste !!!
- Je te l'ai déjà dit ma fille, la vie n'est pas juste, autant t'y faire tout de suite.
- J'veux pas être habillée comme un garçon, j'suis une fille, une future reine alors hein !
- Tu es surtout une petite blonde qui commence à m'agacer fortement et qui pourrait passer le voyage enfermée dans le coche ! Alors ? Tu décides quoi ?


Conflit banal entre une mère et sa fille, banal sauf que la gamine a un peu plus de 5 ans, est haute comme trois pommes et a un regard mauve à la limite de l'assassinat essayant de tenir en joue celui vert sombre de sa mère, autant dire que l'atmosphère est à l'orage.
D'un côté nous avons Lucie qui tient à la main une robe rose, surement très jolie, bien que simple, si elle n'était pas réduite à l'état de chiffon en raison de sa colère. De l'autre, il y a la Vindicative, qui porte bien son surnom, braies et gilet de laine épaisse tendus en direction de la blondinette rebelle.

Lucie n'est pas dupe, sa mère non plus, elle cèdera. Premièrement parce qu'elle a beau se rebeller en permanence, elle adore sa mère et sait très bien qu'au fond elle a raison, et deuxièmement parce que la perspective de rester seule dans le coche alors que ses frères chevaucheront ou joueront au cocher lui sert l'estomac.
Prenant son air de reine outragée (vi depuis les élections, princesse c'est plus assez bien pour elle), la blondinette jette négligemment sa robe en boule dans sa malle et prend les vêtements tendus d'un air dégouté. Désormais le regard mauve évite le regard vert, c'est qu'on a quand même sa fierté dans la famille...


- Tu n'oublieras pas de plier correctement cette robe et de la ranger sur le dessus, ça serait dommage qu'à la vue de son état, je sois obligée de la laisser ici.

Lucie ouvre la bouche pour protester mais rien ne sort, elle est trop outrée d'être traitée ainsi pour arriver encore à râler. Faut dire que sa maman s'est détournée et est sortie sans même un regard après avoir prononcé ces dernières paroles.
Mais dans un murmure...


- C'est pas jute !
Mariceleste
[La Rouquine arrive....]

Pat faisait les cent pas devant la poterne avec les enfants et Mélie dans se vent glacial et oui ils attendaient la rouquine qui trainait en taverne, comme toujour le soir d'un départ.
Pat devait la maudire de prendre son temp a arriver, mais voilà, la rouquine pointa le bout de son nez un peut ivre a vrais dire et elle se mit a rire en les voyant raler.


- you ouhhh c'est moi je suis là, attendez moi j'arrive *hips* !

Mari s'approcha d'eux en faisant un grand sourire, Pat lui faisait les gros yeux et marmonna en grimaçant.

- Bon, on y vas Pat car là ça traine heinnnn ! Aller op op ont avance, hihi.

Voilà le ptit groupe qui passe la porte de Sarlat et s'éloigne doucement dans la nuit et le froid glacial.
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--_cantor
[Enfin partis !!!]



Personne ne pouvait être plus heureux que lui. Il se tenait bien droit, jouissant de sentir le bras de sa mère l'enlacer pour le maintenir en selle, il tenait les rênes, faisant semblant d'être celui qui dirige la jument de la Vindicative. Il savait que sa sœur devait faire de même avec Mari, mais il s'en fichait, lui était avec maman et en plus ils étaient devant !

Le premier soir, au départ de Sarlat, il avait dormi dans le coche avec Lucie et Floris, Mélie leur nounou adorée était le cocher et Mari, la tata rouquine, fermait la marche et surveillait leurs arrières. Maman était devant comme toujours, guettant le comportement de sa buse et de son loup, leurs éclaireurs. Au petit matin, maman avait les yeux rougis de les avoir gardés écarquillés toute la nuit sous les chutes de neige et dans le noir nocturne.
Les filles avaient mis des lanternes au coche et les montures de la rouquine et la môme au loup avaient également une perche portant une lanterne qui avait tendance à se balancer dangereusement.

