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[RP] Bordel de cochonnou, l'a eu la peau du Juliuz !

Mac_hyavel
L’homme venait d’arriver de Thouars, et il était là, debout, attendant, vermine en compagnie des hommes. Eux expulsant à leur manière un chagrin les affectant, lui, là à ne rien faire, à attendre même pas malheureux (pourquoi le serait il ?), écarté quelque peu du groupe de personnes, les regardant n’en connaissant que très peu : il se faisait l’effet d’un nuisible au milieu de seigneurs.

L’homme-le Juliuz- il ne le connaissait que des dires de Nessty et d’une très brève apparition en taverne, un soir de La Rochelle, alors qu’il entreprenait un voyage romantique en un comté qui l’avait accueilli. Pas suffisant pour activer ses glandes lacrymales en ce jour ; il en était conscient et assumait pleinement son absence de tristesse. Si il était là ce n’était pas pour offrir des chrysanthèmes à un corps paraît il déjà puant dans son vivant, mais bien par insistance de la belle vilaine, et aussi pour s’affairer et tromper ce faisant un ennui lugubre, et construire ainsi un hypothétique futur un peu plus enthousiasmant que le présent dans lequel il était empêtré. Si il avait connu le Juliuz, probablement qu’il en serait triste de cette mort, mais en l’occurrence ni l’un ni l’autre ne l’était.
Pourquoi avait elle tant insisté à ce qu’il vienne d’ailleurs ? Peut être Nessty avait elle espéré que ses poumons se coordonnent à nouveau pour entrer dans une envoûtante et crade symphonie, dont le son et la couleur blanchâtre aurait ainsi teinté quelque peu l’événement. Elle n’en avait qu’à s’en prendre à elle même ; Mac Hyavel se portait comme un charme, si l’on exceptait toute fois les cicatrices qui faisait pour ainsi dire la « marque de fabrique » de l’écossais : aucune glaire ne le gênait, pas la moindre petite toux à se mettre sous la dent.

Toujours est il que l’amoureux de la mort se trouvait en ce lieu où elle avait encore pris un amant. Il n’était pas jaloux plus que cela de Juliuz : il savait que tôt ou tard, lui aussi connaîtrait ce privilège. D’ailleurs il avait failli, il y avait dix jours de cela, embrasser la grande faucheuse en un nœud poitevin, peu de temps après avoir confirmé, grâce à un pigeon, sa participation aux comtales.

Mais il était encore là, il s’accrochait à cette vie dont il ne savait que trop faire, traînant sa carcasse et ses guêtres là où ses chausses daignaient bien les porter, éclairant avec parcimonie par sa sordide présence les quelques visages féminins côtoyés, comme si sa poésie funeste provoquait en elle une addiction. Il faisait rire paraît il. Et surtout, il contemplait l’émoi provoqué par la mort du gras double, comme à chaque fois qu’un être exceptionnel meurt, exceptionnel il l’était probablement, vu que l’événement était comme pour celui d’un tel être. Il regardait les personnes, se demandant si il ne devait pas faire semblant d’être attristé, ne serai-ce que par respect pour le chagrin, puis, après d’aussi futiles qu’abjectes cogitations, il lui vint à l’esprit que, faire semblant ou ne pas le faire, cela importait peu après tout : le fait d’être là sans émoi suffisait à tâcher la scène, et jouer l’acteur ne ferait qu’empirer la situation.
Ce qu’il espérait là, c’était que ni Nessty, ni quiconque ne vienne le voir avec ce sourire grave, plein de compassion, lui sortir des foutaises. Il ne pensait pas que cela arriverai, mais en guise de précautions, tout son être priait et repriait un Dieu qui devait accueillir un veule.
Il attendait…

_________________
(0,n)

Ami lecteur auras tu compris l'allusion ? ^^

...


Ombre de ses propres pensées
--Vent_d_ailleurs
[Depuis la gastéropodie du sud]





Une missive, dans la chaleur et l’agitation orageuse du Sud…

Citation:
Jul n’est plus …



Où peut-on être pour apprendre telle nouvelle ?
Sur les chemins !
Alors on prend une plume, et on écrit à une de ses proches.


Citation:
Bonjour Dame.

