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[RP ouvert] Les tribulations d'une Rouquine sur les routes.

Pattricia
[Retour d'une rouquine ivre et batailles en tout genre...]


La Vindicative n'avait pas trop eu le temps de répondre à Mari que celle-ci s'était écroulée sur sa couche. Un peu interloquée, elle la regarde cuver et lance un de ses soupirs "patochiens" célèbres dans tous le P.A. Finissant de se harnacher pour le rassemblement des troupes, elle sort, la laissant se reposer au maximum avant le début des combats et rejoint le reste de sa section pour la harangue journalière des officiers.
Bien plus tard, alors que son équipe avait mangé et enfourché monture, Pat lance l'ordre de départ après un regard en coin à la Rouquine qui semble un peu barbouillée.

Le convoi long à n'en plus finir s'était lancé vers la plaine d'Annecy. Complètement relâchée, Pat laisse sa jeune jument suivre le flot des montures en tout genre. Mari est à sa droite, comme toujours, et le jeune Granfrere suit derrière, jetant des regards curieux au loup et à la buse qui font de longs allers/retours, disparaissant par moment sur les flancs de l'armée.

La vindicative sourit, fermant les yeux, elle suit par la pensée l'avancée puissante et presque féline de Truffe dans le sous-bois, l'imaginant à l'arrêt reniflant une odeur suspecte, repartant en faisant un grand détour, le poil légèrement hérissé par la présence un peu trop proche de l'ennemi. Vindic elle, est au-dessus des cimes des conifères et envisageant les positions de l'ennemi, alertant le loup par un rase-motte silencieux lorsqu'il se montre trop téméraire.

Oui... Elle va se battre et pourtant elle sourit. Elle connait leur manège par cœur et ne s'en inquiète pas. Quand le cri d'alerte du rapace fuserait, elle ferait passer le mot. Au botte à botte avec la rouquine, comme toujours, la chef de section, alias la Chefffeuuu, se perd dans ses pensées, étrangement étrangère à l'excitation qui se dégage de ses congénères. Peut-être l'habitude de rester en planque pendant des semaines, peut-être les changements douloureux dans sa vie, allez savoir...

Le signal donné, les trois jeunes gens descendent de cheval, planquent leurs montures et se positionnent comme il leurs a été demandé. Petite montée d'adrénaline, vérification de la prise de son épée, resserrage de l'attache du bouclier et soudain le silence... Ce silence qui précède les grands affrontements, les cris, les charges, les coups, les morts...

Tout se passe très vite, Mari se met en protection et attaque autant qu'elle peut, les épées s'entrechoquent, les boucliers font leur office, chacun campe sur ses positions. De leur côté, Granfrere et Pat sont dos à dos, la jeune femme affronte une jolie brunette, pas bien grande mais avec de l'énergie à revendre. Plus tard la vindicative dira que la jeune fille manquait de technique mais que, si son adversaire avait eu plus d'expérience, l'issue du combat aurait été plus qu'incertaine. Le corps s'est écroulé, Pat n'a pas le temps de s'en inquiéter, toute à la suite de la bataille.
Granfrere réussit à se débarrasser de son dernier adversaire, Mari a protégé sans fléchir leurs arrières et le cor a sonné. Laissant derrière eux le champ de bataille, les jeunes gens s'en retournent et rejoignent le gros des troupes pour retourner au camp.

Bien plus tard, le rapport à ses supérieurs fait, les animaux et les membres de sa section restaurés et prêts pour un peu de repos, la môme au loup s'éloigne pour s'avancer et regarder au-dessus des palissades. Le soleil couchant éclaire les remparts d'Annecy et de murmurer


- Demain Nash, demain...
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Mariceleste
[Plusieurs jours après au coeur du combat....]

Voilà plusieurs jours que Pat et la rouquine étaient arrivées au camp militaire et participaient aux combats la rage au coeur, elle se laissaient pas faire.

Monture prête, épée affuté, bouclier bien en main pour leur protection elles étaient prête, un autre combat allait suivre.
Dans un silence totale ils avançaient pour surprendre l'ennemie et entrer dans Annecy, ville qu'il devait libérer des genevois.