Mais ce matin là, contre toute attente, le ciel s'était éclairci et c'est un beau soleil qui les avaient accueillis. Alors cédant aux suppliques des enfants, chacun avait rejoint son poste à l'extérieur, quittant les chaudes fourrures étalées dans le coche pour rejoindre qui des cavalières, qui de la nounou.
Mariceleste
[Premier pas sur les routes....]

La nuit fut longue et glacial, après une petite pose le groupe avançait. Au petit matin un soleil magnifique brillait dans le ciel cela leur réchauffait le coeur.
Les enfants riaient et avait rejoins l'extérieur du coche pour prendre leur poste en cherchant qui ils allaient rejoindre pour la journée.

Toute la ptit famille avait bien avancé, Cantor sur la jument de sa mère, enlacé part ces bras, faisant croire que c'était lui qu'il menait la jument.
Il était très fier d'être devant avec ça mère, Floris étaient dans le coche avec Mélie il tenait les raines comme un chef. Mari était avec Lucie fier de se tenir sur son étalon, elle se tenait droite avec un grand sourire, elles fermaient la marche pour veiller sur toute la famille.

Mais la faim se faisait sentir, leur estomac criaient famine et les courbatures les rappelaient a l'ordre, il était temps de faire une pose car la rouquine sentait ça cicatrice qui lui faisait signe quelle était toujours là.
Elle accéléra le pas pour rejoindre Pat et Cantor a l'avant pour leur demander de faire un halte.


- Pat si on faisait une pose pour le ptit déjeuner, je supose que tout le monde sera d'accord et j'ai besoin de me dégourdir les jambe, quand pense tu ?

Mari espérait quelle serait d'accord surtout pour les enfants.
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--Melie
[Nounou, cocher, tout un programme...]



Voir partir et revenir la Vindicative, Mélie en avait l'habitude. Elle tempêtait, boudait et avait essayé tout ce qui était possible et imaginable, mais rien n'y faisait, la môme au loup ne restait pas en place. Elles étaient ensemble depuis la naissance des enfants, enfin juste après, et depuis elles ne s'étaient quittées qu'en raison des voyages de Pat, à part une fois où les enfants avaient été très malades et étaient partis sans leur mère en haute-montagne. Mais là c'était différent, elles étaient toutes les trois ensemble avec la rouquine, ça lui rappelait quand Mélie avait suivi les filles, quittant son Sud natal pour s'occuper des triplets et s'installer dans ce sombre Périgord et sa nature si mystique.

Perdue dans ses pensées, revivant son arrivée à Sarlat, village haut en couleur que l'on pouvait détester ou adorer, c'était selon, la jeune nounou sursaute quand elle voit Mari et Lucie dépasser le coche et rejoindre Pat en tête du groupe. Tournant la tête vers Floris, très sérieux dans son rôle de cocher, Mélie lui fait un clin d'œil et sourit. Faut dire que le gamin était un compagnon de voyage agréable, tantôt tenant les rênes de l'attelage, tantôt dessinant les paysages et les animaux qu'ils croisaient. La nounou le trouvait bien trop sérieux pour un enfant de son âge, mais elle savait de source sure -comprendre que Lucie avait cafté- qu'il n'était pas le dernier pour organiser la stratégie de quelques célèbres pagailles qui avaient eu lieu dans le village et pour lesquelles certains Sarladais cherchaient encore les coupables.
Comment de si petits enfants pouvaient à ce point être si agiles et intelligents pour les âneries, un vrai mystère pour les femmes de la famille...

Le bras de Pat s'était levé, ils allaient faire une pause déjeuner et Mélie était déjà en train de composer ce dernier dans sa tête.
Pattricia
[Arrivée à Chambéry]

Dire que ça lui avait pris comme une envie de pisser était assez près de la vérité...
Pis y'avait eu tous les autres trucs, les machins pas drôles dont elle ne voulait pas se souvenir, un deuil, le plus cruel de tous, un autre vraisemblablement à venir qui bouclerait la boucle.
Après étaient venus les hauts cris, du haut jusqu'au plus bas, ils avaient tous essayé de la dissuader, de la raisonner, de lui mettre du plomb dans la cervelle... Mais voilà, elle est la buse du P.A. et rien ne peut rentrer dans une caboche pleine de vide ! C'était surement ce que certains c'étaient dit, c'était d'ailleurs ce que beaucoup devaient penser et c'était bien ainsi...