Je vous remercie de m’avoir prévenu.
Quelle tristesse d’apprendre que moi petit gastéropode de la nuit, je ne pourrai plus baver sur les chemins du rire sur lesquels ce monstre des mots savait si bien me guider.
J’en ai les antennes en berne, et la coquille toute terne.
Quand à ma vache Popotine, elle n’aura qu’un seul regret, n’avoir pas servi de dessert à l’appétit Gargantuesque de votre ami.
Il est des légendes, qui précèdent les hommes, il en était ainsi de ce jules.
J’ai parcouru des lieues et des lieues, sans jamais faire vraiment le tour du personnage.
Il faut dire que son gout prononcé pour la cochonnaille en faisait un véritable géant, qui ne trouvait mesure ni en pieds, ni en pouces.
La caste des gens simples perd une célébrité, et nos bibliothèques le talent d’un maitre.
Il n’était pas homme à compliments, cependant j’aime à penser que les avis des personnes qui l’ont appréciés, lui offrent un dernier grand festin, composé de bêtises, d’andouilles, ou de tartines festives, et que de là où il se trouve il osera en faire bombance.
Je vais à présent vous laisser, pour aller glisser dans mes chaussettes un écu que je trainerai sur les chemins pour lui rendre un dernier hommage en pensée.
Bien à vous.
Robinne.
--Vent_d_ailleurs
[Antichambre du Jardin des Délices - Stairway to Heaven]





Bon c'est sur, sur le coup, ça fait mal, et puis c'est triste. Très triste même. On sort de son corps, on flotte au dessus, puis la route est longue, très longue. Faut laisser son héritage sur le marché, faut faire partir des messagers partout (ben oui, y'avait pas le net au moyen âge pour dire 'Game over" sur un simple clic), faut zigouiller les mésanges les une après les autres, à main nue (et une mésange, c'est pire qu'un lézard, tu coupes la queue, il lui repousse des ailes), faut trouver le moyen de faire bénéficier toutes les cadeaux obtenus suite aux gâteries à l'ange Allopass à ses proches, etc, etc...

La Sicaire du Lion de Juda se retrouve donc un laps de temps juste dans le Hall du Jardin des Délices, là où tous les Réformés iront, surtout si ils ont zigouillé pleins d'ensoutanés dans les Royaumes. Peu loin, elle voit un gars tripoter de la fesse d'ange, et d'après les descriptions, possible que ce soit le fameux Myttis Hélvète qui s'est barré avec la caisse en compagnie de ce cher Francesco_Sforza.

A l'accent, pas de doute c'est bien le fameux Lausannois !


Reginae l'entend parler d'un gars qui devrait arriver sous peu, et puis aussi d'un coup à boire.Y'a pas, les Réformés ce sont des bons vivants, même mort faut que ça picole et que ça festoie


- meuh non y'a pas que de l'eau, répond elle à Myttis, t'es bien un homme toi, t'as même pas cherché. j'm'occuper de l'accueil de ton copain.

La Sicaire, ex serveuse de la Grotte des Joyeux Brigands, s'y connait en organisation de Ripaille Party, presque autant qu'en poudre de salpêtre et incendies, c'est dire.

Rapide état des lieux, et Reginae commence à farfouiller de ci de là pour faire un truc au poil.

Le Lieu, la déco
Température Idéale
Hygrométrie parfaite
Gros coussins bien moelleux
Quelques tréteaux fabriqués avec des rames inutiles
Quelques planches taillées dans les 255 stères de bois transportables
Quelques peaux trouvées sur un marché en crise, pour cause de surproduction massive..la plaie actuelle et ô combien gravissime des Royaumes


La bibine
Fûts de pinard à bulle directement sortis des caves du Château de Reims (piqué dans la charette de Gromukus)
Futs de pinard rosé directememt sortis des caves du château de Montpellier (piqué dans la charette de Serrallonga)
Fûts de Pinard rouge directement issu sdes caves du château de Dijon (trouvé au fin fond de campement du Lion de Juda)
(quoi c'est pas réaliste les futs ça va pas dans le ciel? si si quand on est mort on fait ce qu'on veut)

La boustifaille
raaa ça c'est le côté le plus sympa du Jardin des Délices...Y'a qu'à imaginer et "ploc" arrive directement par marchand ambulant express le met dont on rêve, dans un mandat protégé d'ailleurs. Même pas le risque de se le faire piquer par un ange tordu et malsain mal codé.


