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[RP] Après la pluie, le beau temps

Iloa
Le soleil se levait enfin sur les terres guérêtoises. La ville se réveillait paisiblement et aux fils des minutes elle commençait à s'animer. L'endroit était bien différent de ce qu'elle l'avait connu jusqu'alors.

Iloa était née 22 printemps plus tôt, dans une famille dont elle ne connaissait rien aujourd'hui. Les premières années de son existences furent paisible, à l'abris du besoin. Jamais la jeune demoiselle n'avait craint la famine qui tuait nombre de paysans autour d'elle. Ses parents l'avait confié, ainsi que sa sœur ainée Exaltation, à une tutrice qui s'était occupée de leur éducation. Iloa avait toujours considéré sa régente comme sa mère, la femme à qui elle pouvait se confier, qui la consolait lorsqu'elle faisait de mauvais rêve. Ses parents avaient été bien absents, prit par des postes à hautes responsabilités. Au fond, Iloa ne leur en voulait pas, il n'était guère facile de se faire une place honorable dans la société et encore moins aisé de la garder. Un jour, ses parents les convièrent sa sœur et elle, pour une discussion.
Mes filles, votre mère et moi même avons décidé de vous faire intégrer le couvent sainte bénigne. Vous y recevrai une éducation parfaite. Du haut de ses 8 ans, Iloa ne compris pas tout à fait les conséquences qu'auraient sur elle ce placement chez les religieuse.
Exaltation et elle avait donc vécue des années au pensionnat, ne rentrant que pour les fêtes au sein de la famille, tant et si bien qu'Iloa ne semblait partager avec ses parents que son nom. Ils étaient de parfait inconnus pour elle, et la jeune demoiselle avait souffert du manque d'affection parentale. Fort heureusement, Xalta comme on l'avait peu à peu appelé, ne l'avait jamais délaissé. L'ainée avait toujours protégé la cadette, jusqu'au jour ou la première des filles quitta le monastère. Xalta avait l'âge de prendre son envole et avait intégré l'université. Iloa avait eut du mal à surmonter ce départ, mais elle n'avait pas perdu contact avec sa sœur chérie. Toutes les semaines elles s'envoyaient un pigeon afin de tenir l'autre informé des nouveautés qui animaient leur vie respective. Iloa n'avait souvent rien à dire et se délectait donc de critiquer les sœurs, surtout la mère supérieure. Les deux années loin de sa sœur était passé à une vitesse folle et un beau matin d'automne, on lui avait dis qu'elle pouvait quitter l'enceinte religieuse.

Ce fut l'un des plus beaux jours de sa vie, comme si on l'avait délivré d'une prison invisible mais pourtant bien présente. La première chose qu'elle fit fut d'écrire à Xalta.


Citation:
Ma chère soeur chérie,

Comme tu me manques. Aujourd'hui est un jour bien spécial si tu savais. Je n'ai plus à supporter les sermons de la mère sup', fini les corvées d'épluchage de légumes et les prières 10 fois par jour. Je suis enfin libre Xalta! Les portes de l'université s'ouvrent à moi, si tu savais comme j'en suis heureuse. J'ai décidé d'étudier à Gien afin de me rapprocher de toi. Je sais que tu tiens à ce que je fasse mes études sérieusement, mais tant que je ne t'aurai pas retrouvé, je ne serai pas enclin à apprendre quoi que ce soit. Je prend le chemin dès ce soir, quittant guéret. Je serait à Gien dans 5 jours.

Je t'aime. Ta sœur, Iloa.


Une fois la lettre écrite, elle la fixa à son pigeon puis le laissa s'envoler. Il savait où trouver l'ainée de la famille. Iloa quant à elle prépara son balluchon et prit la route sereine...
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Fière soeur cadette de la subime Xalta
Il parait que la vie c'est une folie, et que la folie ca se danse.
Xalta
Il y avait un moment qu'elle était nostalgique, surement l'automne qui lui faisait cet effet là, elle pensait de plus en plus souvent à son enfance , à sa famille, à sa sœur, peut-être le poids des années aussi, certains lui avaient gentiment rappelé que les années s'accumulaient, plus elles passaient, plus son passé s'estompait, elle se souvenait de parents plutôt distants, pas très affectueux par contre des souvenirs avec sa chipie de petite sœur elle en avait une foule, elles avaient 3 ans d'écart mais elles avaient toujours été proches et l'étaient toujours même si désormais la relation était épistolaire.