Sur le champ de bataille les membre de chaque section tenait bien ça place et guettaient le venue des adversaires dans un silence totale quand soudain la charge fut donné.

La rouquine protégeait les arrière de sa section son épée bien en main elle se battait avec une adversaire bien trop jeune pour être sur un champ de bataille mais qui se laissait pas faire.
L'adversaire de Mari s'écroula dans un dernier coup d'épée quelle lui avait porté et sans trop se soucier d'elle la rouquine continua a avancer repoussant l'ennemie comme elle le pouvait.

Les cries de charges encourageaient les soldats, les épées s'entrechoquées et les boucliers protégeait les soldat de chaque coup porté en direction de la personne a embrocher.

Les combats dura une partit de la nuit, dernier cries de charge pour le dernier combat de la nuit puis le silence, un silence suivis des gémissements de blessés, des pleurs de souffrance d'avoir perdu un compagnon de combat et suivit une odeur, cette odeur que l'on redoute..... celle du sang et de la mort qui flottait dans les airs.

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Pattricia
[Vous en avez mis du temps, j’avais soif moua !!!]


- Demain Nash, demain...

Étrangement, la dernière bataille devait se faire sans elles, la section de Pat ne participa pas à la libération d’Annecy. Le jour où la ville Savoyarde devait retrouver son identité, l’armée, dont les membre de sa section faisaient partie, finit sa marche nocturne aux pieds des remparts Genevois. En cette matinée pluvieuse, le sang de la Vindicative ne fait qu’un tour, c’est qu’elle aimait pas être mêlée contre son gré aux manipulations politiques en tout genre. De son pas énergique des mauvais jours, elle rentre comme une furie dans la tente de son Capitaine, fait un bref salut et le fusille du regard.

- Qu’est-ce qu’on fiche en bas des remparts Genevois ? Je pensais avoir été claire, pas de croisade pour la rouquine et moi, on est juste là pour libérer Annecy !
- Du calme Pat, nous repartons cette nuit, c’était juste une manœuvre de nettoyage des nœuds, nous serons à Annecy demain.


Se détendant un peu, la Périgourdine salue à nouveau son Cap et repart comme elle était venue. Une fois le groupe briefé, les montures restaurées, chacun s’accorde un somme réparateur avant la marche forcée du retour.
Le lendemain matin, c’est sans souci, à part un contrôle serré à la poterne de la ville, que tous les alliés entrent dans Annecy.
Pour Pat, une fois une auberge confortable trouvée de justesse, un bon bain chaud et un copieux petit déjeuner, la mission essentielle qu’elle s’était fixée c’était simplement de retrouver Nashia, son ancienne homologue, diplomate et joyeuse amie, avec qui elle avait fait bien des frasques en Périgord ou en Savoie, ses Excellences les Chanceliers s’en souvenaient encore...
C’est évidemment devant une chope de bière qu’elle retrouve la chipie de Savoie et après quelques effusions, c’est sans surprise qu’elle s’entend dire


- Vous en avez mis du temps, j’avais soif moua !!!

Les quelques jours à Annecy furent sans histoire particulière, les fêtes se succédèrent et certains volontaires commencèrent à penser à rentrer. Entre temps, Pat avait eu des nouvelles de son Blond, -naaan pas son amant, mais son confesseur, son meilleur ami, etc.-. Ce dernier avait rejoint Mélie et les enfants à Chambéry, en profitant pour jouer les précepteurs, ce qui pouvait être du goût de Floris, mais sûrement pas de celui de Cantor et Lucie.
Après bien des effusions, la rouquine et Pat quittent Annecy pour rejoindre tout le monde à Chambéry.
Il était temps de rentrer...




[Entre la Bourgogne, le Lyonnais-Dauphiné et le Bourbonnais-Auvergne...]


L’arrivée jusqu’à Chambéry c’était bien passée, une fois toute la famille réunie, il était temps de prendre la route du retour, et c'est sur celle-ci que nous les retrouvons. Observons-les...