Reginae se recule de quelques pas, se rapprochant de Myttis. Puis la main sur le menton, elle le regarde dubitativement


- il a rien contre les trucs volés au moins ton copain?

Faudrait pas qu'elle ait fait une boulette non plus...


Sicaire du Lion de Juda morte

--Vent_d_ailleurs
[Quelque part dans Paris...]


Quelque part dans Paris, un chanteur s'essaie à l'anglois, allez savoir pourquoi...

Hey Jul', don't make it bad.
Take a sad song and make it better.
Remember to let us into your heart,
Then you can start to make it better.

Hey Jul', don't be afraid.
We were made to be friends forever.
The minute you let us under your skin,
Then you begin to make it better.

And anytime you feel the pain, hey Jul', refrain,
Don't carry the world upon your shoulders.
For well you know that we are fools who play it cool
By making this world a little hotter.

Hey Jul', 'can let us down.
You have found life, now go and get her.
Remember to let us into your heart,
Then you can start to make it better.

So let it out and let it in, hey Jul', begin,
You're waiting for someone to perform with.
And don't you know that it's just you, hey Jul', you'll do,
The movement you need is on your shoulder.

Hey Jul', don't make it bad.
Take a sad song and make it better.
Remember to let us under your skin,
Then you'll begin to make it
Better better better better better better, oh.

Na na na nananana, nannana, hey Jude...


[Sur l'air de...]


De ~Leluron
Amberl
[Un tête à tête entre enchignongnées]

Rhooo le con. Mourir en bouffant.. Le con.


Elle pensait ne plus savoir pleurer, mais une larme naissait au coin de l'oeil. Ainsi c'était vrai ... Le souffle coupé, Amberle avisa un tabouret vert et s'essaya, sentant ses jambes défaillir, une fois de plus.

Écoutant religieusement les propos de Nessty, la berrichonne était suspendue aux moindres détails, opinant de la tête quand la poitevine évoquait le sujet de la boustifaille, ne relevant pas un tutoiement d'office, qui lui convenait parfaitement. Pas b'soin de politesse inutile dans un moment pareil. Son regard balaya l'ensemble de la taverne et s'arrêta sur le fauteuil du proprio... Vide. Horriblement vide. Et se posa de nouveau sur sa compagne.. Nessty... Dame qui lui avait écrit pendant sa convalescence en Guyenne alors qu'elle ne se connaissait que de nom... Qu'elle ne connait qu'au travers du Jul'.


Pis, c'est pas d'ma faute ! mais d'la sienne...

Amberle se mordit la lèvre, et réalisa qu'à trop poser de questions, elle venait de remuer le couteau dans la plaie encore toute fraiche. Norf. Pire, sa colère qu'elle venait d'extérioriser... avait été mal interprétée. Ooops. Bien sur que c'est pas d'sa faute ... C'est encore un tour à la con du 'Stote. Confuse, mal à l'aise devant une Nessty sanglotante, la berrichonne fit un effort pour se lever, et enlaça l'inconnue dans ses bras, tentant de ne pas céder aux sanglots naissants chez elle.


Mais voui, c'est pas d'ta faute. J'le sais bien.. Désolée, j'voulais pas te brusquer...

S'écartant de sa voisine, Amberle esquissa un maigre sourire, et contempla un mouton rouge, dessiné sur le comptoir. Levant les yeux sur le goret assassin, elle réprima une envie de lui taper d'ssus... Se servir de lui comme un exutoire, pour s'y défouler, à défaut d'avoir le 'Stote en face d'elle. Moui, pas convaincue par sa propre idée. Cogner contre un animal mort ... idée mort née tant elle était farfelue. Et pourtant, ce serait un punching-ball de luxe... Baste. L'Amberle n'en avait ni l'envie, ni la force en ce moment précis.


C'est lui l'salopiaud ? C'est d'lui que vient le saucisson ?


... Une question saugrenue lui brulait les lèvres, même si cela n'était pas le moment ... et s'échappa, malgré tout, de sa bouche.

