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[RP] Le santuaire caché des Réformés de Savoie

Tiberias.


Tibérias, guère nerveux du tout, il ne fallait pas comprendre fanatisme et mauvaise histoire, rangea son épée dans son fourreau lorsque Medso sortit de sa cachette. Ainsi, le plus grand criminel de Savoie depuis peu, c'était ça. Affichant un sourire narquois, le prévôt adjoint acquiesça aux dires de Selvage et décrocha de sa ceinture une belle corde qu'il fit glisser dans ses mains. Cela lui rappelait ses missions en Orient, d'ailleurs, une fois entre ses doigts, la corde se plaça de façon à bien étrangler sa victime. Surpris par ce réflexe venu d'un lointain et à la fois tout proche passé, Tibérias s'approcha du réformé, et lui saisit les bras qu'il levait au ciel en criant. N'hésitant pas à être un peu brusque, Ferney espérait qu'il lui aurait déboité quelques articulations de l'épaule.

Une fois les mains bien attachées et bien serrées, Tibérias s'approcha de son oreille :

"La mort délie de tout, certes... tu vas t'approcher très près d'elle... sans jamais la rencontrer. Tu la frôleras, la caresseras, mais c'est tout.

Un murmure que lui seul pouvait entendre. Une seconde corde fut détachée de sa ceinture pour la dame Frimoden. La traitant tel un homme, Tibérias n'y alla pas plus doucement... Les deux amants étaient rassemblés dans la souffrance, quel beau tableau, songea un instant le prévôt adjoint.

Dégainant une dernière fois son épée, il s'enfonça dans la grotte où rien ne restait. Quelques déchets, montrant qu'ils avaient bel et bien vécu là-dedans. Les provisions avaient dû être emportées par les autres réformés. Qu'importe, ils les retrouveraient. Sortant de la cachette, arme au fourreau, Tibérias s'approcha de Fenthick.

"Mission accomplie. Comment redescendons-nous les criminels ? Je les traînerai bien derrière nos chevaux mais ils risquent de succomber à mi-chemin... J'en prends un, vous en prenez un ?

L'habitante de Dole, affreusement perturbée par ce qu'elle venait de vivre, visiblement, fut autorisée à quitter les lieux et ne plus jamais y revenir... Ils ne l'arrêtaient pas, mais toutefois, elle pourrait témoigner au procès des deux affreux.

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--Le_suisse
Eglise de Bourg. Le placard, c'est aussi une affiche. Pas seulement un truc ou on range son linge sale.
Le "gentil", c'est celui qu'est dans l'erreur, les yeux barbouillés des mensonges de l'Église, qui peut ouvrir les yeux et se réformer, le convertible, en somme... appelé autrement "clic-clac" en fait. Quelque fois, donc, pour d'obscures raisons, inspirées par Deos, n'en doutons point, on s'aventure, à ses risques et périls, à clouer un placard pour un éclairer un clic-clac. Celui qui n'a point rencontré l'Archange Iquea ne peut point comprendre.


Citation:
Articles véritables sur les horribles, grands et insupportables abus de la confession et des soi-disant bénédictions d’En-Haut plutôt venues des hommes et femmes d’En-bas, inventée directement contre Aristote.

J'invoque le ciel et la terre en témoignage de Vérité, contre cette pompeuse et orgueilleuse Église soi-disant d’Aristote, par laquelle le monde, si bientôt on n'y remédie point, est et sera totalement ruiné, abîmé, perdu et désolé : quand en, elle, nos prophètes sont si outrageusement blasphémés et le peuple séduit et aveuglé, ce qu'on ne doit plus souffrir ni endurer.

A tout fidèle aristotélicien, il est et doit être très certain qu’Aristote, comme prophète éternellement ordonné de Déos, très parfait, entend son verbe usurpé en son nom par l'Église dite d’Aristote. La terre est remplie de misérables benediciteurs, lesquels, comme s'ils étaient nos rédempteurs, se mettent au lieu du prophète ou se font ses compagnons, disant qu'ils offrent bénédictions ici-bas plaisantes et agréables pour le salut tant des vivants que des trépassés : laquelle chose ils font ouvertement contre toute vérité du Ciel.