D’abord, celui qui venait de subir deux brigandages, un emprisonnement et un long voyage solitaire. Le blond, fin comme une liane, son regard nuageux posé sur le monde, par moment surpris, à d’autres orageux. Il alternait intérieur du coche et siège près du cocher, au rythme des enfants qui laissaient écouler le temps entre sieste et leçons. Dans ces moments là, les petits écoutaient le religieux en travaillant studieusement aux leçons qu’il leur prodiguait. Pour l’heure, ses yeux gris un peu fiévreux sont fixés sur la silhouette qui chevauche en tête, solitaire...

Ensuite le cocher, jeune femme assise droite comme un « i », faisant fi de la pluie qui glisse sur sa pelisse en peau du grand Nord, tendant l’oreille, malgré le bruit du coche sur le chemin, afin de savoir ce qui pouvait bien se passer à l’intérieur. Mélie à la fois à l’écoute et l’œil aux aguets essayant de déchiffrer les allers et venues d’un rapace dans le ciel et d’un loup loin devant sur le sentier.

Et puis vient la silhouette de queue, celle qui couvre les arrières, harnachée comme sur un champ de bataille, sa crinière rousse détachée et dégoulinante d’eau. Mari laisse sa monture tenir son rythme, faisant de temps en temps un écart en raison d’une pierre trop glissante.

Enfin, il y a les trois frimousses qui dépassent à peine de sous les fourrures qui emplissent l’habitacle du coche. Les yeux mauve de la blondinette sont légèrement rougis, la fièvre l’a prise il y a quelques jours et peine à s’en aller. Le regard pervenche par contre guette avec inquiétude la respiration de Lucie et jette des coups d’œil alarmés au troisième larron. Le petit Cantor pose son regard vert sur Floris, se voulant rassurant, mais à l’intérieur il est aussi inquiet que son frère.

Le convoi avance tranquillement, évitant de peu quelques ornières destructrices, il suit la silhouette frêle et légèrement voûtée de la vindicative. La jeune femme est encore perdue dans ses pensées, marasme de sensations et d’interrogations profondément enfouies et qui refusent de sortir au grand jour. Le regard de jade, pareil à celui de son fils, oscille entre le ciel et la ligne d’horizon. Entre regard aux aguets et regard dans le vide, il n’est pas difficile de se rendre compte que la cavalière est troublée. Ça n’est pas le temps pluvieux depuis leur départ, encore moins de l’inquiétude pour leur sécurité, même la fièvre de Lucie n’est pas faite pour la perturber plus que cela, ce qui l’étreint c’est l’état de son Comté, les nouvelles envoyées par sa filleule et cette missive de Sachiko dont elle n’avait désormais plus de nouvelles. Mais pourquoi Duchesse ne m’a t-elle pas répondu ? Qu’est-ce qui se passe ? A part le fait que la Grande n’est plus recteur, je ne sais rien. Quand je rentre je vais les attacher dans la cave de Porte Neuve et les torturer jusqu’à ce que supplications et mea culpa s’en suivent !

Revenons un peu en arrière, donc les filles et les enfants étaient arrivés à Chambéry, de-là Mari et Pat étaient parties toutes les deux rejoindre l’immense camp retranché des armées alliées. Les volontaires venaient de tous les coins du Royaume de France et du Saint-Empire et c’était un pot-pourri d’étendards, de couleurs et de langues qui accueillait les nouveaux arrivants. Le Connétable avait nommé la vindicative chef de section et l’avait dirigée vers la tente des Bourguignons. S’en était suivi, prise d’ordres, recrutement de volontaires, Savoyards ou pas, et installation un peu à l’écart des filles, du loup et de la buse. Si cela n’avait été le comportement singulier des deux compagnons qui formaient une équipe d’éclaireurs hors du commun, leur présence animale n’en était qu’une parmi beaucoup d’autres. Tout au plus avait-il fallu expliquer à Vindic que les guerriers possédant des furets de chasse, n’étaient pas particulièrement compréhensifs quand elle se mettait en tête de les chasser pour son propre repas.

La bataille était ensuite venue, le sang, le feu, le bruit du métal qui s’entrechoque, les cris, les provocations, les défis... la nausée... Elle y était allée dans le secret espoir que cette fois Ari se décide enfin à la libérer et, comme de coutume, il lui avait fait faux bond. En était venu un profond dégoût d’elle-même, des autres, de tout... Puis elle avait fait face au regard de cette gamine, un regard définitivement vide et terrorisé et elle s’était mise à hurler, comme ça, sans raison, laissant sortir toute la rage et la douleur de ces derniers mois. Sa section avait continué de combattre, resserrant les rangs autour d’elle, la laissant cracher à la face du monde ce qui n’avait pu sortir depuis tout ce temps.