Il en reste, de son sauciflard ? Qu'on puisse savoir s'il était bon ou pas. Faudrait pas faire de gâchis... et pis.. euh..ahem
.

Un gargouillis sonore supplanta la brune dans ses explications. Ben ouais, elle a la dalle, la berrichonne. Cavaler, ca donne faim. Et avec toutes ses histoires de gorets, saucissons, chambre froide, celliers... son envie de mordre à pleines dents dans la réserve du Jul' n'en a été qu' exacerbée. Déposant un mouchoir sur la dictature que son ventre lui imposait, Amberle regarda la poitevine, et écarquilla les yeux devant sa requête. Un ... croque-mort ?!

Nooooorf un fossoyeur ? Celui du coin refuse de soulever notre Duc de la Suif et Double gras ? Rhalala. En un sens, j'peux comprendre... C'est qu'il va pas être facile à porter..
* Pose sa main sur l'épaule de la poitevine, admirant sa dignité, et poursuit* J'vais t'en trouver un, voire plusieurs... afin qu'ils se répartissent le poids de la masse.

Sourire en coin, elle secoue légèrement de la tête... L'aurait du se taire, vi ! Un fossoyeur.. Ca ne court pas les rues, sauf en Gascogne. Même pas dit que le tas d'os aurait su mettre le gros Jul' en terre... il aurait ployé sous le poids, à coup sur. Regardant le ciel avec la brunette, Amberle sourit devant la comparaison.

Héhé.. Y aura des tornades en vue à ce moment là. Il s'fera un plaisir de faire monter au Ciel les vaches dans des tourbillons ... J'suis certaine qu'il en serait capable, mine de rien. Déclencher l'Apocalypse sur Terre pour permettre de se nourrir convenablement.. héhéh. Il va s'ennuyer au Paradis, c'est trop propre pour lui. Trop calme..

Puisse-t-il reposer en paix, et s'marrer de là où il est.

_________________
Mourir pour des idées, d'accord, mais de mort lente ... Ou pas.
"Y a Amberle, une vraie perle"
---- Rajoutez le "e" final à Amberle pleaze ----
--Vent_d_ailleurs
[Quand la justice des hommes est surpassée par celle d'Aristote]





Le dossier trainait depuis quelques temps sur son bureau. C'est Nessty la Vilaine qui avait fait entré ce bonhomme d'une corpulence peu commune au Poitou. Il avait franchi la frontière au détour d'un lacet... de corsage. Cet homme avait fait une incursion plus que remarqué à Saintes avant de disparaitre dans les limbes d'un Périgord à Feu et à Sang.

Le dossier était resté sur son bureau de prévôt et l'avait suivi lorsqu'il était devenu procureur. Il aurait pu comme d'autre finir oublié au profit d'une grace comtale classique, mais non, le principal intéressé, centre de ce dossier avait décidé de faire parler de lui... à Chinon.

Chu était resté quelques temps stupéfait en voyant que le parcours inhabituel de l'homme continuait. Ainsi donc le charcutier allait payer de son odieux crime: la vente de deux miches de pain et d'une viande à un prix supérieur à celui autorisé en la ville de Saintes.
Le Procureur prit le dossier qui dormait sur une étagère et souffla dessus afin de disperser la poussière qui s'était déposé là.

Les lettres apparurent nettement: JULIUZ
Un sourire carnassier s'afficha sur le visage de l'homme, il se mit à jubiler.
Le dernier obstacle entre lui et la sentence était les formalités administratives d'une telle entreprise. C'était sans compter sur le destin qui nous joue bien des tours.
La vie et la mort, cet étonnant mélange dont le basculement de l'un à l'autre était parfois du à un infime grain de sable, un éphèmère événement, un morceau de charcuterie.

La réponse des autorités Tourangelles lui parvint quelques temps plus tard, la justice temporelle avait été trop lente, seule celle du Très-Haut officierait.
Chuichian appliqua un gros tampon officiel sur la dernière page du dossier, un simple affaire classé comme il en collait des dizaines, mais celui-ci avait un goût particulier. Il le savait proche de Nessty, la Vilaine au grand coeur. Il envoya une pensée pour la gueuse, une pensée pour l'homme gras, solidarité aristotélicienne quand tu nous tiens, avant de refermer le recueil.
--Vent_d_ailleurs
[De Savoie, ça s'voit]





Cisko a écrit:
Bonjour,

Et OUI, mon Juju, va me manquer....... J'allais revenir à Chinon, mais sans lui..... je vais en repartir..
Sa gouaille, sa gentillese qui parfois faisait grincer les dents.. mais quand on le connaissait, on en riait.
(et Adieu Mozart) ....
Mon juju, tu me manques déjà.