Elle se rappelle en souriant leurs premières années au couvent où elles devaient recevoir une éducation qui devait faire d'elles des jeunes femmes honorables et qui sauraient tenir leur rang. Elles avaient joué quelques facéties aux religieuses, puis il y avait eu la séparation, elle avait du rejoindre l'université pour parfaire sa culture mais elle s'était vite ennuyée entre les murs austères et puis il n'y avait plus Iloa: plus ces moments de tendresse, de complicité, de réconfort mutuel...

Elle avait gardé précieusement chacune de ses missives qui lui faisait vivre ses années d'éloignement. Soudain, on frappe à la porte, elle lève les yeux et regarde Euphémie avancer jusqu'à elle avec un pli entre les mains, elle reconnait de suite le sceau familial qui le scelle. Elle prend avec hâte la missive et congédie sa gouvernante d'un geste de la main et d'un sourire aimable. Elle la décachète et en commence la lecture . Elle pousse un cri de joie et sort en courant de son bureau, trouve Euphémie lui attrape les mains et l'entraine dans une danse de la joie pas digne du tout pour une jeune femme de son âge et de son rang mais là elle s'en moquait : sa sœur serait là bientôt!

Euphémiiiieee Iloa arrive ! Nous allons être de nouveau réunies !

Regard de nouveau sur la lettre 5 jours elle avait écrit 5 jours, donc le temps que le pli lui parvienne ..Iloa serait là dans un jour ou deux si tout allait bien.

Vite il faut tout préparer pour la recevoir !

Et dans un tourbillon euphorique elle file donner des ordres.
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Dame de Tronchay.
Ex beaucoup de choses.
Gien La Rebelle.
Fière sœur aînée d'Iloa
Iloa
[4 jours plus tard]

La route avait été harassante et mouvementée. La jeune fille, têtue comme à son habitude avait décidé de traverser champs et forêt afin d'arriver en avance auprès de sa sœur. Son cœur palpitait, son empressement grandissant, elle courrait à s'en épuiser. La jeune fille avait des ampoules aux pieds et n'en pouvait plus de marcher. Au détour des chemins, elle avait été poursuivit par un loup, mais fort heureusement elle avait fait la connaissance d'un jeune homme répondant au nom de Bazamet. Celui-ci l'avait tiré d'une mort certaine, tuant le loup avec sa dague, qui malheureusement c'était brisée dans l'abdomen de l'animal. Iloa lui avait fait la promesse de la lui faire réparer lorsqu'elle serait arrivée à destination. Enfin elle était là: Gien! Cette ville merveilleuse qui avait été l'héroïne des longues missives de sa sœur était enfin face à elle. Iloa se mit à courir, riant aux éclats, virevoltant et alpaguant les passants sans que les pauvres ne comprennent la raison de l'état de l'encapuchonnée. Arrivée au centre ville, Iloa ouvrit la porte d'une taverne bien remplit dans laquelle les rires se mêlaient aux discussions plus futiles les unes que les autres. Iloa su à cet instant précis qu'elle se plairait ici. Elle se mit debout sur une table et tout sourire déclara.

Bonjouuuuuuuuur ! Je sais que vous ne me connaissez pas, mais ce n'est qu'une question de minutes. Bientôt je serai gravée dans vos mémoires pour ne plus jamais en sortir. Je suis Iloa Lablanche, soeur cadette d'Exaltation plus communément appelée Xalta. L'auriez vous vu? Ou à défaut, pourriez vous m'indiquer le chemin de sa maison?

Une réponse venant d'un homme lui indiqua une maisonnette au centre de la ville. Iloa fit une révérence théâtrale qui se voulait drôle, puis pris le chemin qu'on lui avait indiqué. Une fois arrivée, Iloa poussa un long soupire, témoin de sa joie. Enfin elle était prêt d'elle, pour ne plus jamais s'en séparer. Elle toqua à la porte et attendit que la gouvernante ouvre la porte. Euphémie arriva et l'accueillit avec le sourire qui lui était propre.