Après ce combat éprouvant, d’autres avaient suivi et s’étaient perdus dans le flot des souvenirs à oublier. Une jeune Savoyarde de sa section avait péri à son tour, puis Granfrere, le joyeux drille était tombé, blessé au bras, certains avaient déserté, d’autres avaient été faits prisonniers. Il y avait eu ensuite cette fureur de se retrouver aux pieds des murailles de Genève et son altercation avec la hiérarchie. « Je vous préviens, je suis venue libérer Annecy, mais certainement pas prendre Genève, il n’est pas question que je me batte ici ! » On l’avait rassurée, les alliés s’étaient séparés et ils avaient rendu Annecy à la Savoie. Les blagues en tavernes, la bière coulant à flot, les retrouvailles avec Nash, tout avait contribué à apaiser la môme au loup, mais depuis qu’ils étaient sur le chemin du retour, tout remontait à la surface et la repliait sur elle-même.

Le cri si significatif de la buse retentit soudain se mêlant à celui des trombes d’eau qui ne cessent de tomber. Pat lève son bras bardés de cuir sans réfléchir et c’est un tout autre volatile qui s’y perche. Les protestations du rapace affrontent les « ouiké ouiké ouiké » d’une barge désormais bien connue de la jeune femme. La grattouillant doucement, elle la pose sur le pommeau de sa selle et entreprend de la « débaguer ». Clignant des yeux pour chasser les gouttes d’eau qui l’aveuglent plus ou moins, Pat déplie le vélin en le protégeant tant que faire se peut de la pluie.




Patsan,

Toi faire quoi ?
Toi pas besoin de poser questions !

Grand malheur Porte Neuve continuer !

Bryn dans tissus, Bryn tombée dans tissus ! ! !

Sachiko


La vindicative se tourne vers le reste de la compagnie et hurle pour couvrir le bruit de l’averse.

Changement de programme, on accélère, finie la promenade tranquille dans la campagne, il se passe quelque chose à Porte Neuve, Sachi est en panique et j'ai pas de nouvelles de Gadz, y’a baleine sous gravillon, faut foncer !

Elle avait le ventre serré par l’angoisse, mais le regard avait repris toute sa clarté et c’est résolue que la môme au loup entraîne sa petite troupe en direction du Périgord.
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Mariceleste
Après avoir traversé plusieurs villes, le groupe fait un détour par Thiers, ville où la rouquine s'était fait des amis lors d'un précédent voyage.
Donc les voici à Thiers, ville qui était animée et où les tavernes étaient pleines de monde, Mari fut déçue, car cette fois-ci les tavernes étaient vides, le désert complet.
Ses amis étaient tous partis, pour certains en voyage, d'autres avaient surement déménagé, et pour certain ils avaient peut être rejoint le Très-Haut, enfin la rouquine pensait a ça, vue qu'il n'y avait plus personne en ville.

Lors d'un bref passage en taverne, elle fait la connaissance d'un couple très charmant d'ailleurs et se lie d'amitié avec eux.
Le soir, départ de Thiers car Pat, la Cheffeuuu était pressée de rentrer à Sarlat.
Le groupe pris donc la route, mais ses membres ignoraient ce qui les attendait au détour d'un chemin en pleine campagne...