D'ou tu es..... regarde-nous et sourit.....

Cisko



Marti15
[De l'antre du Démon: Chinon]

Au Juliuz, à ce démon.

La potence ils lui ont réclamés durant des années et le voila désormais encenscé. A sa mort le monde se serait il retourné? et Chinon aura basculé! C'est tout le mal qu'on peut nus souhaiter.

A mi chemin entre les rapines du Berry et les usages chatoyant de tours; a mi chemin entre le gentilhomme et le brigand.

Que faire de mieux pour cet homme? Il est parti en se faisant aplaudir, alors même que pas mal lui avait jeté des cailloux peu avant. Je me rapelle bien, j'en avait pris un qui était bien taillé sur les cotés.

A Chinon, j'invite tout ces anciens amis à nous rejoindre; pour que cette ville continue à vivre, car lui seul en 10 jours lui a redonné la vie. Rendons lui homage. Son tournoi de ramponneau sera ordonné et aussi plein de festivités, que ce soit par la parole oupar le porte feuille sur le marché. Amateur de surprises vous serez ravis.

La loi martiale décrétée par le duc, chef en chef des chefs de tout les secteurs ducaux; nous octroira bien un période durant laquel les voyageurs pourront affluer et rester à Chinon, puisque nos hotels seront ouverts gratuitement.

J'espère tous vous y voir, pour ripailler comme lui aimer le faire, et se foutre de la gueule du reste du monde comme bon lui semblait.

_________________

Baron de Saint Épain
Letiti
[Un diable à Chinon]

Ahhh bordel qu'ca fais du bien!

Un mini diable tout ragaillardis arrive à Chinon. Les routes lui avaient manqué. Sa dernière escapade n'ayant pas forcément été aussi reposante que prévu puisque son voyage d'agrément avait été ponctué de deux brigandages et d'un duel, le tout en deux jours seulement.
Ou dormir! Il devait trouver où dormir! Fort heureusement, si Letiti parlait sans discontinuer, il écoutait ses interlocuteurs. Il faut dire que ce n'était pas vraiment une qualité, car il laissé rarement assez de temps à la personne en face de lui d'en placer une. Ce qui ne l'empêchait pas de se targuer d'être à l'écoute de son interlocuteur.
Bon il disait aussi qu'il savait garder un secret , qu'il était une vraie tombe. Il répondait à la plupart des sceptiques en leur rétorquant que l'information s'il la lâchait était tellement noyée dans le reste, que personne ne relevait. Ce qui n'était du reste pas complètement faux.
La vérité, le mensonge.. vaste débats qui ne l'intéressait guère.


Bon il a dit quoi le Dhoye-iens?!

Réflexion intense stimulé par force de grattement de menton et de tête. Poing qui se jette dans sa main gauche sous l'illumination.
Chez Jul'! Voila c'est ca!
il m'a dit, faut que t'aille voir chez Jul'!
Merci Rérélien!


Voila un Letiti qui erre d'une rue à l'autre cherchant la taverne. A force de jurons constructifs, d'insulte envers un passant ignorants, et de grommellements à un autre qui le renseigne enfin, voila un diable affamé et finalement plutôt fatigué qui arrive aux portes de la taverne.
Se gêner le diable?
Nan mais faut pas rigoler quand même! Main qui pousse vivement le battant et et gorge qui braille dans un même mouvement:


Y a d'quoi boire et manger ici, c'qu'on m'a dit!
J'ai les crocs moi!