Euphémie!!!!! Je suis de retour, où est Xalta?! Je veux la voir!!
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Fière soeur cadette de la subime Xalta
Il parait que la vie c'est une folie, et que la folie ca se danse.
--Euphemie_
La petite bonne femme vaquait à ses occupations tranquillement quand on frappa de façon énergique à la porte, elle s'essuie les mains à son tablier et se dirige vers la porte en repoussant gentiment du pied Dago qui se frotte contre le bas de sa jupe.

Son visage s'illumine en voyant la jeune femme qui attend devant la porte

Iloa ! Ma douce maîtresse !
Mais entrez donc ! Laissez moi vous regarder ! Mais vous êtes devenue une fort jolie jeune femme ! Mais vous avez l'air épuisée, donnez donc moi votre baluchon, mettez vous à l'aise, je vais vous donner de quoi vous restaurer !


Elle lui pince tendrement une joue.

Vous êtes rachitique ! Vous allez voir je vais m'occuper de vous! Et vous remplumer !


Elle pose le tout sur le fauteuil, puis se tourne vers les buffets et le feu et commence à préparer de quoi se restaurer.

Votre soeur? Elle est à Orléans mais elle devrait être là dès demain! Elle a eu un léger contretemps .Comme cela vous laisse le temps de vous reposer et d'être présentable !

Elle sourit à la jeune fille et luis sert de quoi manger et boire.

Allez Bon appétit !
Iloa
Euphémie était sa maman de substitution et pour la cent milième fois Iloa la regarda avec malice et lui dit.

Euphémie, combien de fois faudra t-il que je te repete de me tutoyer! C'est toi qui m'a elevé, tu me connais par coeur, alors cesse donc ce vouvoyement.

Iloa laissa volontier son baluchon à la régente et courru à table, glissant sur le parquet avant d'attérir sur sa chaise. Un bon repas, bien chaud, cela lui avait manqué pendant son voyage. La jeune affamée rêvait d'un bon moceau de viande accompagné de légume, de riz et autre. Elle sourit à sa mère de substitution quand soudain elle lui annonça une triste nouvelle. Iloa fit une moue dubitative devant celle qui l'avait élevé puis déclama:

Ah bon elle est pas là pour m'accueillir? Elle va m'entendre celle ci, c'est moi qui te le dis! Je parcours le mooooooonde entier, je brave le froid, les rivières, les monstres ridés, les betes féroces et elle n'est pas la?!

Iloa eclata de rire devant la tete d'Euphémie et repris.

Je rigole voyons!!! J'ai hate de la voir si tu savais, vous m'avez manqué tu n'imagine meme paaaaaaaas!
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Fière soeur cadette de la subime Xalta
Il parait que la vie c'est une folie, et que la folie ca se danse.
--Euphemie_
Elle regarde la jeune femme et sourit, elle n'a pas changé avec les années.

Vous tutoyer ? Oui oui, je vais essayer mais je promets rien !
Non mais ta sœur elle regrette vraiment elle se faisait une telle joie de te voir ! Mais comme vous..tu restes eh bien vous allez pouvoir rattraper tout ce temps perdu.

Et puis demain sera vite là ! Mais mangez, mange.


Elle lui sert un verre de vin légèrement coupé à l'eau.

Tu as fait bonne route? Pas de mauvaise rencontre ? Tu aurais du prévenir avant, nous serions allés te chercher avec une carriole !


Elle regarde la jeune femme toujours aussi impétueuse et riante.

Si tu veux, je vous chauffe de l'eau pour un bon bain . Après la route

Elle s'arrête et renifle la jeune femme

oui bien besoin!

Ensuite, votre, ta chambre est à l'étage, pas très loin de la mienne, celle de ta sœur est là au rez de chaussée.