En cette malheureuse invention de sacrements, on a provoqué quasi l'universel monde à idolâtrie publique, quand faussement on a donné à entendre que sous les espèces de la bénédiction des curés et des évêques est contenu la volonté du Ciel.
Ces benediciteurs aveugles ont en leur frénésie encore dit que seul le goupillon et le sourire mielleux du cureton assure le salut dans le baptême, le mariage, la confession et la mise en boite pour l'Au-delà.

Je fais publiquement protestation de ma foi et j’ai en confiance certaine de salut sans l'Église soi-disant d’Aristote. Nous sommes rachetés de damnation et perdition par nos actions et non le goupillon. Ayons souvenance de la grande charité du Ciel, de quoi qu'il aurait donné privilège exclusif aux prêtres d’accorder le baptême, le mariage, le pardon en confession pour nous est grande fausseté.

Aussi, en prenant tous un pain et un breuvage, ce qui est bien suffisant, sans le prêtre à qui l’on peut accorder un pain quand même s’il le cherche de trop, pour les baptêmes, mariages et mise en bière dans le cimetière et point dans la taverne, nous sommes admonestés de la charité et nous nous gardons en grande union avec le Ciel.

Mais le fruit de l'Église soi-disant d’Aristote est bien autre. Par elle toute connaissance du Ciel est effacée, la prédication des vertus est rejetée et empêchée, le temps est occupé en sonneries, hurlements, chanteries, cérémonies, luminaires, encensements, déguisements et telles manières de singeries, par lesquelles le pauvre monde est comme brebis ou moutons misérablement entretenu et dupé et par ces loups ravissants, mangé, rongé et dévoré.


Ils tuent, ils brûlent, ils détruisent, ils meurtrissent comme brigands tous ceux qui les contredisent. Vérité les menace, Vérité les suit et pourchasse, Vérité les épouvante. Par laquelle bientôt ils seront détruits. Ainsi soit-il ! Amen.

Imprimés à Genève sur papier recyclable.

Medso
Medso était revenu à la grotte.

Il attendait la venue les fidèles soldats réformés que le pouvoir avait décidé de bloquer à Annecy.
Ce pouvoir aveugle à la solde de L'Eglise Romaine qui bloquait aussi bien les Réformés mais aussi les Aristotéliciens helvétiques.

La foule arrivait petit a petit dans la grotte.

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Medso
Pendant que les gens arrivaient avec leur famille et amis il raccrocha le portait de Fra Dolcino, le poisson symbole des Réformés et alluma quelques bougies.
L'ambiance était calme en apparence. Car les gens bouillaient.
Ils étaient là, coincés, prisonniers de cette ville.


Mes Soeurs et Frères, nous allons bientot pouvoir nous relever dignement.
Le temps de la convalescence est terminé.

C'est le temps des explications qui va commencer maintenant.


Il sourit à l'assemblée...
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Medso
Ils continuent de nous traiter comme des animaux!
Ils continuent de nous lister comme des animaux!
Ils continuent de nous parquer comme des animaux!

En ce Vendredi des Humbles, les braves et honnètes combattants que nous sommes et qui avont respecté les règles de la guerre et la convention de Genève... ont nous traite comme des moins que rien.

Déos nous regarde! Le Lion de Juda, le bras armé de Déos, observe et note.
Et nous savons bien que rien de ce que nous font subir ces êtres ne restera impuni.


Il leva sont bras vers la foule réunie avec dans la main le livre du Lion.

Il est temps de se structurer, ensemble: pauvre, gueux, imcompris du pouvoir temporel de Savoie, pour appliquer l'article 52 partout en Savoie.

La révolte prime face à l'intolérence et l'indifférence!

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Medso


Mes Soeurs et Frères,

Je viens de terminer une peinture représentant la prise d'Annecy, pour que jamais on n'oublie que l'on ne s'attaque pas à un Helvète impunément!


Il montra alors la peinture et l'accrocha bien en vue dans la grotte.


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