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Nessty
[Vol dans les plumes d'un drôle de titi]


Nessty, imperturbable dans sa tâche de deuil, de recherche d'une boîte suffisamment volumineuse pour contenir un mastodonte et surtout dans le recrutement de fossoyeurs, avait planté son campement dans la taverne du Jul. Un peu aussi histoire de garder jusqu'au bout un ptit morceau de son Jul en vivant dans cette auberge dont il lui avait tant parlé. D'ailleurs le mort commençait sérieusement à faisander dans l'arrière salle et sa tavernière favorite et digne héritière avait plus ou moins déserté les lieux. Fallait donc quelqu'un pour faire le pied de grue (et toujours pas la grue) ici dans l'éventualité d'un miracle. Bah oui, le Jul était toujours là dans le coeur et la mémoire de tous, puis aussi dans leurs narines rien que par son odeur... Quand soudain :

Y a d'quoi boire et manger ici, c'qu'on m'a dit!
J'ai les crocs moi!


Même pas un sourcillement en direction du brailleur, même pas un chignon qui se donne la peine de se relever de ce fichu parchemin que la Vilaine tentait de déchiffrer depuis plus d'une heure, simplement un :

La ferme le crétin ! L'antre des boulets c'est 3 tavernes plus loin !

Et VLAN. Vol de chopine qui pourfend les airs putrides pour tomber bien sur à côté de la cible non visée. Grognement d'une Vilaine vexée de ne pas avoir fait mouche et chignon qui finit par pointer le plafond pour laisser des noisettes en furie battre le gueulard affamé et soiffard. La rage se transforme en surprise. Le saumurois qui pompait l'air à tout le monde pour déverser flot de bières et de paroles était là, debout devant elle. L'éternel boulassé allait probablement la saouler à nouveau, mais qu'est ce qu'elle était contente de le voir ! Au point d'en baffouiller...

M'sieur le Titi !!! Zêtes venu voir le Gros minet jusque dans son estaminet ?

Vous tombez bien, ô grand philosophe de la titi-neuh... euh... de la chaude-pineuh... euh... de la chopine ! J'ai pas de solution pour l'enterrement du Jul... Vous pourriez m'aider ?

_________________
Letiti
Sourire aux lèvres en vue d'un bon morceau de barbac' à se mettre sous la dent, gorge qui râle de bonheur à la pensée de la prochaine pisse d'âne qui va enfin faire passer toute cette poussière, Letiti a finit sa déclaration les mains sur les hanches, triomphant!

C'était sans compter sur les chovni: CHOpine Volantes Non Identifiées. Et encore les chovni ne seraient rien si un message de paix n'était pas envoyé avec eux. Le diable en était maintenant sur, la masse de cheveu et d'épingle remuante ne devait pas cacher forme humaine en dessous. Il fallait tenter de communiquer, sait on jamais quelle nouvelle joie orgiaque ou alcoolique on pourrait en tirer.
Il fit bravement un pas en avant affrontant un danger qu'il savait insoutenable pour la plupart. Mais il n'était pas la plupart! Il était le diable de Saumur! Il était philosophe itinérant dispensant sa sagesse! Il était... enfin bref, il devait le faire!

Oui, Letiti était dans son délire. Il ne faut pas déranger les gens en plein délire, c'est comme les insomniaques. On ne sait jamais comment il peuvent réagir une fois revenu à la réalité. Nessty ne semble pas s'en être rendu compte et la voila qui lui tombe dessus avec moultes questions.

Letiti est d'abord choqué de voir un visage humain, puis encore un peu plus dérouté en se demandant s'il ne l'a pas vu quelque part. Pas toujours évident de se rappeler quand on est imbibé. Mais la vilaine avait eut du répondant. Son image avait donc traversée les quelques strates de bière, de vin et autres qui se trouvaient dans son sang à l'époque.


Ah? Ah ouaiss! Z'etes Nesss.. euh..néssi...non non, Mercy!
voila c'est ca! Merci!
On vous appelle comme ca parce que..
Letiti se met à faire des geste éloquents, remuants les hanches d'avant en arrière...Vous donnez, vous donnez! C'est ca hein! J'me rappelle bien hein?!

L'gros minet?! Qui ca? Ouca? Y a quelqu'un qui bouffe du zoziau par ici?
'tention j'suis comestible qu'pour les bonnes femmes..
Puis murmure dans son absence de barbe..j'ai déjà donné sinon, qu'il aille voir quelqu'un d'autre..

