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[RP] Après la pluie, le beau temps

Iloa
Appater, lancer, ferrer, relacher le mou... Iloa n'avait jamais été douée en matière de pêche et surtout n'avait jamais eu la patience d'attendre que les poissons daignent bien manger l'asticot qu'elle leur servait en offrande.

Hum je doute fort que ce jeu soit fait pour moi... Tu connais ma patience hors du commun hein. Donc je pense que je vais plutot abandonner l'idée et me résigner au célibat.

Elle rit elle aussi, cela lui faisait du bien de voir sa soeur resplendissante de bonheur. En deux ans, cette joie qui la définissait était toujours en elle.

Mais ce n'est pas forcément un mal, même que la mère sup' pour une fois elle serait contente de mes choix.

Iloa tira la langue a sa soeur le sourire aux levres.
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Fière soeur cadette de la subime Xalta
Il parait que la vie c'est une folie, et que la folie ca se danse.
Xalta
Elle sourit

Oui moi aussi je suis nulle à ce jeu là, je ne te donnais que des conseils qu'un jour on m'a prodigué, mais a priori cela fonctionne pour certaines femmes alors, c'est que cela ne doit pas être totalement dénué de sens.

De toute façon rien ne sert de courir, celui qui est fait pour toi tu le trouveras en temps et en heure, et puis tu es encore jeune, et tu es très belle, tu vas en faire tourner des têtes.

je suppose que tu as déjà fait un tour de le ville , qu'en penses tu ?
J'aurai quelques personnes à te présenter


Elle sourit à nouveau, heureuse de ce moment.
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Dame de Tronchay.
Ex beaucoup de choses.
Gien La Rebelle.
Fière sœur aînée d'Iloa
Iloa
Des gens à lui présenter? Voila ce qu'Iloa se plaisait à entendre. Elle adorait le monde et depuis qu'elle était au monastère, les seules personnes qu'elle avait vu furent les soeurs, les moines et la mère sup'. Oh il y avait eu aussi les eveques et tout l'tintouin monastique, mais pas de vraies personnes au sens ou elle l'entendait. Elle trépigna d'impatience, mais à cette heure si avancée de la nuit peu de chance pour elle que les tavernes soient encore ouvertes.

Ouaiiiiii je veux bien rencontrer du monde! J'en peu plus de n'avoir comme spectateur de ma bonne humeur les culs serrés du couvent. Je veux faire la fête, boire, rire, danser, chanter... euh chanter peut etre pas, je chante toujours très faux. A la messe les soeurs m'ont virée de la chorale, "tu chantes comme un oisillon qu'on egorge" m'a dit Soeur Bénédicte... la sadique! Moi qui me voyait chanteuse, tu parles, elle à ruiné mon rêve!

Iloa repartie à rire, elle en avait mal au ventre à force. Mais elle aimait cette ambiance bon enfant ou elle pouvait parler de tout, librement, avec sa soeur sans crainte d'etre battue pour avoir oser critiquer un membre de l'Eglise ou d'une institution.
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Fière soeur cadette de la subime Xalta
Il parait que la vie c'est une folie, et que la folie ca se danse.
Xalta
Oui, c'est vrai que la vie est plutôt austère entre les murs gris des couvents. Mais tu y as reçu une bonne éducation et tu as été protégée de beaucoup de choses.

C'est un mal, si on veut, pour un bien !

Alors Gien que te dire de cette ville? ce que j'aime en Gien, c'est que nous avons des personnalités bien marquées et surtout..tout le monde n'aime pas tout le monde et ça , vraiment c'est agréable, j'ai visité tellement de villes , où tout le monde disait s'apprécier en mettant en avant une solidarité...mais à Gien, on ne s'entend pas tous ...mais lorsque l'on attaque la ville, nous sommes capables de faire front...Je pense que t'y plairas, mais vu ton caractère tu ne te feras pas que des ami(e)s.

Parmi les gens à te présenter, tous ceux dont j'ai pu te parler dans mes lettres. Certains ne vivent pas à Gien, mais dans les villes voisines, lorsque je serais libérée de mes obligations nous irons faire un tour du duché.

Puis elle continue tout bas

Il y a une personne en particulier que je dois te présenter..je ne t'en ai pas parlé vraiment dans mes lettres enfin si je t'en ai parlé mais à demi-mot seulement..mais disons qu'il y a une personne qui compte vraiment pour moi , hélas..il se fait plutôt rare, ce n'est pas un adepte des tavernes...