Alors de Sarlat, elle avait entrainé la rouquine avec elle, mis les gamins dans un coche et balancé Mélie cocher en chef. Le loup allait et venait surveillant les alentours, disparaissant de temps à autre et Vindic, planait haut dans le ciel, jouant l'éclaireuse du groupe. Mari avait dit oui de suite, faut dire que Mari, du moment qu'elle avait chope et Messires pas trop loin, avoir une arme à la main était une seconde nature. Merveilleuse rouquine, complice des premiers jours et ne pensant qu'à s'éloigner de leur Comté qui n'avait pas été tendre avec elles deux.

La môme au loup, comme l'appelait la Grande, chevauchait botte à botte avec Mari. Cantor était collé contre elle, tout fier de chevaucher avec sa mère, tenant les rênes et levant son petit menton volontaire pour passer pour l'homme de l'expédition. Devant la rouquine, trônait Lucie, voulant en tout point être supérieure à ses frères, mais ne pouvant s'empêcher de pincer les lèvres d'angoisse lorsque la monture de Mari faisait un écart. Le coche suivait, dirigé tour à tour par Mélie et Floris. Le petit garçon observait les paysages, les rares animaux croisés et entreprenait, tant bien que mal en raison du chaos, de les dessiner dans son carnet cousu par la nounou.

Revenir en Savoie, affronter Genève... Réminiscence d'une 1ère venue au gout d'inachevé... puis défoulement de retour chez elle sur quelques bêtes hydreuses qui n'avaient pas demandé leur reste, faut dire que la rouste avait été sévère... Et le temps avait repris son cours, les bières partagées en taverne et ensuite les provocations à qui serait le plus mariole, bien des souvenirs, bien des gardes, bien des patrouilles, bien plein de trucs à oublier encore...


Et me voilà de retour...

Clignant des yeux, Pat envisage le milicien à la poterne du village et montre son laissez-passer. L'homme bougonne un truc sur les étrangers et lève la herse. Léger haussement d'épaule, regard complice vers la rouquine et coup de talon dans les flancs de la jument.

- Cette fois repos à l'auberge ! Nous repartons ce soir, on nous attend...

Hochement de tête de Mari et traversée du village vers la chaleur d'un âtre et une chope de bière.

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Mariceleste
[Un repos bien mérité....]

Mari souffla un bon coup quand ils arrivèrent au portes de Chambéry, passade la poterne ou Pat dévisage le garde lui montra les laisser-passer et qui bougonna quelque chose sur les étrangers quand il passèrent la poterne.
Mais elles sans fichées car elles étaient arrivées entière a Chambéry avec la famille.
Mari hocha la tête de satisfaction quand Pat annonça une bonne nouvelle pour tout le monde et elle allait être accepté avec plaisir.


- Cette fois repos à l'auberge ! Nous repartons ce soir, on nous attend...

- Ahhh super car j'ai des courbatures partout et Lucie et vraiment fatiguée un peut de chaleur et un repas chaud nous ferra le plus grand bien.

Lucie était ravie de cette nouvelle, elle tourna la tête vers Mari et lui sourit comme soulagée de pouvoir poser le pied a terre.
Après avoir traversé le village ils s'arrêtèrent devant une auberge et y entra pour trouver un peut de chaleur, mais cela était de courte durer car Pat et la rouquine reprenaient la route le soir même, laissant les enfants avec Mélie a Chambéry pour leur sécurité.

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Pattricia
[Campement militaire, tente de la Chefffeuuu...]