L'enterrement d'Jul?! L'patron?!
Mais c'est pas possible! C'est lui qui doit m'loger! Et m'filez a bouffer!
Même que j'suis recommandé et tout!
Pis vous aidez à quoi? Vider les réserves? Déplacer dl'a bibine? Fouiller ses poches?

Le flot de question était reparti. Mais ce dont il ne s'était pas rendu compte, c'est qu'il n'avait pas refusé l'aide. Autrement dis, c'est comme s'il avait acquiescé...
_________________
--Vent_d_ailleurs



De Genève arriva une couronne de fleur tressées avec de la peau de saucisson
Dans la couronne, un petit mot :


Citation:
En mémoire du plus truculent de nos contemporains.
Un personnage unique, qui a su allier l'intelligence à la truculence.
Quand mon tour viendra, j'aurai le plaisir de ne pas seulement aller rejoindre Aristote.
J'irai rejoindre Aristote et Juliuz.

Notwen de la Concorde
Nessty
La grande Vilaine se tenait droite devant la tombe du Jul, ami et fidèle Vilain.

Ô mon saint doux, ta mort est la tienne et je l'honnore.
Ô mon gris voix, tu me manqueras plus que tu ne le crois.
Ô mon Juliuz, repose en pets au pays des gorets.


Puis Nessty s'inclina une dernière fois, bien bas car pleine de respect et d'affection, devant la stèle sur laquelle on pouvait lire ces mots :


_________________
Evvela
Même à des lieues de là, même affairée parmi les bonnes sœurs qui, décidément, n'avaient de mains que pour les joindre, la gamine avait ouïe la triste nouvelle. Il y eut des signes avant coureurs qui ne trompent pas : les crucifix aux murs devenus trop lourds tombant à longueur de journée, rompant le silence monotone du couvent, et surtout, un soir, la porcherie vive d'une activité particulière, à croire que ces sales bêtes avaient senties le funeste destin de leur bourreau. Pauvre Juliuz, malgré ses efforts incessant, il ne nous en avait pas débarrassé, la lutte fut acharnée et les porcs avaient gagnés...

Debout devant la stèle du Gras-Double, un petit bouquet de coquelicots entre les doigts, Evvela soupirait en hoquetant. Creusant des sillons sur la crasse de ses joues, quelques larmes amères de regret de n'avoir put mieux connaitre ce gras personnage un peu mieux. Si lui n'avait sans doute pas bien prêté attention à ce qu'il aurait comparé à une miette de pain, elle remarqua inévitablement ce méchoui tonitruant et le pris bien vite en affection.

Posant les genoux dans la terre mal tassée de ce vaste trou, elle disposa les fleurs rouge barbaque comme une garniture de salade, puis s'essuyant les yeux elle recula avant de disparaitre parmi les tombes...

Satanés de corne-bidouille de... Rhaaaa, salut le porc...


_________________
8 ans, et complètement à la rue...

La mère des enfants perdus
Marti15
[size=12][De par delà les valons, les pics, les montagnes, et même par delà le crépuscule... ][/size]


Ce Juliuz, l'en avait fait du chemin, il avait taté de la gueuse et du caillou. Dommage qu'il soit plus là ste cochonou, nous aurez donner un bon carnet d'adresse.

Va falloir crier plus fort que lplus fort des crieurs pti Marti.


Aux amis de notre Juliuz chinonais; aux fripons; aux bandits; aux ripailleurs; aux festoyeurs; aux bons gens, si y'en a; et aux amateurs de fêtes, de denrées pas chères, de ramponneaux, de concours, de bagarres, de belles rimes, d'histoires, d'aventures, de rencont...

Teuh


Une violente toux vit le couper dans son élan. Mais quelle idée de crier si longtemps, c'est a s'en décoller les amigdales.

On lui tappa sur l'épaule


Ecoute mon charlot! t'as pas fini dgueuler comme ca. On en a rien a foutre de ton tournoi et dse jul machin


Paf!

Casses toi!

Bon, je reprend.

Pour tout ceux dont l'amusement est une priorité, vnez, venez à Chinon le 30 et 31 mai.

Juliuz avait un dernier rêve; ce tournoi de ramponneau. Les périodes de deuil sont passées, rendons lui un dernier hommage.

_________________

Baron de Saint Épain
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