Puis pendant que la jeune femme mange elle va porter ses affaires dans la chambre, revient, met de l'eau à chauffer remonte préparer de quoi la laver, la sécher, la peigner. Elle chantonne ravie de voir les sœurs enfin réunies.
Iloa
Le retour aux sources, qu'est ce que sa faisait du bien. Iloa n'avait pas ressentie un tel appaisement depuis des lustres. Elle retrouvait enfin le coquin familiale, sa maman de coeur et sa soeur et plus rien au monde ne viendrait les séparer. Euphémie, toujours au petit soin avec la cadette pourrie gatée de la fraterie, avait préparer un bain chaud afin que l'encapuchonnée puisse se delasser. Après avoir engloutis son repas telle une mandiante affamée par la disette, Iloa ne se fit pas prier pour entrer dans l'eau. Elle plongea sa tête sous l'eau et resta ainsi de longue seconde, faisant le vide autour d'elle. Elle était à la maison et bientot sa soeur elle aussi serait ici. Elle n'arrivait pas encore à réaliser que toutes deux seraient bientot à nouveau réunie pour faire les 400 coups. Iloa releva la tête hors de l'eau et repris son souffle puis se prélaça de longues minutes.

Une bonne demi heure plus tard, ses paupières se faisant lourde, elle sortie de la bassine d'eau devenue tiedasse, puis enfila sa robe de nuit. Exténuée, elle embrassa Euphémie sur la joue et lui pria de l'excuser.


Je sais que le soleil est encore visible, mais la route à eu raison de moi. J'ai besoin de sommeil. A demain ma tendre Euphémie.

Elle prit le chemin de sa chambre puis se retourna et dans un sourire tendre, les yeux gonflés par la fatigue et avec un air d'enfant elle lui dit.

Je t'aime Euphémie, tu m'as manqué.
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Fière soeur cadette de la subime Xalta
Il parait que la vie c'est une folie, et que la folie ca se danse.
--Euphemie_
Elle sourit et rosit de plaisir quand la jeune femme vint la biser et lui dire qu'elle l'aime, cela la projette des années en arrière .

Moi aussi ma petite ! Tu nous as vraiment manqué tu sais ! Bonne nuit !
Je ne tarderais plus non plus, mes vieux os réclament leur content de repos!


Elle laisse la jeune femme, finit de tout ranger dans la maison, en profite pour virer le chat aux yeux noirs dehors, vérifie que tout est clos puis une chandelle à la main monte à son tour se coucher.
Xalta
Elle a filé toute la nuit sur le dos de Gamma, une seule hâte rentrer à Gien, si elle ne se trompe pas sa sœur soit est arrivée aujourd'hui soit arrivera demain, enfin si rien ne lui ai arrivé sur la route, elle a prié le Très-Haut et ses prophètes pour qu'ils veillent sur elle. Elle ralentit quand elle arrive en vue de Gien, les hommes à l'entrée vérifient son identité, ce qui prend peu de temps car il y a encore peu elle était leur supérieur.

Puis au pas, elle avance dans les ruelles de Gien, les sabots de son étalon claquent et résonnent, se répercutent contre les murs. Son cœur bat la chamade, pire que si elle rejoignait un amant..un amoureux...Enfin elle arrive devant chez elle , elle fait entrer Gamma dans le jardin, il s'y reposera pour le matin, car oui..c'est déjà le matin, enfin l'aube naissante.

Elle ouvre la porte qui donne dans la maison, pas un bruit elle sursaute quelque chose vient de lui passer entre les jambes : Dago !

Bonjour minet ! Tu m'as fait une de ses frousses ! Non non chuutt ne miaule pas tu vas réveiller la maisonnée! Viens je vais te donner du lait.

Elle joint le geste à la parole , puis se défait de ses chaussures, de son manteau et monte l'escalier qui mène aux chambres où peut-être sa sœur se trouve, elle entend le ronflement régulier de la gouvernante, elle sourit, elle la taquinera à ce sujet demain. Puis elle s'approche de l'autre chambre, elle ouvre la porte qui, bien entendu, grince légèrement. Elle sourit sous les draps , elle devine une forme allongée, elle se retient de crier et de trépigner sur place . Elle hésite sur la conduite à adopter: fermer la porte ou lui sauter dessus?
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Dame de Tronchay.
Ex beaucoup de choses.
Gien La Rebelle.
Fière sœur aînée d'Iloa
Iloa
Il ne lui avait pas fallu longtemps pour s'endormir. La maison était calme, pas un bruit environnent ne venait la perturber. La nuit était sombre comme Iloa les aimait, ainsi elle n'était pas dérangée par les lueurs de la lune. Elle dort paisiblement Iloa, faisant de beaux reves de retrouvailles. Elle imagine sa soeur sur le pas de la porte, en train de la regarder dormir le sourire aux lèvres, veillant sur elle comme avant. Elle reve si fort qu'elle entend même la porte de la chambre grincer. Puis elle se reveille, peut etre n'est pas qu'un reve, peut etre sa soeur est elle la. Elle ouvre difficilement ses yeux, encore assomée par le sommeil et dirige son regard vers la porte quand soudain son coeur fait un bon dans sa poitrine.