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Miny07
Des chiens se mettent à aboyer au loin, la lune se reflète sur l'onde du lac, pas une brise de vent , ..tapie dans l'ombre avec ses comparses, elle attend, bien collée derrière un arbre, le voyageur solitaire qui lui cèdera par la force, sa bourse et un repas pour la journée. C'est que la Miny, c'est une vieille charogne fainéante , le travail lui fait peur, et elle a trouvé plus aisé de quémander le passant. C'est qu'il en bourlingue dans la nuit des gens fortunés !!
Elle se met à imiter le cri de la chouette pour avertir ses deux comparses, elle a cru entendre un rire résonner dans la campagne déserte. Des voyageurs doivent s'approcher...
Kamelott
Caché sous quelques feuillages la tete toujours dans les étoiles , il entend le cri d une chouette .
Il se demande est ce le signal de la chouette , ou du hibou , ne se souvenat plus des consignes ..
Faut dire qu il n avait pas ecouté ses compagnes de fortunes.
Lui le poete toujours a contempler les astres et a fredonner quelques chants , n aimant point les durs labeurs, avait décidé de suivre ses amies pour queter sur les chemins au gré des généreux donnateurs


Tapis dans la pénombre pour se donner du coeur a l ouvrage il chantonanait a voix basse

C'est nous qui sommes les hiboux.
Les vilains, les voyous,
Il en coûte pas un coup.
Dans le jour, nous planquons nos mirettes,
Mais, le soir, nous sortons nos mimois.
Ecoutez ça, vous les rupins :
Gare à moi, le coquin, quand chacun fera son chemin.
Si mon père n'avait pas agi comme un voyou,
Moi aussi, j's'rais p't'être un homme comme vous...



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Pattricia
[Nan mais quelle crétine !!!]


"On passera au Nord pour voir tes amis de Thiers, je sais qu'ils te manquent" qu'elle avait dit à la rouquine... Nan mais quelle crétine ! Je voulais passer par le Sud, pourquoi j'ai changé d'avis, faut toujours suivre sa première intention, après c'est foutu ! Il pleut toujours, nous sommes à l'aube et du convoi "guerrier" ne montent que gémissements, hurlement de loup et pleures d'enfants. Pat est en vrac dans un fossé, blessée à l'aine et à la cuisse gauche, serrant les dents et essayant de comprendre ce qui avait bien pu se passer... J'espère au moins que leurs armes n'étaient pas rouillées, manquerait plus que je me chope la gangrène ! Elle essaie de voir les autres, Franck la regarde, les yeux vagues, une dent en moins dans son drôle de sourire crispé. La rouquine semble se tenir la hanche et la tête. Mélie est à l'intérieur du coche, essayant de calmer les enfants effrayés et de convaincre Truffe de cesser de hurler à la mort.

Pour comprendre cette scène sortie d'un film d'horreur, il nous faut remonter au moment où notre petit groupe à quitté Thiers. D'abord Pat avait renvoyé la buse sur Sarlat avec une nouvelle missive pour Gadz dont elle n'avait aucune nouvelle.


Citation:
Duchesse !!!

Je suis très inquiète, Sachi m'a encore écrit et toi tu ne m'as pas répondu.

"Bryn dans tissu", tu peux me dire ce que cela signifie ????
La Grande est mourante et va être mise dans un linceul ?
Qui est le médecin ?
Qui a fourni le poison ?
Tu as le nom de l'assassin ????

On accélère le rythme de nos montures, mais avec le coche des enfants, on peut pas faire n'importe quoi. Il pleut sans discontinuer depuis que nous avons quitté la Savoie, les chemins sont dangereux, les ornières de plus en plus profondes et surtout, nous sommes épuisés. Nous venons de quitter Thiers, une taverne avec un bon feu dans l'âtre était tout ce que je souhaitais. Va faire du feu sous la pluie !

Lucie a eu beaucoup de fièvre, cela s'améliore petit à petit, mais nous restons vigilants, ils sont encore si jeunes. Je te laisse Vindic pour quelques jours, elle est assez acariâtre ces derniers temps, faut dire que j'ai mis sa résistance à rude épreuve. Donne-moi des nouvelles de la caserne, je n'ai même pas pu écrire à Vinou, mais parler de la guerre... Que ce soit elle ou moi, je ne pense pas que nous en ayons envie.