La Vindicative et la rouquine avaient pris leurs quartiers dans le camp militaire des alliés se trouvant dans la campagne environnante d'Annecy. Le village était toujours aux mains des Helvètes et la tension était à son comble. Bien qu'ils ne soient pas officiers dans cette armée, Pat avait fait distribution de petites tentes à ses soldats et avait gardé la plus grande, datant de son passé d'Officier de l'armée du Périgord Angoumois, afin de la partager avec Mari.
Le mobilier simple et léger qu'elles avaient trainé dans une charrette avait fait le reste et la tente était vite devenue un mélange de boudoir féminin et d'armurerie pour ferraille en tout genre. Cela allait d'un joli petit bureau en bois précieux à une énorme hallebarde attachée au poteau central.

C'est justement assise à ce bureau que ce trouve la môme au loup, elle tient un parchemin à la main et s'essuie les yeux, que peut-il bien se passer...





Bonjour Maman,

J'aimerais savoir où tu en es de la couture de ma descente de lit ? Mélie n'a pas reçu de peaux de ta part depuis que tu es partie, est-ce que celles que tu as récupérées étaient de mauvaises qualité ? Au fait c'est quelle couleur la fourrure de lion ? Pis ça ressemble à quoi au juste ?

Cantor me demande de t'écrire de ne pas oublier de lui ramener une dague, paraitrait que les méchants que tu vas combattre en auraient plein de planquées dans leurs vêtements.

Pis Floris voudrait savoir si tu peux lui recopier leurs jolies chansons. Il aurait entendu la nuit dernière, certaines chansons très très intéressantes qui venaient de la salle du bas de l'auberge. Mais Mélie s'est fâchée quand il a voulu nous en fredonner une, je sais pas pourquoi.


Désolée mais Lucie a décidé de te faire croire qu'elle sait écrire et j'ai pas voulu la contredire, tu sais comme elle peut être insupportable dans ces cas là...

Bon je vais laisser Mélie continuer la lettre, elle tient absolument à t'écrire un mot, je vois pas ce qu'elle pourrait avoir à te dire, j'ai écrit le plus important !

Pfiou ! Ta fille est vraiment terrible en ce moment, même les garçons pourtant si patients avec elle d'habitude, finissent parfois par se fâcher.

Tu auras intérêt à lui ramener une peau de bête quand tu rentreras pour venir nous chercher, parce que bon, parler de faire la peau aux lions c'était pas très malin hein ! Et je te préviens, si tu ramènes à Cantor des dagues et à Floris des copies de ces chansons paillardes, je te rends mon tablier !

Prend soin de toi,
Nous t'embrassons tous les quatre

Mélie

P.S. : Tu es vraiment sure que tu ne peux pas présenter Lucie à la Princesse Armoria ? Juste vite fait comme ça en passant, c'est vraiment pas possible ? Pitié pour une pauvre nounou au bord de la crise de nerf...



La môme au loup pleurait, de rire certes, mais ses joues étaient bien mouillées. Après avoir relu plusieurs fois la missive de Mélie, Pat riait encore.

- Il est vraiment temps qu'elle aille dans un couvent, son langage de mauvais garçon c'est peut-être drôle pour les amis, mais jamais je n'en ferai une jeune fille comme il faut.
Le tout est d'être sure de trouver un couvent qui laisse libre cours à son côté artiste, mais qui reste intransigeant quant au reste !


Quand il s'agissait des triplets, il n'était pas rare de surprendre la vindicative à parler toute seule, faut dire qu'entre les trois, la vie n'était pas de tout repos...
Sortant l'écritoire, la jeune femme se penche pour répondre dans les plus brefs délais.






Mes vies...
Chère Mélie,

Nous avons bénéficié d'un repos bien mérité les journées passées et cela a permis à nos montures de récupérer, certains d'entre nous viennent de si loin.

Vous verriez Vindic, elle est magnifique, son plumage à doublé de volume et s'est moucheté de blanc.
Quand à Truffe, vous connaissez aussi bien que moi son pelage hivernal et c'est un ravissement d'avoir un tel molosse couché devant la tente en journée, cela nous permet d'être un peu tranquilles.