Accoudée à la porte, Xalta est tout sourire, la regardant tranquillement comme si elle l'avait fait tous les soirs. Iloa saute de son lit en hate et saute au cou de sa soeur. Les larmes lui montent, elle pleure notre chéribine, mais ses larmes sont celles de la joie. La joie de retouver une soeur, sa soeur, son altère ego, son double, celle pour qui elle donnerait sa vie sans hésiter une seule seconde. Elle l'embrassa puis posa ses mains sur ses deux bras, pris du recul et l'observa. Elle était belle Xalta avec ses longs cheveux roux, ses yeux magnifique et son sourire à faire fondre. Elle n'avait guère changé depuis son depart. Iloa s'était mise à pleurer à chaudes larmes alors même qu'elle avait un sourire a fendre la machoire.


Xalta ma chériiiiiie! tu es rentrée. Oh mon dieu que c'est bon de te voir. Alors raconte moi Orleans, l'hydre, les garnisons, les amours, je veux touuuut savoir!!!
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Fière soeur cadette de la subime Xalta
Il parait que la vie c'est une folie, et que la folie ca se danse.
Xalta
Elle hésitait toujours quand la silhouette commença à bouger puis bondit sur elle en criant . Elle prend sa soeur dans ses bras et la serre fort , pas loin de l'étouffer, lui dépose moult bises, mêle ses larmes aux siennes, des larmes de bonheur et de soulagement.

Je suis si heureuse que tu sois enfin là ! Nom de nom que tu es devenue une belle jeune femme! Je me souviens toujours de la petite chipie !

Elle lui sourit et se retrouve noyée sous un flot de questions, elle sèche ses larmes, essuie celles d'Iloa, lui prend la main et va s'assoir avec elle sur le lit.

Eh bien tout là maintenant? ça en fait des choses à raconter !
je vais faire ça ! Mais je meurs de faim , j'ai chevauché toute la nuit


Un regard vers Iloa, elle rajoute un sourire en coin.

Chevaucher un cheval pour être là au plus vite !
Suis devenue très sage ! Non mais ne me regarde pas comme ça ! Si si très sage !


Elle rit , se souvient des courriers dans lesquels elles se racontaient leur vie.

Allez en cuisine ! J'ai trop faim! On réveille Phémie?
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Dame de Tronchay.
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Gien La Rebelle.
Fière sœur aînée d'Iloa
Iloa
Iloa était exitée comme une puce, comme un enfant qui allait avoir un cadeau pour son anniversaire. Elle serait sa soeur fort dans ses bras puis lui fit un gros bisous sur la joue. Elle lui avait énormément manqué et n'arrivait pas à réaliser que ce soir, comme il y a deux ans, elles dormiraient toutes les deux sous le même toit. Son alter égo lui proposa de faire reveiller Euphémie pour leur concocter un petit repas, mais Iloa avait pitié de sa maman de coeur.

Hum dis voir mademoiselle Exaltation Lablanche d'abancourt tu n'aurais pas plutot envie de faire tout même un petit repas à ton adorable, que dis je ta génialissime soeur chérie que tu aimes plus fort que tout au monde hm?

Iloa lui tira la langue sachant que sa soeur detestait au plus haut point que sa cadette l'appelle par son prénom dans son intégralité.
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Fière soeur cadette de la subime Xalta
Il parait que la vie c'est une folie, et que la folie ca se danse.
Xalta
Elle grimace , peu de gens l'appellent par son prénom dans son entier, quelle idée avaient eu ses parents aussi ce jour là. Ils avaient choisi un prénom en rapport avec le jour de sa naissance , à quelques jours près elle aurait pu s'appeler Geneviève ou Odilon , bref non le jour de l'exaltation ... Elle soupire. Puis lui sourit.