Bises et soupirs "patochiens"

Marie


Ensuite, pour arranger le tout, Truffe s'était pris la patte dans un piège de braconnier et s'était vu consigner dans le coche avec les enfants avec ordre de ne pas en sortir. Ceci dit, un loup sur trois pattes...
Ils se retrouvaient donc sans leurs deux précieuses sentinelles et la fatigue aidant, il commençait à être drôlement difficile de garder une vigilance à toute épreuve. Franck était avec les enfants, il avait beau être un homme de foi, Pat avait fini par le convaincre que rester à l'abri dans le coche avec les petits et Truffe n'était pas manquer de courage mais faire preuve de bon sens. Pis Mari de l'arrière du convoi avait raconté une histoire drôle, la Vindicative avait même daigné rire, après ça devenait plutôt confus... Son seul souvenir, c'est qu'elle avait vu sortir des fourrés un drôle de type qui chantait, une femme pas très fraiche qui hurlait et une troisième qu'elle avait pas eu le temps d'envisager.


Punaise si je pouvais me souvenir exactement de ce qui s'est passé...
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Mariceleste
[Chant, cris, attaque... puis le trous noir !!]

C'était a ne rien comprendre, ils sont sortis des fourrés un en chantant, une criant et l'autre quelle na pas eut le temps de voir qu'ils leur ont sautés dessus sans leur laisser un seul répit.
Elles se sont réveillé dans un champ a moitié morte.
Mais que c'est il passé ?


Revenons un peu en arrière juste après le départ de Thiers, le convoi avançait doucement, Pat était devant, elle ouvrait la marche suivi du coche mené part Mélie et de la rouquine qui fermait la marche pour surveiller leurs arrières. Mais cette fois si Mari n'avait rien vu, ni Pat d'ailleurs faut dire quelles étaient fatiguées aussi heinnn. Le convoi traversait la campagne, et ils étaient là cachés on ne sait où qu'ils leurs sautèrent dessus les filles fut surprises, elles n'en croyaient pas leurs yeux... C'était des brigands qui s'attaquaient à leur groupe, ils voulaient les dépouiller de leurs biens.

Ils étaient trois brigands qui s'en prenaient à de faibles dames qui étaient fatiguées en plus, elles n’eurent pas le temps de réagir que les trois brigands leur donnaient des coups et voulait essayer de prendre ce qu'elles avaient.
Le combat dure un grand moment, le temps de ne plus avoir de force pour leur résister et de tomber à terre sous le dernier coup porté à leur encontre.
Les brigands avaient réussi, prirent tout se qu'ils ce qu’ils purent et s'enfuirent en les laissant là inanimées dans un champ.

Au petit matin gisant sur le sol froid et humide elles reprirent connaissance, c'était difficile pour elles car elles ne pensaient jamais se faire racketter de la sorte. Elle jurent quelles se vengeraient car on les dépouille pas comme ça, naméooo.

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Pattricia
[Quand Smurfounet, Nilasounet et Lemerconounet font justice sans le savoir...]

[Bien des semaines plus tard...]

Le retour avait été très difficile, les brigands malfaisants avaient disparu comme ils étaient venus. Les jeunes femmes avait fait comme elles avaient pu, poussant les chevaux du coche afin de rejoindre un village au plus vite.

Tout c'était passé comme dans un brouillard, peut-être avaient-ils eu pitié des enfants hurlant, du prêtre avec sa dent en moins, des filles en sang, bref, le carnage avait eu raison de leur cruauté.
Après avoir repris des forces, la petite famille avait repris la route du Périgord Noir, heureusement sans subir de nouvelle attaque.

Les retrouvailles à Sarlat avaient été chaleureuses, sauf que bon, avec la nouvelle Comtesse, les conneries avaient commencé très vite et pour finir, les brigands avaient décidé d'avoir la peau du P.A. qu'il avait jamais réussi à avoir...
Y'avait juste un truc qu'ils avaient pas compris, c'est que malgré l'incompétence flagrante du Conseil Comtal face à un tel danger, les Angoumoisins et les Périgourdins étaient du genre coriaces, c'était pas pour rien qu'ils était détestés par la fange des royaumes...

La Rouquine et la môme au loup s'étaient donc séparées sur une bonne chope de bière, la première restant à Sarlat et l'autre repiquant dans l'armée, de fort mauvaise humeur comme d'hab... Sauf que... quelques semaines après le début des hostilités, les espions avaient rapporter une excellente nouvelle...

C'est donc une Pat aux traits tirés, mais relevés d'un grand sourire, que nous retrouvons devant son écritoire...