Elle fait jouer une cuillère entre ses mains, ce qui lui rappelle qu'elle n'a pas parlé de certaines coutumes giennoises comme le lancer de cuillères , mais elle préfère qu'elle le découvre elle-même, ce sera bien plus drôle. Elle laisse ses pensées s'envoler vers lui, elle hâte de le revoir aussi. Puis elle se coue la tête et se re-concentre sur sa sœur, elle dissimule un bâillement derrière sa main. Elle a quelques lieues dans les bottes, enfin dans les fesses et les cuisses plutôt, car à dos de cheval mais tout de même, cela fatigue de chevaucher , quoi que tout dépend ce qu'on chevauche , ah non elle ne l'a pas pensé si, pfff, honte à elle ! peut-être parce qu'elle est sage depuis un moment...quelques mois déjà, le temps passe vite tellement sage que même plus besoin de ceinture de chasteté , un sourire vient illuminer son visage en se remémorant certains souvenirs, d'ailleurs il faudra qu'elle raconte à Iloa cet épisode homérique. De nouveau , sa bouche s'ouvre pour bailler derrière sa paume.

Dis, j'irai bien me coucher un peu...on reprendra plus tard?

Un regard attendri vers sa cadette.

Tu viens dormir avec moi? Comme lorsque nous étions petites? Une bataille de pieds froids?

Elle rit voilà..contaminée par un truc qu'on nomme "bisounourisme"...surement du à son passage à Blois, mais quelques jours à Gien devrait remettre tout en ordre.
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Fière sœur aînée d'Iloa
Iloa
Le jour se levait déja, les soeurs avaient parlé toute la nuit sans s'en rendre compte. Les paupières de la cadette étaient lourdes, elle réprimait ses baillements difficilement et revait toute eveillée. Pour autant elle ne voulait pas allé se coucher tant que sa soeur lui narrait ses histoires toutes plus extraordinaires les unes que les autres. Iloa n'avait pas entendu cette voix depuis 2 ans alors pas questions pour elle de laisser le sommeil la priver de se plaisir. Mais Xalta semblait elle aussi envahit par l'appel de Morphée. Elle se leva, sourit à sa petite soeur et lui fit une offre plus qu'alechante. Il était impossible de la refuser. La rouquine se leva d'un seul bond, sourit et dit.

Ohhhhh oui !!! Comme avant, super ca m'avait manqué! J'espere que ton lit est grand, j'ai pris une mauvaise habitude au couvent... Je dors en étoile de mer maintenant.

Elle lui tira la langue, les yeux malicieux pleins pétillants.

Et j'ai toujours les pieds glacés tu sais, tu vas finir en glaçon géant hihiiii. On fait la course? A 3! 1....2...

Iloa parti en trombe au risque de reveiller la régente, grimpa 4 a 4 les marches qui menaient aux chambres, glissant sur le parquet fraichement ciré. Elle riait aux eclats sentant sa soeur toute proche.
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Fière soeur cadette de la subime Xalta
Il parait que la vie c'est une folie, et que la folie ca se danse.
Xalta
Elle part à rire silencieusement en voyant sa sœur bondit et s'écrier telle une enfant. La revoir et l'avoir avec elle, remettait de la vie dans le demeure , du moins dans celle de Gien, maintenant qu'Iloa était rentrée, elles retourneraient certainement vivre dans la demeure familiale, plus vaste mais aussi moins chaleureuse.

elle regarde sa sœur monter les marches quatre à quatre, se demandant bien où elle court si vite, aurait-elle mal compris? elle pouffe de plus belle, se met au pied de l'escalier et chuchote assez fortement tout de même.

Iloaaaa, Iloaaaa! Ma chambre est en bas !

L'émotion surement, elle a du oublier qu'elles étaient là dans sa petite maison giennoise , rue de l'abbaye.

La Rouquine, vas tu descendre ! chuchote-t-elle encore.

Enfin , elle voit le minois de sa cadette en haut de l'escalier, elle lui fait signe de descendre. Puis elle file dans sa chambre, se déshabille rapidement enfile sa chemise de nuit qui lui bat les pieds. Elle grimace, pas l'habitude de porter quoique ce soit pour dormir. Elle file dans la pièce principale, prend (pas à mains nues bien entendu) quelques braises qu'elle met dans le chauffe-lit en cuivre qu'elle va ensuite passer sous les draps pour réchauffer un peu les draps et l'intérieur du lit. Puis elle court reposer le tout et se glisse sous l'édredon rejoindre sa sœur.

Bonne nuit, la puce !

Un sourire et un soupir, le retour de sa cadette la comblait mais en même temps elle se désolait, elle allait entrer dans une ère de sentimentalisme exacerbé qu'il faudrait qu'elle combatte ! Elle n'aime pas les bisous, les câlins tous fous et là une ritournelle horrible vient envahir son esprit

je veux être un BIiiisou, oh j'en veux plein dans le cou, un nounours !
oh doux comme de la mousse, un bisounours! Ahhhhhhhhhhhhhh!

elle enfouit sa tête sous l'oreiller, ne plus y penser !
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Fière sœur aînée d'Iloa
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