Allez viens tu as raison, je vais te préparer des œufs tous frais, du lait, du pain, du fromage. Quelque chose de copieux, car je meurs littéralement de faim!

Et oui je peux te faire ça, avec grand plaisir! Et je te raconterais certains détails de ma vie.



Elles descendent dans la pièce principale, elle active le feu, prépare le petit déjeuner tout en lui racontant sa vie: les hommes, ses amours, ses déconvenues, ses fonctions,de la construction du port de Gien qu'elle avait suivi de près, son anoblissement, la prise du château en mai et l'incendie qui avait brulé ses mains,le rapt dont elle avait la victime, ses démissions récentes, de son changement de carrière en devenant ambassadrice, ses coups de gueule aussi, les amitiés qu'elle avait noué ..un vrai flot de paroles presque continu, elle s'arrête un moment donné et sourit à Iloa qui l'a écouté quasiment sans broncher .

Je t'ennuie ?

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Fière sœur aînée d'Iloa
Iloa
Iloa buvait les paroles de sa soeur comme le plus doux des breuvages. Elle était heureuse de rattraper le temps passé et voulait absolument tout savoir sur la vie de sa soeur après le monastère. Elle riait, pleurait, tremblait ou angoissait suivant les histoires que lui narrait sa soeur, sensible au moindre des détails. Elle ne laissait aucune parole lui échapper, curieuse et heureuse. Puis sa soeur lui posa une drole de question.

Si tu m'ennuie?! Tu es folle! J'adoooooore ta vie, elle tellement plus passionnante que la mienne... Moi si je te racontais ma vie chez les soeurs, tu pleurerais d'ennuie. La vie chez les moines c'est le bagne, même si leur politique de la chasteté... ca m'interesse en ce moment.

Elle lui tira la langue sachant très bien que Xalta ne la croirait pas une seule seconde. Depuis la puberté, Iloa avait toujours été attirée par les garçons, faisant souvent le mur pour se faire courtiser. Cela lui avait vallu bien des fois les foudres de la mère sup' et Xalta s'était assez moquée d'elle quand elle se faisait avoir.

Tu sais je suis arrivée tôt dans la journée, j'en ai profité pour faire le tour de la ville. J'y ai rencontré un homme... Manu je crois, si mes souvenirs sont bons, mais je ne suis pas très sure. Enfin toujours est il qu'il me plait, mais je crois que c'est peine perdue avec lui. Alors la chasteté à du bon dans ses moments la.

Elle éclata de rire, en profitant pour se rincer le gosier d'une lichette de vinasse de grand cru.
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Fière soeur cadette de la subime Xalta
Il parait que la vie c'est une folie, et que la folie ca se danse.
Xalta
Elle regarde sa soeur tout en souriant , part à rire doucement en l'entendant évoquer la chasteté et sa vie chez les sœurs.

Mmm, tu sais , la chasteté , elle a parfois du bon. Je connais oui cette vie monacale d'ailleurs ...disons que je l'ai fuit, tu sais que je n'ai pas terminé mes études d'ailleurs je devrais les reprendre, il n'est point bon de rester ignorante. Et comme nous rabâcher notre mère: "L'ignorance est mère de tous les vices! Et sans éducation , une femme est vouée à rester seule ou bien à entrer dans les ordres. Une bonne éducation permets de faire un bon mariage etc etc..."

Tu t'en souviens? Je crois que c'est à cette époque que j'ai développé comment dire cette hantise du mariage, bien que toi comme moi, nous devrons bien nous résoudre à y passer.

Ah tu as croisé Manu ! Un homme charmant, oui, mais qui a connu quelques déconvenues ! Et puis tu sais , pour attraper un homme et le prendre dans les filets de l'amour , c'est un peu comme la pêche, il faut savoir trouver le bon appât, ensuite quand il est ferré, il faut savoir laisser du mou puis retendre et ainsi de suite, jusqu'à ce que la prise soit ferme....je ne dis pas que cela fonctionne à chaque fois...mais ...


Elle sourit et laisse en suspens.

Et puis sinon , il n'y a pas qu'un seul poisson dans la mer !

Elle repart à rire doucement.
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Fière sœur aînée d'Iloa
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