Citation:
Ma Rouquine,

Ta présence pleine d'entrain me manque, l'ambiance est morose, mais nous tenons vaillamment et les autres villages également. A toi je peux le dire, moi si peu du genre à crier ma joie ou à faire des compliments, mais je suis vraiment très fière d'être Périgourdine, citoyenne du P.A. et je suis vraiment très fière d'avoir des amis Angoumoisins.

Malgré cela, nous subissons des pertes, et certains de nos amis communs ont péri sous les coups ennemis, mais mes espions m'ont appris, malgré tous ces drames une excellente nouvelle.
Figure-toi que suite à la diffusion des portraits des vilains pas beaux qui nous avaient attaqués, je viens d'être informée que l'armée des nains qui tente de soumettre le P.A. vient des les tuer ! Ils sont morts nos assaillants, si c'est pas une bonne nouvelle ça !

Il va falloir que j'adresse une missive au chef des brigands pour le remercier, ils sont vraiment trop mignons...

Je t'embrasse ma Rouquine,
Prend soin de toi et des garçons.

Pat


La jeune femme reste quelques minutes pensive devant son écritoire après le départ de son estafette et puis hausse les épaules. Après avoir tout rangé, elle prend la direction d'une taverne Périgourdine, aspirant à plus d'action, plus de rage, une petite envie de sang, y'avait trop longtemps déjà...
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Mariceleste
[Enfin des nouvelles....]

Voilà plusieurs semaines que Pat était partit avec Lucie et elle n'avait aucune nouvelles d'elles, la rouquine était inquiète car Pat avait laissée Lucie chez Bryn et était partit on ne sais où et n'avais donner aucune nouvelles.
Mais voilà que Mari reçoit une missive et soudain son visage s'illumine car cela venait de Pat.


Ahhh... enfin des nouvelles !! je commençait a être inquiète !!

Mari sourit en lisant le courrier puis prit une plume et un parchemin pour lui répondre.
Citation:

Pat,

Enfin... tu me donne de tes nouvelles... c'est pas trop tôt heinnn !! j'étais inquiète moi.
Alors comment vas tu ?

Bon je suis ravis que nos agresseurs se soit fait poutré y a enfin une justice dans se monde.
Tu sais tu me manque et ça me manque de pas assister a tout ça, j'vais ptetre rempiler dans l'armée.

Sinon je vais bien, ma taverne marche bien mais c'est calme a Sarlat car son tous partit pour Angoulême.
Maya passe me voir dans ma taverne elle est sympa et on rigole bien, oui je sais se que tu pense heinn !! mais y a que les idiots qui change pas d'avis heinnn....

Prend soin de toi.
Aller je t'embrasse très fort et a très bientôt

Ta Rouquine


Mari sourit en pensant a tout se qu'elle avait vécues ensemble.
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Mariceleste
[Bien des semaines plus tard a Sarlat.....]

Cela faisait des semaines que Mari était a Sarlat, il s'en était passés des choses, elle avait ouvert ça taverne quelle baptisa "Les Amazones"
Elle l'inaugura comme il se doit avec bière qui coulait a flot dans la joie et la bonne humeur avec une gueule de boit assuré le lendemain.
Elle y rencontra un messire fort sympathique et très charmant et devinrent très proche mais il dut repartir le soir même pour le Berry.

Quelques semaines plus tard elle eut une missive lui disant que le messire revenait a Sarlat pour lui rendre visite, La Rouquine était ravie a l'idée de la revoir, un sourire illuminait a nouveau son visage.
Le jour de son arrivée il apprit que Mari avait dut s'absenter quelques jours a Toulouse.
Elle revint et ils réussit enfin a se rencontrer, mais hélas cela aller durer que quelques heures car il dut aller précipitamment chez les moines et ceux pour plusieurs jours, voire plusieurs semaines.

Mari était triste et elle ignorait la date de son retour de chez les moines, voilà que leurs projet de voyage fut très vite oublié et que cela n'était que partit remise, c'est que la Rouquine quand elle veut quelques chose, elle le veut.
En attendant on lui proposa d'escorter une Dame et un Messire jusqu'en Berry, se quelle accepta sans broncher, donc la voici a nouveaux sur les routes pour une dizaines de jours.

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