La rouquine et moi nous croisons peu, je ne veux surtout pas savoir ce qu'elle peut fabriquer le soir, ma tranquillité d'esprit dépend de mon ignorance. J'ai eu des nouvelles de mon amie Savoyarde, elle semble plutôt en bonne santé et s'est à priori pas trop mal remise de ses blessures. Je suis juste un peu inquiète, on lui aurait intenté un procès, mais tout se passe à l'intérieur des murs de la ville et notre armée n'a pas encore franchi les remparts.

J'en saurai plus après notre victoire, les Très Haut est à nos côtés. En parlant du Très Haut, j'ai reçu des nouvelles du blond, vous ne devriez pas tarder à le croiser là où vous vous trouvez, serrez-le fort dans vos bras pour moi.

Les enfants, je ne suis pas dans une armée pour me soumettre à votre liste de courses. A votre âge, épée de bois, comptines et descentes de lit en peau de daim, vous suffisent amplement !
Je vous conseille de cesser de faire tourner Mélie en bourrique, car sinon je sévirai à mon retour !

Lucie, j'ai cru comprendre que tu continuais à harceler Mélie car tu veux être présentée à la princesse Armoria. Comme je pensais te l'avoir expliqué, ainsi que Tata Bryn d'ailleurs, tu n'es pas une princesse, ça n'est pas une fin en soi d'en devenir une et une personne de cette importance, en temps de guerre, a vraiment autre chose à faire que d'attendre le bon plaisir de ma fille haute comme trois pommes. En ce qui me concerne le sujet est clos !

Je vous aime mes anges, je vous ai dans mon cœur à chacun de ses battements, donc n'ayez crainte, il n'est pas près de s'arrêter de battre.

Pleins de baisers et à très vite !

Maman



La cire, un sifflement particulier, et Vindic qui se pose sur le perchoir près du bureau.

- Tiens ma belle, porte leurs le message et revient vite, nous devons nous tenir prêts.

Après l'envolée de la buse, la jeune femme entreprend de mettre son armure et se prépare déjà mentalement à ce qu'elle va dire au membres de sa section.

- C'est une belle journée pour occire... ou mourir...
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Mariceleste
[Sous la tente de la Cheffeuuu...]

Pat et Mari étaient arrivées au camp militaire qui leur était attribué.
Elles s'étaient installées le mieux possible pour pouvoir récupérer après les batailles.
Et oui la Chefffeuuu partageait sa tente avec la rouquine « hihi » plus question pour Mari d'emmener qui que ce soit sous la tente... « pfffff ».
Mais bon elle n'était pas là pour visiter ou faire des rencontres, mais pour se battre.

Plusieurs jours après leur arrivée au campement Mari ne tenait pas en place, il fallait quelle bouge un peu et alla faire le tour du campement de manière à rencontrer les autres soldats, après tout elle allait se battre à leur coté heinnn, fallait bien les rencontrer avant la bataille « hihi ».
Elle continua son tour puis alla sous la tente qui servait de taverne pour se désaltérer et se réchauffer devant le braséro.
" ben oui... quoi de mieux qu'une taverne improvisée pour faire des rencontres !!"

Mari passa une partie de la matinée avec les soldats à trinquer et à rire, ça lui faisait du bien de rire.
L’heure du début de la bataille est proche quand Mari rejoint la tente de la Chefffeuuu.

Pat est assise devant le bureau quelle avait installé, les yeux rouges de larmes et rit en même temps La rouquine la regarde d'un air inquiet, faut dire qu’elle a mal à la tête.


- Pat *hips* que se passe t-il ? *hips* Tu es sure que *hips* ça va ? Non non j'ai pas bu *hips* je suis pas ivre non plus *hips*…

Mari ne peut s'empêcher de rire en même temps qu’elle parle, Pat ne dit rien, la rouquine se demande si elle va bien. Mais comme elle a un peut bu, elle pense avoir une hallucination et va s'allonger pour récupérer un peu.
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